Extraits : Focus

Portrait produit personnifié :

« Avant de rehausser les salons des particuliers, j’ai osé m’exposer dans d’autres, plus événementiels, à la vue de tous les professionnels. Engoncé dans un stand minuscule – toutes proportions gardées –, l’on me dévisageait avec une certaine curiosité. Et c’est dire si j’ai essuyé bien des regards de travers ! Je me souviens encore de mes premières présentations où la moquerie succédait à la stupeur. Soucoupe volante, grenouille et même mérou, j’ai depuis passé l’éponge sur ces railleries, tant je suis devenu objet de rêverie. Des architectes à l’avant-garde, des designers, et des passionnés en quête de nouvelles perspectives m’ont fait gagner un succès d’estime dans le milieu. Mes premières flammes ont certes éclairé des voûtes médiévales, je pris bientôt mes aises dans des résidences ultra contemporaines, en affirmant ma présence centrale. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si je m’accommode mieux des intérieurs minimalistes : je me détache d’autant plus que les meubles sont bas, que les espaces sont dépouillés de tout apparat. »

« Il faut dire que deux années de recherche et développement furent nécessaires pour me parer d’une vitre, fermer mon foyer, et parfaire ma flamme. Afin de rester dans les rails du progrès et des transformations sociétales, j’ai passé des mois sur le banc d’essai, des semaines pour satisfaire les capteurs d’émission de CO2. Il me fallait une nouvelle technicité, prendre un nouveau souffle pour préserver la qualité de l’air. Au fil de mon évolution, j’ai également gagné en sophistication : alors que je n’étais composé que de dix pièces à la base, les cent-cinquante qui m’habillent à présent demandent aux chaudronniers un travail de dentelle lors de mon montage. »

« Certains ont voulu changer mes dimensions, d’autres me déformer pour me conformer à d’invraisemblables installations qui m’auraient fait perdre en élégance et en grâce. Savoir dire non est sans doute ma façon de rester exclusif, de rappeler qu’un GYROFOCUS se mérite. En facétieux, j’esquive les modes et les tendances : sur l’époque que je traverse j’ai toujours cherché un temps d’avance. Chaque génération qui me découvre reste comme envoûtée par mes lignes altières, s’imaginant peut-être encore que j’ai été conçu hier… »


FOCUS. Les cheminées iconiques confient à la Maison Trafalgar leur Portrait de marque et le Portrait personnifié de l’emblématique GYROFOCUS !

Afin de retracer l’histoire aussi dense que passionnante de cette réussite artistique et entrepreneuriale, l’équipe de la Maison Trafalgar a eu le plaisir de se rendre sur plusieurs sites. Ces deux Portraits ne pouvaient, en effet, déployer toute l’atypicité d’une marque comme FOCUS sans une immersion complète dans l’usine de Cavaillon ; sans rejoindre également la petite cité médiévale de Viols-le-Fort, où Dominique Imbert créa en 1968 la première cheminée suspendue et pivotante. Le Portrait écrit de la marque FOCUS expose cette vision artistique, plus d’une fois récompensée et couronnée par le monde du design. En plus de ces cinq décennies de développements et d’engagements, le récit s’attache à ancrer l’esprit un brin frondeur de cette entreprise qui a su capter l’air du temps, sans jamais dévoyer le legs de son fondateur. 

Le Portrait personnifié du GYROFOCUS, quant à lui, donne la parole à cette cheminée élue plus bel objet du monde et au design reconnaissable entre mille. Avec fierté, et un peu d’espièglerie, le GYROFOCUS se raconte – de sa naissance improbable au pied des Cévennes à cette ascension qui le porta dans les plus grands musées du monde. Cet écrit tient la promesse d’incarner la démarche de FOCUS hors des sentiers battus, et d’inscrire son savoir-faire unique, au croisement de l’art, de l’industrie et de l’ingénierie. Dans le sillage de ces deux réalisations textuelles réussies, de nouveaux projets avec cette marque des plus inspirantes voient déjà le jour ; une collaboration sublime et pérenne, dont nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles… 

« J’ai lu avec délectation vos textes, je trouve cela merveilleux. Je ne suis pas étonnée que l’esprit de Dominique vous ait accompagné. Je pense qu’il aurait été fier de vous. »


Expression explicitée : Se faire un sang d'encre

Cette expression trouve ses racines dans l’époque médiévale, une époque où la médecine était encore très empreinte de la théorie des humeurs. Selon les observateurs d’alors, le sang était lié à la jovialité. Il était donc admis qu’un fort sentiment d’angoisse et d’inquiétude donnait au sang une teinte plus foncée, si foncée qu’il en deviendrait aussi noir que l’encre !


Expression explicitée : Garder un secret de Polichinelle

D’Arlequin à Scapin en passant par Scaramouche, nombre de personnages de la commedia dell’arte ont marqué la culture populaire. Et c’est aussi à ce genre de théâtre italien que l’on doit le secret de Polichinelle. Ce valet bedonnant aussi vulgaire que facétieux est aussi connu pour être volubile. Dans l’une de ses aventures, il répand une rumeur auprès des courtisans du royaume sur un seigneur dont le corps serait couvert de plumes, et leur fait promettre de garder le secret. C’est cette frasque qui a donné son sens à la fameuse expression désignant un secret connu de tous… mais que personne n’évoque publiquement !


