Lexique de l'entrepreneuriat
Burn rate, Business plan, capital amorçage, closing, effet de levier, growth hacking, haut de bilan, incubateur, love money, pacte d’actionnaires, pitch, ubérisation, vacances… Pour les équipes de Lyon Start Up et les promotions qui s’y forment chaque année, nous avons cherché à définir les termes les plus rencontrés dans le quotidien des créateurs d’entreprises. Un lexique intégré à leur trois derniers StartBook !
Un Salon du Luxe avec Nuits Noires
Le Manifeste de notre Maison, écrit par nos équipes puis porté par la voix de l’excellent directeur du Théâtre des Marronniers Yves Pignard, est à présent sublimé par le pointilleux travail artistique des deux associés de Nuits Noires ; concepteurs d’expériences immersives et sensorielles dans le noir absolu. Une création au son binaural, spécialement initiée pour notre participation au Salon du Luxe Paris, qui s’accompagne d’écouteurs et s’apprécie les yeux fermés. Un grand merci à Élodie Parmentier et à Jérémie Nicolas pour leur accompagnement sur cet évènement exigeant ; les visiteurs du Salon ont été nombreux à apprécier la découverte d’une tout autre forme de lecture.
Carte postale estivale : Bérengère
L’équipe de Trafalgar se passe le relais des vacances pour que la porte de notre Maison reste ouverte tout l’été.
Dans une yourte, sur les hauteurs de Jerzu, sur un bateau dans le port d’Arbatax, ou sur l’île de Carloforte, Bérengère s’est reposée toute la semaine dans les lieux les plus atypiques du sud de la Sardaigne ! Après la découverte de ses criques cachées, elle retrouve sa Haute-Savoie natale et sa famille, entre lac et montagnes.
Le billet de Marie : Les mots sont des acrobates
« Il s’appelle Juste Leblanc. Ah bon, il a pas de prénom ? Je viens de vous le dire : Juste Leblanc. Leblanc, c’est son nom, et c’est Juste, son prénom. Monsieur Pignon, votre prénom à vous, c’est François, c’est juste ? Eh bien lui, c’est pareil, c’est Juste. » Si vous connaissez ce dialogue par coeur, alors vous êtes sensible aux tours de passe-passe qu’offre la langue française pour accrocher, amuser ou surprendre.
Équilibriste sur le fil des mots, l’écrivain avance avec adresse et se joue de son public. Réplique de film, de poésie, de chanson populaire, ou encore de bande dessinée, qu’importe les genres : écrire, c’est s’amuser. Friands des mêmes acrobaties, Victor Hugo et Jacques Brel plaisantent sous le même chapiteau, quand l’un clame « Et ma blême araignée, ogre illogique et las ; aimable, aime à régner, au gris logis qu’elle a », et que l’autre répond « Une valse à cent temps, une valse à cent ans, une valse ça s’entend, une valse à mille temps, une valse a mis l’temps, de patienter vingt ans ». Sensibles aux mêmes pirouettes, Goscinny et Balzac déclarent avec malice que « tous les étés, les Ibères deviennent plus rudes », et que « les bons comtes ont les bons habits ».
Explorer la langue, la tordre et la défier, nécessite une agilité suffisante pour se décliner sur tous les tons et dans tous les registres. On se laisse séduire par les astuces de langage dont regorge le comique. En littérature, comme Cocteau déclarant « je préfère les assauts des pique-assiettes aux assiettes de Picasso », ou les soldats de La Palice déplorant qu’« hélas, s’il n’était pas mort, il ferait encore envie ». On se souvient des pirouettes sur grand écran du fantastique Pierre Richard : « elle est gentille, Mlle Martin. C’est elle qui m’a ramassé quand je me suis électrocuté. Au bureau, en branchant la machine à café. J’voulais du jus, j’en ai eu ».
Jongler avec les lettres permet au ton cynique de marquer les esprits et d’accrocher l’attention : c’est bien ce que Coluche démontre en disant « tous les égouts sont dans la nature ». Ailleurs, la fameuse formule de Françoise Sagan se révèle tout aussi piquante par son jeu de mots : « La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale ». Mais le mieux reste encore de s’inspirer d’Audiard, qui parsème ses répliques cultes de stratagèmes langagiers : « vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant ».
Sur la palette poétique, les mots se mélangent tout autant : d’Apollinaire – « sous le pont Mirabeau coule la Seine, et nos amours » – à Prévert – « les feuilles mortes se ramassent à la pelle, et les souvenirs aussi ». On se plait à dénicher la poésie partout ailleurs, dans la « Décadanse » de Gainsbourg, près du Grand Corps Malade – « ma ligne de conduite est de viser la ligne d’horizon, pour voir plus loin que le bout de mes lignes » -, ou au coeur des tours de passe-passe de Mathieu Chédid : « est ce l’être infini qui me l’écrit, la lettre infinie que je relis ? »
On pourrait les nommer allitération, holorime, hypallage, zeugme, antanaclase, homéotéleute, ces figures sont avant tout mille et une manières de célébrer la souplesse et la richesse de la langue française, qui se glisse dans chaque pièce de notre Maison et que l’on travaille à notre façon.
Marie Hauvy, en immersion dans la Maison Trafalgar
Photographie : Greyson Joralemon
Le Bon Gustave
Nos clients font confiance à notre Maison pour réaliser leur Portrait écrit, et nous confient également le récit imagé de leur histoire. Pour cette occasion, nous avons rejoint Clemence Durieux et l’équipe Le Bon Gustave – dénicheur de vin, dans les vignes du Château Thivin ; le plus ancien domaine viticole du Mont-Brouilly ! Un grand merci pour votre confiance !