Départ à la retraite du premier collaborateur du groupe Grand Large Yachting : offrir un Portrait écrit et l’expérience associée
Le constructeur de voiliers de plaisance Grand Large Yachting s’est tourné vers la Maison Trafalgar pour célébrer un cap important : le départ à la retraite de François, premier collaborateur historique et pionnier de cette grande aventure qui vit évoluer la petite entreprise en un groupe leader dans son secteur. Conçue comme un véritable cadeau, l’expérience offerte par les deux associés fondateurs a eu le don de toucher ce passionné de bateau. Venu à Lyon depuis le Cotentin exclusivement pour son entretien d’extraction et la séance photographie, le jeune retraité a été reçu dans le cadre chaleureux et intimiste de notre Maison. Quelques joyeusetés œnologiques et gastronomiques concoctées selon ses goûts, et avec la complicité de son épouse, n’ont fait que renforcer le plaisir de cet instant suspendu. Retraçant la carrière mouvementée du marin patenté, ce Portrait ancre tout ce que François a insufflé et bâti au sein de la grande odyssée Grand Large Yachting. Une trace sincère portée par un récit qui incarne à la fois le parcours d’un homme, et un fragment indélébile de l’histoire du groupe.
Extrait du Portrait de François :
Alors que l’autodidacte réparait et bidouillait ses bateaux sans jamais aller au bout, il peaufina ses connaissances apprises sur le tas par une formation en automatisme. Depuis, François confirme que le travail manuel n’a rien de la bricole, et qu’il peut être bon de passer un peu de temps sur les bancs d’école. Entre les journées à carréner et les mois à œuvrer dans l’estrudage plastique, son entrée sur le marché du travail vit sa ferveur se réfréner. Le coup de fil d’un camarade de promo crut raviver les espoirs de François, qui finit par se retrouver au bon poste, au mauvais endroit. Plutôt que les paysages de granit et les brises de Breizh, François se contenta du ciel lourd du Cotentin, de cette Normandie au caractère renfermé qu’il ne quittera pourtant plus jamais.
Retour d’expérience de François :
« Stéphan, Xavier, merci du fond du cœur de m’avoir accordé votre confiance, permis de vivre cette aventure inespérée, et offert la possibilité de m’épanouir quotidiennement dans la création de beaux objets. Mes dix-sept années chez Allures ont été d’une richesse incroyable, je garde en mémoire de très belles rencontres, et la reconnaissance des clients, témoignée par des lettres ou des repas. Nous avons fait les meilleurs choix pour pérenniser la structure, assurer la transition. Au-delà de l’âme qui a été insufflée dans l’entreprise, je pense que les équipes ont tout ce qu’il faut entre les mains pour réussir. »
Les associées de la Maison prennent part à L'Odyssée Utopiste !
Par des passeurs et passeuses, à destination des héros et héroïnes du quotidien.
Joyeusement animé par Marie Durand, « L‘Odyssée Utopiste« est un cycle de rencontres pour se relier et semettre en mouvement. Des récits d’inspiration et d’échanges intergénérationnels pour favoriser les rencontreset le développement d’un réseau qui contribue à un monde humaniste et écologique.
Des rdv bi-mensuels, les soirs, entre 19h00 et 20h15, via Zoom.
Après Elisabeth Roman, fondatrice et directrice de publication de Lukid et Tchika, Élodie Parmentier, co-fondatrice de la société Nuits Noires, et Stéphane Couchoux, Responsable secteur Fondations Mécénat etentreprises à impact, au cabinet Fidal, Bérengère et Marion répondent à l’appel pour le récit 4 !
« Portraits & métiers de l‘écriture, elles détonnent !
Des bancs de l‘école à la création de leur métier sur–mesure, Bérengère et Marion nous partageront leurexpérience et leur chemin pas à pas vers ce métier passion. Incubateurs, prix, prises de parole, ellesretraceront ce parcours de jeunes entrepreneuses et la force de leur binôme. De la création de ces momentssuspendus pour entendre, comprendre, découvrir l‘autre, elle nous partageront le processus créatif. Ellesévoqueront aussi leur passion pour le portrait à un moment où celui–ci n’a jamais aussi bien rempli sa fonctionimmédiate de représentativité.
La sensibilité, la fougue, la simplicité et le pragmatisme, rien que ça.
UN RDV EN 3 TEMPS
Le témoignage de leur parcours
Un temps d‘intelligence collective
Une conclusion qui décoiffe et qui met en mouvement. »
Ce récit vous intéresse ?
– Inscrivez-vous sur via ce lien.
– Soyez au rendez-vous le jeudi 11 mars 2021 à 19h !
