Val Solutions. Un cadeau de départ à la hauteur de son fondateur, Didier Trutta.

« Le parcours d’une vie professionnelle peut s’apparenter à une trace laissée dans la neige d’un glacier d’altitude, belle et éphémère. Carole et Yannick ont eu l’idée géniale de provoquer la rencontre avec des gens d’exception – les hauts couturiers du mot de la Maison Trafalgar. Un moment unique qui a fait tomber les barrières ! Un moment de poésie, suspendu à chaque mot qui résonne et déclenche l’émotion. Ce portrait tout en vérité rend honneur à l’aventure qui m’a été donnée de vivre. Le talent de l’équipe : avoir su provoquer cette intensité et rendre ce projet unique. Merci pour tout cela ; c’est pour moi un souvenir qui restera ancré dans mon cœur. » – Didier Trutta, Fondateur.
Chaque départ en retraite est l’occasion d’inscrire la mémoire de l’entreprise – plus encore quand il s’agit de son fondateur. Lorsque Val Solutions, leader dans la prévention et la santé au travail, a confié à la Maison Trafalgar le Portrait de Didier Trutta, nous ne pouvions que relever le défi de revenir sur plus de quarante ans d’entrepreneuriat. De ses débuts sans commune mesure avec son cœur de métier, aux péripéties rocambolesques qui l’ont mené à uEgar, le dernier-né de la suite logicielle Val Solutions ; de sa première association à la transmission de la direction générale, en passant par l’aventure aux côtés du groupe Evolem, nous avons rendu honneur à une trajectoire riche en rebondissements, par un ton qui se veut tantôt sensible, tantôt bondissant. Réalisé comme un cadeau surprise, organisé avec la complicité de ses équipes, ce Portrait fut partagé à l’occasion du séminaire qui a officialisé le départ de Didier. Il est autant une trace laissée avec émotion qu’un remerciement collectif pour tout l’engagement dont il a fait preuve, au fil des années.
« J’attendais ce moment depuis plusieurs années et quel plaisir de faire plaisir en réalisant ce portrait, de susciter tant d’émotions et de graver tant de souvenirs. Je suis admirative de votre plume, de ces instants de vie si bien écrits, ce jardin intérieur savamment dosé. Merci à toute votre équipe. Quel talent, Maison Trafalgar ! » – Carole Atsain, Directrice Communication & Marketing.
Un grand merci à Yannick Jarlaud, Carole Atsain et Didier Trutta pour leur confiance.
Extraits
À l’époque où Didier Trutta était un assistant haut comme trois cartables, les clients de son père artisan-entrepreneur pouvaient entendre, à l’autre bout du combiné, une petite voix flûtée qui posait toutes les questions avant de conclure « c’est bien noté, papa va vous rappeler ». Le gone du 3e arrondissement de Lyon a très tôt tissé sa fibre commerciale, affirmant sa propension à se lancer et à faire, plutôt qu’à hésiter et à se taire.
Si son DUT génie mécanique parachevé dans la productique lui donna toutes les clefs pour appréhender l’informatique avant son essor, le fringant diplômé se fit d’abord « mettre au carré » par l’une des références mondiales des pneumatiques. C’est là qu’il effectua un an au « Service Apprentis ». Un an pour appréhender des métiers qui le firent osciller du costume cravate au bleu de travail ; un an accompagné par des camarades de promo biberonnés au bonhomme Bibendum depuis leur tendre enfance.
Pour l’heure, sa carte de France sur les genoux, ses vingt-cinq ans à peine soufflés, Didier filait à toute berzingue d’un prospect à l’autre dans sa camionnette. Ses programmes de gestion de chantier dépassèrent tout de même les frontières du pays, au point de se frayer un chemin en Corée du Sud. Mais c’est par un crochet improbable qu’il emmena son activité dans le domaine du médical. En allant saluer l’ami d’un de ses stagiaires, il échangera ses coordonnées avec un médecin du travail, un évènement qui refondra l’entreprise dans l’ensemble de son attirail.
