
Extraits des écrits couture
« Après quarante années d’exigence, passées au contact des alliages rutilants, la dirigeante a su conserver intacte sa fougue entrepreneuriale. C’est aussi le cas pour ses rituels, ses moments de soins passés avec elle-même, ses habitudes chéries – sa part de coquetterie. Mais quand une maladie survient en 2009, et engendre de vives douleurs dans tout le côté gauche de sa tête, Babette sait qu’elle doit renoncer à sa routine beauté : sa peau et particulièrement son œil gauche est trop sensible, se maquiller et surtout se démaquiller devient trop pénible. Laissant un temps les cadrans de côté pour se consacrer à l’ovale des visages, l’optimiste transforme ce qui aurait pu être un handicap en mission. »
« À travers cette marque s’incarnent aussi toutes les valeurs d’une femme généreuse, guidée par son empathie. Ses créations ont toute leur place dans les hôpitaux, autant pour assister les chirurgiens du monde entier, que pour apporter de la tendresse aux grands brûlés, que pour câliner les mères et leurs bébés dans les maternités. Dans les villes, elle distribue ses produits pour les femmes qui dorment dans la rue. Babette tend la main afin que d’autres puissent s’autoriser à glisser la leur dans ses petits gants. En poursuivant son rêve de douceur, l’entrepreneur met toute son énergie pour que l’hygiène reste un fondement de la dignité humaine. »
« Si les gants Babette Switzerland sont hors pair et ambidextres, c’est qu’ils répondent au-delà du besoin élémentaire de prendre soin de l’épiderme : ils prennent aussi soin de l’écosystème. Mère de quatre enfants et grand-mère de dix petits-enfants, Babette Keller Liechti est sensible à l’avenir de la planète qui les a vu naître ; une actrice du changement, qui s’inscrit pleinement dans le mouvement du non-jetable. »