Les Zouzous Lyonnais a essaimé trois agences dans la capitale des Gaules, et maintient son indépendance depuis plus de treize ans. Si l’entreprise connaît une croissance continue, le secteur et le métier de baby-sitter sont encore victimes de nombreux a priori que Stéphanie Chaudet n’a jamais cessé de battre en brèche. Montrer la cohérence d’un cheminement qui l’a menée au lancement de sa société, incarner les valeurs qui fondent sa démarche et ancrer sa vision de la profession en confiant son histoire à la Maison Trafalgar tenait pour elle de l’évidence. Outre son approche qui lui permet de constituer un réseau de Zouzou-sitters finement sélectionnés, Stéphanie fait valoir de solides engagements à travers un parcours d’entrepreneure singulière qui la voit œuvrer avec détermination à l’amélioration du secteur et à sa professionnalisation. De son implication au sein d’associations à la création du centre de formation AZAP, ce sont aussi ces nombreux pas de côté que s’attache à souligner son Portrait. 

 Extraits de son Portrait de dirigeante :

« Entreprendre, oui mais dans quoi ? » La naissance du premier fils de Stéphanie Chaudet y répondra en soulevant tout ce qu’il y avait encore à faire pour concilier la maternité et le devoir des affaires. (…) Celle qui s’avoue plus forte tête que « maman cupcake » s’affranchit rapidement du système de franchise et cisela son processus pour répondre à un tout nouveau cahier des charges. Arrivée dans la capitale des Gaules, Stéphanie se mit à mailler son réseau en partant de zéro ; elle se sentait parée depuis son bureau de six mètres carrés, situé au « 33 rue de la Ré ». Tandis que ses proches la voyaient arpenter la CCI, les missions locales et les OPCO, le quidam l’apercevait distribuer des flyers à la sortie du métro, et les familles lyonnaises apprenaient son existence par quelques insertions presse bien pensées qui l’emmenèrent, en 2016, jusqu’au 20h de TF1.”

“Héritière d’un caractère aussi affable que volubile remontant à ses racines italiennes, dans l’histoire familiale de Stéphanie, le goût de la bonne cuisine s’est toujours combiné à celui de l’effort. Si c’est à l’aune de sa propre parentalité qu’elle a bien sûr pu juger de la ribambelle de situations praticopratiques que réclame un bambin, elle révisa aussi les hauts faits de sa grand-mère qui assurait sans hic son rôle auprès de toute cette « joyeuse clique » de cousins et cousines. Il y avait aussi ce grand-père qui avait fui le fascisme ; arrivé en France « la rage au ventre », il parvint à bâtir son entreprise de plâtrerie tout en apprenant à lire et à écrire – « c’est forcément un modèle de résilience qui m’a marquée. ».

Car avant de se lancer à son tour, Stéphanie entama une première carrière à la suite d’un BTS en communication décroché à l’École nationale de commerce, qui déboucha sur dix années de fonctions au sein de la frénésie parisienne, et de grandes firmes œuvrant dans le conseil et le numérique. Les changements de missions au gré des restructurations et des rachats, les postes en marketing et en commercial qui la menèrent jusque dans les entrailles des multinationales ; les tours de la Défense, la compilation des chiffres de ventes, les projections, la refonte de chartes graphiques, les business model et les incursions dans l’événementiel, ont fini par faire pointer un dilemme : poursuivre une trajectoire confortable, ou se fier à son instinct entrepreneurial.” 

Déjà impliquée auprès de FCE LYON ou des Lyonnes afin de donner une résonance aux initiatives portées par des femmes, celle qui, pour chaque problème, ne voit que « des solutions en file d’attente » entend bien s’adresser à des publics que beaucoup ignorent – des personnes en situation de handicap aux séniors. Ouvrir ici une nouvelle agence pour asseoir un peu plus sa place de challenger, étendre là son activité à d’autres frontières pour répondre à ses élans voyageurs : en tous points, Stéphanie s’attèle à ce que son entreprise fasse toujours exception à la règle – bijou, caillou, genou, hibou, zouzou.