Le co-fondateur du Projet Voltaire confie son Portrait écrit à la Maison Trafalgar pour accompagner sa prochaine aventure !

Après avoir défendu la cause de l’orthographe via le Projet Voltaire, François Paret, ancien directeur technique et associé fondateur de Woonoz, s’est naturellement tourné vers la Maison Trafalgar pour placer les mots justes sur ses engagements. Car en marge de son implication pendant plus de quinze ans, le Lyonnais a multiplié les points d’attache avec le monde entrepreneurial et associatif : investisseur dans des start-ups et investi dans des projets à portée sociale, partie prenante des écosystèmes French Tech, EdTech, membre du conseil de surveillance de Time For The Planet, le créateur du fonds de dotation « Sous l’étoile, une étincelle » a souhaité prendre le temps d’inscrire et de rassembler. Notre Maison a répondu à ce défi en revenant sur chacun des fragments qui composent sa fresque ; du petit gone qui détonnait déjà par ses expérimentations au dirigeant qui défendait les principes sociocratiques, jusqu’à la création du fonds de dotation, notre Maison est fière de porter à ses côtés son ambition de se présenter sincèrement et en profondeur à ses prochains partenaires et associés.

Extraits du Portrait de François Paret : 

À l’étroit dans les cursus généralistes car il fonctionnait déjà en mode test and learn, François n’emprunta pas exactement ce qui était considéré comme la voie des altesses : il enchaîna plutôt par un lycée technique, un BTS, et n’eut pas non plus le choix du roi s’agissant du supérieur, mais son « exil temporaire » à Perpignan s’avéra palpitant. Entre les cours d’informatique, de robotique, et tous ces projets qui le faisaient volontiers revenir sur le campus pendant les week-ends, pour peaufiner cette voiture miniature autonome, ou ce bras articulé capable de scorer des tirs à trois points, sa réputation de fainéant est vite passée à « celle du fada » auprès de ses professeurs. Des joies du fer à souder au paramétrage des capteurs, François a très tôt découvert que le déblocage des potentiels tenait surtout à un faisceau de facteurs.

Recruté à l’issue d’un stage où il transposait des logiciels antiques en langage Java, François entra dans les arcanes de l’ordonnancement de la production industrielle. Un univers tout en planifications, en algorithmes et en séquençages, dont il regrette le fonctionnement fractionné en silos. Cinq années à se nourrir d’un modèle dont il prendra un contrepied radical ; cinq années à besogner sur une nouvelle solution, qui culminèrent sur une aberration, son point de non-retour. En implémentant le fruit de ses efforts chez un géant pharmaceutique de Denver, le jeune cadre s’aperçut que le moment était venu d’abandonner les habitudes des dinosaures.

Le e-learning en était encore à ses balbutiements lorsque Woonoz fit le pari de développer des programmes d’Ancrage Mémoriel ©. En 2005, c’était l’année qui les a vu partir « le couteau entre les dents », et où les hypothèses s’appuyaient aussi sur des hypothèques. La période où la start-up n’avait qu’un prototype à son nom et devait s’affiner dans le salon de son appartement, où les deux compères devinrent papa simultanément, et où les plans changèrent du tout au tout. Lui qui a grandi entouré de « quarante-deux cousins germains » ne pouvait que suivre ce fil conducteur familial pour bâtir son réseau, et parvenir naturellement à tisser des liens ; cet introverti – sociable –, qui ne rognerait en aucun cas sur ses « temps de centrage », ce timide qui aurait pu faire une carrière discrète derrière un ordinateur, a planté pavillon dans de nombreux écosystèmes de la ville de Lyon.

François restera toujours ce rêveur incurable qui serpente dans les Monts du Lyonnais avec son grand frère, au volant d’une voiture qu’ils admiraient gamins dans leur chambre, en poster. Il restera toujours celui qui refait le monde jusqu’à six heures du matin, celui qui procrastine au lieu de répondre aux mails mais brainstorme au téléphone pendant qu’il se brosse les dents. Il restera celui qui s’échappe pour le berceau des Paret, dans la vallée du Glandon, cet olibrius qui cultive ses paradoxes tambour battant, à moins qu’il n’utilise celui d’un vieux lave-linge, pour agrémenter une histoire de soucoupe volante que les scouts se racontent autour du feu.


