Ode à la langue francaise

Longtemps je me suis couché de bonne heure. Ça a débuté comme ça. Voici enfin le moment attendu où je peux étaler le volume sur mon lit, l’ouvrir à l’endroit où j’ai été forcée d’abandonner… je m’y jette, je tombe… impossible de me laisser arrêter, retenir par les mots, par leur sens, leur aspect, par le déroulement des phrases, un courant invisible m’entraîne.
Ma mère m’avait raconté trop de jolies histoires, avec trop de talent et dans ces heures balbutiantes de l’aube où chaque fibre d’un enfant se trempe à jamais de la marque reçue. Un jour, la voix s’était enflée comme un triomphe, et la petite phrase courte qui fait chute à la fin du poème éclata comme un carillon métallique.
C’est alors que tout a vacillé. Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue. Ce fut comme une apparition. La langue française est une eau pure que les écrivains maniérés n’ont jamais pu et ne pourront jamais troubler. Il ne peut exister à mon goût plus fin diseur de ces jolis rien qui sont tout. Je me trouvai enflammé jusqu’au transport, je me sentais vivre en elle, et elle vivait pour moi seul. Cette langue était, comme vous le savez déjà, sans rien savoir encore, le lys de cette vallée où elle croissait pour le ciel, en la remplissant du parfum de ses vertus. Ce sont vos lettres qui m’ont grisé ! Cher ange, vous êtes belle, à faire rêver d’amour. Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, en sa belle jeunesse, en sa première fleur, rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose, je connais, moi, une fleur unique au monde. Je respire où tu palpites, il suffit que tu t’envoles pour que je m’envole aussi. Ne m’en veux pas si je te tutoie, je dis tu à tous ceux que j’aime.
Les autres mettent des semaines et des mois pour arriver à aimer. Moi, ce fut le temps d’un battement de paupières. Quelque chose qui chante en elle. Il est un air pour qui je donnerais tout Rossini, tout Mozart et tout Weber, un air très vieux, languissant et funèbre, qui pour moi seul a des charmes secrets. Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? Aboli bibelot d’inanité sonore ? Les écrivains ont mis la langue en liberté. De la musique avant toute chose !
Je voulais que le monde entier sût combien tu étais merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle. Mais, trahie d’une partie de tes amis et délaissée des autres, tu te sens seule et abandonnée, perdue dans la cohue du large trottoir : les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone.
Pour moi, c’est un malheur. Un malheur, tout le monde sait ce que c’est. Ça vous laisse sans défense. Eh bien ! Pour moi c’est un malheur. Je ne veux jamais l’oublier, ma colombe ma blanche rade, ô marguerite exfoliée, mon île au loin ma Désirade ma rose mon giroflier ! On ne peut plus. On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour. Il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous ! De cet alambic, avec ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux : mourir vos beaux yeux, belle Marquise, d’amour me font.
Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré. Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours. Lire, c’est voyager. J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Voyager, c’est bien utile, ça fait travailler l’imagination. Et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. Je vois se dérouler des rivages heureux qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone; la terre est bleue comme une orange. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage, je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien, mais l’amour infini me montera dans l’âme.
Je m’éveille plein de gaieté, avec des envies de chanter dans la gorge. Le crime de rêver je consens qu’on l’instaure !
Toi qui en moi réveillas les musiques profondes, hâte-toi. Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux, de rébellion, de bienfaisance. Tu as été créée pour des moments peu communs.
Je ne veux point mourir encore, pour que le jour recommence, et que le jour finisse, à manier les mots, les soupeser, en explorer le sens. Va, je ne te hais point, je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Les mots il suffit qu’on les aime pour écrire un poème. Et par le pouvoir d’un mot, je recommence ma vie.
Marcel Proust, Louis-Ferdinand Céline, Nathalie Sarraute, Romain Gary, Louis Aragon, Albert Camus, Jean Racine, Gustave Flaubert, Guy de Maupassant, Edmond Rostand, Abbé Prévost, Gérard de Nerval, Honoré de Balzac, Edmond Rostand, Théophile Gautier, Pierre de Ronsard, Antoine de Saint-Exupéry, Victor Hugo, Jacques Prévert, Albert Cohen, Louis Aragon, Gérard de Nerval, Jean Racine, Stéphane Mallarmé, Victor Hugo, Paul Verlaine, René Barjavel, Jean-Jacques Rousseau, Émile Zola, Paul Verlaine, Albert Camus, Guillaume Apollinaire, Antoine de Saint-Exupéry, Charles Baudelaire, Émile Zola, Jean-Baptiste Molière, Marcel Proust, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Charles Baudelaire, Louis-Ferdinand Céline, Charles Baudelaire, Paul Éluard, Joachim du Bellay, Arthur Rimbaud, Guy de Maupassant, Louis Aragon, René Char, André Chénier, Jean Racine, Marguerite Yourcenar, Pierre Corneille, Victor Hugo, Raymond Queneau, Paul Éluard
Ces mots qui nous ont bercés, marqués, hantés, ces mots frappants ou envoûtants, mélodiques ou caustiques. Ces mots qui nous ont donné le goût de la langue française et la volonté de lui dédier un lieu tout particulier, une Maison de Portraits.
FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui elle s’adresse à Benjamin, Portraitiste de la Maison Trafalgar.
Bonjour Benjamin, à partir de quel moment estimez-vous qu’un Portrait est réussi ?
Lorsqu’il met en exergue la singularité d’un cheminement si bien qu’aucune ligne ne pourrait être réutilisée pour aucun autre Portrait. Quand je repense à tous les clients que j’ai rencontrés et dont j’ai écrit l’histoire, à toutes ces personnalités différentes, ces savoir-faire, ces professions, que j’ai découverts ou perçus sous un nouvel angle, je me sens chanceux d’exercer un métier consistant à explorer une diversité qui semble infinie. Il permet aussi de maintenir un esprit vif, de nourrir l’intellectualité, et donc de ne jamais sombrer dans l’ennui ou la routine.
À brule-pourpoint

Partout, l’on entend qu’une image vaut mille mots. J’ignore si, à la lecture de ce cliché, vous vous fourrez le doigt dans l’œil, mais vous perdez peut-être le Nord à penser que les littéraires sont à l’Ouest. Pourtant, chez Trafalgar, nous n’avons jamais songé à jeter l’éponge. Même quand vous restez là, motus et bouche cousue, avec des yeux de merlan frit, nous tentons de garder notre sang froid et de ne pas nous tromper de combat. Vous pouvez bien essayer de nous rouler dans la farine ou d’enfoncer des portes ouvertes pour étayer votre argumentation en frappant d’estoc et de taille, en lançant à l’aveuglette pour la plaidoirie de l’image des traits verbaux qui claquent : « brève » dites-vous, « synthétique » ajoutez-vous, « immédiate » concluez-vous, sans penser qu’il n’est là que question de « pauvreté », de « banalité », de « chétivité ». Finalement, il est toujours un arbre qui cache une forêt.
Au risque qu’ils deviennent les boucs émissaires de notre credo littéraire, hors de question de ressembler à ces moutons de Panurge de la pensée académique et conventionnelle de notre siècle, qui donne ses lettres de noblesse à l’audiovisuel et lui vassalise les Lettres. Hors de question d’avoir l’air à fleur de mots car, dans notre Maison, nous n’aimons pas les mâcher, et préférons défendre bec et ongles la valeur d’un phrasé, dussions-nous tordre le cou à tous les préjugés.
Non pas que nous sommes certains de faire mouche si vous veniez à la prendre, à vous prétendre avocats satisfaits de l’imago unique, à nous considérer apologistes du mot envers et contre tout, travaillant le débat jusqu’à ce qu’il soit limpide – disons, clair comme de l’eau de roche. Mais si cela réclame que nous soyons à stylos tirés et que le poil dans certaines mains chatouille la plume dans la nôtre, le jeu en vaut quand même bien la chandelle. Surtout s’il permet que l’on pointe du doigt ce qui ne va pas, évitant que vous ne tombiez de Charybde en Scylla.
La question n’est pas de jouer à pile ou face, mais d’accepter le revers de la médaille. Quand on se croit sorti de la cuisse de Jupiter – et non de celle de Voltaire –, parce qu’on a appris à lire ou à écrire en étant écoliers, on finit forcément un jour par se reposer sur ses lauriers et se faire couper l’herbe sous le pied. Sans qu’il ne casse trois pattes à un canard, votre plaidoyer arrive à point nommé, et nous donne du fil à retordre puisqu’il ouvre la dangereuse boîte de Pandore d’où s’échappent à flots des arguments mettant à mal la littérature. Tout le monde sait que comme la culture, elle est une savoureuse confiture ; ceux qui ont tendance à en manquer se plaisent bien souvent à l’étaler.
