À la suite d’une rencontre inspirante au Salon du Luxe de Paris, la Maison Trafalgar est heureuse d’avoir ouvert ses portes à Julia Colléaux ! La créatrice de la marque Eli Grita et de l’emblématique Power Jacket est venue chercher entre nos murs une expérience pareille aux pièces qu’elle confectionne : colorée et sur mesure.  Dans ce Portrait émaillé de symbolisme, émerge une histoire marquée par une transdisciplinarité jusqu’alors délivrée de façon éparses ; un parcours unifié et rassemblé en un écrit iconique et lumineux, qui ancre définitivement tout ce que la créatrice de mode a engrangé d’inspirations, d’expériences mystiques et d’élans artistiques.

 

Extraits du Portrait de Julia :

Il aurait été trop évident pour l’assertive de s’autoriser à monter son entreprise ; elle savait pourtant justifier un départ éclair pour les Amériques, ou provoquer la suerte pour accoster le monde de la musique. Il aurait été trop simple, pour l’intuitive, de tracer une ligne droite entre les défilés pailletés, improvisés plus jeune sous l’œil d’une aïeule maternelle, et ceux que la dirigeante organise désormais dans la confidentialité des grands hôtels.

 

Outre le succès de sa Power Jacket que de nombreux convaincus endossent sur les papiers glacés et les plateaux télé, sa signature agence et fédère tout ce que l’artiste parisienne et sa mine lumineuse ont semé de prestations scéniques, de sculptures géométriques, de pas de danse et de tours de chant, de spiritualité et d’expériences initiatiques. À la manière des vingt-trois empiècements épars, puis assemblés en une veste iconique, ce sont les fragments les plus intimes de Julia qui cohabitent sous le pseudonyme chamanique d’Eli Grita.

 

Julia s’affaire avec légèreté, cumule les anecdotes abracadabrantesques, partage ses looks et ses fous rires telle qu’elle est, et jamais comme le protocole le voudrait. Elle échange avec ses partenaires en pleine séance de yoga ou leur répond sur un paddle en pleine mer, parce qu’elle ne saurait donner autant de souffle aux vêtements sans respirer, sans prendre le temps. Elle qui a toujours eu la capacité de « se brancher à l’autre », travaille moins pour vêtir que pour faire étinceler ses hôtes. La trentenaire qui se repère sans peine dans le dédale du Tarot de Dodal, et connaît par cœur le langage des couleurs, sait charger ses réalisations d’un symbolisme signifiant. Un sur-mesure qu’il faut définitivement être prêt à porter.