Pour lancer son projet artistique et culturel, l’euphoniumiste Hélène Escriva s’entoure de la Maison Trafalgar. Un triptyque d’écrits à la musicalité assumée !

Joueuse d’euphonium et de trompette basse à la renommée internationale, Hélène Escriva s’est toujours amusée avec les codes de la musique classique, en confrontant ses talents d’instrumentistes à d’autres disciplines artistiques. Celle qui a tourné avec James Thierrée a confié à la Maison Trafalgar la réalisation de trois écrits, à l’occasion du lancement de asH !, son nouveau projet artistique et culturel, visant à promouvoir et à coproduire des créations originales. À travers le récit retraçant le cheminement d’Hélène, de la naissance de sa vocation à ses performances données sur les scènes du monde entier ; à travers un Manifeste posant les fondements de asH !, ce triptyque d’écrits couture explore la démarche et l’univers d’une artiste complète, qui se plaît à mettre quelques coups de pied dans la fourmilière !


Évian-les-Bains. De l’Hotel Royal à l’Hotel Ermitage, face au lac Léman, la Maison Trafalgar écrit l’histoire de l’Evian Resort.

Ravie de se voir confier ce bel écrin dont l’histoire remonte à 1905, l’équipe de la Maison Trafalgar a réalisé les Portraits iconiques de deux établissements emblématiques : l’Hôtel Royal et l’Hôtel Ermitage. Du parcours de golf de renommée mondiale à l’atmosphère festive du Casino, du ressourcement holistique proposé par le spa aux enfants qui gambadent dans l’espace Kid’s, notre signature s’appose également en double langue sur différents écrits couture dédiés aux thématiques essentielles de l’Evian Resort. Au sein de ce projet d’envergure, l’on navigue entre les plats du chef étoilé Patrice Vander et le récit porté par l’architecture Belle Époque, l’on découvre l’arc lémanique à travers toutes ses activités et la diversité de son patrimoine.


Les 100 ans de La Grande Épicerie de Paris. La Maison Trafalgar retrouve ses équipes pour une singulière galerie de Portraits écrits et photographiques.

En parallèle d’une nouvelle galerie de Portraits de talents du Bon Marché, la Maison Trafalgar s’est vue confier différents Portraits de collaboratrices spécialement pensés pour célébrer l’anniversaire de La Grande Épicerie de Paris. Adoptant un axe d’écriture singulier, chaque écrit souligne le lien fort et tout particulier que Jina, Marie-Claudine, Olga et Valérie entretiennent avec l’institution centenaire. Cette galerie explore des carrières déployées sur plusieurs décennies ; certaines ont vu naître le comptoir de la Boulangerie dans les années quatre-vingt, d’autres ont vu évoluer les lieux et tout ce qui participe à son rayonnement. C’est en tirant le fil d’histoires toutes plus attachantes que La Grande Epicerie de Paris célèbre sa belle odyssée.

 

Extraits

Marie-Claudine

Bien avant de célébrer ses cent ans, quand la boulangerie de La Grande Épicerie de Paris Rive Gauche ne consistait qu’en quelques corbeilles de pains, une jeune vendeuse de vingt-deux ans découvrait tout juste le coin. Marie-Claudine ne se doutait pas qu’elle proposerait bientôt une myriade de saveurs ; que ce comptoir encore naissant attirerait les foules du matin au soir, sans oublier le quatre heures. Tout commença par une virée à moto entre copines. Elle était bouche bée devant chaque merveille de la capitale, et s’engouffra au hasard dans une file d’attente, rue du Bac. 