Chez Trafalgar, nous sommes d’accord avec Corneille ; certains qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, mais apportons autant de crédit à la recette qui dit qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Sans dire notre dernier mot, nous œuvrons à mettre les bouchées doubles ; sereins et sages comme les images que nous fustigeons, nous livrons tout l’arsenal du champ lexical qui forme le cortège de la langue. Une langue tellement goûtue que tout explose en bouche : générosité, richesse, saveur, souplesse, rythme, élégance, chaleur, sensibilité…
Vous pensez peut-être que nous en faisons tout un plat, et certainement davantage lorsque l’on vous sait déconfits, cuisinés à petit feu, pressés comme des citrons chaque fois qu’il vous faut travailler l’expression. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras : donc si vous persistez à croire qu’une image vaut mille mots, avant de tourner la page pensez qu’ils sont aussi des milliers à faire cohabiter autant d’images. Notre Maison porte le nom de Trafalgar, et nous savons que quand le vers est tiré, il faut le boire.
FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui elle s’adresse à Bérengère, Directrice Associée de la Maison Trafalgar.
Bonjour Bérengère, que répondez-vous à celles et ceux qui considèrent que les littéraires sont à côté de la plaque ?
Quatre-vingt-neuf pour cent des recruteurs estiment que la filière Lettres n’est pas adaptée au monde de l’entreprise ; c’est une aberration. Les littéraires ne sont pas à côté de la plaque, ils sont, selon moi, trop souvent amenés à œuvrer seuls, et parfois loin du monde de l’entreprise, alors qu’ils sont nombreux à apporter une véritable valeur ajoutée. Nous avons besoin de leur talent, de leur empathie, et de leur regard. C’est justement l’une des forces de la Maison Trafalgar que d’avoir su réunir intelligemment ces deux mondes. L’écriture n’est pas un vernis, la littérature permet de communiquer avec beaucoup de force certains messages, d’ajuster des stratégies, d’incarner des valeurs avec une précision redoutable.
Si j'aurais su, j'aurais pas lu

À toi qui penses que chacun voit midi à quatorze heures,
À toi qui ne sais toujours pas c’est qui qui a raison,
À toi qui te considères comme le bouquet mystère,
À toi qui clos tes réparties de « je dis ça, je dis rien » mais qui en dis toujours trop,
À toi qui acoles toujours les mots au jour d’aujourd’hui,
À toi qui détestes ceux qui croivent tout savoir,
À toi qui ne sais toujours pas où est donc Ornicar,
À toi qui aimes aller au coiffeur, au dentiste, au fleuriste,
À toi qui souhaites toujours un bonne anniversaire,
À toi qui travestis les expressions, qui vois la porte ouverte à toutes les fenêtres,
À toi qui te places toujours avant l’autre dans une phrase,
À toi qui fixes des réunions asap ou today,
À vous qu’on aime comme même, avec le franglais ou la langue fourchée,
Hâtez-vous lentement ; et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez,
Ajoutez quelque fois et remasterisez,
Mais cette langue surtout, ne cessez pas de l’aimer.
FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui elle s’adresse à Maxime, Portraitiste de la Maison Trafalgar :
Bonjour Maxime, comment décririez-vous la signature de la Maison Trafalgar ?
Je pense qu’on peut la caractériser comme « consciente de ce qui est attendu d’elle », c’est-à-dire que la signature Trafalgar écrit avec un objectif défini. Cet objectif recouvre deux versants qu’on oppose souvent, à tort – la concision et l’esthétique. Autrement dit, cette signature répond à la question suivante : comment fait-on pour exprimer une idée de la façon la plus explicite et la plus distrayante qui soit ? Car le Portrait n’est ni un grand roman d’aventure, où l’on explorerait des tombeaux oubliés, où la simple mention d’une malédiction antique suffit à faire trembler ; le Portrait n’est pas non plus un article de presse, dont le commandement suprême serait tout entier contenu dans l’information. Ce format doit donc pétiller à chaque ligne, maintenir le lecteur à l’attention du propos, sans jamais tomber dans le convenu. Nous utilisons donc tous les outils stylistiques à notre disposition pour que la lecture soit plaisante. Un but humble, honnête, et plus retors qu’il n’y paraît !
Il n'y a pas de vieux métiers, seulement des savoir-faire oubliés !

Il n’y a pas de vieux métiers, seulement des savoir-faire oubliés.
Depuis dix ans nous sommes portraitistes. Et nous comptons bien le rester !
FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui elle s’adresse à Marion, présidente associée de la Maison Trafalgar :
Bonjour Marion, depuis sa création, la Maison Trafalgar a pour mission de valoriser l’entrepreneuriat littéraire. Avez-vous des retombées positives à ce sujet ?
