FAQ - Le sujet en question
Aujourd’hui la question s’adresse à Benjamin, Portraitiste de la Maison Trafalgar :
Bonjour Benjamin, je suis rédacteur freelance et je voudrais proposer mon aide à la Maison Trafalgar pour des projets ponctuels, puis-je postuler ? Non.
Chez Trafalgar, notre cœur de métier est entièrement internalisé. Engagée depuis sa création, en 2015, dans le développement de l’employabilité des talents littéraires, notre Maison ouvre ses portes à celles et ceux qui souhaitent réellement franchir son seuil. À une époque où la compétence rédactionnelle est le plus souvent précarisée, où les plumes sont parfois si dévalorisées qu’elles se nomment « ghostwriters » et négligent la force de leur signature, Trafalgar opte pour la sécurité de l’emploi et s’engage pour le développement des carrières en interne.
Plutôt qu’un nuage diffus de nomades digitaux, nous avons pris le parti d’une véritable dynamique d’atelier qui fait la part belle à l’union des créatifs et aux comités de lecture. C’est aussi pour la place que nous réservons au temps d’écriture que les Portraitistes Trafalgar sont fidèles à notre Maison, parfois depuis plus de sept ans. Aux couteaux suisses, nous préférons faire le choix des spécialistes.
Si les Portraitistes Trafalgar sont tous en CDI, nous collaborons avec près de quinze talents en externe. Nous prenons toujours beaucoup de plaisir à élargir nos rangs et à écouter nos coups de cœur, qu’il s’agisse de partenaires photographes, de pianistes, de vidéastes, de graphistes, de dessinateurs, ou encore de traducteurs.
Extraits : Evian Resort
Portrait iconique de l’Hôtel Royal
Remonter aux sources de l’Hôtel Royal revient à saisir le magnétisme d’Évian-les-Bains et les vertus d’une eau stupéfiante, qui s’affichait jadis en bonne place sur les prescriptions médicales. C’est rencontrer des générations de thermalistes en quête de bien-être, de sportifs aguerris, de familles d’habitués, et de vacanciers ébahis. C’est encore voir éclore un tourisme lacustre apprécié de l’aristocratie qui, dès la fin du XIXe siècle, fut confrontée à une lacune de taille : se loger dans cette petite commune de quelques milliers d’habitants. Pensé dès ses premières esquisses comme le « plus bel hôtel d’Europe », l’Hôtel Royal le fut aussi en l’honneur du roi Édouard VII d’Angleterre.
Le futur établissement a pour vocation d’épouser le dandysme de ce monarque qui bousculait alors les codes du raffinement par de nouveaux tons. En substituant le smoking à la queue-de-pie, il légua à l’hôtel un nom, un certain état d’esprit. Inauguré en 1909, l’Hôtel Royal s’anime dans la foulée de l’insouciance mondaine et répond aux attentes souveraines ; empereurs, sultans, et maharadjas y ont séjourné, tout comme la Reine Élisabeth II ou le Prince Aga Khan III, qui disposait d’appartements privés.
Les vedettes de l’âge d’or d’Hollywood telles que Rita Hayworth se sont permis d’ouvrir ici une parenthèse dans leur vie outre-Atlantique ou plus largement dans leur vie musicale, comme Ringo Starr, le batteur du groupe The Beatles. Et puisque de ses fenêtres, le lac apparaît tel un miroir tendu à la voûte céleste, l’Hôtel Royal a aussi eu le plaisir d’attirer les artistes d’avant-garde, les plumes et les poètes. De Proust à Modiano, ils sont nombreux à avoir gratifié les lieux de leur génie, à avoir été inspirés par les lieux pour enrichir leurs écrits, au point de laisser parfois une griffe entre les pages du livre d’or.
