Écrits couture. Stellar, Les Maisons de Campagne et La Folie Douce : LHTP choisissent la Maison Trafalgar !

Groupe singulier dans son secteur, Les Hôtels (Très) Particuliers crée des concepts qui insufflent à chacun de ses six établissements une identité forte et des expériences clients qui leur sont propres. Dans un souci de cohérence textuelle, et afin d’ancrer une vision unique de l’hôtellerie qui se décline à travers différentes marques – Stellar, Les Maisons de Campagne et La Folie Douce –, la Maison Trafalgar a réalisé différents Écrits couture mettant en lumière le fil rouge reliant tous ces hôtels. Un récit complet et immersif qui permet de se projeter dans différentes atmosphères, de rejoindre aussi bien un séjour dans le calme de la campagne que dans une ambiance festive en pleine montagne.


50 ans du Togo, Ligne Roset : une vidéo écrite par la Maison Trafalgar

Reconnue pour son savoir-faire unique dans le domaine du mobilier haut de gamme, la marque Ligne Roset a sollicité l’expertise de notre Maison d’écriture haute couture pour créer de toutes pièces la narration dédiée au film anniversaire du Togo. Afin de célébrer cette icône du design, née en 1973 et vendue dans le monde entier, Trafalgar a choisi de rapprocher la notion de voyage aux pérégrinations d’une vie. De la création complète du fil narratif à la direction de la voix, finement sélectionnée par nos soins, en passant par la gestion du rythme ou encore celle de l’atmosphère sonore, nous sommes fiers de l’appréciation pleine et entière des équipes Ligne Roset, mais aussi honorés d’avoir pu déployer notre signature pour un fleuron du patrimoine artisanal français. Un groupe familial installé dans l’Ain et qui, depuis sa création, a vu se succéder cinq générations.


Savoir-faire horloger. Un Portrait Trafalgar accompagne le premier coffret de la Maison Alcée !

« L’écrit est personnel, juste, poétique et nous permet de goûter à toute la richesse et à l’élégance de la langue française ! »
– Alcée Montfort 

Au moment de se lancer dans l’entrepreneuriat, Alcée Montfort a fait appel à notre Maison d’écriture haute couture pour la réalisation de son Portrait. Un écrit socle que la dirigeante n’a eu de cesse de partager tout au long de la période de communication qui précédait le lancement de son offre. Toute l’équipe Trafalgar est fière que cette réalisation puisse à nouveau trouver une place de choix dans la préface du livre de l’apprenti horloger. Un livre qui complète le premier coffret commercialisé par la Maison Alcée, permettant d’assembler soi-même sa propre pendulette haut de gamme. Un produit d’exception développé avec une équipe constituée d’un Meilleur Ouvrier de France, de professeurs d’horlogerie, de designers et d’ingénieurs, qui renferme des trésors de détails et d’histoires minutieusement composées. À la fois pensé comme un manuel utilisateur qui accompagne dans le montage de votre propre garde-temps et une lucarne sur le monde des métiers d’art et de l’horlogerie, cet ouvrage de belle facture s’ouvre ainsi sur le cheminement d’une dirigeante qui est définitivement parvenue à concrétiser un concept unique en son genre.


Influence Society. Portrait du fondateur et de l’agence, écrits couture et Manifeste : la référence du marketing digital confie à la Maison Trafalgar la réalisation de son univers textuel !

Le Portrait du fondateur explore l’aventure entrepreneuriale de Sébastien Félix en se consacrant au cheminement qui concilie sa passion pour les technologies et pour le monde de l’hôtellerie, tandis que le Portrait iconique de l’agence inscrit l’ADN d’une marque qui cultive l’art du pas de côté. Et comme Influence Society étend sans cesse sa galaxie, à travers différents Écrits couture, notre Maison s’est aussi consacrée au concept original de Remote Society ; une entreprise née dans le sillage de la première, qui propose une nouvelle expérience en permettant aux collaborateurs de télétravailler depuis des hôtels prestigieux. Un Manifeste permet notamment de s’y projeter tout en affirmant avec force le parti pris de l’entreprise quant aux futures évolutions de l’organisation du travail. L’ensemble de ces réalisations dessine la façon dont Influence Society accompagne les marques de l’hospitalité par un savoir-faire digital, et démontre toute la réflexion derrière une vision singulière d’un secteur en perpétuelle mutation.

