Portrait iconique de marque

Au nom de Babolat, on entend l’écho des héros qui ont enchaîné les consécrations et déchaîné les publics au plus exigeant niveau de compétition. Si aujourd’hui une nouvelle raquette Babolat équipe un joueur toutes les vingt secondes, et que la marque leader reste marquée par une attitude de challenger, c’est bien dans les origines du tennis que cette architecte des performances a coulé ses fondations. Son aube fut dessinée par les mythiques Mousquetaires, dont Henri Cochet, le bien surnommé pour avoir éclaboussé Babolat de sa magie, ou le sémillant et frétillant René Lacoste, au mordant cousu de fil blanc. Qu’ils aient fait l’essor de leur discipline comme Suzanne Lenglen, pulvérisé les records de vélocité comme Andy Roddick, ou raflé l’or encore et encore comme Rafael Nadal, Babolat se tient là où se jouent la couronne et le Graal : au contact de la balle.

On ne s’étonnera donc pas que cet appétit pour les victoires de haute lutte, cet attrait pour le panache, la bagarre, le score serré, ait forgé le signe distinctif des combatifs. La marque ayant conquis ses lettres de noblesse grâce au cordage VS, elle laisse les autres monopoliser le tamis en l’encombrant de caractères grandiloquents. Car l’emblématique double ligne n’est pas de ces logos qui engendrent des hommes sandwich ou s’admirent derrière une vitre ; elle est un moteur qui s’allume autant pour rappeler à son joueur sa propre valeur que pour décrocher les titres. 

Incarnée par d’innombrables moniteurs et d’éducateurs qui enseignent tennis, padel et badminton sous ses couleurs, Babolat habite les clubs, émaille les souvenirs, et nourrit les espoirs. Les clubs où cibles et radars distribués par le groupe donnent la possibilité de se mesurer à ce redoutable rival qui n’est autre que soi-même, et les clubs où les jeunes pousses repérées pour la Team Babolat firent leurs armes avant de livrer bataille aux grands chelems. Les souvenirs d’un cordage VS qui arracha le tout premier succès face à ce professeur, cet aîné, ce parent qu’on croyait invincible, et les souvenirs d’une double ligne qui, dès l’école, fut le discret accompagnateur d’une initiation au badminton. Les espoirs des enfants qui font de leur raquette un talisman au charme protecteur, la nuit précédant un tournoi, et les espoirs des prétendants aux honneurs qui dissipent leur stress dans le réglage quasi rituel des elastocross.