Extraits : Siléane

Portrait de marque
« Aux origines de ce toc de la robotique : les premières années du fondateur Hervé Henry, les terrains de foot et le garage de ses parents. Quand il était marmot, il passait des bidouilles mécaniques aux possibilités foisonnantes qu’offrent les LEGO. Démarrant sa carrière dans l’automobile, l’automaticien embraye chez un géant du BTP. Les années quatre-vingt le voient devenir le maillon essentiel des chaînes de fabrication. Le jeune homme poursuit ses mises en service jusqu’à l’aurore et comprend jusqu’où peut l’emmener sa détermination. Hervé se forge une trajectoire ascendante qui l’ouvre au monde du commerce, aux chiffrages, au pilotage et à la gestion d’équipe. En tant que cadre, il développe ensuite une branche d’activité au sein d’une PME familiale. Une initiative qui se fait dans les années quatre-vingt-dix, et sur une intuition visionnaire : doter les robots de vision. »
« Poser des bonbons dans des barquettes mouvantes, câliner les câlissons pour les empaqueter tendrement, ou encore éviter la casse quand la gourmandise se nappe de sucre glace – l’expertise de Siléane s’est nourrie dans les défis des jobs de l’alimentaire. L’on se rappelle les cartons de vingt-cinq kilos de beurre que devaient brinquebaler les opérateurs ; les cent-quatre-vingt pastilles de lessive à traiter par minute et les mâchoires de crocodile utilisées pour soulever d’imposants déchets immobiliers. Depuis les premiers robots Flowpick qui ont fait exception à plus d’un titre, l’entreprise a porté haut son sens de l’humour tout en agrandissant ses gammes : le seul vrac que les modèles Kamido n’ont jamais remis droit est celui de leur anagramme. »
Portrait du robot
« Chaque corps est différent ; le mien n’échappe pas à la règle et doit être réglé. On m’actionne, on se gratte la tête – petit plaisir coupable de ma part, sans conteste. Mes réactions sont mesurées, comparées, étalonnées. Je finirai certes par répliquer à l’identique, je réserve mon lot de surprises tant qu’on n’a pas contrôlé mes écarts d’usinage, vérifié le jeu dans mes vérins. Certains disent que je suis digne d’une Formule 1 ! Même mon calibrage se fait grâce à un damier noir et blanc, et j’y entraîne mes déplacements. Une case à la fois, je deviens peu à peu moi. »
« Je serre sans casser. Je saisis sans glisser. Je pose sans rayer. Je recommence plus vite, je taquine les limites. J’ai perdu le compte des essais, des versions. J’ai plutôt choisi de garder celui des succès et des dixièmes de secondes gagnés ! Je conserve aussi dans ma mémoire les plaisanteries à propos des visionnaires qui n’ont rien vu, d’autres boutades lorsque « tombe en marche » une de mes features, résonnant entre ces murs. À chaque cycle, on me perfectionne pour atteindre les objectifs que Siléane ambitionne. Arrive ensuite la phrase prononcée avec la fierté d’un parent : « ça y est, il est prêt pour partir chez le client. » »
Portraits de collaborateurs
Portrait de Yann, Pilote informatique :
« Enfant déjà, Yann passe des heures à monter de tout petits automates programmables sur ordinateur, et même si les mouvements sont sommaires, ils font naître chez lui une fascination pour les capteurs et les moteurs. Un bloc de couleur ici, puis un autre là, une pièce de ces Lego technic dans ce sens, un morceau de câble à cet endroit : une logique d’assemblage qui ne bougerait pas avec l’âge. Happé par tout ce qu’il peut réaliser à l’aide d’une souris et d’un clavier, c’est sans savoir que l’informatique lui permettrait de décrocher un contrat à durée indéterminée que Yann code un logiciel pour le CDI de l’école que sa mère dirige. »
Portrait de Pierre-Yves, Responsable BU :