Olga

Olga apprécie aussi la scénographie de cette institution désormais séculaire, qui se renouvelle et offre toujours mieux, renforçant le plaisir de ceux qui goûtent d’abord avec les yeux : la « fresque » chamarrée de l’espace maraîcher, qui joue des formes et des couleurs au rythme des saisons ; l’impressionnant mural d’eau où cohabitaient des bouteilles de tous horizons, et puis ces huiles qui magnifient l’olive, sans oublier la façade végétale du magasin qui l’enjolive. De même qu’elle surprend sa famille et ses amis avec une petite friandise, elle raffole des shortbreads qui ravissent le tea time, des oursons en guimauve, elle distribue pour les occasions spéciales des paquets de nonnettes, des boîtes de macarons et des chocolats au piment d’Espelette. 

Jina 

Au début des années quatre-vingt-dix, les allées de La Grande Épicerie de Paris Rive Gauche présentaient déjà des produits du monde entier, et étaient traversées par ce même esprit de quartier. Trente ans que Jina arpente le grand magasin centenaire de fond en comble, devenant au fil du temps un repère auquel l’on se réfère. Cette Hôtesse d’accueil qui a toujours le bon mot, et dont l’approche soignée sait faire la différence. Qu’elle les guide parmi les comptoirs et les denrées, qu’elle peaufine un paquet cadeau ou gère la création des cartes fidélité, Jina met du cœur et connaît le sens de chacune de ses actions. Ne pas suremballer une bouteille de vin mais l’habiller d’un élégant ruban de soie, disposer un sachet de chips à la truffe sans en casser aucune. D’ailleurs, elle n’a pas son pareil pour préparer les fameux paniers garnis permettant aux clients d’emporter chez eux ce qui fait « l’harmonie et la poésie des lieux ».

Valérie 

L’attachement de Valérie à La Grande Épicerie de Paris commença en tant qu’Attachée commerciale au Service traiteur. En tant qu’ambassadrice naturelle, elle participait déjà à ce que le savoir-faire de la Maison rayonne dans les plus prestigieux sièges de la France – au Sénat, à l’Assemblée nationale ou au ministère des Finances. Et bien qu’elle officiait le plus souvent hors les murs, Valérie emportait toujours avec elle cet esprit d’ouverture qui permit au magasin de s’ériger, depuis sa naissance, en repaire du bon goût et de la découverte ; un brin de malice et toujours le cœur à la fête. Contribuant activement au développement d’un département jusqu’alors réservé aux commandes, Valérie vit en effet La Grande Épicerie de Paris grandir bien au-delà du VIIe arrondissement.


Écrits couture. La Maison Trafalgar accompagne Le Domaine des Moriers dans la confection de son socle textuel.

Dans le vin comme dans l’écriture, tout commence par un terreau de qualité. La Maison Trafalgar est ravie d’avoir été sollicitée par les deux associés du Domaine des Moriers, pour réaliser un triptyque d’écrits, et accompagner les premières prises de parole au-delà d’une clientèle de fins connaisseurs. À leurs côtés, nous avons accepté de relever plusieurs défis : expliciter les bienfaits de la démarche bio sur les parcelles sans tomber dans la litanie technique, présenter des vins aux épicuriens, souvent pantois face aux descriptions œnologiques ; faire la part belle à la trajectoire et à l’amitié entre les deux fondateurs du Domaine, à cette association un tantinet improbable entre Dominique Cor, ancien haut cadre de l’industrie vidéoludique, et François de Nicolaÿ, gérant du domaine familial Chandon de Briailles. Si les deux hommes partagent bien évidemment une passion pour les vins de Bourgogne, leur démarche provient initialement d’une tendresse envers des appellations dont la réputation est malmenée. Ce triptyque revêt ainsi une dimension de Manifeste, inscrivant le tournant opéré du Beaujolais nouveau au renouveau du Beaujolais !

« Un exemple extraordinaire de réussite d’une entreprise dédiée à l’écriture haute couture. Bravo et merci pour votre talent, votre savoir-faire unique et pour ces textes magnifiques qui mettent en évidence de manière remarquable le travail que nous essayons de faire au Domaine des Moriers.« 
– Dominique Cor, Domaine des Moriers


Haute Lunetterie. À Chamonix, le créateur Pascal Mathieu choisit la Maison Trafalgar ! Élaboration d’un Portrait de marque bilingue.

