Voici, une publication qui a pour but de capter votre attention quelques minutes. Pour Maddyness, notre Maison a eu le plaisir de rédiger une tribune sur l’écriture à l’ère du numérique et des formats courts – de plus en plus courts. Il s’agit d’une problématique qui nous est particulièrement chère puisqu’elle modifie notre rapport à la lecture, notre capacité de concentration, et, fatalement, la manière dont l’écriture s’est adaptée aux nouveaux usages.
Ce rétrécissement continu des formats est-il une fatalité ? Est-il seulement un problème ? Nous pensions qu’il convenait de formuler un plaidoyer qui ne verse ni dans le rejet puritain, ni dans l’abandon moderniste. Nous espérons que cette tribune fera relativiser les uns, qu’elle motivera les autres. Et qu’elle décrochera un petit sourire à chacun.
« Contenus à impact », « punchlines » et autres « hooks » sont autant de concepts destinés à faire scroller, faire cliquer, faire vendre – et dénotent bien davantage d’une sorte de lutte, de violence à l’écriture, que d’un quelconque plaisir à la lecture. Car le lecteur n’a pas le temps, car il est sans cesse sollicité par les notifications en cascade, les pop-ups, les messages. Dans l’un de ses communiqués, Samsung indiquait en effet que notre temps d’attention avait chuté de douze à huit secondes depuis les années 2000.
Aurions-nous aujourd’hui la concentration d’un poisson rouge dans son bocal : trois petits tours et puis s’en va ? Est-ce la faute du poisson, ou du bocal ?
Un grand merci à Etienne Portais et Louis Carle pour la diffusion cette tribune, pour l’attention qu’ils portent, depuis de nombreuses années, à notre aventure entrepreneuriale ainsi qu’à nos prises de position.
Tribune rédigée par Maxime
Portraitiste, Maison Trafalgar