Extraits :

Portrait du fondateur

“Si son amour des nouvelles technologies et du digital est inconditionnel, Sébastien Félix a pris à rebours ses professeurs qui lui prédisaient une carrière d’ingénieur. Le fondateur d’Influence Society a su réduire les fenêtres de ses logiciels pour ouvrir en grand celles du secteur de l’hôtellerie. Qu’il s’agisse d’un établissement design, suspendu au ciel de Paris, ou d’un château en terres vigneronnes, Sébastien est chaque fois admiratif des pépites pour lesquelles il actionne son savoir-faire numérique, et sa connaissance du langage informatique. Et puisque le nombre d’étoiles ne suffit pas à assurer aux hôtels une place sur la Toile, Sébastien se lance en 2016 dans l’odyssée Influence Society. Au sein de ce marché d’ultra niche, l’entrepreneur accompagne des centaines de clients qui aspirent à l’indépendance dans le marketing digital, qu’ils soient as du cocktail à l’initiative de concepts innovants, ou esprits rêveurs ayant réaménagé des institutions pour fuir la standardisation.”

“Avant d’avoir un rôle à jouer dans les destinations d’excellence, c’est tout juste si le goût du voyage se cantonnait à l’assiette pour le natif des Vosges qui grandit à la confluence de deux cultures, entre le pâté lorrain et les pastéis de bacalhau. D’autres frontières se franchissaient aussi par son imaginaire de builder : du montage de Lego à l’assemblage de PC, le féru d’informatique bidouillait jusqu’à la pâte thermique de ses cartes graphiques. Par-delà les LAN enflammées de Quake III Arena, ses élans de curiosité l’ont amené à créer des mondes immersifs sur 3DS MAX pour les présenter sur les machines du lycée. Et les premiers programmes développés sur la base de tutos ont validé, quant à eux, un côté geek qu’il soigne encore : de la passion du jeu vidéo à son moniteur dont la taille « dépasse l’entendement », sans oublier cette approche rigoureuse du digital qu’il insuffle dans tout ce qu’il entreprend.”

Quoi que lui réserve le futur, il est déjà prêt. Il restera cet explorateur infatigable qui imagine déjà la possibilité d’un hôtel en basse orbite, mais qui ne peut s’empêcher de participer à des réunions plus terre à terre sur le transfert d’un DNS ou le lancement d’un site. Qu’il lui faille entrer de plain-pied dans l’internationalisation ou s’étendre au marché de la restauration, Sébastien honore son esprit de conquête en continuant de battre en brèche les statu quo. Car celui qui fit ses armes de développeur par la conception de jeux d’échecs en 3D réfléchit les prochaines stratégies selon un seul adage : se positionner systématiquement avec un léger décalage.”

Portrait de marque

“Sur les côtes océaniques ou des terres à l’accent plus bucolique, sur les sommets des métropoles ou bien sur ceux des Alpes, Influence Society épaule différents établissements établis, les institutions fortes d’une histoire de plusieurs siècles, les hôtels où l’empreinte familiale se devine, comme les architectures abritant une idée avant-gardiste. Dévoués à ces lieux de vie, nous embrassons, nous aussi, cet esprit boutique voulant qu’aucune chambre ne ressemble à une autre : nous savons que l’expérience doit s’ajuster à chaque hôte. (…) Influence Society est devenue cette agence de marketing hôtelier qui sait identifier les portes à déverrouiller ; plus que d’en fabriquer la clé, c’est avec confiance que l’on vous la remet.”

“Fidèles à notre habitude de ne pas suivre celles que le marché impose, la culture d’entreprise Influence Society nous a par ailleurs réunis autour d’un fonctionnement 100 % distanciel. Loin des effets de mode, le passage en full remote donne l’occasion à chacun de nous de se modeler un quotidien professionnel raccord à un style de vie, à un projet de mobilité ou de famille. Un choix qui a offert une plus large assise territoriale à notre agence partante pour œuvrer partout. Nous récoltons ainsi les insights, du bastion lyonnais aux boulevards de la capitale, des vallons alsaciens à la péninsule de l’Espagne.”


