
Aujourd’hui elle s’adresse à Marion, Présidente Associée de la Maison Trafalgar.
Bonjour Marion, d’après vous, l’entrepreneuriat littéraire est-il suffisamment représenté ?
Absolument pas ! Je me souviens qu’à la création de la Maison Trafalgar, nous n’entrions jamais dans les critères de sélection des concours. Il fallait réellement s’accrocher pour que le dossier soit considéré. Les premières années, lorsque l’on présentait l’entreprise Trafalgar, notre proposition de valeur, notre savoir-faire, l’écosystème entrepreneurial trouvait souvent cela mignon et attendrissant, alors qu’on était souvent trois fois plus rentables que dix startups « scalables » qui n’existent plus aujourd’hui. Pour entrer dans des catégories « innovation », une comptable nous avait même conseillé un jour de développer un logiciel d’intelligence artificielle afin que les Portraits puissent s’écrire tout seul, ou même d’élargir aux présentations rédigées sur les profils des applications de rencontres pour être plus grand public… L’entrepreneuriat littéraire est sous-représenté, mais il est aussi trop souvent décrédibilisé. Il est essentiel que les étudiants en lettres, actuels ou futurs, entendent parler d’entrepreneuriat et nous rejoignent ! Ils peuvent véritablement faire des miracles.