Ainsi qu’il a gravi les sommets les plus hauts des Alpes, le petit-fils de bûcheron qui a foulé le Kilimandjaro, et tant d’autres sommets de la Cordillère Blanche, est prêt à retrouver ce qu’il avait malgré lui laissé de côté. Si l’on n’entend pas sa fugue sur quelque pente, l’une des sonates qu’il jouera à la trompette ou au saxophone, c’est que Didier se trouvera dans un tout autre type de refuge. Il suffit de « siffler le rassemblement » pour que la tribu familiale accoure des quatre coins de France ou du monde, vers cette « cabane en Savoie » dont les plans ont été savamment fignolés. À moins que, l’espace d’une occasion, le fondateur de Val Solutions ne soit revenu à ses premières amours entrepreneuriales en s’impliquant auprès d’une start-up. Au plus proche de cette philosophie que Didier n’a jamais cessé de conduire – « quand on ne trouve pas ce qu’on veut, c’est qu’il faut construire. »
Artisans Baccarat. La célèbre Manufacture de cristal choisit la Maison Trafalgar !

Pour rendre un vibrant hommage à ses artisans, présenter la richesse de ses savoir-faire et susciter quelques vocations, Baccarat a convié les équipes de la Maison Trafalgar au sein de sa manufacture, en Lorraine. Talents passés maîtres dans l’alchimie de la joie, Meilleurs Ouvriers de France ou encore Chevaliers des Arts et des Lettres, qu’ils soient graveurs, doreuses, souffleurs, tailleuses, dessinateurs, dix artisans nous ont raconté avec bonheur leur métier, leur parcours et leur technicité, en se livrant sur l’habileté de leur tour de main. Une galerie de témoignages sincères et émouvants, agrémentés de plusieurs photographies ; une collaboration qui a déjà appelé d’autres réalisations. Car l’écriture de Portraits finement ciselés est à même de présenter les créations issues de collections d’exception. Si l’une célèbre le cristal et l’autre les mots, il va sans dire que la Maison Baccarat et la Maison Trafalgar présentent ces mêmes points de convergence : l’exigence et l’amour du Beau.
“Chère Maison Trafalgar, chers tous,
C’est très beau, et pour la Maison Baccarat, ce sont des témoignages très précieux. Je suis très contente de savoir que nos artisans aiment également leur portrait. Merci infiniment à vous tous pour ce formidable travail !”
L’architecte d’intérieur Émilie ROZ s’entoure de la Maison Trafalgar pour réaliser son Portrait écrit !

Émilie a fait appel à la Maison Trafalgar pour réaliser un Portrait écrit qui retrace sa trajectoire multiple et relève le défi d’inviter au cœur même de son univers créatif. Il ancre ainsi la cohérence de sa direction artistique et accompagne la montée en puissance de son agence ERŌZ, qui révise des lieux en les connectant à un contexte, essaimant des détails qui sont autant de sous-textes. En respectant la cohérence d’un récit fondamental, Émilie le traduit en langage architectural. Après trois ans d’existence, l’architecte d’intérieur et son équipe ont ainsi obtenu la confiance de différentes références dans l’hôtellerie de luxe et celle d’entreprises aussi prestigieuses que Ligne Roset Contract et le groupe AIRBUS. Explorant ses nombreuses influences, de ses inspirations à ses voyages, en passant par ses petites madeleines de Proust, le Portrait d’Émilie suit pas à pas sa démarche esthétique singulière. Le ton se fait volontiers musical, tandis que le récit immersif embarque dans les coulisses des audaces conceptuelles et des atmosphères poétiques qu’Émilie RŌZ insuffle à chaque intérieur.
