La Maison Trafalgar a ciselé, pour le fondateur éponyme du domaine viticole, un ouvrage dans lequel les chapitres de sa vie, les grands crus et les paysages de Bourgogne s’enchevêtrent. Pour retracer le parcours rocambolesque de cet homme qui a été tour à tour entrepreneur, musicien, épicurien et viticulteur, pour décrire ses vins comme sa philosophie viticole si caractéristique, la Maison Trafalgar s’est appuyée sur sa palette de savoir-faire stylistique. En français mais aussi in english, les odes et les textes lyriques succèdent aux passages biographiques ou plus didactiques, tandis que page après page se dévoile toute une galerie de témoignages.
Olivier Leflaive, volontiers fantasque, souhaitait un livre qui ose les jeux de mots et l’humour ; un opus qui respire davantage les vignobles de la Bourgogne et les facéties d’une cour d’école que les discours institutionnels et les protocoles. Pour honorer la Maison Olivier Leflaive Frères qui fêtera cette année ses quarante ans, la Maison Trafalgar a tenu à partager des écrits intemporels autant destinés à la famille, aux proches, aux partenaires qu’aux clients. Tout au long de l’ouvrage, l’on croise Olivier, mais aussi ses parents, sa fratrie, ses enfants, ses amours et ses amis. L’on y évoque sa jeunesse, ses tourments et ses victoires ; l’on y parle de vignes, de vins, de vendanges, de Climats, de Champagne, de tonneaux et de terroirs. L’on y raconte ses années d’internat, sa passion pour la guitare et sa collection de panamas ; puis un verre de vin blanc à la main, l’on découvre au gré des mots le pittoresque village de Puligny-Montrachet, en plein coeur de la Côte de Beaune.
Mais comme un grand cru se déguste avant tout avec les yeux, la Maison Trafalgar s’est aussi attelée à un travail graphique et de mise en page des plus méticuleux ; une direction artistique où chaque photographie rend à la vigne et aux travailleurs du raisin un vibrant hommage. À l’aune de cette lecture, se révèlent tant l’empreinte d’Olivier, tenant de la dix-huitième génération Leflaive, que tout ce qu’il compte transmettre à l’avenir ; un ouvrage à l’issue duquel demeure un refrain qui entête : « Je prendrais bien un billet pour la Bourgogne, ça a l’air chouette ! »