Écrit ADN de l’Hôtel Ermitage
Outre les souvenirs qu’il forge chez celles et ceux qui ont franchi son seuil, l’Hôtel Ermitage aurait beaucoup à raconter sur toutes les époques qu’il a traversées. Derrière ses menuiseries qui rappellent les emblématiques colombages, sous sa toiture à l’accent aussi british que bucolique, l’Hôtel Ermitage a toujours adressé à ses invités la plus grande attention. À son ouverture en 1909, il reçoit d’abord une clientèle prestigieuse composée de familles de nobles et de notables, sous le charme de l’architecture de ce chalet au style anglo-normand.
Durant les années cinquante, il se transforme en hôpital ; les vacanciers en quête de calme laissent place à des patients reprenant des forces dans ce cadre propice au repos. Ce n’est qu’en 1991 que l’Hôtel Ermitage est réhabilité dans ses fonctions initiales. Racheté par la Société des Eaux Minérales d’Évian, il devient cet établissement hôtelier épousant pleinement son environnement. Après la rénovation menée par le décorateur Patrick Ribes, l’hôtel devient un véritable cocon. Les matières minérales, le bois et ses teintes chaleureuses façonnent une atmosphère des plus douces.
Pour lancer son projet artistique et culturel, l’euphoniumiste Hélène Escriva s’entoure de la Maison Trafalgar. Un triptyque d’écrits à la musicalité assumée !
Joueuse d’euphonium et de trompette basse à la renommée internationale, Hélène Escriva s’est toujours amusée avec les codes de la musique classique, en confrontant ses talents d’instrumentistes à d’autres disciplines artistiques. Celle qui a tourné avec James Thierrée a confié à la Maison Trafalgar la réalisation de trois écrits, à l’occasion du lancement de asH !, son nouveau projet artistique et culturel, visant à promouvoir et à coproduire des créations originales. À travers le récit retraçant le cheminement d’Hélène, de la naissance de sa vocation à ses performances données sur les scènes du monde entier ; à travers un Manifeste posant les fondements de asH !, ce triptyque d’écrits couture explore la démarche et l’univers d’une artiste complète, qui se plaît à mettre quelques coups de pied dans la fourmilière !
Évian-les-Bains. De l’Hotel Royal à l’Hotel Ermitage, face au lac Léman, la Maison Trafalgar écrit l’histoire de l’Evian Resort.
Ravie de se voir confier ce bel écrin dont l’histoire remonte à 1905, l’équipe de la Maison Trafalgar a réalisé les Portraits iconiques de deux établissements emblématiques : l’Hôtel Royal et l’Hôtel Ermitage. Du parcours de golf de renommée mondiale à l’atmosphère festive du Casino, du ressourcement holistique proposé par le spa aux enfants qui gambadent dans l’espace Kid’s, notre signature s’appose également en double langue sur différents écrits couture dédiés aux thématiques essentielles de l’Evian Resort. Au sein de ce projet d’envergure, l’on navigue entre les plats du chef étoilé Patrice Vander et le récit porté par l’architecture Belle Époque, l’on découvre l’arc lémanique à travers toutes ses activités et la diversité de son patrimoine.
Rétrospective : Retrouvez notre liste au Père Noel
Tout au long du mois de décembre, la Maison Trafalgar a formulé ses souhaits pour la fin de l’année et celle que nous venons d’entamer !
En 2023, le bonhomme en rouge et blanc n’a pas manqué de nous gâter, tout en promettant de continuer de remplir consciencieusement chacun de nos petits souliers.
Toute notre équipe est heureuse de vous partager son espiègle liste au Père Noël, et vous invite à vous en inspirer comme une ligne de conduite.
Nous vous souhaitons une belle et heureuse année, pleine d’aventures et d’écriture !
Alors, quel est votre souhait préféré ?
Les 100 ans de La Grande Épicerie de Paris. La Maison Trafalgar retrouve ses équipes pour une singulière galerie de Portraits écrits et photographiques.