Des études polytechniciennes menées par son fondateur éponyme à ces lunettes confectionnées à Chamonix, l’aventure de la marque Pascal Mathieu méritait d’être mise en mots avec acuité. Pour accompagner une refonte globale de tous ses supports, pour rendre justice à la précision apportée à la conception des montures et pour immerger les clients dans les références du créateur, notre Maison a élaboré un récit où les techniques et les cheminements artistiques s’entremêlent. Ce ne sont pas moins de soixante-dix-huit étapes qui jalonnent la fabrication d’une paire de lunettes Pascal Mathieu ; il convenait donc faire la part belle aux nombreux métiers qui se relayent dans les ateliers. Afin de donner corps à la vision multifacettes que prône Pascal Mathieu, ce Portrait de marque embrasse des univers variés, à la mesure de toutes les potentialités que les lunettes permettent de révéler. Et puisque le logo orne les branches des modèles, la signature se devait de conserver une légèreté tout à la française – y compris dans sa déclinaison anglaise.

« Avec une plume affûtée, Trafalgar a habilement orchestré un récit où les techniques et les cheminements artistiques s’entremêlent. Le portrait de notre marque communique avec justesse et délicatesse les valeurs qui nous animent. Sensible à toutes nos demandes, l’équipe Trafalgar a su embrasser nos aspirations. Nous leur exprimons notre profonde gratitude pour la subtilité et la perspicacité de ce récit, qui donne vie à la vision multifacette chère au fondateur. »


FOCUS. Les cheminées iconiques confient à la Maison Trafalgar leur Portrait de marque et le Portrait personnifié de l’emblématique GYROFOCUS !

Afin de retracer l’histoire aussi dense que passionnante de cette réussite artistique et entrepreneuriale, l’équipe de la Maison Trafalgar a eu le plaisir de se rendre sur plusieurs sites. Ces deux Portraits ne pouvaient, en effet, déployer toute l’atypicité d’une marque comme FOCUS sans une immersion complète dans l’usine de Cavaillon ; sans rejoindre également la petite cité médiévale de Viols-le-Fort, où Dominique Imbert créa en 1968 la première cheminée suspendue et pivotante. Le Portrait écrit de la marque FOCUS expose cette vision artistique, plus d’une fois récompensée et couronnée par le monde du design. En plus de ces cinq décennies de développements et d’engagements, le récit s’attache à ancrer l’esprit un brin frondeur de cette entreprise qui a su capter l’air du temps, sans jamais dévoyer le legs de son fondateur. 

Le Portrait personnifié du GYROFOCUS, quant à lui, donne la parole à cette cheminée élue plus bel objet du monde et au design reconnaissable entre mille. Avec fierté, et un peu d’espièglerie, le GYROFOCUS se raconte – de sa naissance improbable au pied des Cévennes à cette ascension qui le porta dans les plus grands musées du monde. Cet écrit tient la promesse d’incarner la démarche de FOCUS hors des sentiers battus, et d’inscrire son savoir-faire unique, au croisement de l’art, de l’industrie et de l’ingénierie. Dans le sillage de ces deux réalisations textuelles réussies, de nouveaux projets avec cette marque des plus inspirantes voient déjà le jour ; une collaboration sublime et pérenne, dont nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles… 

« J’ai lu avec délectation vos textes, je trouve cela merveilleux. Je ne suis pas étonnée que l’esprit de Dominique vous ait accompagné. Je pense qu’il aurait été fier de vous. »


'Le résultat est splendide !' Avec la complicité de son Directeur Général, La Maison Trafalgar signe le récit chapitré du Jiva Hill.