Fond’Action Declic :
L’Odyssée est proposée à prix libre pour permettre à chacun.e de participer. Selon la valeur que vousaccordez au cycle et les moyens financiers que vous pouvez mobiliser, vous pouvez contribuer en faisant undon au Fond’Action Declic ! Le Fonds œuvre pour l’émergence d’une société consciente, confiante et active ensoutenant des initiatives engagées.
Retour sur un tournage avec nos nouveaux partenaires
Les équipes Ôhm, premier écosystème d’affaires dédié à la réussite du dirigeant, nous retrouvent à Lyon pour un tournage consacré aux raisons de notre nouveau partenariat !
Dans notre Maison de Portraits, nous sommes revenues sur la genèse de notre histoire, le développement de notre activité, la manière dont nous allons contribuer à Ôhm, et tout ce qui nous a motivées à rejoindre cet ambitieux projet !
Un grand merci à Adrien Masse, Kevin Janas, Florian Brochot et Charles Cara !
« Celui qui a la ferveur de croire en des avenirs possibles est capable de les réaliser et d’entraîner les autres avec lui. Nous tenons là quelque chose d’essentiel dans la nature du dirigeant, l’une des capacités qui le rendent indispensable, non pas pour engranger les bénéfices quand tout va bien, mais pour lever le regard vers les avenirs possibles quand plus personne n’y croit. »
« Il y a une allégorie qui m‘accompagne dans mon parcours. Celle de la Reine Rouge de Lewis Carroll dans De l’autre côté du miroir. Terrible situation que la sienne, et pourtant notre époque peut se reconnaître dans le pays de la Reine Rouge : tout le paysage est sans cesse en mouvement, explique–t–on à Alice, donc simplement pour rester au même endroit, il faut courir en sens inverse, tout le temps, sinon on est emporté. Souvenons–nous de cette Reine Rouge qui, en permanence avance, marche. »
« Essayer de comprendre un dirigeant, c’est embrasser l’ensemble de ses domaines, des sujets les plus manifestement extérieurs à sa personne, à son intimité la plus protégée. Le beau est un refuge. Je devais y entrer. »
« Ce sont toujours des moments à part lorsque l’on parle de beauté, des rencontres émotionnelles. Si l’art est un produit, la beauté est un sentiment. Placer la beauté au cœur de sa vie est une chose, la faire entrer dans son entreprise en est une autre. »
« Le courage, c’est cela. C’est une capacité à rester fidèle à ses convictions, à ses principes, au nom de valeurs, au nom d’une identité. C’est le refus de laisser bafouer sa singularité. »
– Extrait de l’Autopsie du Dirigeant, ouvrage écrit par Christian Pousset, Président de We’ll Group et du projet Ôhm.
La Maison Trafalgar rejoint le premier écosystème d’affaires dédié à la réussite du dirigeant
Après l’installation en mai dernier de notre propre Maison de Portraits rue du Président Edouard Herriot (2ème arrondissement de Lyon), notre équipe est heureuse d’annoncer son arrivée dans l’immeuble du 156 boulevard Haussmann (8ème arrondissement de Paris) ; un lieu de partage d’expertises dont nous attendons l’ouverture prochaine avec impatience.
« La proximité avec les dirigeant(e)s est l’une des pierres angulaires de la Maison Trafalgar ; s’engager aux côtés du premier écosystème dédié à leur réussite semblait donc tomber sous le sens. Au-delà d’applaudir la création d’une vénérable adresse au service de la réflexion, nous partageons avec Ôhm l’attention portée à l’unicité de chaque expertise, à l’excellence de chaque savoir-faire. Qu’il s’agisse de l’élégance du positionnement, de la sincérité de la démarche ou de l’état d’esprit de nos nouveaux partenaires, nous sommes fières de cette labellisation qui fait la part belle à la science des accords !«
– Bérengère Wolff et Marion Derouvroy, associées de La Maison Trafalgar.
« En 2021, Ôhm accélère. Avec bien évidemment l’ouverture de l’espace parisien, et avec une forte montée en puissance de la commercialisation. À ce titre, nous sommes très heureux d’accueillir la Maison Trafalgar. Leur histoire, leur positionnement et leur excellence viennent d’ores et déjà enrichir la proposition de valeur de Ôhm. En montant dans ces étages, vous pouvez croiser des consultants, des financiers, des communicants, des juristes, des rédacteurs, des journalistes, des coachs, des réalisateurs… des personnes expertes de leur discipline qui se sentent bien chez Ôhm et l’ont choisi pour être plus fortes ensemble et vous accompagner au plus près, au mieux. »
– Christian Pousset, président de We’ll Group.