« Quittant Saint-Étienne pour un cursus mécatronique sans autre plan que d’y revenir, Pierre-Yves commence son stage conventionné chez Siléane en 2007 pour une mission peu conventionnelle. Le métier de visionnaire était encore embryonnaire. Il dédie son projet de fin d’études à cette machine qui allait se nommer Rovaldy, et lui fait acquérir une dimension supplémentaire en la faisant voir en 3D. Développeur, concepteur, pilote informatique et vision puis Responsable Business Unit service, Pierre-Yves code, met en place et lance de nombreuses machines chez les clients. Il est là lorsqu’il faut napper et dépouiller des chocolats. Il l’est aussi pour modéliser les bananes par régimes, et repérer les interstices afin de les découper sans qu’elles ne s’abîment. »
Portrait de Sylvain, Pilote robotique :
« Le Pilote robotique automatisme part désormais d’un épais cahier des charges. Charge à lui d’écailler le moindre détail : appliquer son champ d’expertise pour partir sur les bonnes bases, choisir le robot qui cochera toutes les cases, imaginer l’architecture de commande et ses options, penser la place de l’automate, échanger avec les mécaniciens sur les dimensions de la machine, tout cela en fonction de chaque projet. Un « œil process » qui lui permet de s’adapter, de travailler de concert avec les équipes vision, d’anticiper les brèches de sécurité. »
Portrait d’Anne-Charlotte, Comptable :
« La Comptable s’est rendu compte de la croissance de Siléane, et s’il fallait dresser des bilans, il y en aurait autant que de filiales : Visionic Robaut, Robapps, mais également Robsys ou même Ascodero. Anne-Charlotte a elle aussi parcouru du chemin, au point d’accompagner à son tour les talents de demain. Cette discipline qu’elle s’impose, l’éternelle apprenante ne saurait se satisfaire de l’utiliser dans une destinée rectiligne. Celle qui ne se serait jamais vue s’enfermer dans un cabinet décloisonne au-delà du bassin stéphanois ; elle ne contente pas des reportages et autres documentaires, quand elle veut explorer et découvrir au-delà des frontières. Au Brésil, à la Martinique ou en Crète, dans son bureau ou dans les ateliers de production, Anne-Charlotte adopte partout cette philosophie qui la guide depuis longtemps déjà : chez Siléane, lorsque l’on donne, on reçoit. »
Portrait de Julien, Directeur Technique :
« S’il est rigoureusement rigoureux dans l’atelier, Julien s’octroie le droit d’être plus flou quand il conçoit des maquettes ; il joue alors des postes à souder, des perceuses, des écrous, des boulons, et autres meuleuses pour que les hypothèses se transforment en assemblages balaises. Pour qu’un robot puisse trier les déchets, en binôme avec la vision, il peut plancher sur un préhenseur doté d’un aimant pour attraper tous les objets métalliques correctement. Se creusant les méninges à chaque nouvelle proposition dans son « bric-à-brac organisé », le Géo Trouvetou est aussi un Géo Conservetou. À sa façon, il classe, entretient et inventorie. »
À brule-pourpoint

Partout, l’on entend qu’une image vaut mille mots. J’ignore si, à la lecture de ce cliché, vous vous fourrez le doigt dans l’œil, mais vous perdez peut-être le Nord à penser que les littéraires sont à l’Ouest. Pourtant, chez Trafalgar, nous n’avons jamais songé à jeter l’éponge. Même quand vous restez là, motus et bouche cousue, avec des yeux de merlan frit, nous tentons de garder notre sang froid et de ne pas nous tromper de combat. Vous pouvez bien essayer de nous rouler dans la farine ou d’enfoncer des portes ouvertes pour étayer votre argumentation en frappant d’estoc et de taille, en lançant à l’aveuglette pour la plaidoirie de l’image des traits verbaux qui claquent : « brève » dites-vous, « synthétique » ajoutez-vous, « immédiate » concluez-vous, sans penser qu’il n’est là que question de « pauvreté », de « banalité », de « chétivité ». Finalement, il est toujours un arbre qui cache une forêt.
Au risque qu’ils deviennent les boucs émissaires de notre credo littéraire, hors de question de ressembler à ces moutons de Panurge de la pensée académique et conventionnelle de notre siècle, qui donne ses lettres de noblesse à l’audiovisuel et lui vassalise les Lettres. Hors de question d’avoir l’air à fleur de mots car, dans notre Maison, nous n’aimons pas les mâcher, et préférons défendre bec et ongles la valeur d’un phrasé, dussions-nous tordre le cou à tous les préjugés.