« J’ai pris le temps nécessaire pour déguster mon portrait comme il se doit. Merci pour la qualité de vos mots et pour la justesse des anecdotes. J’ai senti tout le cœur que vous y avez mis. J’adore les rimes, l’élégance des phrases qui s’enchaînent, le rythme, les jeux de mots, les clins d’œil… tout cela m’a beaucoup touchée. Bravo. »
Extraits
Portrait de la fondatrice :
« Qu’il s’agisse de volumes déjà existants ou en passe d’exister, les bâtiments ont toujours su dialoguer avec Émilie RŌZ. Son penchant pour les ambiances marquées et les associations bien tranchées investissent désormais ces palaces que l’architecte d’intérieur repense à tous les niveaux, ces espaces qu’elle conçoit en partant de quelques traits de stylo. Chiner une trivialité dans les archives d’un hôtel de luxe, l’amplifier pour créer un écrin aux couleurs des années vingt ; rendre un subtil hommage aux origines d’un grand pâtissier en répliquant, au sein de sa boutique, des formes qui rappellent les églises rupestres d’Éthiopie ; transformer un pressing sans âme en une boulangerie haut de gamme : la fondatrice de l’agence ERŌZ révise des lieux en les connectant à un contexte, essaimant des détails qui sont autant de sous-textes. »
« En respectant la cohérence d’un récit fondamental, Émilie le traduit en langage architectural. Chaque projet devient alors porteur de sens et de symbolique, d’une histoire qui s’invente, se réapproprie et se raconte. Sur les rives d’Annecy, un établissement emblématique peut inviter à plonger pleinement dans toutes les facettes du lac : teintes et matériaux prennent en lumière à mesure des étages, comme une douce remontée jusqu’à la surface. Des écailles de poissons stylisées surgissent dans des éléments de décor irisés, rehaussent une tête de lit, donnent discrètement forme à un miroir. Derrière cette exigence intraitable et ces plans millimétrés tracés au porte-mine 0,7, c’est tout un univers qui se déploie. Un univers où le raffinement s’allie à l’audace d’une vision-bonbon, à l’insouciance de croire que le monde tourne toujours rond. Car dans les yeux d’Émilie, l’élégance peut très bien se plaire sous des néons roses ou solaires, et la sophistication naître d’un motif floral ou d’une comédie musicale. »
« Détentrice d’un diplôme de professeur de yoga, Émilie maîtrise les intérieurs autant que l’intériorité. Et dans chacune de ses réalisations, les notions d’équilibre et d’alignement s’immiscent par un jeu de lumière, une mosaïque de fleurs, ou la réinterprétation de ce que la nature offre de plus spectaculaire. Si les déjeuners sur les chantiers et les réajustements de plans rythment aussi ses journées, le caractère d’une atmosphère doit moins à la fiabilité mathématique qu’à la puissance d’une émotion, d’une imagination en arborescence. Ainsi Émilie entame-t-elle chaque projet par une phase de divagation qui la voit voguer d’œuvres d’art en ouvrages, de fulgurances en croquis, ou simplement explorer les replis de sa mémoire. Elle peut alors tirer le fil de ces voyages qui l’emmènent en Asie sur un mode Robinson, à la découverte de la gastronomie locale et de la rivière Tatai. Elle se rappelle tout aussi bien l’une de ces portes d’entrée qu’elle ne peut se retenir de photographier par lubie, ses multiples déambulations dans ce salon du design à ciel ouvert qu’est Amsterdam, ou la performance d’un pianiste dans un amphithéâtre gallo-romain qui lui fit couler quelques larmes. »
Portrait vidéo de Laurent - immersion dans le quotidien d’un pomiculteur.
La Maison Trafalgar est une Maison complète : découvrez nos Portraits vidéos ! Pour répondre à la demande croissante de ses clients, la Maison Trafalgar a travaillé en profondeur une offre Portrait vidéo aussi singulière que sa signature textuelle. Un format « Portrait iconique », promettant une immersion complète dans l’histoire de chaque collaborateur, artisan, ambassadeur.
La création vidéo réclame aussi une écriture.Après avoir réalisé le Portrait écrit du Directeur général d’Agriconnect, qui revient sur l’histoire de Jose Sallés, jeune ingénieur bolivien déterminé à penser l’arboriculture du futur ; le Portrait du robot Cclair, un triptyque d’écrits aspirationnels, un pack de dix tribunes, un Manifeste engagé, ainsi qu’une galerie de témoignages collaborateurs, les équipes Cclair nous renouvellent leur confiance avec deux vidéos d’ambassadeurs ! Un grand merci pour leur fidélité.
1083 s’entoure de la Maison Trafalgar et ouvre le second chapitre de son histoire !

