Extrait : Babette Switzerland

Extraits des écrits couture

« Après quarante années d’exigence, passées au contact des alliages rutilants, la dirigeante a su conserver intacte sa fougue entrepreneuriale. C’est aussi le cas pour ses rituels, ses moments de soins passés avec elle-même, ses habitudes chéries – sa part de coquetterie. Mais quand une maladie survient en 2009, et engendre de vives douleurs dans tout le côté gauche de sa tête, Babette sait qu’elle doit renoncer à sa routine beauté : sa peau et particulièrement son œil gauche est trop sensible, se maquiller et surtout se démaquiller devient trop pénible. Laissant un temps les cadrans de côté pour se consacrer à l’ovale des visages, l’optimiste transforme ce qui aurait pu être un handicap en mission. »

« À travers cette marque s’incarnent aussi toutes les valeurs d’une femme généreuse, guidée par son empathie. Ses créations ont toute leur place dans les hôpitaux, autant pour assister les chirurgiens du monde entier, que pour apporter de la tendresse aux grands brûlés, que pour câliner les mères et leurs bébés dans les maternités. Dans les villes, elle distribue ses produits pour les femmes qui dorment dans la rue. Babette tend la main afin que d’autres puissent s’autoriser à glisser la leur dans ses petits gants. En poursuivant son rêve de douceur, l’entrepreneur met toute son énergie pour que l’hygiène reste un fondement de la dignité humaine. »

« Si les gants Babette Switzerland sont hors pair et ambidextres, c’est qu’ils répondent au-delà du besoin élémentaire de prendre soin de l’épiderme : ils prennent aussi soin de l’écosystème. Mère de quatre enfants et grand-mère de dix petits-enfants, Babette Keller Liechti est sensible à l’avenir de la planète qui les a vu naître ; une actrice du changement, qui s’inscrit pleinement dans le mouvement du non-jetable. »


L’Aquarium de Lyon confie l’écriture de son Manifeste à la Maison Trafalgar !

L’Aquarium de Lyon a voulu affirmer ses engagements et ses valeurs, à travers les lignes ciselées d’un Manifeste signé Trafalgar. Aucun savoir n’est anodin : c’est grâce à ce savoir que nous préservons les milieux marins. Au cours d’une visite complète, notre équipe a pu prendre la mesure de ce ballet aquatique et de tout le travail associé. Au fil de plusieurs entretiens menés avec son directeur et différents membres de l’équipe – le biologiste, responsable du service aquariologie, ainsi que la directrice d’exploitation –, nous avons pu capter l’essence d’un lieu où le rêve et la science ne s’opposent pas, mais se complètent. L’essence d’un lieu quotidiennement porté par sa mission et qui tient sa promesse dès l’entrée : celle de s’émerveiller, comprendre et protéger.

Murielle Meynard, Responsable des services commercial, communication et événementiel :

« La collaboration entre l’Aquarium de Lyon et la Maison Trafalgar devait avoir lieu ! Dans ce monde standardisé et si rapide, se rencontrer, au sens propre comme au figuré, voilà toute la force de ce qui est proposé. Prendre le temps avec vous et pour vous. Nous avions besoin de rassembler nos pensées, nos besoins, les projets des différents services de l’Aquarium, afin de mieux partager au public notre histoire, notre identité et notre rôle de sensibilisation à la protection des océans. Le résultat est là : du sur-mesure au mot et à l’émotion près. Merci… »


Extrait : 1083

Extrait du récit chapitré : Une histoire du jeans français

« Le jeans, les féministes l’ont porté en étendard pour l’égalité des sexes, tandis que les hippies l’ont arboré comme une toile d’expression contre la société de consommation. Emblématique de Mai-68 et des virées en stop sur la Nationale 7, le jeans à la sauce peace & lovecharmera la France ; il était coutume de voir alors des pattes d’eph’ peinturlurés, recouverts de coquillages et de bijoux, bariolés de strass ou d’imprimés psychédéliques. »

Extrait du récit chapitré : L’odyssée du jeans français

« Apprêté pour suivre son heureux acquéreur dans tous les moments de sa vie, le jeans français a bien conscience de tout ce qu’il a fallu mobiliser pour lui. De ses voyages sur les chemins de France et de Navarre, il aura récolté bien des anecdotes, bien des histoires ; voilà pourquoi du premier coup de fil à la dernière pelote, il fait autant la fierté de ceux qui l’ont ciselé que de ceux qui le portent. »