La colline vivante. Une histoire du Jiva Hill. Afin de marquer sa réouverture après une étape de rénovation, et de se doter d’un écrit fondateur à la hauteur de ses cinq étoiles, le Jiva Hill Resort a confié à la Maison Trafalgar la réalisation d’un livret d’accueil complet, réalisé en français et anglais. Parce qu’il était essentiel de revenir à la genèse de cet établissement précurseur en matière de RSE, nous n’avons pas manqué de partager aux hôtes du Jiva Hill cette lecture d’un récit qui donne toute son âme au domaine – le récit d’un couple passionné par les sports de pleine nature et l’équitation, au point d’héberger un concours international de dressage. Par une approche immersive qui contre volontiers les effets catalogues, évitant soigneusement l’écueil des superlatifs en ribambelle dont souffrent tant d’hôtels, l’histoire du Jiva Hill restitue toute la puissance mais aussi la quiétude des lieux. Outre les horizons ludiques et gustatifs qu’il dessine, ce récit socle s’accompagne d’un Manifeste dédié à la transition écologique, réalisé tout en vers, pour sensibiliser la clientèle aux actions entreprises, comme à leur poésie.

« Avec mes mots, je tenais à vous remercier sincèrement du résultat du livret que j’ai reçu. Le résultat est splendide ! Mieux que tout ce que j’avais imaginé ! Sur ces quelques pages, vous avez parfaitement retranscrit ce qu’est le Jiva Hill, ses valeurs, son image et son esprit. Je vous en remercie ! »
– Fabrice Mercier, Directeur Général.

Extraits du récit chapitré :

La fontaine trône toujours sur la propriété depuis 1876, et peut vous en témoigner : le cadre du Jiva Hill a tout d’un tableau pittoresque, que les épis de blé recouvraient autrefois d’un or chaud. Avant d’être cet hôtel pensé pour limiter toute dépendance, l’eau des sources exploitées par les agriculteurs ancrait déjà les bases de notre approche écologique. Découvrant cette colline en 1999 sur les conseils d’un ami, voilà qu’un entrepreneur suédois se prend d’affection pour l’endroit.
Une ferme aux origines, et un fondateur original parti d’une page blanche : un écho à son héritage familial paysan, et à sa naissance en France. (…) En plus d’être un centre équestre qui organise un concours de dressage international, un établissement qui n’est affilié à aucun groupe, le Jiva Hill est le projet d’un couple. Depuis son ouverture en 2007, l’hôtel se veut le reflet de leurs explorations ; ils y ont rapporté l’esprit lodge sud-africain après une expérience dans la réserve de Shamwari, et une collection d’une galerie new-yorkaise. Vous pouvez remonter les traces des poneys indigènes de l’Île de Sable – des clichés que ces amateurs d’art ont placés avec soin dans les espaces. Le Jiva Hill a ses nuances et son empreinte ; son ancrage et sa teinte.
Quelques marches suffisent pour s’immerger dans l’atmosphère vintage du Tripot – un espace pensé pour raviver l’esprit canaille des soirées arcade et billard. Le zinc du bar vous renvoie à l’ambiance des polars ; le téléphone rouge se charge de commander à boire. Quant à ce jukebox, qui faisait déjà un carton dans les années 50, il donne le rythme grâce à une sélection d’anthologie, tandis que les fléchettes filent vers leur cible, et que les roulettes s’enchaînent au babyfoot. Ici, il n’appartient qu’aux audacieux de faire également sonner la cloche du mythique flipper AC/DC, et de confirmer que le Jiva Hill est à l’aise dans tous les styles.

Extraits du Manifeste :

Chez nous, l’écologie dépasse de loin une vision romantique.
Elle coule jusque dans la sève de nos herbes aromatiques,
Bourgeonne dans nos potagers, nos vergers, nos paysages,
Dans notre permaculture, les mises en métayage.
(…)
Pouvoir respirer un air sain, qui n’aura pas besoin de filtre ;
Puiser l’eau directement des nuages, en respectant le moindre litre ;
Grâce à la géothermie, dompter la chaleur présente dans le sol —
Nous prenons part à notre époque en suivant les bonnes boussoles.
(…)
Dès son origine, notre hôtel a fait un pas de côté dans la course,
Qui pourchasse le moindre pourcentage, aux dépens des ressources.
Aux sources souterraines qui abreuvent nos espaces verts,
Nous avons ajouté des bassins de captation pour l’été et l’hiver ;
(…)
Du hennissement des chevaux, au bourdonnement des abeilles,
Le Jiva Hill est une colline vivante qui recèle de merveilles.


