Expression explicitée : Dernier cri
Avant que les télévisions ou les journaux ne diffusent l’actualité en continu, les informations exclusives et autres faits de première importance étaient annoncés par un crieur public, qui arpentait les rues des villes et des villages pour délivrer les nouvelles informations. Des informations qui étaient alors du “dernier cri” !
Le détail qui tue
Si l’entretien d’extraction est toujours l’occasion d’explorer de bout en bout la réalité d’un métier, des menus détails comme un souvenir d’enfance, une habitude du quotidien ou une particularité propre à l’univers de chacun émergent aussi au fil de l’échange. De cette cliente qui piquait des oranges de clous de girofle pour Noël à celui qui s’était créé un objet de décoration à base de râteaux, certaines précisions peuvent s’avérer de forts leviers d’émotion ! Il convient donc de leur trouver la place la plus pertinente au sein du Portrait. Ces anecdotes doivent être remarquées et retenues, sans constituer une fin en soi. Leur portée est d’autant plus grande lorsqu’elles se connectent au récit, révèlent un trait de caractère et singularisent un cheminement. Le Portraitiste s’adonne avec plaisir au jeu d’équilibriste !
Extrait : Baccarat
Écrits couture :
« Réinterprétations des œuvres d’exception Baccarat, les pièces de la collection Haute Couture incarnent le savoir-faire de la Maison autant dans son histoire que dans sa célébration. Qu’elles soient Éclats de Lumière et riches d’ornements ou Reflets Graphiques épurés, chacune de ces réalisations retrace un univers et une époque. (…) Et pour façonner cette collection, la connaissance ancestrale se marie à une étonnante chorégraphie : magiciens du souffle, maîtres de la taille ou prodiges de la gravure, tous savent combiner l’intelligence de la main et de l’œil à celle de l’esprit. »
« Car en préambule de ces jours investis sur leurs arabesques, il y eut des décennies pour affûter un geste. En leur proposant de prendre part à cet héritage, la Maison Baccarat offre à ses artisans le plus bel hommage. Pour que jaillissent ces créations, il fallut convoquer un large répertoire de savoir-faire, des centaines d’esquisses, des torrents de cristal en fusion. Chaque pièce de la collection Haute Couture célèbre cette émotion si chère à la Maison Baccarat : celle de porter au regard toute l’alchimie de la joie. »
Val Solutions. Un cadeau de départ à la hauteur de son fondateur, Didier Trutta.
« Le parcours d’une vie professionnelle peut s’apparenter à une trace laissée dans la neige d’un glacier d’altitude, belle et éphémère. Carole et Yannick ont eu l’idée géniale de provoquer la rencontre avec des gens d’exception – les hauts couturiers du mot de la Maison Trafalgar. Un moment unique qui a fait tomber les barrières ! Un moment de poésie, suspendu à chaque mot qui résonne et déclenche l’émotion. Ce portrait tout en vérité rend honneur à l’aventure qui m’a été donnée de vivre. Le talent de l’équipe : avoir su provoquer cette intensité et rendre ce projet unique. Merci pour tout cela ; c’est pour moi un souvenir qui restera ancré dans mon cœur. » – Didier Trutta, Fondateur.
Chaque départ en retraite est l’occasion d’inscrire la mémoire de l’entreprise – plus encore quand il s’agit de son fondateur. Lorsque Val Solutions, leader dans la prévention et la santé au travail, a confié à la Maison Trafalgar le Portrait de Didier Trutta, nous ne pouvions que relever le défi de revenir sur plus de quarante ans d’entrepreneuriat. De ses débuts sans commune mesure avec son cœur de métier, aux péripéties rocambolesques qui l’ont mené à uEgar, le dernier-né de la suite logicielle Val Solutions ; de sa première association à la transmission de la direction générale, en passant par l’aventure aux côtés du groupe Evolem, nous avons rendu honneur à une trajectoire riche en rebondissements, par un ton qui se veut tantôt sensible, tantôt bondissant. Réalisé comme un cadeau surprise, organisé avec la complicité de ses équipes, ce Portrait fut partagé à l’occasion du séminaire qui a officialisé le départ de Didier. Il est autant une trace laissée avec émotion qu’un remerciement collectif pour tout l’engagement dont il a fait preuve, au fil des années.