Extraits du récit chapitré : Confidences d’une machine à coudre

« J’assemble, je surpique des coutures nettes, j’ajoute là un bouton de cuivre, ici une étiquette. Que l’on me nomme Pfaff ou Juki, Brother ou Singer, Durkopp-Adler ou Kessler, je suis cette invention du Français Barthélemy Thimonnier qui, depuis ma naissance en 1829, unit, renforce ou plie le tissu. Grâce à mon ergonomie perfectionnée, et comme toute machine à coudre qui se respecte, j’ourle avec finesse, j’ajuste en souplesse. »

« Dans les usines françaises, je vois naître des carrières, qui sont autant de trajectoires singulières. Celle de cette couturière capable d’accompagner l’étoffe d’une phalange seulement parce qu’elle a appris à ressentir la tension pour que mes jolies griffes accrochent correctement. Sur le poste d’à côté, je retrouve cet ouvrier qui, dès qu’il s’approche, jette sur ma table un regard circulaire. Il n’a besoin que de quelques secondes pour s’assurer que tout est en place et que rien ne dépasse. Il me lance et je m’active, son oreille attentive. Il connaît mon rythme par cœur, il sait lorsqu’une complication s’immisce dans mon moteur. »


Si j'aurais su, j'aurais pas lu

À toi qui penses que chacun voit midi à quatorze heures,

À toi qui ne sais toujours pas c’est qui qui a raison,

À toi qui te considères comme le bouquet mystère,

À toi qui clos tes réparties de « je dis ça, je dis rien » mais qui en dis toujours trop,

À toi qui acoles toujours les mots au jour d’aujourd’hui,

À toi qui détestes ceux qui croivent tout savoir,

À toi qui ne sais toujours pas où est donc Ornicar,

À toi qui aimes aller au coiffeur, au dentiste, au fleuriste,

À toi qui souhaites toujours un bonne anniversaire,

À toi qui travestis les expressions, qui vois la porte ouverte à toutes les fenêtres,

À toi qui te places toujours avant l’autre dans une phrase,

À toi qui fixes des réunions asap ou today,

À vous qu’on aime comme même, avec le franglais ou la langue fourchée,

Hâtez-vous lentement ; et sans perdre courage,

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :

Polissez-le sans cesse et le repolissez,

Ajoutez quelque fois et remasterisez,

Mais cette langue surtout, ne cessez pas de l’aimer.


Métiers d’Excellence. Louis Vuitton renouvelle sa confiance en notre Maison. Des écrits cousus main, dédiés à ses Virtuoses.

Fort du succès de sa première galerie, Louis Vuitton poursuit sa collaboration avec notre Maison d’écriture haute couture pour accueillir les Virtuoses de la nouvelle promotion. De la ville de Shenzhen, en Chine, à celle d’Irving, dans le Texas, en passant par la boutique iconique des Champs Élysées, ces talents nous ont ouvert en grand les portes de leur univers personnel et créatif. L’occasion pour notre Maison d’écrire sur des expertises qui méritent d’être connues, des savoir-faire artisanaux tels que la maroquinerie ou la couture, et d’inscrire des sensibilités rares – comme le métier de peintre en lettres. Parce qu’elle adhère à cette exigence si chère aux grandes références françaises, la Maison Trafalgar s’est attachée à faire ressortir tout le caractère et toute la diversité de ces parcours. Entre esprit d’entreprendre, curiosité artistique ou encore dépassement de soi face au handicap, ces créations bilingues relient tous les Virtuoses autour de cette passion pour l’excellence.

Élodie M, Chargée des Métiers d’Excellence :

« Un grand bravo pour ces magnifiques témoignages. Les portraits ont beaucoup touché nos Virtuoses et ils ont rencontré un grand succès auprès du reste des collaborateurs ! Vous avez su retranscrire avec beaucoup de justesse et d’émotion la diversité de leur parcours et de leur savoir-faire, ainsi que les valeurs de notre Maison. Mille mercis à toute l’équipe Trafalgar pour son accompagnement sur mesure et pour tout le soin apporté à la rédaction de ces portraits ! »


Bescherelle, mon amour

« Grâce à l’intelligence artificielle, on peut créer des images avec des mots. Encore faut-il avoir les bons. »

Vive l’écriture, la vraie. Vive les humains !

Nouvelle campagne Bescherelle – Agence Brainsonic.