Le Bon Marché : 170 ans. La Maison Trafalgar réalise une nouvelle galerie de Portraits écrits et photographiques, sous un angle inédit !

Depuis plusieurs années, Le Bon Marché et la Maison Trafalgar ont noué une relation forte autour de la réalisation de différentes galeries de Portraits de talents. Sollicitée cette fois dans le cadre du 170e anniversaire, notre Maison a eu le plaisir de retracer le lien particulier qui unit ce lieu iconique à différentes collaboratrices. Par-delà l’exploration d’un cheminement professionnel, ces Portraits s’attachent à dévoiler ce qui fonde la singularité de ce grand magasin, à travers le regard de trois femmes qui le connaissent chacune à leur manière. Qu’elles soient Conseillère mode Homme depuis plus de quarante ans, Chargée de Mission Développement Clients ou Responsable de Projets Culturels, elles y ont construit une part de leur carrière et de leurs souvenirs ; ont vu Le Bon Marché évoluer, se parer de nouveaux agencements ou se réinventer au gré de thématiques artistiques. S’il imprime durablement sa marque, l’émotion qu’il suscite chez celles et ceux qui œuvrent à sa réussite, est assurément intact. Un grand merci aux équipes Le Bon Marché Rive Gauche pour cette confiance renouvelée et pour leur fidélité ! 

Extraits des Portraits : 

Paule, Conseillère sénior mode Homme

“Avant d’intégrer Le Bon Marché Rive Gauche il y a des années de cela, c’est dans la Bretagne de son enfance que Paule s’en figurait déjà l’ambiance par les œuvres d’Émile Zola. Ce soupçon de candeur tient sans doute à ces contrées qui l’ont vu naître, car Paule a découvert le grand magasin vêtue d’une jupe plissée jusqu’à la cheville, d’un pull bleu marine surmonté d’un col Claudine à cerises. (…) Parce que son amour de l’endroit la pousse à toujours s’investir, Paule bénéficie d’une retraite progressive de sa propre initiative ; un lien singulier qu’elle entretient aussi lors des périodes vacantes, quand sa curiosité l’appelle à chiner les brocantes. Constituant un trésor qu’elle destine à ses petites-filles, elle se plaît à dénicher les objets en tous genres en rapport avec Le Bon Marché. Il y a ces catalogues des années quatre-vingt-dix, ces colifichets d’une autre époque, ces anciennes affiches baroques, mais aussi toutes ces précieuses anecdotes prêtes à être lues dans ce petit carnet qu’elle alimente quand l’occasion lui est donnée. Des « brèves de comptoir », des replis et des volumes où Paule raconte, du bout de sa plume, ce que la rue de Sèvres recèle de secrets.”

Margaux, Chargée de mission développement clients, événements et partenariats

“Au contact des références qui la fascinent depuis toujours, par le biais de ces exclusivités que seul Le Bon Marché Rive Gauche est capable de proposer, la Chargée de mission développement clients, événements et partenariats sait s’y prendre pour surprendre. Puisant l’inspiration dans les lointains voyages qu’elle entreprend, autant que dans le dynamisme de la capitale, Margaux s’implique, avec ses collègues de la cellule dédiée, pour faire du Bon Marché Rive Gauche un lieu atypique qui répond à toutes les attentes, même les plus élevées. Elle s’enthousiasme à ce titre de la carte blanche qu’il lui est laissée pour convier la clientèle à rencontrer ces plumes qui font l’actualité littéraire, à profiter d’une privatisation, d’un tea time ou d’une masterclass avec, en invité, le nez d’un parfumeur renommé, ou encore pour une soirée avec le mixologue d’un grand palace parisien. Émaillant aussi la vie culturelle du magasin, son action s’exprime jusqu’aux visites privées avec la fondation Vuitton, le musée Rodin, le Grand Palais, dans les ateliers des maisons de prestige, ou encore au Palais de Tokyo. N’hésitant pas à faire découvrir les coulisses du Bon Marché Rive Gauche, Margaux coordonne et entretient « tout ce qu’il porte pour symbolique » jusqu’à ce plaisir, en dehors des heures d’ouverture, d’actionner elle-même les rotors, en ajustant aussi bien les jeux de lumière que la cadence des escalators.”

