Après une première galerie de Portraits métiers, le groupe Veolia renouvelle sa confiance et poursuit son travail de fond avec notre Maison
Après Laure, Aurore et Patricia, ce fut au tour de Jessyca, Cécile, Chrystèle, Boris, Bruno, Florent, Frédéric et Jean de se rendre dans notre Maison pour vivre l’expérience du Portrait Trafalgar. Elle est Conductrice d’usine, Manager de service d’exploitation, Responsable équipe maintenance, Responsable facturation, Manager de service local, Manager du service individualisation des compteurs d’eau, il est Responsable amélioration des processus, Responsable consommateurs, Responsable développement commercial, Chargé d’études et projets, Data Scientist ; en nous confiant leurs histoires, tous ces talents ont participé à rendre visible l’invisible et à ouvrir les coulisses de leur métier. Huit nouveaux Portraits écrits et photographiques s’ajoutent donc au triptyque joyeusement réalisé en 2020, et s’attachent à valoriser le savoir-faire mais aussi le savoir-être d’un métier de service à caractère industriel et technique, beaucoup plus affectif qu’il n’y paraît. Bravo au groupe Veolia d’avoir à nouveau permis au temps de s’arrêter, afin que vos équipes puissent le savourer, revenir sur leur évolution interne, la réalité terrain, et tout ce qui fait la fierté de ces femmes et de ces hommes au quotidien.
« Une écriture élégante, tendre et affûtée qui redonne ses lettres de noblesse à l’humain et aux émotions à travers les parcours de vie et les métiers de nos collaborateurs et collaboratrices. Vous découvrirez ainsi, tous les mois, des portraits littéraires et photographiques de collaborateurs Veolia qui ont osé le portrait en se prêtant à cette expérience introspective et inattendue. Ils nous livrent des parcours de vie, des anecdotes qui donnent vie au terrain et à leur quotidien. Chaque écrit est unique, à l’image de nos collaborateurs. Ils s’animent et dévoilent toute la richesse des personnalités qui composent la culture de notre entreprise. Tous ces témoignages ont un dénominateur commun, celui de faire un métier qui a du sens, en accord avec les valeurs profondes de Veolia. »
Retour client de Sophie M, Directrice Communication :
« Un grand bravo pour ce magnifique travail. J’ai été très touchée à la lecture de ces portraits, écrits tout en élégance. Je n’ai rien à redire : vous prouvez que l’écriture est extrêmement puissante quand elle est maîtrisée. »
Retour client de Jean-Marc R, Directeur Ressources Humaines :
« Je vous avoue avoir été touché à la lecture de ces portraits. Toutes nos intentions se sont matérialisées au travers de ces écrits et de ces photographies, en tout cas je suis très fier de nos collaborateurs et collaboratrices. »
Retour client de Bruno D, Responsable Consommateurs :
« Rien à dire, je suis impressionné par ce retour qui correspond tout à fait aux échanges que nous avons eu avec. Les mots, le ton, le rapport pro-perso, tout y est ! Bravo, chapeau bas ! »
La Maison Trafalgar coordonne un concours d'éloquence en détention
La Maison Trafalgar est heureuse et honorée d’avoir été choisie pour coordonner le premier concours d’éloquence au sein de la Maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône. Encadré par Virgile Deslandre, notre directeur des opérations et spécialiste de l’art oratoire, ce projet a permis aux détenus de se former aux subtilités de la rhétorique durant une vingtaine d’heures – de l’écriture du discours, à sa mise en voix – et de présenter leur travail à un jury de professionnels. Autant de moments qui leur ont permis de sortir de la routine carcérale pour confronter, structurer et exprimer librement leurs pensées sur des sujets choisis. La belle finale de ce concours nous aura confortés, à nouveau, dans notre volonté d’explorer les pouvoirs de la parole et d’en partager les techniques au-delà des entreprises au sein desquelles nous intervenons, au plus près de tous ceux qui en expriment le désir ou le besoin.