Val Solutions. Un cadeau de départ à la hauteur de son fondateur, Didier Trutta.

« Le parcours d’une vie professionnelle peut s’apparenter à une trace laissée dans la neige d’un glacier d’altitude, belle et éphémère. Carole et Yannick ont eu l’idée géniale de provoquer la rencontre avec des gens d’exception – les hauts couturiers du mot de la Maison Trafalgar. Un moment unique qui a fait tomber les barrières ! Un moment de poésie, suspendu à chaque mot qui résonne et déclenche l’émotion. Ce portrait tout en vérité rend honneur à l’aventure qui m’a été donnée de vivre. Le talent de l’équipe : avoir su provoquer cette intensité et rendre ce projet unique. Merci pour tout cela ; c’est pour moi un souvenir qui restera ancré dans mon cœur. » – Didier Trutta, Fondateur.

Chaque départ en retraite est l’occasion d’inscrire la mémoire de l’entreprise – plus encore quand il s’agit de son fondateur. Lorsque Val Solutions, leader dans la prévention et la santé au travail, a confié à la Maison Trafalgar le Portrait de Didier Trutta, nous ne pouvions que relever le défi de revenir sur plus de quarante ans d’entrepreneuriat. De ses débuts sans commune mesure avec son cœur de métier, aux péripéties rocambolesques qui l’ont mené à uEgar, le dernier-né de la suite logicielle Val Solutions ; de sa première association à la transmission de la direction générale, en passant par l’aventure aux côtés du groupe Evolem, nous avons rendu honneur à une trajectoire riche en rebondissements, par un ton qui se veut tantôt sensible, tantôt bondissant. Réalisé comme un cadeau surprise, organisé avec la complicité de ses équipes, ce Portrait fut partagé à l’occasion du séminaire qui a officialisé le départ de Didier. Il est autant une trace laissée avec émotion qu’un remerciement collectif pour tout l’engagement dont il a fait preuve, au fil des années.

« J’attendais ce moment depuis plusieurs années et quel plaisir de faire plaisir en réalisant ce portrait, de susciter tant d’émotions et de graver tant de souvenirs. Je suis admirative de votre plume, de ces instants de vie si bien écrits, ce jardin intérieur savamment dosé. Merci à toute votre équipe. Quel talent, Maison Trafalgar ! » – Carole Atsain, Directrice Communication & Marketing.

Un grand merci à Yannick Jarlaud, Carole Atsain et Didier Trutta pour leur confiance.

Extraits

À l’époque où Didier Trutta était un assistant haut comme trois cartables, les clients de son père artisan-entrepreneur pouvaient entendre, à l’autre bout du combiné, une petite voix flûtée qui posait toutes les questions avant de conclure « c’est bien noté, papa va vous rappeler ». Le gone du 3e arrondissement de Lyon a très tôt tissé sa fibre commerciale, affirmant sa propension à se lancer et à faire, plutôt qu’à hésiter et à se taire.

Si son DUT génie mécanique parachevé dans la productique lui donna toutes les clefs pour appréhender l’informatique avant son essor, le fringant diplômé se fit d’abord « mettre au carré » par l’une des références mondiales des pneumatiques. C’est là qu’il effectua un an au « Service Apprentis ». Un an pour appréhender des métiers qui le firent osciller du costume cravate au bleu de travail ; un an accompagné par des camarades de promo biberonnés au bonhomme Bibendum depuis leur tendre enfance.

