Olibrius !
Pour trouver des mots aux sonorités proches et harmonieuses, il n’y a parfois pas d’autre solution que d’égrener les combinaisons possibles à partir d’une même racine non pas étymologique, mais homophonique. Cela me donne parfois l’air d’un drôle d’olibrius qui marmonne des séries sans logique apparente, du type « fusée, fuseau, fusain, fusil… » Pour un peu, on croirait à l’incantation mystique !
Tribune : L’économie de l’attention
« Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…
En variant le ton, – par exemple. » – Cyrano de Bergerac
L’économie ne peut se passer de poésie
À toi, lecteur pressé, mais aussi à toi qui sauras t’arrêter.
« Contenus à impact », « punchlines » et autres « hooks » sont autant de concepts destinés à faire scroller, faire cliquer, faire vendre – et dénotent bien davantage d’une sorte de lutte, de violence à l’écriture, que d’un quelconque plaisir à la lecture. Car le lecteur n’a pas le temps, car il est sans cesse sollicité par les notifications en cascade, les pop-ups, les messages. Dans l’un de ses communiqués, Samsung indiquait en effet que notre temps d’attention avait chuté de douze à huit secondes depuis les années 2000.
Aurions-nous aujourd’hui la concentration d’un poisson rouge dans son bocal : trois petits tours et puis s’en va ? Est-ce la faute du poisson, ou du bocal ?
L’écriture comme un hameçon.
Le constat se dresse et se reflète au quotidien, dans les mots que l’on s’adresse. « Roman », « brique », et pour les anglophones, le fameux « TL; DR » (traduction : « trop long ; pas lu »). Les sobriquets fleurissent dès lors qu’un mail, qu’un SMS déborde de la minuscule fenêtre où la parole est confinée. Par un phénomène évolutif inédit, l’organe de l’attention serait donc victime d’atrophie. Si le lecteur n’a que quelques secondes à vous accorder, il faudra un titre racoleur. Aller vite. Phrases courtes. Vocabulaire basique. Sauts de lignes. Questions rhétoriques. Un enfant de huit ans devrait comprendre.
Un parallèle entre l’intelligence supposée des lecteurs et celle avérée des poissons se précise peu à peu. Après tout, nous l’avions postulé, les premiers comme les seconds s’appâtent avec un hameçon.
La concision est à la mode
Cette défaite des formats longs, de la précision, de la finesse, semblerait inéluctable à première vue. TikTok nous fournissait déjà un aperçu du futur. De nombreux vulgarisateurs s’y sont positionnés pour sensibiliser leur audience à toutes les sciences : ils sont une goutte parmi toutes celles qui remplissent ce nouvel étang. Et le miracle paraîtrait s’opérer, un utilisateur s’abreuvant à cette source pendant un peu moins d’une heure quotidienne. L’on parlerait donc là d’une centaine de sujets potentiellement prémâchés, ingurgités, digérés, absorbés dans l’intervalle.
Aérophagie : lire, comme croquer dans un bonbon creux
C’est pourtant un fait dont on colporte la rumeur, un malaise qui se répand afin d’évoquer cette sensation de vide qui succède à une plongée dans ces « stories » – car le concept « d’histoire » serait aussi « has been » que l’expression « has been ». L’aérophagie pour impression, comme d’avoir croqué dans un bonbon creux, aussitôt disparu de la langue et des souvenirs. Si l’investissement sur smartphone ne se mesure pas en deniers, il se paye au centuple en temps passé, jusqu’à créer de sérieux déficits de sommeil, jusqu’à rogner sur les interactions sociales bien réelles. L’Institut National du Sommeil et de la Vigilance publiait à ce titre les résultats d’une enquête en 2020, établissant qu’environ 45 % des adultes consultaient leurs appareils dans leur lit. Et les plus perspicaces d’entre vous verront que la transition d’une vidéo à l’autre sur ces plateformes évoque le mouvement des rouleaux des machines à sous, où s’afficheront, avec un peu de chance, les trois « lucky seven ». Après tout, ces rouleaux s’appellent « reels » en anglais – mot judicieusement choisi par Instagram pour sa variante de la vidéo courte.