Oui ! Nous revendiquons d’être des entrepreneurs-littéraires, et avions justement eu l’occasion de prendre la parole à ce sujet, au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Les recrutements de nos Portraitistes se poursuivent et leurs carrières se construisent. Nous avons désormais structuré notre production en un véritable atelier, un atelier dont nous ouvrons volontiers les portes aux écoles pour encourager toutes celles et ceux qui envisagent de faire de l’écriture leur métier. Nous constatons de plus en plus un engouement autour de ces filières encore décriées hier. Ces cursus sont désormais valorisés au même titre que les étudiants en lettres qui dirigent pour certains de belles entreprises comme White Mirror (Jane Fiori) ; d’autres portent de très belles start-ups littéraires, parmi lesquelles l’on retrouve En Cavale (Astrid Faure, Margaux Bruineaud), Epopia (Rémy Perla), Short Edition (Christophe Sibieude, Sylvia Tempesta) Gleeph (Khalil Mouna, Guillaume Debaig), Kube (Samuel Cimamonti, Anthony Darquey, Aurore Choanier), Bookinou (Guillaume Chanteloube, Vincent Gunther), Plume (Aude Guéneau), Les Mots – l’école d’écriture nouvelle génération – (Alexandre Lacroix, Élise Nebout) ou encore Onyo (Yann Garreau, Charlotte-Amélie Veaux) pour ne citer qu’eux. Et nous sommes toujours agréablement surpris quand certains dirigeants, et pas seulement dans le secteur des Métiers d’Arts, nous dévoilent des diplômes peu banals, tels qu’un doctorat en littérature médiévale ! Au fil des années, nos tribunes ont aussi trouvé leur résonance dans différents médias de référence tels que Maddyness – le média pour comprendre l’économie de demain. Il nous vient en tête “le mot et l’aumône, le carton plein des littéraires” ou bien “l’économie ne peut se passer de poésie”. Des prises de position tranchées, assumées, et surtout, de plus en plus partagées !
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Aujourd’hui elle est adressée à Bérengère, directrice associée de la Maison Trafalgar :
Bonjour Bérengère, en tant que dirigeante qui s’est lancée jeune dans l’entrepreneuriat, vous rappelez-vous les premiers conseils que l’on vous a donnés ?
Oui ! De faire confiance à mon instinct ; ce même instinct qui m’a guidée vers mon associée, vers ce choix de positionnement, vers ce développement, et qui nous permet aussi de continuer à être alignés dans chacun de nos recrutements. Mais je me souviens aussi des conseils que je n’ai jamais voulu écouter ! Les dix règles incontournables d’un business plan, les cinq clés pour monter une entreprise, les pronostics, les prophéties. Cela ne nous empêche pas d’assurer une croissance continue, depuis huit ans. Avec Marion, nous avons aussi été sensibles au fait de bien nous entourer. Sans jamais compter notre temps, nous nous sommes engagées et investies sur le territoire lyonnais où nos fondations s’enracinent : nous siégeons au Conseil Stratégique de la Métropole de Lyon ; nous avons été ambassadrices du Salon des Entrepreneurs et, à l’époque, du statut étudiant-entrepreneur, mentors pour le Movjee. Mais avant cela, Trafalgar a aussi bénéficié de ces initiatives qui maillent le tissu économique de la région rhônalpine, parmi lesquelles l’accélérateur Boost in Lyon, l’incubateur Manufactory et le Réseau Entreprendre. Et puisqu’une Maison n’est rien sans celles et ceux qui l’habitent, la nôtre a toujours mis un point d’honneur à limiter la sous-traitance, à développer son savoir-faire en interne, à ouvrir les réflexions à l’ensemble de son équipe pour que chacun puisse s’impliquer dans ce questionnement commun : où allons-nous porter Trafalgar demain ? C’est aussi à contre-courant de certaines préconisations que nous avons tenu à positionner notre Maison. Et bien que ce conseil se soit fait rare à une époque où les levées de fonds ont la cote, Trafalgar a toujours considéré son indépendance financière comme un critère capital.
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Aujourd’hui elle s’adresse à Benjamin, Portraitiste de la Maison Trafalgar :
Bonjour Benjamin, les Portraitistes Trafalgar ont-ils tous étudié les lettres avant d’intégrer votre équipe ?
Non. Cette formation n’est pas un prérequis pour travailler chez Trafalgar. Nous sommes pour dire que toutes les lettres – L, ES, S – peuvent mener aux lettres ! Chacun chez Trafalgar apporte son bagage, ses expériences, ses adages, ses propres références. Dans notre équipe, certains talents ont étudié la physique et la chimie, d’autres ont d’abord œuvré dans le secteur juridique ou même culturel. Certains ont d’abord été entrepreneurs, indépendants, engagés dans l’associatif, ou dans d’autres secteurs d’entreprises, mais tous les profils de notre Maison ont ce goût des mots et des lignes ciselées que cultivent leurs collègues diplômés d’une formation strictement littéraire.