Aujourd’hui elle est adressée à Bérengère, directrice associée de la Maison Trafalgar :
Bonjour Bérengère, en tant que dirigeante qui s’est lancée jeune dans l’entrepreneuriat, vous rappelez-vous les premiers conseils que l’on vous a donnés ?
Oui ! De faire confiance à mon instinct ; ce même instinct qui m’a guidée vers mon associée, vers ce choix de positionnement, vers ce développement, et qui nous permet aussi de continuer à être alignés dans chacun de nos recrutements. Mais je me souviens aussi des conseils que je n’ai jamais voulu écouter ! Les dix règles incontournables d’un business plan, les cinq clés pour monter une entreprise, les pronostics, les prophéties. Cela ne nous empêche pas d’assurer une croissance continue, depuis huit ans. Avec Marion, nous avons aussi été sensibles au fait de bien nous entourer. Sans jamais compter notre temps, nous nous sommes engagées et investies sur le territoire lyonnais où nos fondations s’enracinent : nous siégeons au Conseil Stratégique de la Métropole de Lyon ; nous avons été ambassadrices du Salon des Entrepreneurs et, à l’époque, du statut étudiant-entrepreneur, mentors pour le Movjee. Mais avant cela, Trafalgar a aussi bénéficié de ces initiatives qui maillent le tissu économique de la région rhônalpine, parmi lesquelles l’accélérateur Boost in Lyon, l’incubateur Manufactory et le Réseau Entreprendre. Et puisqu’une Maison n’est rien sans celles et ceux qui l’habitent, la nôtre a toujours mis un point d’honneur à limiter la sous-traitance, à développer son savoir-faire en interne, à ouvrir les réflexions à l’ensemble de son équipe pour que chacun puisse s’impliquer dans ce questionnement commun : où allons-nous porter Trafalgar demain ? C’est aussi à contre-courant de certaines préconisations que nous avons tenu à positionner notre Maison. Et bien que ce conseil se soit fait rare à une époque où les levées de fonds ont la cote, Trafalgar a toujours considéré son indépendance financière comme un critère capital.