Trompettes Made In France. L’Atelier Jaminet choisit la Maison Trafalgar pour des écrits thématiques réglés comme du papier à musique !

Dans le petit monde des fabricants d’instruments de musique, Adrien Jaminet est une personnalité qui dénote ; l’ancien pensionnaire du Conservatoire a délaissé le solfège et les soli pour développer un savoir-faire bien particulier et redorer le blason du cuivre à la française ; plus particulièrement la trompette ! Qu’il la vende ou la répare, le jeune luthier a aussi développé son propre modèle en fer de lance. C’est peu dire qu’Alfred s’est depuis imposé comme une véritable référence, adoptée autant par les virtuoses que par les grands orchestres de France. Afin de répandre son message d’excellence au-delà de ce microcosme, Adrien Jaminet a confié à la Maison Trafalgar la réalisation de différents écrits thématiques dédiés à son histoire entrepreneuriale, à la finesse de son tour de main, ou encore à sa collaboration avec l’artiste Ibrahim Maalouf, en compagnie duquel il a créé la trompette ToMa. Un triptyque tout en lyrisme, sans fausses notes ni bémol, qui rappelle à tous qu’au-delà de l’instrument, la trompette est bien plus qu’un son – tout un symbole !

Extraits : 

Histoire

“Les Ateliers Adrien Jaminet ont su redonner au cuivre à la française tout son panache ; il faut dire que le décor était planté dès l’enfance du fondateur. Bercé aux envolées de Maurice André, il fut cornaqué par son père corniste puis par son parrain, son premier professeur de trompette. Entre deux écoutes du Deuxième concerto brandebourgeois de Bach, Adrien ne quittait l’école que pour rejoindre un entourage de musiciens qui tapait le bœuf à ses heures. Les séances à l’harmonie municipale de Brétigny-sur-Orge finirent par sonner l’évidence : intégrer le conservatoire à l’adolescence.”

“L’idée de créer de toutes pièces une trompette lui trottant en tête depuis belle lurette, Adrien se lance dans une quête pour le moins baroque : restaurer ce son perdu, si caractéristique des œuvres de la Belle Époque. Pour ce faire, il s’abreuve à toutes les sources, s’enquiert de l’encyclopédisme de David Guerrier, fouille dans les archives, glane quelques astuces chez des facteurs allemands. Surtout, il s’en va prendre des notes auprès de la légende Roger Delmotte, qui lui relate l’histoire d’un certain Alfred Aubertin, facteur réputé d’après-guerre. Aubertin : un nom qui ne le quittera plus et qu’il retrouvera en détail dans les colonnes du vieux magazine spécialisé Brass Bulletin. Grâce à un ami collectionneur, voilà qu’il tient dans sa paume une trompette Aubertin. Avec sa permission, Adrien la désosse dans tous ses interstices, griffonne des plans, prend des mesures, tâtonne, analyse, interprète, assemble, décompose, esquisse. Ce point de départ amènera de nombreuses collaborations, au nombre desquelles figureront Ibrahim Maalouf et la marque Antoine Courtois, et même la Garde républicaine pour une trompette de cavalerie. Tout en sonnant la charge pour la suite, Adrien a connu entre-temps cette consécration : celle d’être adoubé par ces idoles qu’il ne pensait pas rencontrer hier, celles-là mêmes qui le faisaient rêver marmot, la trompette à la main pour quelques tralalas, les yeux rivés sur ses posters.”

Savoir-faire

“À Brétigny-sur-Orge ou à Lyon, quiconque pénètre dans ces échoppes verra d’emblée ces plafonds pavés de pavillons, ces murs rutilant d’instruments neufs ou d’occasion. Qu’il le vende, le répare ou le fabrique, l’Atelier Jaminet porte le cuivre au sommet, et sa fabrication contribue au spectacle. Dans ces cavernes d’Ali Baba ouvertes aux quatre vents, devant les yeux écarquillés du client, Adrien et ses équipes appliquent chaque jour une mécanique parfaitement calibrée. Si l’atelier brétignolais polarise désormais toutes les pièces qui composeront cet alliage de finesse et de métal, c’est que le savoir-faire qui s’y déploie n’a rien de banal. Pour ciseler de l’embouchure aux entrailles, pour peaufiner jusqu’au moindre détail des tubulures, les masses et marteaux percutent en rythme, les limes crissent, les chalumeaux sifflent, les ustensiles cocasses s’agitent – mandrin, brunissoir ou autre invention composite.”