Un mot qui peut se changer en verbe par ailleurs, et désigne alors l’action de… ferrer un poisson. Carton rouge.
Nourrir les algorithmes
Cinquante pommes font une cagette, cent vidéos TikTok ne font pas un film, mille deux-cents posts ne font pas un livre.
Facebook, Instagram, LinkedIn – dans les nouveaux environnements de lecture comme ailleurs, satisfaire aux exigences des algorithmes semble demeurer crucial pour se constituer un public. Et puisqu’il s’agit d’un paradigme où tout est question de chiffres, les experts de l’attention eurent tôt fait de proposer cette formule pour adapter aux lettres : « si vous avez suffisamment de matière pour composer un livre, pourquoi ne pas la subdiviser en une myriade de posts afin d’alimenter votre compte ? » Un calcul irréprochable dans la théorie, puisqu’il peut transformer une somme de trois-cents pages en trois-cents sommes d’une page, en six-cents sommes d’une demi-page – en mille-deux-cents sommes d’un post. Le dieu algorithme en est repu.
Au pays de Descartes, les manuels de mathématiques nous enseignent que cinquante pommes font une cagette ; ils omettent peut-être de nous dire que cent vidéos TikTok ne font pas un film, que mille-deux-cents posts ne font pas un livre, et qu’on ne peut pas changer une baleine en dix-mille poissons rouges. Surtout, ce calcul part du principe qu’un coureur du cent mètres peut accomplir un marathon en enchaînant quatre-cent-quarante-deux sprints.
Plus personne ne lit
Existe-t-il une formule magique ? Il est possible qu’elle existe, et qu’il ne faille surtout pas s’en servir.
Lorsqu’on en vient à la nécessité de construire un propos, il arrive un point où toutes les formules choc, tous les sauts de ligne, tous les emoji, toutes les combines et toutes les astuces de conditionnement psychologique se heurtent au style, au fond, à l’argumentation. « Plus personne ne lit, de toute façon ! », clame-t-on, mais ces cris d’orfraie ne sont-ils pas tout bonnement la conséquence de l’offre, en vrai ? Si chaque contenu ne devient plus qu’un rouage d’un dispositif publicitaire, si chaque phrase est scientifiquement calibrée pour conduire à la vente, si le texte n’est toujours qu’un prétexte pour renvoyer à une newsletter, qui renvoie à un livre blanc lacunaire, qui renvoie à une offre payante, il paraît inévitable que le lecteur développe des parades.
« Plus personne ne lit », ou arguons plutôt qu’on ne peut plus rien lire. Entre les pop-ups de cookies à fermer dès que l’on ouvre un article, le remplissage de texte pour contenter le SEO qu’on apprend à ignorer, et les ficelles de manipulation sur lesquelles l’œil apprend à glisser, ce qui devait être un moment agréable tourne rapidement à la frustration.
Et l’on se demande si le problème du poisson rouge n’est pas celui de la poule et de l’œuf. Si les techniques visant à capitaliser sur ce temps d’attention en chute libre ne feraient pas qu’amplifier le phénomène.
Tout comme les « short stories » n’ont pas tué le cinéma, les écrits courts ne tueront pas la littérature ; ils favorisent cependant des biais en poussant à la lecture en diagonale. Blâmer le lecteur, ne serait-ce donc pas se défausser de sa responsabilité ? N’est-ce pas à la plume qu’il incombe de chatouiller l’intérêt ? N’est-ce pas à la plume d’intriguer, d’inviter à quitter la surface des choses, pour emmener en profondeur ?