En parallèle d’une nouvelle galerie de Portraits de talents du Bon Marché, la Maison Trafalgar s’est vue confier différents Portraits de collaboratrices spécialement pensés pour célébrer l’anniversaire de La Grande Épicerie de Paris. Adoptant un axe d’écriture singulier, chaque écrit souligne le lien fort et tout particulier que Jina, Marie-Claudine, Olga et Valérie entretiennent avec l’institution centenaire. Cette galerie explore des carrières déployées sur plusieurs décennies ; certaines ont vu naître le comptoir de la Boulangerie dans les années quatre-vingt, d’autres ont vu évoluer les lieux et tout ce qui participe à son rayonnement. C’est en tirant le fil d’histoires toutes plus attachantes que La Grande Epicerie de Paris célèbre sa belle odyssée.
Extraits
Marie-Claudine
Bien avant de célébrer ses cent ans, quand la boulangerie de La Grande Épicerie de Paris Rive Gauche ne consistait qu’en quelques corbeilles de pains, une jeune vendeuse de vingt-deux ans découvrait tout juste le coin. Marie-Claudine ne se doutait pas qu’elle proposerait bientôt une myriade de saveurs ; que ce comptoir encore naissant attirerait les foules du matin au soir, sans oublier le quatre heures. Tout commença par une virée à moto entre copines. Elle était bouche bée devant chaque merveille de la capitale, et s’engouffra au hasard dans une file d’attente, rue du Bac.
Olga
Olga apprécie aussi la scénographie de cette institution désormais séculaire, qui se renouvelle et offre toujours mieux, renforçant le plaisir de ceux qui goûtent d’abord avec les yeux : la « fresque » chamarrée de l’espace maraîcher, qui joue des formes et des couleurs au rythme des saisons ; l’impressionnant mural d’eau où cohabitaient des bouteilles de tous horizons, et puis ces huiles qui magnifient l’olive, sans oublier la façade végétale du magasin qui l’enjolive. De même qu’elle surprend sa famille et ses amis avec une petite friandise, elle raffole des shortbreads qui ravissent le tea time, des oursons en guimauve, elle distribue pour les occasions spéciales des paquets de nonnettes, des boîtes de macarons et des chocolats au piment d’Espelette.
Jina
Au début des années quatre-vingt-dix, les allées de La Grande Épicerie de Paris Rive Gauche présentaient déjà des produits du monde entier, et étaient traversées par ce même esprit de quartier. Trente ans que Jina arpente le grand magasin centenaire de fond en comble, devenant au fil du temps un repère auquel l’on se réfère. Cette Hôtesse d’accueil qui a toujours le bon mot, et dont l’approche soignée sait faire la différence. Qu’elle les guide parmi les comptoirs et les denrées, qu’elle peaufine un paquet cadeau ou gère la création des cartes fidélité, Jina met du cœur et connaît le sens de chacune de ses actions. Ne pas suremballer une bouteille de vin mais l’habiller d’un élégant ruban de soie, disposer un sachet de chips à la truffe sans en casser aucune. D’ailleurs, elle n’a pas son pareil pour préparer les fameux paniers garnis permettant aux clients d’emporter chez eux ce qui fait « l’harmonie et la poésie des lieux ».
Valérie
L’attachement de Valérie à La Grande Épicerie de Paris commença en tant qu’Attachée commerciale au Service traiteur. En tant qu’ambassadrice naturelle, elle participait déjà à ce que le savoir-faire de la Maison rayonne dans les plus prestigieux sièges de la France – au Sénat, à l’Assemblée nationale ou au ministère des Finances. Et bien qu’elle officiait le plus souvent hors les murs, Valérie emportait toujours avec elle cet esprit d’ouverture qui permit au magasin de s’ériger, depuis sa naissance, en repaire du bon goût et de la découverte ; un brin de malice et toujours le cœur à la fête. Contribuant activement au développement d’un département jusqu’alors réservé aux commandes, Valérie vit en effet La Grande Épicerie de Paris grandir bien au-delà du VIIe arrondissement.