“Du néophyte au super soliste, tous se retrouvent d’ailleurs sur les qualités d’un son clair, brillant, espiègle, héroïque, ou plus simplement canaille. Tout en pep’s grâce à ses petites perces, à la forme cylindrique de son tube, son pavillon étroit et sa coulisse d’accords conique, Alfred se décline en ut ainsi qu’en si bémol. Musique du monde ou de kiosque, ses élans se prêtent autant aux concertos en mode redingote qu’aux jam-sessions entre potes, et rappellent même les merveilles de la Belle Époque. De Bizet à Desenclos en passant par Stravinsky ou Ravel, son souffle restitue à leurs opus leur lustre originel. En ayant reforgé les canons de son artisanat, l’Atelier Jaminet a ravivé une esthétique française qui détonne – un patrimoine qui résonne.”

Collaboration avec Ibrahim Maalouf

“Si l’artiste Ibrahim Maalouf collectionne les récompenses musicales les plus prestigieuses, ce touche-à-tout sans cesse à la recherche de nouvelles sonorités pouvait parfois se languir d’un instrument proche de l’idéal, capable de produire ce quart de ton typique du registre oriental. Dès qu’il fit la connaissance d’Adrien Jaminet, ils eurent l’envie de se retrouver autour d’une même table : chacun excelle dans l’art de la trompette, à la nuance que l’un les fabrique et que l’autre joue avec. (…) Avant les premiers concerts où Adrien se rendait en qualité de mélomane, tous deux avaient connu une jeunesse en terre essonnienne biberonnée par le son des cuivres. Tous deux vibraient déjà d’un même amour pour leur instrument, et surtout, chacun arpentait les rues de Brétigny-sur-Orge à sa façon : Ibrahim pour visiter sa famille, et Adrien pour concrétiser dans son atelier ses idées qui fourmillent. Entre deux réparations, les esthètes mûrissent la perspective d’une association future, qui trouvera ses prémices en 2018 avec le développement d’une embouchure : le modèle Maalouf.”

“À la faveur d’un crochet, Ibrahim découvre le premier modèle d’Alfred qui le séduit d’emblée. De ce moment d’eurêka à l’idée de concevoir une trompette signature, il n’y avait plus qu’un pas ! Mais il fallut aussi de la résilience pour mettre au point la trompette ToMa, il fallut de l’ingéniosité pour ajuster ce quatrième piston, et de la diligence pour répondre au défi d’achever le prototype avant le prochain show d’Ibrahim à Bercy. Invité dans l’intervalle à un autre de ses concerts, Adrien eut la belle surprise d’y voir son compère improviser avec une ToMa au bout des doigts. Le son était là, il claquait dans toute sa rondeur. Il ne suffira plus que de quelques ajustements pour définitivement doter la Trumpet of Michel Ange de toute sa palette de couleurs ; ce timbre généreux, riche, polyvalent et chaud, qui a depuis conquis de nombreux aficionados.”


Togo. Pour les 50 ans de son mythique canapé, Ligne Roset s’entoure de la Maison Trafalgar !

Reconnue pour son savoir-faire unique dans le domaine du mobilier haut de gamme, la marque Ligne Roset a sollicité l’expertise de notre Maison d’écriture haute couture pour créer de toutes pièces la narration dédiée au film anniversaire du Togo. Afin de célébrer cette icône du design, née en 1973 et vendue dans le monde entier, Trafalgar a choisi de rapprocher la notion de voyage aux pérégrinations d’une vie. De la création complète du fil narratif à la direction de la voix, finement sélectionnée par nos soins, en passant par la gestion du rythme ou encore celle de l’atmosphère sonore, nous sommes fiers de l’appréciation pleine et entière des équipes Ligne Roset, mais aussi honorés d’avoir pu déployer notre signature pour un fleuron du patrimoine artisanal français. Un groupe familial installé dans l’Ain et qui, depuis sa création, a vu se succéder cinq générations. 


Decathlon. Le leader mondial du sport confie à Trafalgar les Portraits écrits de ses produits iconiques !

