L’immédiateté a fait de la prose une matière volatile qui se consomme et puis s’oublie, une myriade de Lorem ipsum déclinable à l’infini. Dans une société où les journées se compressent, où les contenus sans saveurs, prêts-à-porter, s’accommodent de mots coquilles, la Maison Trafalgar invite à se délester des diktats du tic-tac ; en laissant aux histoires le temps de s’égrener à leur mesure, elle confectionne des écrins d’écriture. Maison d’écriture haute couture spécialisée dans le Portrait littéraire et cousu main, elle tient le mot comme socle d’un savoir-faire méticuleux. Ciselant ses récits et rabotant les phrases, ses caractères sont cajolés, son style ajusté au millimètre. Sans clinquant, au naturel, elle extrait dans les mots de tout le monde autant le piment que le sel. Ses lignes pétillent, ses termes se goûtent au compte-gouttes, parfois juchés sur un calembour, à leur façon, parfois sertis dans un alexandrin, en suspension…

Pour se construire une place de choix, conformément à son ambition initiale, la Maison Trafalgar a fait du Portrait un métier à part entière, original ; elle invite chez elle aussi bien les amoureux de la littérature que ceux qui n’imaginaient pas, de prime abord, qu’elle puisse aussi être de leur ressort. L’écriture a l’élégance d’habiller toutes les blouses, tous les costumes et les tabliers ; la Maison accompagne toutes les professions et tous les secteurs, qu’ils soient méconnus, tapis dans l’ombre, loin des paillettes, ou déjà sous les projecteurs. Ouverte à tous les publics, sans exclusive, c’est avec la certitude que les mot ont le pouvoir de toucher tout le monde qu’elle soigne sa science du coup d’avance sans jamais compromettre son combat : celui d’un besoin d’expression universel, d’une signature qui nivelle vers le haut quand d’autres se contentent des contrebas.

Avant que Trafalgar ne devienne cette Maison référente qui vibre depuis Lyon pour des clients de l’Hexagone, et au-delà des frontières, il fallut la rencontre de deux associées, des entrepreneures obstinées, une histoire de hasard – certains diraient de destinée. La rencontre entre une graphomane biberonnée à la littérature et à la chanson française, qui entre deux chapitres, parachevait ses premiers Portraits, et cette stratège éditoriale passionnée de direction artistique et amatrice de théâtre, qui entre deux plans de communication, les dégustait. Il suffisait qu’elles se lancent dans l’odyssée d’une vie et s’assemblent pour impulser la vision d’une entreprise pérenne dont le Portrait littéraire serait le domaine. Avant d’être rejointes par différents talents tous déterminés à valoriser l’entrepreneuriat littéraire, il fallut y aller au courage, au forceps, à l’aplomb ; et se frotter aux préconçus selon lesquels, dans un siècle qui a fait de l’image sa marotte, la lecture n’avait plus forcément la cote. La Maison battit en brèche les idées reçues ; les trophées s’adossaient bien vite aux distinctions d’incubateurs réputés. Dans la foulée des clients sensibles à la puissance des belles-lettres s’ajoutèrent les curieux qui, intrigués par cette démarche étonnante sur le marché, jetaient volontiers un œil à la fenêtre avant d’en passer entièrement la porte et de s’y installer.

À force de références, et pour répondre à la demande, le duo de fondatrices s’engagea à participer au développement de l’employabilité des talents littéraires. Cela permit à la Maison Trafalgar de devenir au fil des années une fresque de personnalités composites. Qu’ils soient portraitistes, responsable d’atelier, chargé de communication ou chef de projets, dédiés aux opérations ou à la stratégie, tous sont issus de cursus divers. Leurs parcours ont cela de bien commun, qu’ils empruntent à la sociologie, aux sciences dures, au juridique ou aux langues étrangères, de s’adapter à chaque client, à chaque univers. Au sein de la Maison Trafalgar, entre une pépite vidéoludique et un film de samouraïs en noir et blanc, les sons de la West Coast se font l’écho de la geste des troubadours et des opéras de Faust. On y loue l’art sous toutes ses formes, on y déguste les philosophes antiques comme les écrivaines à la page, on croque les héroïnes de la bande dessinée autant que les beaux voyages. Parfois, on voltige avec les étoiles, aussi bien celles qui dansent en ballerines que celles clouées dans le ciel. Capes et épées tourbillonnent, et alors que rugissent les formidables créatures de la fantasy, c’est toute une nébuleuse d’inspirations qui s’étend ! C’est parce chacun a amené dans ses bagages ses connaissances, ses principes, une partie de lui-même, que s’est forgée l’identité Trafalgar. Un panel que tous se font fort d’entretenir, de diversifier et de renouveler ; à l’instar des deux associées, aimant donner comme ils ont su recevoir, tous les membres de l’équipe relèguent le snobisme au rayon des accessoires.

