Madame Figaro


Elles entreprennent avant même leur sortie de l’école, multiplient les casquettes et bousculent les organisations. Enquête auprès de ces néo-entrepreneures qui inventent le travail de demain. « Je pensais que j’étais inemployable du fait de ma sensibilité. Mais en fondant cette entreprise, j’ai transformé ce que je pensais être une faiblesse en quelque chose de beau sans avoir à changer ma personnalité. », confie Marion Derouvroy, associée de Trafalgar, une Maison d’écriture haute couture spécialisée dans le portrait cousu main. Au fil des mots, Marion et son associée Bérengère Wolff tissent les histoires de particuliers, startupers ou chef d’entreprise. Pourtant, cette littéraire au sens aiguisé de la formule ne se voyait pas nécessairement entrepreneure. En 2015, à seulement 21 ans, elle se lance en tant qu’étudiante-entrepreneure, un statut prisé par la jeune génération. Sans business modèle mais avec une furieuse envie d’écrire et de créer, elle intègre l’incubateur BoostInLyon, convaincue que « l’empathie a ses débouchés ». Pari relevé.