Extraits du Portrait iconique du Misíncu

« Un séjour au Misíncu démarre par un panorama saisissant. Avancé comme une aiguille dans la mer, le cap Corse s’étend avec une force élémentaire. […] Celles et ceux qui veulent se tenir à l’écart du tumulte citadin sont, au Misíncu, au milieu de tout. Ils peuvent admirer les falaises qui plongent dans l’eau, autant que les déclinaisons de verts qui teintent les reliefs montagneux. Ils peuvent sentir cet air frais qui descend de la chaîne de la Serra, les effluves émanant du myrte et des cédrats. Ils peuvent croiser la faune qui bat la terre, lever les yeux vers ces milans et ces cormorans qui fendent le ciel. Chaque promenade permet de découvrir un patrimoine capcorsin qui fleurit çà et là, en traditionnels petits villages, en tours génoises et autres maisons séculaires aux toits de lauze. »

« Avant qu’il ne soit reconstruit et repensé, l’hôtel était déjà connu pour sa place sur le cap Corse. Avant le Misíncu, il y a Le Caribou. En partant d’une bâtisse des années cinquante et d’une poignée de bungalows en bois, la famille Catoni établit la réputation de son établissement. Les hôtes sont accueillis dans une atmosphère affable, car les gens du cru s’y rendent aussi pour sa table ! […] Le domaine rayonne même au-delà de l’île, devenant un point d’ancrage pour quelques vedettes des années soixante-dix. Gainsbourg y fait un saut dès que le cœur lui en dit, Alain Delon et Romy Schneider se retrouvent régulièrement au bord de la piscine. »

« Époustouflé de trouver ici une diversité de biotopes – plaines, montagnes, mers et forêts –, le chef Fredrik Andersson est tombé sous le charme de la Corse il y a plusieurs années. Celui qui a ouvert son premier restaurant à vingt-quatre ans, dans sa Suède natale, est un habitué des gestes minimalistes. Avec lui, la signature gastronomique du Misíncu prend racine dans un terroir qui s’exprime avec force, selon une logique du less is more. »

« Le Misíncu est tout autant un voyage en terra incognita qu’un repère qui se partage et se transmet entre connaisseurs. Il est autant une promesse d’étonnement, un désir d’aventure, qu’un lieu qui suscite de l’attachement. Tous les habitués vous le diront, quelle que soit la saison, il suffit de quelques jours pour vouloir faire du cap Corse une seconde maison. À peine est-il l’heure de partir, on le sait déjà ; à peine le seuil du Misíncu est-il franchi, ce ne sera pas le dernier avvèdeci. »