« J’attendais ce moment depuis plusieurs années et quel plaisir de faire plaisir en réalisant ce portrait, de susciter tant d’émotions et de graver tant de souvenirs. Je suis admirative de votre plume, de ces instants de vie si bien écrits, ce jardin intérieur savamment dosé. Merci à toute votre équipe. Quel talent, Maison Trafalgar ! » – Carole Atsain, Directrice Communication & Marketing.
Un grand merci à Yannick Jarlaud, Carole Atsain et Didier Trutta pour leur confiance.
Extraits
À l’époque où Didier Trutta était un assistant haut comme trois cartables, les clients de son père artisan-entrepreneur pouvaient entendre, à l’autre bout du combiné, une petite voix flûtée qui posait toutes les questions avant de conclure « c’est bien noté, papa va vous rappeler ». Le gone du 3e arrondissement de Lyon a très tôt tissé sa fibre commerciale, affirmant sa propension à se lancer et à faire, plutôt qu’à hésiter et à se taire.
Si son DUT génie mécanique parachevé dans la productique lui donna toutes les clefs pour appréhender l’informatique avant son essor, le fringant diplômé se fit d’abord « mettre au carré » par l’une des références mondiales des pneumatiques. C’est là qu’il effectua un an au « Service Apprentis ». Un an pour appréhender des métiers qui le firent osciller du costume cravate au bleu de travail ; un an accompagné par des camarades de promo biberonnés au bonhomme Bibendum depuis leur tendre enfance.
Pour l’heure, sa carte de France sur les genoux, ses vingt-cinq ans à peine soufflés, Didier filait à toute berzingue d’un prospect à l’autre dans sa camionnette. Ses programmes de gestion de chantier dépassèrent tout de même les frontières du pays, au point de se frayer un chemin en Corée du Sud. Mais c’est par un crochet improbable qu’il emmena son activité dans le domaine du médical. En allant saluer l’ami d’un de ses stagiaires, il échangera ses coordonnées avec un médecin du travail, un évènement qui refondra l’entreprise dans l’ensemble de son attirail.
Ainsi qu’il a gravi les sommets les plus hauts des Alpes, le petit-fils de bûcheron qui a foulé le Kilimandjaro, et tant d’autres sommets de la Cordillère Blanche, est prêt à retrouver ce qu’il avait malgré lui laissé de côté. Si l’on n’entend pas sa fugue sur quelque pente, l’une des sonates qu’il jouera à la trompette ou au saxophone, c’est que Didier se trouvera dans un tout autre type de refuge. Il suffit de « siffler le rassemblement » pour que la tribu familiale accoure des quatre coins de France ou du monde, vers cette « cabane en Savoie » dont les plans ont été savamment fignolés. À moins que, l’espace d’une occasion, le fondateur de Val Solutions ne soit revenu à ses premières amours entrepreneuriales en s’impliquant auprès d’une start-up. Au plus proche de cette philosophie que Didier n’a jamais cessé de conduire – « quand on ne trouve pas ce qu’on veut, c’est qu’il faut construire. »
Artisans Baccarat. La célèbre Manufacture de cristal choisit la Maison Trafalgar !
Pour rendre un vibrant hommage à ses artisans, présenter la richesse de ses savoir-faire et susciter quelques vocations, Baccarat a convié les équipes de la Maison Trafalgar au sein de sa manufacture, en Lorraine. Talents passés maîtres dans l’alchimie de la joie, Meilleurs Ouvriers de France ou encore Chevaliers des Arts et des Lettres, qu’ils soient graveurs, doreuses, souffleurs, tailleuses, dessinateurs, dix artisans nous ont raconté avec bonheur leur métier, leur parcours et leur technicité, en se livrant sur l’habileté de leur tour de main. Une galerie de témoignages sincères et émouvants, agrémentés de plusieurs photographies ; une collaboration qui a déjà appelé d’autres réalisations. Car l’écriture de Portraits finement ciselés est à même de présenter les créations issues de collections d’exception. Si l’une célèbre le cristal et l’autre les mots, il va sans dire que la Maison Baccarat et la Maison Trafalgar présentent ces mêmes points de convergence : l’exigence et l’amour du Beau.