Au sein de la grande famille Decathlon, certains produits ont particulièrement marqué leur époque : la Tente 2 Seconds qui se déploie toute seule, le masque de snorkeling Easybreath ou encore le filet de ping pong amovible Rollnet. Afin d’inscrire ces différentes histoires d’innovation tout en permettant aux archives d’ouvrir une nouvelle voie, la célèbre enseigne sportive a choisi la Maison Trafalgar pour que ces produits emblématiques puissent donner de la voix. Et pas n’importe laquelle ! Tout en finesse et espièglerie, notre équipe s’est attachée à les caractériser, à les personnifier, à insuffler à chacun d’entre eux une personnalité fidèle à son vocabulaire, à ses usages, à ses manies, à ses trophées et à sa technicité. Un grand merci aux équipes Decathlon pour leur confiance ! 

Extraits des Portraits produits :

Tente 2 Seconds

À flanc de colline, dans les festivals en plein air ou au bord d’un lac, sous la chaleur de l’été ou la rudesse de l’hiver, je trône en reine incontestée des campings et des bivouacs. Je n’ai plus rien à prouver puisque j’incarne un rêve abouti, celui d’une tente se déployant toute seule, comme on lancerait un frisbee. Aboutissement d’un processus éprouvé, il fallut des mois pour qu’en deux secondes et quelques sardines à peine, je prenne mes aises auprès des plus classiques canadiennes. Ma saga s’amorça en marge du développement produit, sur la lubie d’un collaborateur Quechua, un bricoleur de génie né sous une tente de touareg, dans le Sahara. (…) Je ne compte plus les rouleaux tissus qui m’ont drapée pour me donner forme, les kilomètres de scotch qui m’ont enturbannée, et tous les « tac-tac » des agrafeuses qu’il a fallu pour me rapiécer. Je ne compte plus les excursions en pleine nature que j’ai eu le plaisir de vivre pour affronter la force des éléments dans toutes mes coutures. Vous auriez du mal à le croire aujourd’hui, mais je m’ouvrais encore difficilement et je ne tenais pas en place. Après de longues séances de remue-méninges, je me suis élancée sans relâche jusqu’à ce changement qui me fit gagner en souplesse – depuis, je suis traversée par deux arceaux en fibre de verre qui ont la forme d’un huit, agissent comme des ressorts, se détendent quand on me projette. Mon assise ainsi stabilisée, je me livrais ensuite à des épreuves de haute volée ! Je me souviens de ces séances en laboratoire high tech, à voir mon double toit enduit soumis aux pluies torrentielles et toujours rester au sec, mes atours exposés à des soleils artificiels, mon armature vibrer sous la puissance du vent.”

Easybreath

“Si de nombreuses inventions sont à couper le souffle, de mon côté, je l’optimise. C’est le sens d’une mission dans laquelle je m’immerge complètement : beaucoup de personnes peinent à utiliser un tuba, un constat plutôt terre à terre qui revenait souvent aux oreilles des expertes et des experts de chez Subea. Je l’avoue, je représente un certain standing – en évitant de boire la tasse ou d’avoir la sensation d’étouffer, j’ai révolutionné la pratique du snorkeling. (…) Pour que je puisse évoluer en toute prudence avec les tortues et les raies manta, j’ai traversé un long cheminement qui ne laissa rien au hasard ; et à chaque fois que je passais avec succès l’une de mes six grandes phases de prototypage, je me découvrais de nouvelles aptitudes, un autre visage. Mais j’ai dû bûcher dur pour surmonter les embûches, j’ai dû aplatir la courbure de ma vitre afin d’empêcher les nausées, me doter d’un astucieux dispositif de ventilation pour résorber la buée. Phase après phase, je gagnais en étanchéité, munissais mon tuba d’un système dry-top et de son clapet, élargissais mon champ de vision à 180 degrés.”

