En confiant leur Portrait croisé à notre Maison, Jean-Charles Valet, président de Poncin Métal, a tenu à ancrer sa vision de l’entreprise tout en rendant hommage aux années de travail et d’investissement de Pascal Mortreuil, son prédécesseur. De leur attachement commun au continent africain à leur parcours entrepreneurial, en passant par leurs personnalités qui parfois les dissocient mais souvent les réunissent, ce récit entrelace tout ce que les deux présidents successifs de Poncin Métal ont apporté pour construire, et parfois reconstruire, cette réussite industrielle française. Ces deux cheminements impriment en creux tout ce qui fait la singularité du groupe au sein de son secteur. Une conception iconoclaste de la métallurgie et ce désir d’être toujours là où on ne l’attend pas.
Extraits du Portrait croisé :
Fidèle à sa propension de tailler un avenir aux larges proportions, Jean-Charles lança des chantiers d’envergure sitôt qu’il prit officiellement les rênes de Poncin Métal ; avec un rachat en pleine crise sanitaire, il brava un timing que d’aucuns jugeraient intimidant. Aux côtés des plieurs, du BE et des deviseurs, soutenu par l’engagement des monteurs-soudeurs, des laséristes et autres directeurs de site, c’est en emmenant avec lui tous les collaborateurs que l’adepte des sports de contact changea de statut ; que le « sensible aux causes perdues » exprima ce caractère combatif tatoué à même les bras, sous les traits d’un célèbre samouraï et d’une citation d’Albert Camus. Entre celui qui intériorise sans jamais se relâcher et l’épicurien au sang chaud de dix ans son aîné, les affinités et les cheminements semblent se répondre en miroir, sans laisser refléter le décalage de l’âge et ces tempéraments qui s’opposent parfois comme le blanc et le noir.
S’ensuivirent huit années durant lesquelles les deux hommes apprivoisèrent une relation de confiance que les mots et les bas n’étiolèrent pas. Huit années, surtout, durant lesquelles, chaque fois qu’une flèche était décochée, Jean-Charles ne fléchissait pas devant ce « mentor » au management qui ne faisait pas dans le ménagement. Montant dans la hiérarchie comme au capital, prenant peu à peu la main sur la gérance et les dossiers qui étaient jusqu’ici l’apanage de Pascal, l’actuel Président de Poncin Métal refondit l’identité de marque du groupe et renforça le développement commercial. Cette transmission sur la durée donna matière à changer progressivement la perception de celui qui aime que tout soit fait à sa manière.