Non pas que nous sommes certains de faire mouche si vous veniez à la prendre, à vous prétendre avocats satisfaits de l’imago unique, à nous considérer apologistes du mot envers et contre tout, travaillant le débat jusqu’à ce qu’il soit limpide – disons, clair comme de l’eau de roche. Mais si cela réclame que nous soyons à stylos tirés et que le poil dans certaines mains chatouille la plume dans la nôtre, le jeu en vaut quand même bien la chandelle. Surtout s’il permet que l’on pointe du doigt ce qui ne va pas, évitant que vous ne tombiez de Charybde en Scylla.
La question n’est pas de jouer à pile ou face, mais d’accepter le revers de la médaille. Quand on se croit sorti de la cuisse de Jupiter – et non de celle de Voltaire –, parce qu’on a appris à lire ou à écrire en étant écoliers, on finit forcément un jour par se reposer sur ses lauriers et se faire couper l’herbe sous le pied. Sans qu’il ne casse trois pattes à un canard, votre plaidoyer arrive à point nommé, et nous donne du fil à retordre puisqu’il ouvre la dangereuse boîte de Pandore d’où s’échappent à flots des arguments mettant à mal la littérature. Tout le monde sait que comme la culture, elle est une savoureuse confiture ; ceux qui ont tendance à en manquer se plaisent bien souvent à l’étaler.
Chez Trafalgar, nous sommes d’accord avec Corneille ; certains qu’à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, mais apportons autant de crédit à la recette qui dit qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Sans dire notre dernier mot, nous œuvrons à mettre les bouchées doubles ; sereins et sages comme les images que nous fustigeons, nous livrons tout l’arsenal du champ lexical qui forme le cortège de la langue. Une langue tellement goûtue que tout explose en bouche : générosité, richesse, saveur, souplesse, rythme, élégance, chaleur, sensibilité…
Vous pensez peut-être que nous en faisons tout un plat, et certainement davantage lorsque l’on vous sait déconfits, cuisinés à petit feu, pressés comme des citrons chaque fois qu’il vous faut travailler l’expression. Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras : donc si vous persistez à croire qu’une image vaut mille mots, avant de tourner la page pensez qu’ils sont aussi des milliers à faire cohabiter autant d’images. Notre Maison porte le nom de Trafalgar, et nous savons que quand le vers est tiré, il faut le boire.
Programme Pépites. Avec une seconde galerie de Portraits d’entrepreneurs en croissance, la Métropole de Lyon renouvelle sa confiance dans notre Maison d’écriture !

Cliente de longue date et partenaire privilégiée de la Maison Trafalgar, la Métropole de Lyon et la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne poursuivent à nos côtés la mise en lumière de parcours inspirants. Ancrés dans cette humilité et cette franchise qui traversaient déjà la première galerie, ces dix nouveaux Portraits écrits et photographiques explorent autant les univers du photovoltaïque que du secteur médical ; ils plongent autant dans les arcanes d’une agence de communication que dans les subtilités du SEO. Si la réussite entrepreneuriale est un fil rouge de cette galerie, elle ne saurait tomber dans la litanie de chiffres d’affaires et de marges bénéficiaires. Ce sont avant tout des femmes et des hommes qui partagent leurs rêves, leur adrénaline, leurs doutes et leurs joies, leurs coups de gueule face à un modèle à réinventer, leurs espoirs pour un monde du travail à réenchanter. Elle-même porteuse d’une vision entrepreneuriale depuis dix ans, située à Lyon depuis ses commencements et fermement engagée dans la création d’emplois pour les talents littéraires, la Maison Trafalgar est ravie de contribuer avec eux au rayonnement de notre Métropole.