Rollnet

“​​Avant que je ne vienne égayer les surfaces en leur donnant un peu de relief, il fallut compter sur la fulgurance d’un vendeur du rayon pêche, et sa suggestion glissée dans une boîte à idées. Dès qu’il eut évoqué en interne ce filet nomade et universel, les spécialistes d’Artengo s’en saisirent sur-le-champ. À leur manière, j’ai pris la détente très au sérieux. Avant que je ne sois ce bon copain qui déroule autant les missiles que les tirs raffinés et autres caviars, il y eut de nombreuses réunions animées pour me mettre au point. J’ai le tournis en repensant à toutes les ébauches, aux multitudes de pièces pour ajuster mon puzzle, aux axes, aux capuchons, aux patins. Tous ces tâtonnements pour me faire gagner en robustesse, et me permettre surtout de filer droit. À ce moment-là, j’avais encore tendance à gondoler, et c’est sûrement pour cela que les réunions de mon équipe projet étaient parfois tendues. Trois années de développement plus tard, je disposais enfin de mes coques arrondies en thermoplastique moulé par injection, encapsulant un astucieux système d’enrouleurs, de ressorts et de fixations. (…) Finalement, même si je me suis complété au fur et à mesure de mes collections, j’ai gardé cette simplicité qui justifie que j’existe : qu’importe où je me clipse, avec moi, c’est l’occasion qui fait les pongistes.”


Ambassade de France à Pretoria. Pour son départ à la retraite, Bruno Asseray, diplomate au Service de Coopération et d’Action Culturelle, se voit offrir l’expérience du Portrait Trafalgar !

En traversant les décennies et les frontières au service de la diplomatie française, Bruno Asseray a marqué nombre de ses collègues par son affabilité et son engagement sans faille. À commencer par son équipe en Afrique du Sud, qui a tenu à le remercier en lui offrant un cadeau de départ à la retraite particulier : une invitation à se rendre dans la Maison Trafalgar pour confectionner un Portrait écrit et photographique à la mesure de ses accomplissements. Notre Maison s’est attachée à ancrer dans un récit aussi émotionnel que vivant le parcours foisonnant de celui qui a atteint le plus haut niveau du dispositif diplomatique français, et surtout côtoyé les milieux artistiques, politiques et économiques de neuf pays dispersés sur trois continents. Son Portrait écrit a su tenir sa promesse de ne rien omettre de ce professionnel qui tient le service public en haute estime, de ce passionné de photographie et d’opéra, ou de ce voyageur invétéré devenu père, puis grand-père ; la Maison Trafalgar a mis tout son coeur et l’énergie de son savoir-faire dans cette réalisation qui a définitivement su toucher l’homme derrière la fonction. 

Extraits de son Portrait : 

« Dans ses cantines emplies de quelques milliers de photographies argentiques, Bruno a de quoi se replonger instantanément dans sa carrière passée en transit. Il suffit de redécouvrir les clichés encore en vrac, et les étendues désertiques reviennent en ressac, tout comme ces paysages à la nature démentielle ou ces villes qui se plaisent à tutoyer le ciel. Des images promptes, aussi, à réveiller l’excitation de ses premiers pas sur le tarmac ivoirien ou le bouleversement qu’il connut dans le sillage du drame haïtien. Les décennies dans la coopération se superposent alors à celles de moments de stupéfaction. Émergent ici une rangée de chevaux caparaçonnés dans la plus pure tradition tchadienne, et des cavaliers au triple galop qui lui réservent un accueil frappant au nom de leur sultan ; dans cette oasis, les conditions frustes sont rehaussées de larges tapis et de plateaux d’argent. Bruno se remémore également la coutume nipponne qui l’incite à se décaler de quelques sièges à l’opéra, sans plus d’explications ; voilà qu’il se retrouve à apprécier la musique de Marin Marais en partageant son balcon avec l’Empereur du Japon. Et la vie d’expatrié au service de sa patrie continue de se recomposer, à l’aune de toutes les cultures qui lui ont tendu les bras, de ces voyages avec sa famille qui n’a eu de cesse de l’accompagner dans cette longue saga. »

« Les latitudes exotiques semblaient encore floues au fils d’aviculteur qui passait ses dimanches à ramasser les œufs, et les semaines à honorer un investissement scolaire « qui ne décornait pas les bœufs ». Le directeur acharné de travail, qui avait pour habitude d’impressionner ses collaborateurs, inspirait pourtant à ses professeurs bien d’autres commentaires : « pourrait mieux faire s’il s’employait. » Et si le seul garçon de la fratrie parvint à enjamber les pronostics qui le voyaient finir à la droite de son père, c’est que ses parents ont fait preuve de cette lucidité dont il est aujourd’hui légataire. Il y a d’abord eu cette décision très lourde d’envoyer le fiston au collège public, loin de cet établissement tenu par une religieuse aussi intolérante qu’autocratique. Puis, le petit lecteur assidu qui s’ébaudissait tant à la lecture des portraits sociaux de Zola, de Mérimée que des verniennes épopées fut entendu dans ses désirs d’escapades et d’évasion. »