Dix ans de création, dix ans de relocalisation. 1083 est la distance qui sépare les deux villes les plus éloignées de l’Hexagone : de Porspoder, en Bretagne, jusqu’à Menton. Alors qu’un jeans de fast fashion peut parcourir jusqu’à 65 000 kilomètres, Thomas Huriez a lancé la marque 1083 en tenant la promesse que tous leurs modèles soient fabriqués dans un rayon de 1083 kilomètres. Des kilomètres, il n’en a pas non plus fallu beaucoup pour que nos équipes se rencontrent, se choisissent et se lancent ensemble dans une joyeuse épopée rédactionnelle ! Depuis sa genèse en 2013, la société drômoise a créé plus de deux-cent-cinquante emplois dans ses ateliers et ceux de ses partenaires. À l’occasion des dix ans de l’entreprise, ses équipes relèvent le défi de créer quatre jeans 100 % français, du coton jusqu’aux boutons. Vous l’avez compris, ce défi n’est pas le seul ! Nous vous invitons donc à suivre les prochaines étapes de la fabuleuse aventure Trafalgar & 1083…
Écrits couture. Stellar, Les Maisons de Campagne et La Folie Douce : LHTP choisissent la Maison Trafalgar !

Groupe singulier dans son secteur, Les Hôtels (Très) Particuliers crée des concepts qui insufflent à chacun de ses six établissements une identité forte et des expériences clients qui leur sont propres. Dans un souci de cohérence textuelle, et afin d’ancrer une vision unique de l’hôtellerie qui se décline à travers différentes marques – Stellar, Les Maisons de Campagne et La Folie Douce –, la Maison Trafalgar a réalisé différents Écrits couture mettant en lumière le fil rouge reliant tous ces hôtels. Un récit complet et immersif qui permet de se projeter dans différentes atmosphères, de rejoindre aussi bien un séjour dans le calme de la campagne que dans une ambiance festive en pleine montagne.
50 ans du Togo, Ligne Roset : une vidéo écrite par la Maison Trafalgar
Reconnue pour son savoir-faire unique dans le domaine du mobilier haut de gamme, la marque Ligne Roset a sollicité l’expertise de notre Maison d’écriture haute couture pour créer de toutes pièces la narration dédiée au film anniversaire du Togo. Afin de célébrer cette icône du design, née en 1973 et vendue dans le monde entier, Trafalgar a choisi de rapprocher la notion de voyage aux pérégrinations d’une vie. De la création complète du fil narratif à la direction de la voix, finement sélectionnée par nos soins, en passant par la gestion du rythme ou encore celle de l’atmosphère sonore, nous sommes fiers de l’appréciation pleine et entière des équipes Ligne Roset, mais aussi honorés d’avoir pu déployer notre signature pour un fleuron du patrimoine artisanal français. Un groupe familial installé dans l’Ain et qui, depuis sa création, a vu se succéder cinq générations.
Savoir-faire horloger. Un Portrait Trafalgar accompagne le premier coffret de la Maison Alcée !

« L’écrit est personnel, juste, poétique et nous permet de goûter à toute la richesse et à l’élégance de la langue française ! »
– Alcée Montfort
Au moment de se lancer dans l’entrepreneuriat, Alcée Montfort a fait appel à notre Maison d’écriture haute couture pour la réalisation de son Portrait. Un écrit socle que la dirigeante n’a eu de cesse de partager tout au long de la période de communication qui précédait le lancement de son offre. Toute l’équipe Trafalgar est fière que cette réalisation puisse à nouveau trouver une place de choix dans la préface du livre de l’apprenti horloger. Un livre qui complète le premier coffret commercialisé par la Maison Alcée, permettant d’assembler soi-même sa propre pendulette haut de gamme. Un produit d’exception développé avec une équipe constituée d’un Meilleur Ouvrier de France, de professeurs d’horlogerie, de designers et d’ingénieurs, qui renferme des trésors de détails et d’histoires minutieusement composées. À la fois pensé comme un manuel utilisateur qui accompagne dans le montage de votre propre garde-temps et une lucarne sur le monde des métiers d’art et de l’horlogerie, cet ouvrage de belle facture s’ouvre ainsi sur le cheminement d’une dirigeante qui est définitivement parvenue à concrétiser un concept unique en son genre.

Influence Society. Portrait du fondateur et de l’agence, écrits couture et Manifeste : la référence du marketing digital confie à la Maison Trafalgar la réalisation de son univers textuel !