Éléna, Responsable Projets Culturels

“Formée à l’Histoire de l’art, passée par l’agence de presse Magnum, l’esthète découvrit le grand magasin parisien en se rendant à une présentation des films de Guy Bourdin ; une épiphanie pour la Responsable Projets Culturels qui se rend alors compte qu’un haut lieu de commerce peut aussi fusionner des mondes aussi divers que la gastronomie, la mode, le design ou le street art. (…) De ces photographies immortalisant l’inauguration, en 1923, du bâtiment actuel de La Grande Épicerie Rive Gauche, aux seventies en version flower power, quand les bureaux respiraient encore les effluves des Gauloises, Éléna a pu constater que si chaque époque a apporté sa patte, cette fibre sociale est demeurée intacte. D’ailleurs, se glissant parfois dans un rôle de médiatrice culturelle, il lui tient d’orchestrer des visites singulières pour ses collègues, des moments où l’ouvrage se contemple, et se raconte d’une manière parfois insoupçonnée. À la manière du cent-soixantième anniversaire du Bon Marché, qui détonna grâce aux vitrines enjolivées par Marjane Satrapi et à la présence de Catherine Deneuve qui en fut l’égérie, pour les prochaines bougies, Éléna pilote l’intervention du duo Toqué Frères pour une célébration pop qui s’inscrit dans le flow de son époque.”


Les Zouzous Lyonnais. La Maison Trafalgar signe le Portrait écrit et photographique de sa fondatrice, Stéphanie Chaudet.

Les Zouzous Lyonnais a essaimé trois agences dans la capitale des Gaules, et maintient son indépendance depuis plus de treize ans. Si l’entreprise connaît une croissance continue, le secteur et le métier de baby-sitter sont encore victimes de nombreux a priori que Stéphanie Chaudet n’a jamais cessé de battre en brèche. Montrer la cohérence d’un cheminement qui l’a menée au lancement de sa société, incarner les valeurs qui fondent sa démarche et ancrer sa vision de la profession en confiant son histoire à la Maison Trafalgar tenait pour elle de l’évidence. Outre son approche qui lui permet de constituer un réseau de Zouzou-sitters finement sélectionnés, Stéphanie fait valoir de solides engagements à travers un parcours d’entrepreneure singulière qui la voit œuvrer avec détermination à l’amélioration du secteur et à sa professionnalisation. De son implication au sein d’associations à la création du centre de formation AZAP, ce sont aussi ces nombreux pas de côté que s’attache à souligner son Portrait. 

 Extraits de son Portrait de dirigeante :

« Entreprendre, oui mais dans quoi ? » La naissance du premier fils de Stéphanie Chaudet y répondra en soulevant tout ce qu’il y avait encore à faire pour concilier la maternité et le devoir des affaires. (…) Celle qui s’avoue plus forte tête que « maman cupcake » s’affranchit rapidement du système de franchise et cisela son processus pour répondre à un tout nouveau cahier des charges. Arrivée dans la capitale des Gaules, Stéphanie se mit à mailler son réseau en partant de zéro ; elle se sentait parée depuis son bureau de six mètres carrés, situé au « 33 rue de la Ré ». Tandis que ses proches la voyaient arpenter la CCI, les missions locales et les OPCO, le quidam l’apercevait distribuer des flyers à la sortie du métro, et les familles lyonnaises apprenaient son existence par quelques insertions presse bien pensées qui l’emmenèrent, en 2016, jusqu’au 20h de TF1.”