« À peine eut-il le temps de célébrer sa réussite que le fringant titulaire de la fonction publique fut happé par une mission en Asie. Combinant les rôles d’attaché culturel et de directeur du centre culturel de Hanoï, Bruno eut l’occasion de satisfaire son penchant pour une discipline qui ancre les actions pour de bon. Car le féru d’architecture, qui s’était déjà illustré par des extensions de bâtiment pour y accueillir salle de spectacle et laboratoire de traitement de diapositives, changea d’échelle dès son arrivée au Vietnam : la transformation de l’ancienne imprimerie du journal communiste en centre culturel flambant neuf avait de quoi faire vibrer ce bâtisseur dans l’âme. De la conduite des travaux rendus épiques à la mise en place d’une programmation de lancement, Bruno fut étreint par un tel accaparement qu’il brillait par son absence au sein de son propre appartement. »

« Les prochains desseins ne sont certes qu’à l’état de croquis, mais Bruno sait d’ores et déjà qu’il lui faudra d’abord renouer avec les copains d’antan et profiter pleinement de Roman et Valentine, ses deux petits-enfants. Il y a aussi de quoi retaper dans sa maison de Mâchelles, ce village où flotte encore l’odeur de caramel que sa mère avait l’habitude de couler dans des coquillages. Plus encore que ces cantines débordant de souvenirs avec lesquels frayer et qu’il lui reste à trier, Bruno file en concrétiser d’autres, gardant précieusement ces « deux huiles essentielles » qu’il n’a cessé de distiller : entreprendre et partager. Ainsi, celui qui n’a jamais été « configuré pour le contemplatif » a-t-il pris l’habitude de suivre en permanence sa volonté profonde, en se plaçant toujours dans la pulsation du monde. »


Carte de voeux. Les Ateliers Jouffre célèbrent la nouvelle année avec un poème signé Maison Trafalgar !

“Nous vous souhaitons une année belle à chaque seconde, et d’éprouver la poésie dans tout ce qu’offre le monde.” Partenaire d’écriture des Ateliers Jouffre depuis plusieurs années, notre Maison a été ravie de relever à leurs côtés un nouveau défi créatif : mettre en lumière le savoir-faire des artisans d’excellence en matière de confection, à l’occasion de la nouvelle année 2023. Métier de légèreté, de précision, autant que de sensibilité, la confection se prête merveilleusement à la forme lyrique. Entre technicité, émotion et repères sensoriels, cette réalisation prouve une fois de plus que la poésie a toutes ses raisons d’exister dans le monde de l’entreprise. En rendant hommage à la maîtrise de leurs équipes, la Maison Trafalgar rappelle aussi cette capacité que les Ateliers Jouffre n’ont jamais manqué de cultiver : celle de continuer à s’émerveiller.

Qu’elle occulte, qu’elle tamise, ou qu’elle dévoile,
Légère, feutrée, rigide, ou translucide tel un châle,
Placée en brise-vue ou encore drapée aux fenêtres,
Chaque étoffe accompagne une émotion à naître.
(…)
Ici, les mains expertes s’accordent en trois dimensions,
Guident leurs outils, ourleuses, surjeteuses, avec précision.
Nos talents partagent, aiguisent leur habileté sans trêve,
Pour assembler cette trame dont sont faits les rêves.
(…)
Tapissiers, tapissières, remplissent bien plus que leur rôle :
À travers leur carrelet, et tous leurs gestes en contrôle,
C’est une part d’eux-mêmes qui imprègne les fibres,
Un fragment d’artisanat qui se transmet, et qui vibre.

Nous vous souhaitons une année belle à chaque seconde,
Et d’éprouver la poésie dans tout ce qu’offre le monde.