« Quel bonheur de lire cette prose ! » ; « Un grand merci, je suis très touchée, tant par le Portrait écrit que photographique » ; « Un immense merci à toute l’équipe, c’est vraiment agréable de lire ce travail, d’autant que j’ai passé un excellent moment avec vous ! » Une fois encore, la Maison remercie les dirigeant(e)s qui se sont prêté(e)s à l’exercice de la plus belle manière qui soit : Carole Marcou & Gilbert Mathot (Pro Urba), Céline Saint Olive Baque (Noraker), Clara Trevisiol (Monabee), Cyril Capel (act4skills), David Eichholtzer (Agence WAM), Franck Dunière (Dstny), François Paret (Woonoz), Matthieu Echalier (GAC Technology), Nicolas Nguyen & Bertrand Girin (Semji), Pauline Alexandre (Kali Group).
Merci encore à nos clients historiques pour leur pleine appréciation : « C’est vraiment une expérience de découvrir les dirigeant(e)s sous cet angle. J’adore, c’est très réussi ! Merci pour cette lecture, qui donne envie de continuer à accompagner nos Pépites ! » Raddouane, Nicolas et Manon.
Extraits : Aquarium de Lyon

Extraits du Manifeste :
« S’émerveiller. S’émerveiller des camaïeux de la mer. S’émerveiller des créatures évoluant dans les deux hémisphères.
À l’Aquarium de Lyon, nous sommes messagers de tous les fonds. Notre mission est de lever le rideau sur ce ballet aquatique ; celui des teintes intrigantes et des reflets irisés ont beaucoup à révéler. Les herbes olive, émeraude ou sarcelle ondulent, les écailles presque surréalistes donnent leur nom au baliste-Picasso, tandis que les polypes se colorent en lin, lilas ou lie de vin. »
« Chacun de nos trente-neuf écosystèmes est conçu pour être représentatif de la densité de population au cœur des récifs : les bancs de néons, les couples de cichlidés zébrés, jusqu’à la solitude farouche du poisson Napoléon. L’intensité de la lumière est adaptée pour chacun, tamisée pour les tétras aveugles, étincelante pour les hippocampes, par exemple.»
« Chez nous, des vocations se forgent. Dans nos équipes, elle a pu naître avec le commandant Cousteau et ses expéditions ; elle se transmet aussi à ces enfants qui se pressent de retrouver ce poisson-globe qu’ils ont surnommé Citron ! Nous œuvrons pour que les Némo et les Dory ne soient plus les seuls favoris. »
Portrait du robot, Portrait du groupe, et galerie de Portraits métiers : les lignes d’écriture de la Maison Trafalgar se croisent aux lignes de production des robots Siléane !

La Maison Trafalgar est heureuse et fière de démontrer que la littérature a toute sa place parmi les fleurons d’ingénierie ! Elle l’est aussi d’œuvrer aux côtés d’un champion de l’Hexagone, distingué par l’Élysée. Certaine qu’un savoir-faire en robotique n’est pas qu’affaire d’intelligence artificielle, Siléane a fait appel à notre Maison pour confectionner des Portraits écrits à l’image de ses créations sur mesures dédiées à l’industrie.
Il fallait bien sûr rendre toute sa saveur à l’odyssée entrepreneuriale de ce spécialiste des machines spéciales, dont les débuts en 2002 en font un pionnier de son secteur ! Grâce à un équilibre fin entre expertise et immersion narrative, le Portrait iconique de Siléane dépasse l’éventail technique, si courant dans la tech. Du parcours de son fondateur, Hervé Henry, à la construction d’un groupe, en passant par les valeurs défendues par ces robots qui relocalisent des emplois et réduisent la pénibilité au travail, cet écrit socle est riche de toutes les aventures des équipes.
En plus du Portrait iconique de marque, notre client nous a confié une galerie de Portraits de collaborateurs invitant à découvrir les arcanes de métiers de pointe. Visionnaires, pilotes informatique, concepteurs mécanique, mais aussi responsables RH et comptables, toutes et tous se sont prêtés à l’expérience Trafalgar. L’occasion pour Siléane d’aller au-delà des fiches de poste et de célébrer différents récits de passion et de fidélité. Une collaboration complétée par le Portrait personnifié du robot. Un écrit pensé comme une naissance de la machine, vécu par ses yeux de capteurs et de caméras, perçu à travers sa carapace de métal !
