Portrait de dirigeante, Alcée

Plutôt que de fustiger un patrimoine en déperdition, c’est sans cris d’orfraie que la fondatrice de cette Maison suscite l’envie de se frotter au travail d’orfèvre. Chacun dispose du matériel nécessaire à l’expérimentation, à la construction d’une pièce unique qu’il est possible de s’approprier de génération en génération.

 

Plus encore que l’étude des frottements et les calculs savants, plus encore que la gestion, l’optimisation et les premiers pas en management, Alcée garda de son passage Hermès un émerveillement pour la noblesse des matières et une manufacture tout aussi altière. De ces étoffes de soie sublimées par des couleurs qui jamais ne s’évaporent à ce cuir tanné, brossé, et marqué à la feuille d’or, la jeune cheffe de projet ancra là ce besoin d’esthète de pourchasser le beau. Une quête qui l’aiguilla d’abord chez Cartier, Richemont, puis en Suisse, vers le petit monde de l’horlogerie, où la mécanique de l’heure se commande tant par la raison que par le cœur.