Le Portrait du fondateur explore l’aventure entrepreneuriale de Sébastien Félix en se consacrant au cheminement qui concilie sa passion pour les technologies et pour le monde de l’hôtellerie, tandis que le Portrait iconique de l’agence inscrit l’ADN d’une marque qui cultive l’art du pas de côté. Et comme Influence Society étend sans cesse sa galaxie, à travers différents Écrits couture, notre Maison s’est aussi consacrée au concept original de Remote Society ; une entreprise née dans le sillage de la première, qui propose une nouvelle expérience en permettant aux collaborateurs de télétravailler depuis des hôtels prestigieux. Un Manifeste permet notamment de s’y projeter tout en affirmant avec force le parti pris de l’entreprise quant aux futures évolutions de l’organisation du travail. L’ensemble de ces réalisations dessine la façon dont Influence Society accompagne les marques de l’hospitalité par un savoir-faire digital, et démontre toute la réflexion derrière une vision singulière d’un secteur en perpétuelle mutation.
Extraits :
Portrait du fondateur
“Si son amour des nouvelles technologies et du digital est inconditionnel, Sébastien Félix a pris à rebours ses professeurs qui lui prédisaient une carrière d’ingénieur. Le fondateur d’Influence Society a su réduire les fenêtres de ses logiciels pour ouvrir en grand celles du secteur de l’hôtellerie. Qu’il s’agisse d’un établissement design, suspendu au ciel de Paris, ou d’un château en terres vigneronnes, Sébastien est chaque fois admiratif des pépites pour lesquelles il actionne son savoir-faire numérique, et sa connaissance du langage informatique. Et puisque le nombre d’étoiles ne suffit pas à assurer aux hôtels une place sur la Toile, Sébastien se lance en 2016 dans l’odyssée Influence Society. Au sein de ce marché d’ultra niche, l’entrepreneur accompagne des centaines de clients qui aspirent à l’indépendance dans le marketing digital, qu’ils soient as du cocktail à l’initiative de concepts innovants, ou esprits rêveurs ayant réaménagé des institutions pour fuir la standardisation.”
“Avant d’avoir un rôle à jouer dans les destinations d’excellence, c’est tout juste si le goût du voyage se cantonnait à l’assiette pour le natif des Vosges qui grandit à la confluence de deux cultures, entre le pâté lorrain et les pastéis de bacalhau. D’autres frontières se franchissaient aussi par son imaginaire de builder : du montage de Lego à l’assemblage de PC, le féru d’informatique bidouillait jusqu’à la pâte thermique de ses cartes graphiques. Par-delà les LAN enflammées de Quake III Arena, ses élans de curiosité l’ont amené à créer des mondes immersifs sur 3DS MAX pour les présenter sur les machines du lycée. Et les premiers programmes développés sur la base de tutos ont validé, quant à eux, un côté geek qu’il soigne encore : de la passion du jeu vidéo à son moniteur dont la taille « dépasse l’entendement », sans oublier cette approche rigoureuse du digital qu’il insuffle dans tout ce qu’il entreprend.”
“Quoi que lui réserve le futur, il est déjà prêt. Il restera cet explorateur infatigable qui imagine déjà la possibilité d’un hôtel en basse orbite, mais qui ne peut s’empêcher de participer à des réunions plus terre à terre sur le transfert d’un DNS ou le lancement d’un site. Qu’il lui faille entrer de plain-pied dans l’internationalisation ou s’étendre au marché de la restauration, Sébastien honore son esprit de conquête en continuant de battre en brèche les statu quo. Car celui qui fit ses armes de développeur par la conception de jeux d’échecs en 3D réfléchit les prochaines stratégies selon un seul adage : se positionner systématiquement avec un léger décalage.”
Portrait de marque
“Sur les côtes océaniques ou des terres à l’accent plus bucolique, sur les sommets des métropoles ou bien sur ceux des Alpes, Influence Society épaule différents établissements établis, les institutions fortes d’une histoire de plusieurs siècles, les hôtels où l’empreinte familiale se devine, comme les architectures abritant une idée avant-gardiste. Dévoués à ces lieux de vie, nous embrassons, nous aussi, cet esprit boutique voulant qu’aucune chambre ne ressemble à une autre : nous savons que l’expérience doit s’ajuster à chaque hôte. (…) Influence Society est devenue cette agence de marketing hôtelier qui sait identifier les portes à déverrouiller ; plus que d’en fabriquer la clé, c’est avec confiance que l’on vous la remet.”