« Je tiens à remercier toute l’équipe de la Maison Trafalgar pour ces écrits. Ces réalisations contribuent magnifiquement à valoriser notre entreprise et nos collaborateurs. » – Héléna Henry, Direction RH, Marketing & Communication.
« Merci pour votre excellent travail, auquel nous n’avons quasiment rien à redire… ce qui me frustre beaucoup ! » – Hervé Henry, Fondateur.
Fonds Horizon SEPR. Trafalgar signe un écrit socle, une galerie de témoignages et le Portrait de la première bachelière de France !

Institution emblématique de la formation professionnelle en Rhône-Alpes, la SEPR se déploie sur deux campus comprenant notamment un CFA et un lycée. Spécialisée dans les savoir-faire qui servent l’économie réelle et dans ceux, plus rares, des métiers d’art, elle décline une myriade d’actions en faveur de la transmission de connaissances sur son territoire et à l’international.
La SEPR a fait appel à la Maison Trafalgar afin de rassembler cette multiplicité d’engagements et sa vision singulière dans un écrit socle.Un écrit qui rappelle combien le saint-simonisme, qui a permis la naissance de la SEPR, imprègne encore sa philosophie ; combien son adaptation perpétuelle aux politiques publiques et à l’air du temps lui a permis de conserver toute sa pertinence. En cent-soixante ans, la SEPR a vu passer sur ses bancs plus d’un million d’apprenants ! Ce récit instructif et inspirant est étayé par une galerie de neuf témoignages de collaborateurs et d’alumni. La diversité des trajectoires et des publics passés par la SEPR s’incarne autant dans cet ingénieur reparti de zéro, en se formant à la réparation de vélo, dans cette ancienne élève qui s’épanouit dans la sérigraphie après un CAP, que dans celui qui a renforcé son expertise en joaillerie.
La Maison Trafalgar est aussi revenue sur le parcours de Julie Daubié, première femme à devenir bachelière en 1861 ! Une essayiste dont les travaux n’ont eu de cesse d’influencer les mouvements féministes. Julie Daubié ayant noué des liens d’amitié forts avec François-Barthélémy Arlès-Dufour, le fondateur de la SEPR, cette figure résonne en tout point avec l’École des métiers et ses valeurs d’inclusivité.




Nous sommes mécènes du Fonds Horizon de la SEPR
Nous avons tenu à participer à la mission du Fonds Horizon et à offrir en mécénat de compétence quelques-uns de ces écrits et différents ateliers en art oratoire.
Il y a quelques jours, notre équipe assistait à la grande Soirée de Printemps de la SEPR, organisée pour les mécènes du Fonds Horizon. Lors de cette soirée, c’était un vrai plaisir d’assister aux prises de parole des alumni et des apprenants. Sur scène, devant près de cent-cinquante invités, ces derniers ont pu mettre en application toutes les techniques transmises par notre expert en art oratoire. Inspirés par les témoignages confectionnés par notre Maison d’écriture, chacun d’eux a pu raconter son parcours, et les liens qui l’unissent à ce centre de formation.
© Antoine Tardy & Laurent Cipriani pour les photographies
FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui elle s’adresse à Bérengère, Directrice Associée de la Maison Trafalgar.
Bonjour Bérengère, que répondez-vous à celles et ceux qui considèrent que les littéraires sont à côté de la plaque ?
Quatre-vingt-neuf pour cent des recruteurs estiment que la filière Lettres n’est pas adaptée au monde de l’entreprise ; c’est une aberration. Les littéraires ne sont pas à côté de la plaque, ils sont, selon moi, trop souvent amenés à œuvrer seuls, et parfois loin du monde de l’entreprise, alors qu’ils sont nombreux à apporter une véritable valeur ajoutée. Nous avons besoin de leur talent, de leur empathie, et de leur regard. C’est justement l’une des forces de la Maison Trafalgar que d’avoir su réunir intelligemment ces deux mondes. L’écriture n’est pas un vernis, la littérature permet de communiquer avec beaucoup de force certains messages, d’ajuster des stratégies, d’incarner des valeurs avec une précision redoutable.