Pour l’heure, sa carte de France sur les genoux, ses vingt-cinq ans à peine soufflés, Didier filait à toute berzingue d’un prospect à l’autre dans sa camionnette. Ses programmes de gestion de chantier dépassèrent tout de même les frontières du pays, au point de se frayer un chemin en Corée du Sud. Mais c’est par un crochet improbable qu’il emmena son activité dans le domaine du médical. En allant saluer l’ami d’un de ses stagiaires, il échangera ses coordonnées avec un médecin du travail, un évènement qui refondra l’entreprise dans l’ensemble de son attirail.

Ainsi qu’il a gravi les sommets les plus hauts des Alpes, le petit-fils de bûcheron qui a foulé le Kilimandjaro, et tant d’autres sommets de la Cordillère Blanche, est prêt à retrouver ce qu’il avait malgré lui laissé de côté. Si l’on n’entend pas sa fugue sur quelque pente, l’une des sonates qu’il jouera à la trompette ou au saxophone, c’est que Didier se trouvera dans un tout autre type de refuge. Il suffit de « siffler le rassemblement » pour que la tribu familiale accoure des quatre coins de France ou du monde, vers cette « cabane en Savoie » dont les plans ont été savamment fignolés. À moins que, l’espace d’une occasion, le fondateur de Val Solutions ne soit revenu à ses premières amours entrepreneuriales en s’impliquant auprès d’une start-up. Au plus proche de cette philosophie que Didier n’a jamais cessé de conduire – « quand on ne trouve pas ce qu’on veut, c’est qu’il faut construire. »


Artisans Baccarat. La célèbre Manufacture de cristal choisit la Maison Trafalgar !

Pour rendre un vibrant hommage à ses artisans, présenter la richesse de ses savoir-faire et susciter quelques vocations, Baccarat a convié les équipes de la Maison Trafalgar au sein de sa manufacture, en Lorraine. Talents passés maîtres dans l’alchimie de la joie, Meilleurs Ouvriers de France ou encore Chevaliers des Arts et des Lettres, qu’ils soient graveurs, doreuses, souffleurs, tailleuses, dessinateurs, dix artisans nous ont raconté avec bonheur leur métier, leur parcours et leur technicité, en se livrant sur l’habileté de leur tour de main. Une galerie de témoignages sincères et émouvants, agrémentés de plusieurs photographies ; une collaboration qui a déjà appelé d’autres réalisations. Car l’écriture de Portraits finement ciselés est à même de présenter les créations issues de collections d’exception. Si l’une célèbre le cristal et l’autre les mots, il va sans dire que la Maison Baccarat et la Maison Trafalgar présentent ces mêmes points de convergence : l’exigence et l’amour du Beau. 

“Chère Maison Trafalgar, chers tous,
C’est très beau, et pour la Maison Baccarat, ce sont des témoignages très précieux. Je suis très contente de savoir que nos artisans aiment également leur portrait. Merci infiniment à vous tous pour ce formidable travail !”


L’architecte d’intérieur Émilie ROZ s’entoure de la Maison Trafalgar pour réaliser son Portrait écrit !

Émilie a fait appel à la Maison Trafalgar pour réaliser un Portrait écrit qui retrace sa trajectoire multiple et relève le défi d’inviter au cœur même de son univers créatif. Il ancre ainsi la cohérence de sa direction artistique et accompagne la montée en puissance de son agence ERŌZ, qui révise des lieux en les connectant à un contexte, essaimant des détails qui sont autant de sous-textes. En respectant la cohérence d’un récit fondamental, Émilie le traduit en langage architectural. Après trois ans d’existence, l’architecte d’intérieur et son équipe ont ainsi obtenu la confiance de différentes références dans l’hôtellerie de luxe et celle d’entreprises aussi prestigieuses que Ligne Roset Contract et le groupe AIRBUS. Explorant ses nombreuses influences, de ses inspirations à ses voyages, en passant par ses petites madeleines de Proust, le Portrait d’Émilie suit pas à pas sa démarche esthétique singulière. Le ton se fait volontiers musical, tandis que le récit immersif embarque dans les coulisses des audaces conceptuelles et des atmosphères poétiques qu’Émilie RŌZ insuffle à chaque intérieur.