“Fidèles à notre habitude de ne pas suivre celles que le marché impose, la culture d’entreprise Influence Society nous a par ailleurs réunis autour d’un fonctionnement 100 % distanciel. Loin des effets de mode, le passage en full remote donne l’occasion à chacun de nous de se modeler un quotidien professionnel raccord à un style de vie, à un projet de mobilité ou de famille. Un choix qui a offert une plus large assise territoriale à notre agence partante pour œuvrer partout. Nous récoltons ainsi les insights, du bastion lyonnais aux boulevards de la capitale, des vallons alsaciens à la péninsule de l’Espagne.”
Trompettes Made In France. L’Atelier Jaminet choisit la Maison Trafalgar pour des écrits thématiques réglés comme du papier à musique !

Dans le petit monde des fabricants d’instruments de musique, Adrien Jaminet est une personnalité qui dénote ; l’ancien pensionnaire du Conservatoire a délaissé le solfège et les soli pour développer un savoir-faire bien particulier et redorer le blason du cuivre à la française ; plus particulièrement la trompette ! Qu’il la vende ou la répare, le jeune luthier a aussi développé son propre modèle en fer de lance. C’est peu dire qu’Alfred s’est depuis imposé comme une véritable référence, adoptée autant par les virtuoses que par les grands orchestres de France. Afin de répandre son message d’excellence au-delà de ce microcosme, Adrien Jaminet a confié à la Maison Trafalgar la réalisation de différents écrits thématiques dédiés à son histoire entrepreneuriale, à la finesse de son tour de main, ou encore à sa collaboration avec l’artiste Ibrahim Maalouf, en compagnie duquel il a créé la trompette ToMa. Un triptyque tout en lyrisme, sans fausses notes ni bémol, qui rappelle à tous qu’au-delà de l’instrument, la trompette est bien plus qu’un son – tout un symbole !
Extraits :
Histoire
“Les Ateliers Adrien Jaminet ont su redonner au cuivre à la française tout son panache ; il faut dire que le décor était planté dès l’enfance du fondateur. Bercé aux envolées de Maurice André, il fut cornaqué par son père corniste puis par son parrain, son premier professeur de trompette. Entre deux écoutes du Deuxième concerto brandebourgeois de Bach, Adrien ne quittait l’école que pour rejoindre un entourage de musiciens qui tapait le bœuf à ses heures. Les séances à l’harmonie municipale de Brétigny-sur-Orge finirent par sonner l’évidence : intégrer le conservatoire à l’adolescence.”
“L’idée de créer de toutes pièces une trompette lui trottant en tête depuis belle lurette, Adrien se lance dans une quête pour le moins baroque : restaurer ce son perdu, si caractéristique des œuvres de la Belle Époque. Pour ce faire, il s’abreuve à toutes les sources, s’enquiert de l’encyclopédisme de David Guerrier, fouille dans les archives, glane quelques astuces chez des facteurs allemands. Surtout, il s’en va prendre des notes auprès de la légende Roger Delmotte, qui lui relate l’histoire d’un certain Alfred Aubertin, facteur réputé d’après-guerre. Aubertin : un nom qui ne le quittera plus et qu’il retrouvera en détail dans les colonnes du vieux magazine spécialisé Brass Bulletin. Grâce à un ami collectionneur, voilà qu’il tient dans sa paume une trompette Aubertin. Avec sa permission, Adrien la désosse dans tous ses interstices, griffonne des plans, prend des mesures, tâtonne, analyse, interprète, assemble, décompose, esquisse. Ce point de départ amènera de nombreuses collaborations, au nombre desquelles figureront Ibrahim Maalouf et la marque Antoine Courtois, et même la Garde républicaine pour une trompette de cavalerie. Tout en sonnant la charge pour la suite, Adrien a connu entre-temps cette consécration : celle d’être adoubé par ces idoles qu’il ne pensait pas rencontrer hier, celles-là mêmes qui le faisaient rêver marmot, la trompette à la main pour quelques tralalas, les yeux rivés sur ses posters.”