Extraits : Massillan
Portrait iconique
Dans le parc du Château, où les effusions de couleurs et le bruissement des fontaines réconfortent, les frênes, les platanes séculaires et les tilleuls abondent sur plus de dix hectares, et laissent filer leurs senteurs apaisantes. La tableau bucolique de ce cadre unique se complète en compagnie des grenouilles et des libellules, sous les saules pleureurs qui façonnent un coin d’ombre, et effleurent la surface de l’étang. La végétation, elle, est confiée aux aléas du climat et du temps, afin que la nature puisse continuer de s’exprimer librement – pelouse clairsemée de hautes tiges et arbres ébouriffés par le vent. Une spontanéité qui fait écho à celle dont se pare l’hôtel quatre étoiles, à ce bel accueil et cette simplicité qui se passent volontiers des protocoles sophistiqués.
Avant que le premier coup de fourchette n’illumine les papilles, l’expérience culinaire commence dans le potager. Sur quatre-mille mètres carrés, les aromatiques, les légumes et les fleurs poussent de concert, tandis que la biodiversité se joint à la main de l’homme pour faire respecter un dogme : ni pesticide ni produit de synthèse. L’attention et le savoir-faire, les coccinelles, les chrysopes et les abeilles solitaires se chargent d’assainir des sols dont l’alchimie se passe allégrement d’engrais chimiques. Et quand ils ne savourent pas notre miel ou notre huile d’olive, les palais redécouvrent ici le goût de la carotte, de l’asperge ou de la tomate, les graines germent là en des flaveurs plus rares encore, renouvelant à l’infini le potentiel de chaque parcelle – shizo, menthe chocolat et céleri perpétuel.
Extraits : Ozone
Il est une élégance à montrer sans se montrer, car les silhouettes épurées des luminaires Ozone sont d’une géométrie affirmée. Lignes sobres, droites, volumes simples, boîtes. Tous leurs éléments sont examinés, auscultés, calculés jusqu’à faire entrer l’objet manufacturé dans la virtualité, tous sont lissés jusqu’à effacer la plus infime trace d’un quelconque passage – comme si la main chevronnée des équipes Ozone n’avait été qu’un mirage.
Parce qu’Ozone choisit ses collaborations à l’émotion des rencontres et à l’enchantement procuré, Joseph Dirand a aussi apporté sa magie à la formule, comme en témoigne la fameuse lampe Gélule. Bien que ce dernier ait signé la Phénix, héritière de l’art déco et ravivant le souvenir de heaumes médiévaux, d’autres références ont vécu leurs renaissances au sein de nos rééditions. Les modèles revisités de Michel Boyer, ou encore Pierre Paulin, semblent avoir fugué hors des antiquaires et des musées ; ils reviennent après avoir respiré l’air du temps, pareils à eux-mêmes, un peu différents.
À ce socle forgé dans les tentatives, s’ajoute un héritage que la France préserve comme une mémoire vive : plus d’une vingtaine de métiers d’art partagent notre amour du beau, et ils nous suivent pour métisser les univers créatifs, abreuver les imaginaires, et dupliquer les énergies. Grâce aux usineurs, aux polisseurs, aux bronziers, aux souffleurs de verre, aux tailleurs de pierre, chaque design navigue ainsi vers ses intentions, des courants abyssaux aux ridules, du colossal au minuscule. Ozone s’est toujours plu à réaffirmer avec aplomb sa raison d’être liminaire : servir, en amoureux de la lumière.
Abécédaire : Rare versus abondant
Il y a ce mot délicat qui s’enfile comme un gant, celui dans lequel on se sent à l’étroit, plus distant. Il y a ce mot-valise, ce mot sur le départ qui ne nous dit trop rien, puis celui qui nous parle, à peine l’a-t-on croisé, et dont la nuance infime ne se laisse remplacer par aucun synonyme.
Rare versus abondant : le « R » est à l’honneur dans notre Abécédaire !
Accident d’expression
C’est joli, coloré, naïf, parfois agressif, toujours inventif !
© « 300 accidents d’expression : une seule victime, la langue française. » Par E. Blervaque, S.Ellias & L. Ribet