Certains poissons rouges s’imaginent qu’ils sont voués à être remplacés tous les six mois, mais les aquariophiles savent bien qu’ils peuvent vivre plus de quinze ans dans les bonnes conditions, et atteindre plus de vingt centimètres de long. Tout dépend des soins qu’on leur prodigue ; tout dépend de la taille du bocal dans lequel ils naviguent.
Maxime
Portraitiste, Maison Trafalgar
© Peinture : Poétiques du paysage 93, 2022 par Carole Bressan
10 ans d'amitié, 8 ans associées !
« Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait l’quart,
C’est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord. »
— Les Copains d’abord, Georges Brassens
Portrait croisé de Marion Derouvroy & Bérengère Wolff, 10 ans d’amitié, 8 ans associées !
Certains ont fait de Waterloo une chanson, d’autres se sont résolues à faire de Trafalgar une réussite. Pour éviter que les spécialistes ne s’étranglent, précisons qu’il s’agit moins de renverser l’Histoire que d’écrire celle des autres. Dans cette Maison d’écriture, on se passera donc des papiers peints cache-misère et des moquettes décrépites ; les murs sont ornés de Portraits encadrés sur-mesure et composés avec nuance. Jamais désemparée face aux travaux d’agrandissement, la paire formée par Marion et Bérengère n’en reste pas moins dépareillée. Entre la plume originelle et l’associée aux expressions originales – « depuis que l’équipe m’a entendue dire que j’avais été “bercée trop près du mur au métier passion”, un carnet des plus belles bérengeades a été conçu… Ce n’est pas toujours simple de vivre avec des littéraires ! » –, les dissonances de caractères ne pourraient remettre en cause leur convergence de points de vue. Celle-là même qui les a incitées à franchir le seuil séparant proses de prestance et professionnels en quête de sens.
Face aux biographies flatteuses trop peu sincères et aux présentations creuses beaucoup trop austères, Bérengère et Marion ont su prendre la tangente. Elles ont ainsi échafaudé l’architecture de la Maison Trafalgar en s’assurant que celle-ci demeure l’antre des écrits cousus main et en donnant ce que beaucoup s’échinent à économiser : du temps. Leur charpente peut bien être robustement bâtie, les gonds de leurs présentations bien huilés, la Maison d’écriture qui les reçoit se reconnaît à sa sélectivité et laisse volontiers sur le palier les égos trop larges pour en passer la porte. Outre son premier métier, Bérengère veille désormais sur les clés de cette pièce traversée par l’effervescence de la vie d’entreprise, pour ne pas distraire les créativités : « Il est hors de question que nos portraitistes soient entravés par tout ce qui a trait au quotidien de l’entreprise. Comme il était hors de question d’envisager le développement d’une Maison d’écriture haute couture en se reposant sur un vivier de freelances. Chez nous, le savoir-faire est bien gardé. » Marion, pour sa part, pense les entretiens avec une intuition bien à elle, relève les histoires pour mieux les coucher, et se fait la gardienne pointilleuse d’une qualité de production qui dépend moins de l’emphase que de l’empathie : « On ne peut pas s’empêcher de prendre soin de ceux qui viennent nous voir. Dans un sens, c’est nous qui entrons chez eux. Manier le style, ce n’est que le début. Chez Trafalgar, il faut savoir le conjuguer aux ressentis. Nous recrutons des sensibilités. »
À peine arrivée sur les bancs de l’EFAP Paris, l’allant de Bérengère la pousse à se projeter dans ce futur proche, où les frissons d’un projet rondement mené prendraient enfin la place de ces heures de révision promptes à agacer cette fille dissipée. C’est le terrain plutôt que l’université, le pétrin plutôt que la simplicité. Son arrivée tonitruante sur le marché du travail s’est ainsi faite le témoin de sa propension à entrer par la petite porte et à sortir par la grande. Marie-Claire, Warner Bros. et Paulette Magazine se sont tous adjoint les services de cette chargée de communication volubile. Partout où Bérengère passe, c’est le grand chambardement : elle construit et bouscule, insuffle et chamboule. Une démarche qui peut désarçonner les champions de la routine mais qui finit toujours par barrer le visage de ses collaborateurs d’une mine satisfaite. Pourtant, celle qui désirait à tout prix sortir la tête de ses livres d’étude trouve les prémices de son avenir professionnel en se plongeant dans une tout autre lecture : « Quand j’ai commencé à lire du Trafalgar, je ne pouvais plus m’arrêter. Et c’est ce pari-là, d’être emporté par les mots, qu’on continue de se fixer à chaque Portrait. » Cette fois-ci, ce n’est pas Cupidon qui décoche la flèche, mais bien Marion.