“Héritière d’un caractère aussi affable que volubile remontant à ses racines italiennes, dans l’histoire familiale de Stéphanie, le goût de la bonne cuisine s’est toujours combiné à celui de l’effort. Si c’est à l’aune de sa propre parentalité qu’elle a bien sûr pu juger de la ribambelle de situations praticopratiques que réclame un bambin, elle révisa aussi les hauts faits de sa grand-mère qui assurait sans hic son rôle auprès de toute cette « joyeuse clique » de cousins et cousines. Il y avait aussi ce grand-père qui avait fui le fascisme ; arrivé en France « la rage au ventre », il parvint à bâtir son entreprise de plâtrerie tout en apprenant à lire et à écrire – « c’est forcément un modèle de résilience qui m’a marquée. ».

Car avant de se lancer à son tour, Stéphanie entama une première carrière à la suite d’un BTS en communication décroché à l’École nationale de commerce, qui déboucha sur dix années de fonctions au sein de la frénésie parisienne, et de grandes firmes œuvrant dans le conseil et le numérique. Les changements de missions au gré des restructurations et des rachats, les postes en marketing et en commercial qui la menèrent jusque dans les entrailles des multinationales ; les tours de la Défense, la compilation des chiffres de ventes, les projections, la refonte de chartes graphiques, les business model et les incursions dans l’événementiel, ont fini par faire pointer un dilemme : poursuivre une trajectoire confortable, ou se fier à son instinct entrepreneurial.” 

Déjà impliquée auprès de FCE LYON ou des Lyonnes afin de donner une résonance aux initiatives portées par des femmes, celle qui, pour chaque problème, ne voit que « des solutions en file d’attente » entend bien s’adresser à des publics que beaucoup ignorent – des personnes en situation de handicap aux séniors. Ouvrir ici une nouvelle agence pour asseoir un peu plus sa place de challenger, étendre là son activité à d’autres frontières pour répondre à ses élans voyageurs : en tous points, Stéphanie s’attèle à ce que son entreprise fasse toujours exception à la règle – bijou, caillou, genou, hibou, zouzou.


Pour ses 40 start-up les plus prometteuses, STATION F a choisi les formations Trafalgar !

Suite à la rencontre à Lyon réunissant Roxanne Varza, Directrice de STATION F, Grégoire Martinez, Head of Strategic Projects & Communications, et nos deux associées Bérengère Wolff et Marion Derouvroy, la Maison Trafalgar s’est rendue dans le plus grand campus de start-up au monde, pour délivrer une formation aux fondateurs et dirigeants de quarante des entreprises les plus prometteuses de STATION F. Réunis en deux groupes de vingt, les entrepreneurs du classement Future 40 se sont entraînés, pendant plusieurs heures, sous les conseils et les encouragements de Virgile Deslandre, Directeur des opérations & expert en rhétorique et en art oratoire de la Maison Trafalgar.

Grégoire Martinez, Head of Strategic Projects & Communications STATION F : « Au nom de toute l’équipe STATION F, je tenais à vous remercier pour le workshop ! L’exercice n’était pas évident, et les ateliers étaient excellents. Un merci tout particulier à Virgile pour son énergie et sa capacité à leur dire les choses qu’ils ont tout particulièrement appréciées ! “It was one of the most relevant workshops I have ever had on this topic. I think it is great to practice in front of the group and Virgile truly helped us with applicable methods and not just blabla.” / “Super interesting and liberating. I feel more free to explain to the public what my startup is about, instead of just saying what I absolutely think I have to say”… Les feedbacks des entrepreneurs n’ont fait que renforcer mon avis sur la qualité et l’utilité de cette formation ! »

Tous appelés à présenter leur entreprise en anglais, face à la caméra et, indirectement, à six-cents investisseurs, ils avaient déjà bénéficié pour parfaire cette prestation de l’accompagnement de professionnels hautement qualifiés, que nous sommes honorés d’avoir rejoints dans cet accompagnement. Aucun détail n’aura été épargné, et chacun des entrepreneurs aura bénéficié de conseils personnalisés lors de cet atelier exigeant dédié à la rhétorique, à la construction du discours, à la posture et à l’art oratoire.

L’histoire de la Maison Trafalgar plonge elle aussi de profondes racines dans l’écosystème entrepreneurial. Par nos formations, notre accompagnement, nous sommes donc particulièrement fiers et heureux d’avoir apporté notre soutien et notre expertise à ces quarante remarquables personnalités.