Au coeur de la Maison Trafalgar, c’est toute une atmosphère qui se déploie : au-delà des clients qui franchissent le seuil pour se prêter à l’entretien d’extraction, on perçoit le crépitement des crayons sur les feuilles, le cliquetis concentré des claviers, et pour peu que l’on prête l’oreille, on capte ces jeux de mots qui ricochent, ces punchs line qui se décochent, et tous les poncifs que l’on écorche. Par moments, le souffle des créatifs se calfeutre dans une bulle musicale, puis en ressort pour disserter sur une racine, disséquer une syntaxe, deviser sur une expression, phosphorer sur l’utilité d’un point-virgule ; sur le bien-fondé d’une métaphore ou d’une accroche, sur l’enchaînement d’un paragraphe. Pour réaliser des écrins d’artisanat cousus main du premier mot au point final, la Maison Trafalgar a calibré sa promesse dans les moindres détails. Après des années de perfectionnement, la portraitiste associée a depuis confié une partie de son rôle et de ses fonctions à ce portraitiste historique au regard affûté, arrivé quand la Maison construisait encore ses fondations. Comme elle a su auparavant poser la plume pour mieux transmettre sa vision, elle a légué sa confiance à celui dont l’approche de l’écriture fut à même d’apporter aux comités de lecture une gamme de nuances, une autre palette de couleurs.

Si certains se figurent les esprits littéraires désamarrés du milieu économique et entrepreneurial, tous les portraitistes Trafalgar s’impliquent dans la croissance d’une Maison pionnière. Observateurs jamais obtus : il n’est de sujet qui ne se dérobe, même les plus pointus. Qu’il leur faille se mettre au parfum de l’hôtellerie, s’immerger dans toutes les cultures – livresque, sportive ou geek –, se faufiler entre les tuyaux de l’industrie de pointe pour éveiller des vocations, se plonger dans les mystères du chocolat et de sa fabrication, dans le chai d’un domaine viticole pour raconter ses crus, dans les couloirs d’un grand magasin pour entendre la richesses de ses carrières ; qu’ils explorent in situ les arcanes de la cristallerie, saisissent les subtilités d’une entreprise pour en inscrire l’expertise ou décryptent le jargon de l’informatique, du milieu de la recherche ou des startups  – qu’importe l’environnement, immeuble ouvert aux quatre vents ou château moyenâgeux, il n’est de cadres qu’ils ne redoutent, même les plus baroques. Aussi, la Maison Trafalgar écoute volontiers les mémoires de ses pairs : les abbayes s’y confient sur les secrets de leur passé, les bâtiments dévoilent leurs atours, les manufactures livrent les coulisses de leurs métiers, les métropoles celles de leurs carrefours. Si le salon de la Maison Trafalgar se fait l’écho d’autant d’histoires, c’est qu’ici, fi des froufrous, des chichis, des postures et de la couleur de la chemise : chacun est convié à s’exprimer en toute franchise. Vie professionnelle, vie privée, dirigeants, associés ou collaborateurs, y entrer, c’est accepter de croiser les sphères, de reconsidérer ce que le monde de l’entreprise doit à l’humain, ce que l’héritage doit à demain.

Au-delà du Portrait écrit et avec l’ambition d’être une Maison complète, Trafalgar a investi au gré de son développement différents champs d’expressions, empruntant tantôt à la rondeur de l’aquarelle, tantôt au grain de la pellicule. Elle s’attèle avec la même minutie pour ses différentes offres que ses iconiques. En français ou in English, son inventivité dépasse le cadre de sa niche : derrière la caméra ou le micro, elle s’engage à porter la voix et l’image avec la même profondeur que le mot. Avec son pôle en art oratoire : rhétorique, techniques de conviction, prises de paroles en public, la Maison Trafalgar intervient à ce titre aussi bien dans les conseils d’administration stratégique, sous les ors des préfectures que dans les maisons d’arrêt. Car l’éducation participe au sens de sa mission, Trafalgar s’investit autant en faveur de l’entrepreneuriat pour les jeunes qu’envers ceux qui veillent à rapprocher la lecture des publics qui en sont éloignés. S’il lui tient de l’évidence de répandre son message avec autant d’ardeur, c’est qu’elle sait qu’aucune histoire ne s’écrit sans revenir à ses débuts, et se souviendra toujours de ceux qui amorcèrent en 2015, son aventure : il était une fois Trafalgar, Maison d’écriture…

 

Maison Trafalgar