Quand il s’agit de se livrer à l’écriture d’un Portrait, chaque portraitiste Trafalgar a ses habitudes, son propre modus operandi. Si certains talents de mon équipe visent l’excellence dès le premier jet, pour ma part, je me figure l’écriture comme un exercice analogue à celui de la sculpture. De ce premier bloc monolithique, à la forme très brute, j’en rabote progressivement les contours, j’en cisèle les arêtes, j’en façonne les nuances. C’est là, en taillant phrases après phrase, mot après mot, que le superflu s’efface, que les subtilités de forme prennent place et que les idées trouvent leur contiguïté pour viser le résultat que je juge le plus abouti possible : c’est un moment que j’affectionne particulièrement.