“Chère Maison Trafalgar, chers tous,
C’est très beau, et pour la Maison Baccarat, ce sont des témoignages très précieux. Je suis très contente de savoir que nos artisans aiment également leur portrait. Merci infiniment à vous tous pour ce formidable travail !”
Extraits : Émilie ROZ
Portrait de la fondatrice :
« Qu’il s’agisse de volumes déjà existants ou en passe d’exister, les bâtiments ont toujours su dialoguer avec Émilie RŌZ. Son penchant pour les ambiances marquées et les associations bien tranchées investissent désormais ces palaces que l’architecte d’intérieur repense à tous les niveaux, ces espaces qu’elle conçoit en partant de quelques traits de stylo. Chiner une trivialité dans les archives d’un hôtel de luxe, l’amplifier pour créer un écrin aux couleurs des années vingt ; rendre un subtil hommage aux origines d’un grand pâtissier en répliquant, au sein de sa boutique, des formes qui rappellent les églises rupestres d’Éthiopie ; transformer un pressing sans âme en une boulangerie haut de gamme : la fondatrice de l’agence ERŌZ révise des lieux en les connectant à un contexte, essaimant des détails qui sont autant de sous-textes. »
« En respectant la cohérence d’un récit fondamental, Émilie le traduit en langage architectural. Chaque projet devient alors porteur de sens et de symbolique, d’une histoire qui s’invente, se réapproprie et se raconte. Sur les rives d’Annecy, un établissement emblématique peut inviter à plonger pleinement dans toutes les facettes du lac : teintes et matériaux prennent en lumière à mesure des étages, comme une douce remontée jusqu’à la surface. Des écailles de poissons stylisées surgissent dans des éléments de décor irisés, rehaussent une tête de lit, donnent discrètement forme à un miroir. Derrière cette exigence intraitable et ces plans millimétrés tracés au porte-mine 0,7, c’est tout un univers qui se déploie. Un univers où le raffinement s’allie à l’audace d’une vision-bonbon, à l’insouciance de croire que le monde tourne toujours rond. Car dans les yeux d’Émilie, l’élégance peut très bien se plaire sous des néons roses ou solaires, et la sophistication naître d’un motif floral ou d’une comédie musicale. »
« Détentrice d’un diplôme de professeur de yoga, Émilie maîtrise les intérieurs autant que l’intériorité. Et dans chacune de ses réalisations, les notions d’équilibre et d’alignement s’immiscent par un jeu de lumière, une mosaïque de fleurs, ou la réinterprétation de ce que la nature offre de plus spectaculaire. Si les déjeuners sur les chantiers et les réajustements de plans rythment aussi ses journées, le caractère d’une atmosphère doit moins à la fiabilité mathématique qu’à la puissance d’une émotion, d’une imagination en arborescence. Ainsi Émilie entame-t-elle chaque projet par une phase de divagation qui la voit voguer d’œuvres d’art en ouvrages, de fulgurances en croquis, ou simplement explorer les replis de sa mémoire. Elle peut alors tirer le fil de ces voyages qui l’emmènent en Asie sur un mode Robinson, à la découverte de la gastronomie locale et de la rivière Tatai. Elle se rappelle tout aussi bien l’une de ces portes d’entrée qu’elle ne peut se retenir de photographier par lubie, ses multiples déambulations dans ce salon du design à ciel ouvert qu’est Amsterdam, ou la performance d’un pianiste dans un amphithéâtre gallo-romain qui lui fit couler quelques larmes. »
L’architecte d’intérieur Émilie ROZ s’entoure de la Maison Trafalgar pour réaliser son Portrait écrit !