Derrière ces pages s’active une créative catégorie plume, une étudiante en lettres qui file la métaphore sans effort et exécute des figures qui ont du style. Deux fois publiée par une maison parisienne, Marion compile les carnets et croise les rimes aussi aisément que d’autres croisent les bras. Elle intègre les classes préparatoires Hypokhâgne, mais ne fait pas bon ménage avec l’hostilité et l’élitisme qui s’y dissimulent. Si bien qu’elle plie bagage et tente un concours d’entrée des plus ardus dans le monde de l’édition. Le résultat tombe comme un couperet : trop littéraire . Plutôt que de garder ses œillères, Marion préfère voir double et mène de front un Master de commerce et un autre en lettres modernes. Sans doute est-ce cette même pugnacité qui lui enjoint de réaliser des Portraits d’audacieux, de croire en une jeunesse qui se joue des lieux communs : « J’en avais marre de voir caricaturés ou mal présentés ceux qui avaient la niaque de se lancer. À l’époque, et avant de créer l’entreprise, j’écrivais leur Portrait bénévolement sur mon blog, je voulais juste rendre à César ce qui est à César. » Tout en se cramponnant à ses lignes, elle aiguise sa fibre commerciale, et tire sans le savoir le premier coup de canon de Trafalgar. Car ses écrits attirent bientôt un flot d’attention, de clients, et de demandes de contribution. Parmi tous ces messages, il en est un qui porte la griffe de Bérengère : « Notre rencontre a été instinctive. On croyait l’une en l’autre, mais on ne pouvait croire, à cet instant-là, que notre travail nous amènerait à créer la première Maison d’écriture haute couture. » Le timing était à l’heure et les deux collaboratrices ponctuelles n’allaient pas se faire prier pour devenir des associées permanentes.
Quand les premières commandes de Portraits se présentent spontanément à Marion, c’est la stupeur sans le tremblement, car très vite la notoriété apporte ses clients : « Je me suis dit : c’est maintenant ! J’ai quitté mon Master entrepreneuriat en cours d’année. » Exposée plein sud, la Maison d’écriture Trafalgar prend la lumière, et propulse ces deux-là dans le monde des affaires en un battement de cil. Rompue à l’exercice du Portrait, Marion maîtrise tous les arcanes de son invention et se pare pour en faire le projet d’une vie. Mentors, concours de pitch et incubateurs, elle démarre avec toute la panoplie du nouvel entrepreneur. Expertise, pragmatisme et débrouillardise, Bérengère a déjà pour elle l’œil avisé d’une baroudeuse qui n’en est pas à son coup d’essai. Plus qu’un emploi, elles se sont créé un métier en faisant d’une simple rencontre une expérience de haut vol. Ainsi trônent sur la cheminée de cette Maison atypique quelques trophées, comme celui du meilleur espoir de l’année ou de l’entreprise de l’année au service du client, attestant qu’ici, il fait vraiment bon vivre. Mais plus que les distinctions, il demeure les passages de tous ceux qui, depuis leur venue, affirment ne plus être contenus.