Un grand merci à Grégoire Martinez et aux entrepreneurs de STATION F pour leur confiance ! Et bravo pour ce très beau classement !

Future 40. Découvrez le classement des 40 pépites sur les 1000 start-up incubées à STATION F :

Alvie, Edita Bezegova
Katalyz, Thomas Ebrard
Leadjet, Laura Patricia
Payper, Thomas Claassen
HUMANITICS, Grégory Amzel
IMPACT+, Marion Cardona
Crew3, Louis Demeslay
Qivio, Stanislas Soulié
VERDIKT, Christine Heckmann
m-work, Joséphine de Leusse
BROKE AND ABROAD, Mariam N’Diaye
Jimo, Thomas Moussafer
Cyrius, Achille Morin Lemoine
OMENA, Mathilde Neme
Amatera Biosciences, Lucie Kriegshauser
Trout Software, Florian Doumenc
Tremau, Louis-Victor de Franssu
Konect, Hugo Arnoult
Blitz, Clément Bruneau
Notice, Quentin Chantelot
Jamble, Louis de Jenlis
The Serious Gut, Emilie Maret
CrunchDAO, Jean Herelle
Fygr, François Menjaud
Prepera, Jean de Bodinat
Cobbaï, Théobald Le Louarn
Pose AI Ltd, Martin Fisch
Sneakmart, Anthony Debrant
Alpagga, Geoffrey Taïeb
Kumulus, Iheb Triki
PALM, Hela Atmani
Holis, Martin Besnier
Ahrtemis, Charlotte Bellet
Tailor, Guillaume Degermann
Symeo, Arthur Seguin
Leto, Benjamin Lan Sun Luk
YUMON, Mathias Salanon
Bleen, Quentin Lanthier
Qweeko, Martin Bonte
Deep Talk, Juan. José Soto


L’agence de communication Hula Hoop sollicite la Maison Trafalgar pour la rédaction de son Culture Book

Il ne fallut qu’une décennie pour que le petit studio lyonnais, fondé par un couple de publicitaires, ne devienne un groupe d’envergure mondiale comptant plus d’une soixantaine de talents sur plusieurs continents. Afin de fédérer les collaborateurs autour des valeurs qui font le socle de la culture Hula Hoop, son cofondateur Cédric Morel s’est tourné vers la Maison Trafalgar pour l’écriture de son Culture Book. Du grain de folie un peu punk, qui leur fit décrocher leurs premiers contrats, à la progressive prise en maturité et à leur déploiement au Canada, l’agence challenger des marques challenger a su prendre la balle au bond pour anticiper les modes et les tendances à sa propre façon. En compilant une foultitude de souvenirs, en évoquant autant les écueils que les réussites, en convoquant tous ces petits instants agrégés et les anecdotes décalées, notre Maison a ciselé des écrits intemporels ; des lignes à même de rappeler combien Hula Hoop reste fidèle à son esprit originel : celui d’une agence hyper créative et un peu transgressive.


Alumni Stories, volume 1. Groupe OMNES - Une galerie de Portraits écrits et dessins confiée à la Maison Trafalgar

Inspirer, partager et fédérer, tels étaient les mots d’ordre du groupe OMNES Education, leader de l’enseignement supérieur privé, pour la réalisation d’un très joli book Alumni Stories. Dans ce livret épuré et élégant, nous avons croqué le parcours de différents anciens étudiants issus des treize écoles du groupe, où chaque année, pas moins de 35 000 élèves sont formés. Qu’ils soient entrepreneurs expatriés à l’autre bout du monde ou directeur international d’une grande maison, qu’elles vibrent dans le monde du luxe, soient magiciennes de la réclame ou investies dans une ONG, que leur trajectoire les ait emmenés à Mexico, Dubaï, Brazzaville ou encore Montréal, La Maison Trafalgar s’est attelée à ce que ces Portraits, sublimés de subtiles aquarelles réalisées à la main, puissent incarner la richesse humaine et pédagogique du groupe OMNES Education. Des histoires où s’enchevêtrent les récits personnels, les anecdotes estudiantines et l’intégration dans la vie professionnelle, pour des trajectoires souvent surprenantes et atypiques, et toujours pleines d’émotion et de réussite. La lecture de ce volume 1 se veut pour sûr le meilleur moyen d’unifier une communauté d’anciens diplômés tout en éveillant des vocations pour les prochaines générations.