Le co-fondateur du Projet Voltaire confie son Portrait écrit à la Maison Trafalgar pour accompagner sa prochaine aventure !

Après avoir défendu la cause de l’orthographe via le Projet Voltaire, François Paret, ancien directeur technique et associé fondateur de Woonoz, s’est naturellement tourné vers la Maison Trafalgar pour placer les mots justes sur ses engagements. Car en marge de son implication pendant plus de quinze ans, le Lyonnais a multiplié les points d’attache avec le monde entrepreneurial et associatif : investisseur dans des start-ups et investi dans des projets à portée sociale, partie prenante des écosystèmes French Tech, EdTech, membre du conseil de surveillance de Time For The Planet, le créateur du fonds de dotation « Sous l’étoile, une étincelle » a souhaité prendre le temps d’inscrire et de rassembler. Notre Maison a répondu à ce défi en revenant sur chacun des fragments qui composent sa fresque ; du petit gone qui détonnait déjà par ses expérimentations au dirigeant qui défendait les principes sociocratiques, jusqu’à la création du fonds de dotation, notre Maison est fière de porter à ses côtés son ambition de se présenter sincèrement et en profondeur à ses prochains partenaires et associés.

Extraits du Portrait de François Paret : 

À l’étroit dans les cursus généralistes car il fonctionnait déjà en mode test and learn, François n’emprunta pas exactement ce qui était considéré comme la voie des altesses : il enchaîna plutôt par un lycée technique, un BTS, et n’eut pas non plus le choix du roi s’agissant du supérieur, mais son « exil temporaire » à Perpignan s’avéra palpitant. Entre les cours d’informatique, de robotique, et tous ces projets qui le faisaient volontiers revenir sur le campus pendant les week-ends, pour peaufiner cette voiture miniature autonome, ou ce bras articulé capable de scorer des tirs à trois points, sa réputation de fainéant est vite passée à « celle du fada » auprès de ses professeurs. Des joies du fer à souder au paramétrage des capteurs, François a très tôt découvert que le déblocage des potentiels tenait surtout à un faisceau de facteurs.

Recruté à l’issue d’un stage où il transposait des logiciels antiques en langage Java, François entra dans les arcanes de l’ordonnancement de la production industrielle. Un univers tout en planifications, en algorithmes et en séquençages, dont il regrette le fonctionnement fractionné en silos. Cinq années à se nourrir d’un modèle dont il prendra un contrepied radical ; cinq années à besogner sur une nouvelle solution, qui culminèrent sur une aberration, son point de non-retour. En implémentant le fruit de ses efforts chez un géant pharmaceutique de Denver, le jeune cadre s’aperçut que le moment était venu d’abandonner les habitudes des dinosaures.

Le e-learning en était encore à ses balbutiements lorsque Woonoz fit le pari de développer des programmes d’Ancrage Mémoriel ©. En 2005, c’était l’année qui les a vu partir « le couteau entre les dents », et où les hypothèses s’appuyaient aussi sur des hypothèques. La période où la start-up n’avait qu’un prototype à son nom et devait s’affiner dans le salon de son appartement, où les deux compères devinrent papa simultanément, et où les plans changèrent du tout au tout. Lui qui a grandi entouré de « quarante-deux cousins germains » ne pouvait que suivre ce fil conducteur familial pour bâtir son réseau, et parvenir naturellement à tisser des liens ; cet introverti – sociable –, qui ne rognerait en aucun cas sur ses « temps de centrage », ce timide qui aurait pu faire une carrière discrète derrière un ordinateur, a planté pavillon dans de nombreux écosystèmes de la ville de Lyon.

François restera toujours ce rêveur incurable qui serpente dans les Monts du Lyonnais avec son grand frère, au volant d’une voiture qu’ils admiraient gamins dans leur chambre, en poster. Il restera toujours celui qui refait le monde jusqu’à six heures du matin, celui qui procrastine au lieu de répondre aux mails mais brainstorme au téléphone pendant qu’il se brosse les dents. Il restera celui qui s’échappe pour le berceau des Paret, dans la vallée du Glandon, cet olibrius qui cultive ses paradoxes tambour battant, à moins qu’il n’utilise celui d’un vieux lave-linge, pour agrémenter une histoire de soucoupe volante que les scouts se racontent autour du feu.