Aujourd’hui, nombreux sont les curieux à jeter un œil par la fenêtre pour voir ce qui se passe entre ces murs, plus nombreux encore sont les téméraires à vouloir y entrer. Afin de dépasser les poncifs, Marion et Bérengère se sont entourées de collaborateurs qui ne se seraient jamais figurés portraitistes littéraires avant que Trafalgar n’en fasse sa spécialité : « Nous avons toujours cru aux talents bruts et, d’ailleurs, nous ne recrutons pas que des talents diplômés d’une formation en lettres. Certains sont chez Trafalgar depuis plus de six ans, et ils ont rejoint l’aventure avec leur bagage sociologique, juridique, parfois même scientifique ! Les excellents littéraires se cachent vraiment partout ! » Et si chacun applique les règles de sa propre histoire, Bérengère et Marion se plaisent à préserver la signature de la Maison dans des Portraits devenus iconiques : « Quand ils se réunissent dans le salon de la Maison Trafalgar et que nous les entendons argumenter, perfectionner, placer un mot au millimètre près, débattre sur l’utilisation du point-virgule, nous savons que le Portrait sera prêt à vivre avec le client… » À vivre et à bien l’accompagner, pourvu que la noblesse des lettres ne puisse plus être niée.
Benjamin
Portraitiste de la Maison Trafalgar
FAQ – Le sujet en question
Bonjour Bérengère, connaissais-tu déjà ton associée Marion avant d’envisager la création d’une telle entreprise ? Oui !
Les premiers signes de Trafalgar résident dans les Portraits que Marion signait sur son blog, durant ses années d’études en double master lettres modernes et Commerce à l’iae Lyon. Issue d’un cursus de communication à l’EFAP Paris, j’y ai perçu bien plus qu’un énième épiphénomène lifestyle, bien plus qu’un énième relais d’activité startup ou de presse économique : un réel potentiel de différenciation stratégique.
Je me souviens lui avoir rédigé un mail du type « j’adore ce que vous faites ! » Notre intuition pour ce que l’écriture allait permettre avait rencontré notre goût pour les belles lettres ; les canaux virtuels aboutirent vite à un café place des Terreaux, auprès de la célèbre fontaine au char triomphal. Un moment gravé dans notre mémoire à toutes les deux, et qui préfigurait une association alignée dans ses objectifs.
De fil en aiguille, les atomes crochus allèrent d’ailleurs plus loin qu’une origine commune en Haute-Savoie, et la volonté de créer une entreprise s’imposa tout naturellement. Déterminées à développer le concept du Portrait écrit auprès des professionnels, autant qu’à développer l’employabilité des talents littéraires à l’époque où le secteur de la rédaction avait déjà effectué son uberisation, nous n’avons pas eu besoin de longues réflexions pour lancer Trafalgar.
Tous les plans de la Maison avaient déjà été esquissés ; il ne restait plus qu’à la bâtir, mais surtout à l’habiter !
1083 s’entoure de la Maison Trafalgar et ouvre le second chapitre de son histoire !
Dix ans de création, dix ans de relocalisation. 1083 est la distance qui sépare les deux villes les plus éloignées de l’Hexagone : de Porspoder, en Bretagne, jusqu’à Menton. Alors qu’un jeans de fast fashion peut parcourir jusqu’à 65 000 kilomètres, Thomas Huriez a lancé la marque 1083 en tenant la promesse que tous leurs modèles soient fabriqués dans ses ateliers, par ses partenaires et sous-traitants situés dans un rayon de 1083 kilomètres. Des kilomètres, il n’en a pas non plus fallu beaucoup pour que nos équipes se rencontrent, se choisissent et se lancent ensemble dans une joyeuse épopée rédactionnelle ! Depuis sa genèse en 2013, la société drômoise a créé plus de deux-cent-cinquante emplois dans ses ateliers et ceux de ses partenaires. À l’occasion des dix ans de l’entreprise, ses équipes relèvent le défi de créer quatre jeans 100 % français, du coton jusqu’aux boutons. Vous l’avez compris, ce défi n’est pas le seul ! Nous vous invitons donc à suivre les prochaines étapes de la fabuleuse aventure Trafalgar & 1083…