Impacts


Libérer l’audace pour réinventer l’entreprise. Trafalgar Maison de Portraits répond à deux problématiques. Il y a ceux qui ne savent pas écrire, et ceux qui ne savent pas écrire sur eux. « Toute jeune, j’ai annoncé à ma mère que je voulais écrire, entreprendre et étudier la psychologie », se souvient Marion Derouvroy. Une dizaine d’années plus tard, la jeune femme concrétise son rêve, entraînant dans son sillage une bande d’audacieux dont elle partage la fougue et le talent. Elle voit loin, réfléchit vite, faisant preuve d’une étonnante maturité pour son âge. On aurait d’ailleurs vite fait de la décrire comme la parfaite illustration d’une génération hyper connectée et ultra créative capable d’inventer son métier sur-mesure. À tout juste 23 ans, Marion vient de terminer un double Master 2 Lettres-Modernes/MAE Management général tout en peaufinant le lancement de son entreprise Trafalgar Maison de Portraits. Petit bout de femme éperdument amoureuse des lettres et des bons mots, Marion n’a comme ambition originelle que d’écrire. Bac littéraire en poche, elle intègre hypokhâgne et envisage un temps de devenir éditrice avant de réaliser qu’il va falloir penser aux chiffres pour vivre des lettres. Étudiante à l’IAE Lyon, elle lance un blog. Le concept séduit et fédère vite. Il lui en inspire surtout un autre : Trafalgar Maison de Portraits. « Il y a eu un premier appel, puis un second pour passer commande d’un Portrait Trafalgar… On s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire. » Son modèle a déjà séduit. Le portrait pourrait peut-être un jour « remplacer le CV », s’enthousiasme l’audacieuse.