Inspirer, partager et fédérer, tels étaient les mots d’ordre du groupe OMNES Education, leader de l’enseignement supérieur privé, pour la réalisation d’un très joli book Alumni Stories. Dans ce livret épuré et élégant, nous avons croqué le parcours de différents anciens étudiants issus des treize écoles du groupe, où chaque année, pas moins de 35 000 élèves sont formés. Qu’ils soient entrepreneurs expatriés à l’autre bout du monde ou directeur international d’une grande maison, qu’elles vibrent dans le monde du luxe, soient magiciennes de la réclame ou investies dans une ONG, que leur trajectoire les ait emmenés à Mexico, Dubaï, Brazzaville ou encore Montréal, La Maison Trafalgar s’est attelée à ce que ces Portraits, sublimés de subtiles aquarelles réalisées à la main, puissent incarner la richesse humaine et pédagogique du groupe OMNES Education. Des histoires où s’enchevêtrent les récits personnels, les anecdotes estudiantines et l’intégration dans la vie professionnelle, pour des trajectoires souvent surprenantes et atypiques, et toujours pleines d’émotion et de réussite. La lecture de ce volume 1 se veut pour sûr le meilleur moyen d’unifier une communauté d’anciens diplômés tout en éveillant des vocations pour les prochaines générations.

Extraits de Portraits :

Matthieu Musette

En adepte de prouesses footballistiques qui s’avouait inculte en mécanique, Matthieu a prouvé qu’il était possible de passer de l’univers Materazzi à celui des Maserati. Entre ce vrombissement signature de la GranTurismo, et cette langue de Dante qui s’éploie des mails aux visios, le Responsable commercial favorise la vente sur l’ensemble de la France, s’assurant que la marque de voitures de luxe soit représentée dignement, coordonne les actions des quinze concessionnaires – un sport de concessions qui nécessite son lot d’offres packagées et de subtilité. Et bien qu’il pilote aujourd’hui un maillage d’excellence, Matthieu a démarré sur des bolides moins altiers – une Renault Kangoo jaune grâce à laquelle il livrait le courrier.

Ronan Le Mestre

Tandis que sa grand-mère crépière comblait Ronan des délices de leur terroir, à commencer par les fameuses galettes de blé noir, les porcelaines, les argenteries et le cristal étaient de sortie pour attiser la faim. Et son père jouait le sommelier aux côtés de cette mère qui faisait tourner les fourneaux à plein pour ravir la maisonnée, régulièrement agrandie d’une bande de copains. Car l’amour pour l’élégance culinaire n’aurait su retenir Ronan à Carnac Plage, ni même au sein du territoire hexagonal. Le Directeur international de la Maison de pâtisserie Ladurée a fixé son appétence pour l’ailleurs dès le lycée, lors d’une année à potasser dans l’État de New York. Il atterrit donc à Paris, après avoir été séduit par un cursus en commerce dans une école proposant un programme de niche « en version full english ».

Marielle Postec

Il arrive qu’une vocation frétille dès l’âge des jeux et des marelles, lorsque tout scintille et émerveille ; celle de Marielle jaillit à l’époque où la fillette vécut un premier éveil télévisuel face à une publicité fruitée. Au-delà de cette saynète, elle entrevoit déjà sous le reptile de bric et de broc une dimension fantaisiste qui guidera sa voie. Après une adolescence à se projeter photographe, puis quelques années de jachères juridiques et un master en business international achevé sans grande conviction, c’est au détour d’une conversation en Irlande qu’elle découvre la fameuse école de publicité, située à Roubaix. De manière fortuite, l’évocation de Sup de Création débloque le souvenir de l’animal en plastique, et celle qui se pensait encore un « pur produit de la capitale » s’en dirige vers le Nord.

Coline Amblard

Coline le sait à ce club féministe qu’elle a fondé pour élargir ses lectures : le plus grand des obstacles reste sa propre censure. Alors, pour réveiller ses ambitions de styliste, peut-être même qu’elle laissera ressurgir à la pointe du stylet les inspirations des costumes d’une série d’animation comme Arcane, les cultures et les mouvements qu’elle a appris à identifier, ou toutes ces femmes « fortes et affirmées » qu’elle dessine. Coline sourit à l’adage qui l’a tant vue crayonner : un parcours n’a pas de mauvais sens, seulement celui qu’on veut lui donner.