Extraits de Portraits :

Matthieu Musette

En adepte de prouesses footballistiques qui s’avouait inculte en mécanique, Matthieu a prouvé qu’il était possible de passer de l’univers Materazzi à celui des Maserati. Entre ce vrombissement signature de la GranTurismo, et cette langue de Dante qui s’éploie des mails aux visios, le Responsable commercial favorise la vente sur l’ensemble de la France, s’assurant que la marque de voitures de luxe soit représentée dignement, coordonne les actions des quinze concessionnaires – un sport de concessions qui nécessite son lot d’offres packagées et de subtilité. Et bien qu’il pilote aujourd’hui un maillage d’excellence, Matthieu a démarré sur des bolides moins altiers – une Renault Kangoo jaune grâce à laquelle il livrait le courrier.

Ronan Le Mestre

Tandis que sa grand-mère crépière comblait Ronan des délices de leur terroir, à commencer par les fameuses galettes de blé noir, les porcelaines, les argenteries et le cristal étaient de sortie pour attiser la faim. Et son père jouait le sommelier aux côtés de cette mère qui faisait tourner les fourneaux à plein pour ravir la maisonnée, régulièrement agrandie d’une bande de copains. Car l’amour pour l’élégance culinaire n’aurait su retenir Ronan à Carnac Plage, ni même au sein du territoire hexagonal. Le Directeur international de la Maison de pâtisserie Ladurée a fixé son appétence pour l’ailleurs dès le lycée, lors d’une année à potasser dans l’État de New York. Il atterrit donc à Paris, après avoir été séduit par un cursus en commerce dans une école proposant un programme de niche « en version full english ».

Marielle Postec

Il arrive qu’une vocation frétille dès l’âge des jeux et des marelles, lorsque tout scintille et émerveille ; celle de Marielle jaillit à l’époque où la fillette vécut un premier éveil télévisuel face à une publicité fruitée. Au-delà de cette saynète, elle entrevoit déjà sous le reptile de bric et de broc une dimension fantaisiste qui guidera sa voie. Après une adolescence à se projeter photographe, puis quelques années de jachères juridiques et un master en business international achevé sans grande conviction, c’est au détour d’une conversation en Irlande qu’elle découvre la fameuse école de publicité, située à Roubaix. De manière fortuite, l’évocation de Sup de Création débloque le souvenir de l’animal en plastique, et celle qui se pensait encore un « pur produit de la capitale » s’en dirige vers le Nord.

Coline Amblard

Coline le sait à ce club féministe qu’elle a fondé pour élargir ses lectures : le plus grand des obstacles reste sa propre censure. Alors, pour réveiller ses ambitions de styliste, peut-être même qu’elle laissera ressurgir à la pointe du stylet les inspirations des costumes d’une série d’animation comme Arcane, les cultures et les mouvements qu’elle a appris à identifier, ou toutes ces femmes « fortes et affirmées » qu’elle dessine. Coline sourit à l’adage qui l’a tant vue crayonner : un parcours n’a pas de mauvais sens, seulement celui qu’on veut lui donner.


Les Landes. Le Portrait écrit et iconique de la Manufacture Navailles, confié à la Maison Trafalgar !

La Manufacture Navailles est reconnue pour son expertise en matière d’industrie et d’artisanat français. Depuis 1966, cette entreprise familiale implantée à Hagetmau poursuit son activité grâce au savoir-faire landais, maintenant un niveau d’exigence salué par le secteur médical. Désireuse de se développer dans le marché des particuliers et l’univers du bureau, la Manufacture s’est ainsi tournée vers notre Maison d’écriture afin de retranscrire avec fidélité ses origines et son histoire, mais également les fines intrications de son processus de fabrication, intégré de bout en bout. Une immersion au sein des univers de métaux et de textiles qui se combinent pour donner naissance à des sièges, un Portrait où se croisent de nombreux métiers, où se répondent les influences profondes de la région et l’apport de tous ceux qui participent à la pérennité de cette communauté de compétences – sans oublier l’esprit inimitable… et canaille, qui a toujours animé la Manufacture Navailles !