Savoir-faire
“À Brétigny-sur-Orge ou à Lyon, quiconque pénètre dans ces échoppes verra d’emblée ces plafonds pavés de pavillons, ces murs rutilant d’instruments neufs ou d’occasion. Qu’il le vende, le répare ou le fabrique, l’Atelier Jaminet porte le cuivre au sommet, et sa fabrication contribue au spectacle. Dans ces cavernes d’Ali Baba ouvertes aux quatre vents, devant les yeux écarquillés du client, Adrien et ses équipes appliquent chaque jour une mécanique parfaitement calibrée. Si l’atelier brétignolais polarise désormais toutes les pièces qui composeront cet alliage de finesse et de métal, c’est que le savoir-faire qui s’y déploie n’a rien de banal. Pour ciseler de l’embouchure aux entrailles, pour peaufiner jusqu’au moindre détail des tubulures, les masses et marteaux percutent en rythme, les limes crissent, les chalumeaux sifflent, les ustensiles cocasses s’agitent – mandrin, brunissoir ou autre invention composite.”
“Du néophyte au super soliste, tous se retrouvent d’ailleurs sur les qualités d’un son clair, brillant, espiègle, héroïque, ou plus simplement canaille. Tout en pep’s grâce à ses petites perces, à la forme cylindrique de son tube, son pavillon étroit et sa coulisse d’accords conique, Alfred se décline en ut ainsi qu’en si bémol. Musique du monde ou de kiosque, ses élans se prêtent autant aux concertos en mode redingote qu’aux jam-sessions entre potes, et rappellent même les merveilles de la Belle Époque. De Bizet à Desenclos en passant par Stravinsky ou Ravel, son souffle restitue à leurs opus leur lustre originel. En ayant reforgé les canons de son artisanat, l’Atelier Jaminet a ravivé une esthétique française qui détonne – un patrimoine qui résonne.”
Collaboration avec Ibrahim Maalouf
“Si l’artiste Ibrahim Maalouf collectionne les récompenses musicales les plus prestigieuses, ce touche-à-tout sans cesse à la recherche de nouvelles sonorités pouvait parfois se languir d’un instrument proche de l’idéal, capable de produire ce quart de ton typique du registre oriental. Dès qu’il fit la connaissance d’Adrien Jaminet, ils eurent l’envie de se retrouver autour d’une même table : chacun excelle dans l’art de la trompette, à la nuance que l’un les fabrique et que l’autre joue avec. (…) Avant les premiers concerts où Adrien se rendait en qualité de mélomane, tous deux avaient connu une jeunesse en terre essonnienne biberonnée par le son des cuivres. Tous deux vibraient déjà d’un même amour pour leur instrument, et surtout, chacun arpentait les rues de Brétigny-sur-Orge à sa façon : Ibrahim pour visiter sa famille, et Adrien pour concrétiser dans son atelier ses idées qui fourmillent. Entre deux réparations, les esthètes mûrissent la perspective d’une association future, qui trouvera ses prémices en 2018 avec le développement d’une embouchure : le modèle Maalouf.”
“À la faveur d’un crochet, Ibrahim découvre le premier modèle d’Alfred qui le séduit d’emblée. De ce moment d’eurêka à l’idée de concevoir une trompette signature, il n’y avait plus qu’un pas ! Mais il fallut aussi de la résilience pour mettre au point la trompette ToMa, il fallut de l’ingéniosité pour ajuster ce quatrième piston, et de la diligence pour répondre au défi d’achever le prototype avant le prochain show d’Ibrahim à Bercy. Invité dans l’intervalle à un autre de ses concerts, Adrien eut la belle surprise d’y voir son compère improviser avec une ToMa au bout des doigts. Le son était là, il claquait dans toute sa rondeur. Il ne suffira plus que de quelques ajustements pour définitivement doter la Trumpet of Michel Ange de toute sa palette de couleurs ; ce timbre généreux, riche, polyvalent et chaud, qui a depuis conquis de nombreux aficionados.”