Référence cachée

Il arrive que certains clients partagent une référence qui les touche particulièrement. Par amour des mots et par envie de surprendre, et afin qu’elle ne gêne pas la compréhension générale du Portrait, je prends beaucoup de plaisir à me creuser la tête pour cacher ces références dans le texte, de sorte que le client soit le seul à les repérer. Placer un surnom peu avouable dans la sonorité d’une liaison, transformer le nom d’une œuvre en une proposition, ou encore s’appuyer sur le double sens d’un mot afin d’offrir un second niveau de lecture sonne chaque fois comme une attention qui touche, et qui fait mouche !


'Le résultat est splendide !' Avec la complicité de son Directeur Général, La Maison Trafalgar signe le récit chapitré du Jiva Hill.

La colline vivante. Une histoire du Jiva Hill. Afin de marquer sa réouverture après une étape de rénovation, et de se doter d’un écrit fondateur à la hauteur de ses cinq étoiles, le Jiva Hill Resort a confié à la Maison Trafalgar la réalisation d’un livret d’accueil complet, réalisé en français et anglais. Parce qu’il était essentiel de revenir à la genèse de cet établissement précurseur en matière de RSE, nous n’avons pas manqué de partager aux hôtes du Jiva Hill cette lecture d’un récit qui donne toute son âme au domaine – le récit d’un couple passionné par les sports de pleine nature et l’équitation, au point d’héberger un concours international de dressage. Par une approche immersive qui contre volontiers les effets catalogues, évitant soigneusement l’écueil des superlatifs en ribambelle dont souffrent tant d’hôtels, l’histoire du Jiva Hill restitue toute la puissance mais aussi la quiétude des lieux. Outre les horizons ludiques et gustatifs qu’il dessine, ce récit socle s’accompagne d’un Manifeste dédié à la transition écologique, réalisé tout en vers, pour sensibiliser la clientèle aux actions entreprises, comme à leur poésie.

« Avec mes mots, je tenais à vous remercier sincèrement du résultat du livret que j’ai reçu. Le résultat est splendide ! Mieux que tout ce que j’avais imaginé ! Sur ces quelques pages, vous avez parfaitement retranscrit ce qu’est le Jiva Hill, ses valeurs, son image et son esprit. Je vous en remercie ! »
– Fabrice Mercier, Directeur Général.

Extraits du récit chapitré :

La fontaine trône toujours sur la propriété depuis 1876, et peut vous en témoigner : le cadre du Jiva Hill a tout d’un tableau pittoresque, que les épis de blé recouvraient autrefois d’un or chaud. Avant d’être cet hôtel pensé pour limiter toute dépendance, l’eau des sources exploitées par les agriculteurs ancrait déjà les bases de notre approche écologique. Découvrant cette colline en 1999 sur les conseils d’un ami, voilà qu’un entrepreneur suédois se prend d’affection pour l’endroit.
Une ferme aux origines, et un fondateur original parti d’une page blanche : un écho à son héritage familial paysan, et à sa naissance en France. (…) En plus d’être un centre équestre qui organise un concours de dressage international, un établissement qui n’est affilié à aucun groupe, le Jiva Hill est le projet d’un couple. Depuis son ouverture en 2007, l’hôtel se veut le reflet de leurs explorations ; ils y ont rapporté l’esprit lodge sud-africain après une expérience dans la réserve de Shamwari, et une collection d’une galerie new-yorkaise. Vous pouvez remonter les traces des poneys indigènes de l’Île de Sable – des clichés que ces amateurs d’art ont placés avec soin dans les espaces. Le Jiva Hill a ses nuances et son empreinte ; son ancrage et sa teinte.
Quelques marches suffisent pour s’immerger dans l’atmosphère vintage du Tripot – un espace pensé pour raviver l’esprit canaille des soirées arcade et billard. Le zinc du bar vous renvoie à l’ambiance des polars ; le téléphone rouge se charge de commander à boire. Quant à ce jukebox, qui faisait déjà un carton dans les années 50, il donne le rythme grâce à une sélection d’anthologie, tandis que les fléchettes filent vers leur cible, et que les roulettes s’enchaînent au babyfoot. Ici, il n’appartient qu’aux audacieux de faire également sonner la cloche du mythique flipper AC/DC, et de confirmer que le Jiva Hill est à l’aise dans tous les styles.

Extraits du Manifeste :

Chez nous, l’écologie dépasse de loin une vision romantique.
Elle coule jusque dans la sève de nos herbes aromatiques,
Bourgeonne dans nos potagers, nos vergers, nos paysages,
Dans notre permaculture, les mises en métayage.
(…)
Pouvoir respirer un air sain, qui n’aura pas besoin de filtre ;
Puiser l’eau directement des nuages, en respectant le moindre litre ;
Grâce à la géothermie, dompter la chaleur présente dans le sol —
Nous prenons part à notre époque en suivant les bonnes boussoles.
(…)
Dès son origine, notre hôtel a fait un pas de côté dans la course,
Qui pourchasse le moindre pourcentage, aux dépens des ressources.
Aux sources souterraines qui abreuvent nos espaces verts,
Nous avons ajouté des bassins de captation pour l’été et l’hiver ;
(…)
Du hennissement des chevaux, au bourdonnement des abeilles,
Le Jiva Hill est une colline vivante qui recèle de merveilles.