Émilie a fait appel à la Maison Trafalgar pour réaliser un Portrait écrit qui retrace sa trajectoire multiple et relève le défi d’inviter au cœur même de son univers créatif. Il ancre ainsi la cohérence de sa direction artistique et accompagne la montée en puissance de son agence ERŌZ, qui révise des lieux en les connectant à un contexte, essaimant des détails qui sont autant de sous-textes. En respectant la cohérence d’un récit fondamental, Émilie le traduit en langage architectural. Après trois ans d’existence, l’architecte d’intérieur et son équipe ont ainsi obtenu la confiance de différentes références dans l’hôtellerie de luxe et celle d’entreprises aussi prestigieuses que Ligne Roset Contract et le groupe AIRBUS. Explorant ses nombreuses influences, de ses inspirations à ses voyages, en passant par ses petites madeleines de Proust, le Portrait d’Émilie suit pas à pas sa démarche esthétique singulière. Le ton se fait volontiers musical, tandis que le récit immersif embarque dans les coulisses des audaces conceptuelles et des atmosphères poétiques qu’Émilie RŌZ insuffle à chaque intérieur.
« J’ai pris le temps nécessaire pour déguster mon portrait comme il se doit. Merci pour la qualité de vos mots et pour la justesse des anecdotes. J’ai senti tout le cœur que vous y avez mis. J’adore les rimes, l’élégance des phrases qui s’enchaînent, le rythme, les jeux de mots, les clins d’œil… tout cela m’a beaucoup touchée. Bravo. »
Extraits
Portrait de la fondatrice :
« Qu’il s’agisse de volumes déjà existants ou en passe d’exister, les bâtiments ont toujours su dialoguer avec Émilie RŌZ. Son penchant pour les ambiances marquées et les associations bien tranchées investissent désormais ces palaces que l’architecte d’intérieur repense à tous les niveaux, ces espaces qu’elle conçoit en partant de quelques traits de stylo. Chiner une trivialité dans les archives d’un hôtel de luxe, l’amplifier pour créer un écrin aux couleurs des années vingt ; rendre un subtil hommage aux origines d’un grand pâtissier en répliquant, au sein de sa boutique, des formes qui rappellent les églises rupestres d’Éthiopie ; transformer un pressing sans âme en une boulangerie haut de gamme : la fondatrice de l’agence ERŌZ révise des lieux en les connectant à un contexte, essaimant des détails qui sont autant de sous-textes. »
« En respectant la cohérence d’un récit fondamental, Émilie le traduit en langage architectural. Chaque projet devient alors porteur de sens et de symbolique, d’une histoire qui s’invente, se réapproprie et se raconte. Sur les rives d’Annecy, un établissement emblématique peut inviter à plonger pleinement dans toutes les facettes du lac : teintes et matériaux prennent en lumière à mesure des étages, comme une douce remontée jusqu’à la surface. Des écailles de poissons stylisées surgissent dans des éléments de décor irisés, rehaussent une tête de lit, donnent discrètement forme à un miroir. Derrière cette exigence intraitable et ces plans millimétrés tracés au porte-mine 0,7, c’est tout un univers qui se déploie. Un univers où le raffinement s’allie à l’audace d’une vision-bonbon, à l’insouciance de croire que le monde tourne toujours rond. Car dans les yeux d’Émilie, l’élégance peut très bien se plaire sous des néons roses ou solaires, et la sophistication naître d’un motif floral ou d’une comédie musicale. »
« Détentrice d’un diplôme de professeur de yoga, Émilie maîtrise les intérieurs autant que l’intériorité. Et dans chacune de ses réalisations, les notions d’équilibre et d’alignement s’immiscent par un jeu de lumière, une mosaïque de fleurs, ou la réinterprétation de ce que la nature offre de plus spectaculaire. Si les déjeuners sur les chantiers et les réajustements de plans rythment aussi ses journées, le caractère d’une atmosphère doit moins à la fiabilité mathématique qu’à la puissance d’une émotion, d’une imagination en arborescence. Ainsi Émilie entame-t-elle chaque projet par une phase de divagation qui la voit voguer d’œuvres d’art en ouvrages, de fulgurances en croquis, ou simplement explorer les replis de sa mémoire. Elle peut alors tirer le fil de ces voyages qui l’emmènent en Asie sur un mode Robinson, à la découverte de la gastronomie locale et de la rivière Tatai. Elle se rappelle tout aussi bien l’une de ces portes d’entrée qu’elle ne peut se retenir de photographier par lubie, ses multiples déambulations dans ce salon du design à ciel ouvert qu’est Amsterdam, ou la performance d’un pianiste dans un amphithéâtre gallo-romain qui lui fit couler quelques larmes. »