Extraits du Portrait : 

« Vous savez que nous fabriquons à façon, mais pas toujours de quelle manière. Chez nous, on élabore des outils maison à partir d’une pièce un peu casse-tête ; chaque défi technique est un régal, puisque notre industrie artisanale a fait de l’autonomie un parti pris radical. Passés le tonnerre des entrechocs et les sifflements des chalumeaux, passées les odeurs du métal en fusion, l’exploration se poursuit sur le même site, avec un tout autre univers. Dans l’atelier couture, certaines travaillent en musique après les échauffements matinaux. Puis, tout à coup, les rouleaux de tissus s’alignent, feutrent les conversations, le « tactac » cadencé des machines de pose ficelle – avant que ne reprennent les franches rigolades, et ce même humour qui pétille de voir les commerciaux tenter de les manipuler. »

Dans ce Pays de Cocagne que sont les Landes, un certain goût du raffut et du labeur a toujours présidé. Lorsque la Seconde Guerre s’est abattue sur le territoire, un cycliste émérite du nom de Robert Navailles a prétendu qu’il s’entraînait en prévision du Tour de France, afin de berner les Allemands à la frontière, et de jouer les passeurs pour la Résistance. S’il paraîtrait même qu’il recueillit un parachutiste américain, et lui apprit à pédaler, il est avéré qu’à la libération, l’entrepreneur fixa son prochain point de chute en Argentine, où il créa une manufacture des cadres en partant de zéro. Et puisque le sport a sa façon de conjurer le sort, c’est en montant son affaire avec des marques italiennes remarquables que l’habileté de Robert finit par se faire remarquer. Il revint à Mont-de-Marsan, dans ce garage où il peignait à la main des fourches de vélo qui servaient aussi de piètements de chaises, jusqu’à ce que l’avènement de l’automobile ne lui fasse changer de fil conducteur – et que ses deux fils ne le rejoignent en 1966, pour fonder Navailles.

En plus du patois qu’ajoute chaque village, si vous tendez l’oreille, vous comprendrez que les discussions dans notre Manufacture empruntent des expressions venues de lointains rivages. Les cagettes rapportées par les agriculteurs du coin côtoient les freelances qui collaborent avec Navailles depuis d’autres continents. « Crafted for work », « boostrapping » et « test and learn » cohabitent avec les plâtras de volailles préparées à l’ancienne, avec le foie gras, les magrets de canard, avec les pauses à l’ombre qui protègent du cagnard – avec toutes ces coutumes qu’il faudrait être fada pour oublier. D’ailleurs, il n’y a rien d’absurde à perpétuer la mentalité du Gascon : jusque dans les années soixante, les bergers se perchaient sur des échasses pour gagner en hauteur de vue. Résilient et même un tantinet canaille, c’est cette philosophie qui dirige toujours Navailles. »


Avec le Portrait écrit de sa créatrice, la Maison Trafalgar accompagne le lancement de la marque Kapush Paris !

La créatrice de la marque Kapush Paris, spécialisée dans la capuche haut de gamme, a souhaité mettre en lumière le parcours singulier qui l’a menée d’une première carrière dans la psychologie à d’autres façons de prendre soin de la tête de ses clients. Sollicitée pour écrire son Portrait, notre Maison a su déployer toute son expertise afin d’explorer les facettes de Debora O’hana, tant dans ses inspirations artistiques que dans la vision qu’elle insuffle à sa marque – tant dans ses expériences que dans le futur qu’elle réserve à ses accessoires. L’intuition de Debora se remarque également à ses partis pris audacieux, qui n’hésitent pas à privilégier l’excellence du made in France, à inscrire sa marque dans l’éco-responsabilité – à utiliser les stocks de matières à disposition et à monter la gamme « upcycling » à partir de chutes de tissus, dont les plus prestigieuses références sont issues. La vocation internationale de Kapush Paris allant de pair avec son objectif fièrement affiché de devenir le leader des extrémités, des modèles pensés selon les grandes métropoles du globe et de nouveaux coloris ne tarderont pas à faire leur entrée au catalogue.