« J’ai pris le temps nécessaire pour déguster mon portrait comme il se doit. Merci pour la qualité de vos mots et pour la justesse des anecdotes. J’ai senti tout le cœur que vous y avez mis. J’adore les rimes, l’élégance des phrases qui s’enchaînent, le rythme, les jeux de mots,  les clins d’œil… tout cela m’a beaucoup touchée. Bravo. »

Extraits

Portrait de la fondatrice : 

« Qu’il s’agisse de volumes déjà existants ou en passe d’exister, les bâtiments ont toujours su dialoguer avec Émilie RŌZ. Son penchant pour les ambiances marquées et les associations bien tranchées investissent désormais ces palaces que l’architecte d’intérieur repense à tous les niveaux, ces espaces qu’elle conçoit en partant de quelques traits de stylo. Chiner une trivialité dans les archives d’un hôtel de luxe, l’amplifier pour créer un écrin aux couleurs des années vingt ; rendre un subtil hommage aux origines d’un grand pâtissier en répliquant, au sein de sa boutique, des formes qui rappellent les églises rupestres d’Éthiopie ; transformer un pressing sans âme en une boulangerie haut de gamme : la fondatrice de l’agence ERŌZ révise des lieux en les connectant à un contexte, essaimant des détails qui sont autant de sous-textes. »

« En respectant la cohérence d’un récit fondamental, Émilie le traduit en langage architectural. Chaque projet devient alors porteur de sens et de symbolique, d’une histoire qui s’invente, se réapproprie et se raconte. Sur les rives d’Annecy, un établissement emblématique peut inviter à plonger pleinement dans toutes les facettes du lac : teintes et matériaux prennent en lumière à mesure des étages, comme une douce remontée jusqu’à la surface. Des écailles de poissons stylisées surgissent dans des éléments de décor irisés, rehaussent une tête de lit, donnent discrètement forme à un miroir. Derrière cette exigence intraitable et ces plans millimétrés tracés au porte-mine 0,7, c’est tout un univers qui se déploie. Un univers où le raffinement s’allie à l’audace d’une vision-bonbon, à l’insouciance de croire que le monde tourne toujours rond. Car dans les yeux d’Émilie, l’élégance peut très bien se plaire sous des néons roses ou solaires, et la sophistication naître d’un motif floral ou d’une comédie musicale. »

« Détentrice d’un diplôme de professeur de yoga, Émilie maîtrise les intérieurs autant que l’intériorité. Et dans chacune de ses réalisations, les notions d’équilibre et d’alignement s’immiscent par un jeu de lumière, une mosaïque de fleurs, ou la réinterprétation de ce que la nature offre de plus spectaculaire. Si les déjeuners sur les chantiers et les réajustements de plans rythment aussi ses journées, le caractère d’une atmosphère doit moins à la fiabilité mathématique qu’à la puissance d’une émotion, d’une imagination en arborescence. Ainsi Émilie entame-t-elle chaque projet par une phase de divagation qui la voit voguer d’œuvres d’art en ouvrages, de fulgurances en croquis, ou simplement explorer les replis de sa mémoire. Elle peut alors tirer le fil de ces voyages qui l’emmènent en Asie sur un mode Robinson, à la découverte de la gastronomie locale et de la rivière Tatai. Elle se rappelle tout aussi bien l’une de ces portes d’entrée qu’elle ne peut se retenir de photographier par lubie, ses multiples déambulations dans ce salon du design à ciel ouvert qu’est Amsterdam, ou la performance d’un pianiste dans un amphithéâtre gallo-romain qui lui fit couler quelques larmes. »