Portrait vidéo de Yohann - immersion dans le quotidien d’un pomiculteur.

Pour répondre à la demande croissante de ses clients, la Maison Trafalgar a travaillé en profondeur une offre Portrait vidéo aussi singulière que sa signature textuelle. Un format « Portrait iconique », promettant une immersion complète dans l’histoire de chaque collaborateur, artisan, ambassadeur.

La création vidéo réclame aussi une écriture. Après avoir réalisé le Portrait écrit du Directeur général d’Agriconnect, qui revient sur l’histoire de Jose Sallés, jeune ingénieur bolivien déterminé à penser l’arboriculture du futur ; le Portrait du robot Cclair, un triptyque d’écrits aspirationnels, un pack de dix tribunes, un Manifeste engagé, ainsi qu’une galerie de témoignages collaborateurs, les équipes Cclair nous renouvellent leur confiance avec deux vidéos d’ambassadeurs ! Un grand merci pour leur fidélité.


Forge d’Art Loubière. Offrir un portrait écrit Trafalgar pour le départ à la retraite d’un artisan historique

Après trente-cinq ans de bons et loyaux services au sein de la Forge d’Art Loubière, Philippe Duval, l’emblématique ferronnier qui y aura réalisé toute sa carrière, est parti à la retraite bien décidé à profiter des paysages de son Anjou natal. Afin de rendre à ce vétéran un vibrant hommage, Christophe Beausoleil, l’actuel dirigeant, a sollicité la Maison Trafalgar pour mettre à l’honneur cet artisan. De ses débuts en tant qu’apprenti, du temps ou le soufflet attisait la flamme, au professionnel chevronné qui aura mis de son poinçon sur tant de monuments de France et même dans le monde, la Maison Trafalgar s’est attachée à inscrire dans toutes ses subtilités l’histoire d’un homme dont la passion pour le travail des métaux est marquée au fer rouge. L’occasion également de rappeler que, conformément à ce sens de la transmission si cher à Philippe, le beau métier de forgeron demeure plus que jamais dans l’air du temps ! 

Extraits du Portrait de Philippe : 

« Même si à quatorze ans révolus, l’autorité parentale lui somma de franchir le pas pour en faire son métier, l’adolescent était déjà bien charpenté par des dimanches à couper le bois. Timide tout d’abord, il prouva qu’il savait transpirer, et se trouva bien vite à son aise dans cette ambiance de fournaise. Encore lui fallut-il honorer auprès du fondateur éponyme un rite de passage pour démontrer son intelligence de la main : découper une plaque, puis y graver son nom au marteau et au burin. Tout en entreprenant un pré-apprentissage à Angers, Philippe apprivoise peu à peu le façonnage à chaud, s’applique à faire chanter l’enclume et à étirer le matériau sur tout son volume. »

« C’est peu dire qu’en trente-cinq ans à marteler au sein de l’atelier sous toutes ses moulures, Philippe y alla de son poinçon sur de nombreux édifices plus ou moins notoires, de l’église du coin à la Statue de la Liberté, en passant par Chambord et presque tous les châteaux de la Loire. Qu’il s’agisse de créer une rambarde en partant de rien, une serrure à vertevelle, une porte de jardin, ou cette grille mystère qui lui fit obtenir la qualification Monuments historiques, qu’il s’agisse de restaurer un portail, des têtes de serpents ou les rampes d’un théâtre, ces confections ont toutes pour point commun d’avoir été confiées aux tenailles du même passeur. (…) Lui qui demeure plus que tout attaché à sa région et aux paysages de l’Anjou, partout où il baguenaude, Philippe ne peut s’empêcher d’admirer les structures en fer forgé. Et quand ce pur enfant du terroir déambule en famille, quand il aperçoit au loin l’épi de faîtage du château de Saumur, il ne manque jamais de dire à sa petite-fille, en pointant la toiture du doigt : “Regarde, c’est papy qui a fait cela.” »