Accident d’expression
C’est joli, coloré, naïf, parfois agressif, toujours inventif !
© « 300 accidents d’expression : une seule victime, la langue française. » Par E. Blervaque, S.Ellias & L. Ribet
Extraits : Villa Cybèle
Portrait iconique
De la mémoire lyonnaise, on dit de moi que j’incarne la vigie privilégiée : il y a deux-mille ans de cela, je rugissais déjà dans les vallons, alors que Lugdunum ne tenait rien du lion. Mais n’allez point vous imaginer, mes chers amis, que Saint-Just ne serait qu’un fossile figé dans son jus. Perché sur mon magistère, je rayonne sur Fourvière, et rappelle à l’envi à mes homologues que je surplombe, que leur destin sera toujours d’être tapis dans mon ombre. Si l’UNESCO a classé mon quartier dans son patrimoine mondial, car je symbolise du génie humain un certain idéal, jamais je ne me délesterai de la bonne tenue de mes domaines. Plus que tout, je conserve leur éclat, celui de mes résidences et de mon passé, comme autant de pierreries constellant un diadème. C’est ainsi que, blottie en mon sein, entre les saphirs et les gemmes, se distingue la Villa Cybèle.
C’est vrai, j’incline plus au modelage des évolutions qu’aux fracas des révolutions. De mes artères médiévales à mes ruelles pittoresques, de mon théâtre gallo-romain à ma magnifique basilique, j’accueille parmi les plus somptueux édifices de la cité aux deux fleuves. Quoique situé dans le centre – la presqu’île est à mes pieds –, mon havre est piqueté de squares et de commodités ; les écoles côtoient toutes les échoppes de proximité. Bercé de quiétude et rayonnant de vie, à rebours de la foule qui virevolte, je n’en suis pas moins ce quartier fringant, primesautier et plein de joie. On me sait accessible ! Mon ancrage au tumulte du Vieux Lyon, où guinguettes et restaurants crapahutent tous azimuts, ne tient d’ailleurs qu’à un câble. Celui du funiculaire rappelle que pour rien au monde je ne me voudrais excluant, même si le bien que je vous dévoile se veut résolument exclusif.
Extraits : VEOLIA
Portrait de collaborateur, Florent
Lui qui se rêvait astronome étant petit ne se complaît ni dans les chimères ni dans les utopies : son regard a beau fouiller la voûte céleste, ses mains le compost, c’est les pieds chevillés sur terre qu’il veille aux avant-postes.
Portrait de collaborateur, Jean
Quand certains qualifient les aubaines comme de « l’or en barres », voilà longtemps que Jean s’est immergé dans le bain algorithmique qui change les bars en or. C’est à partir de relevés de pressions que le Data Scientist prévoit aussi l’évolution d’une consommation ou détecte une fuite pour intervenir au plus vite.
Portrait de collaboratrice, Laure
S’assurant de la pureté des eaux rejetées, jonglant avec les éléments, cette campagnarde invétérée s’épanouira toujours mieux au grand air, loin des bureaux qu’elle considère pénitentiaires, dans un paysage où poussent machines et inventions frôlant la science-fiction.
Portrait de collaborateur, Boris
Mais avant de remonter cette pyramide inversée dont il a exploré toutes les strates, le taiseux de Normandie quitta les automnes moroses à la Maupassant pour retrouver Lyon et des études qui font sciences. Au sein de l’école d’ingénieurs INSA, la spécialisation assainissement de l’eau potable et les cours de biochimie s’agrémentaient néanmoins de quelques projections au sein d’un ciné-club propres à satisfaire sa soif de culture et d’ouverture.
Extraits : MAISON CLOSE
Portrait de dirigeant, Nicolas
Tandis que les idées tourbillonnent entre deux bouffées de cigarette, que l’air enfumé se trouble davantage par l’apparition de félines silhouettes, un verre de sancerre censé irriguer l’imaginaire exhale, et une feuille se tient prête à recevoir le tracé franc de Monsieur le Français. Se passant de critères comme de décorum, son critérium échafaude là un porte-jarretelle happant les désirs en bataille, croque ici une lanière de dentelle prenant ses attaches de la nuque à la taille.
Monsieur le Français imprime sur la lingerie une nostalgie d’une époque qui lui restera à jamais inconnue. Les années vingt et leur folie sulfureuse, cette signature surannée et ses effeuilleuses, le charme canaille et le paname des lupanars, leurs artistes mondains de Cocteau à Bernhardt, et autant de femmes portées en icônes chamarrées par les affiches d’Alfons Mucha. La géométrie et la précision de l’Art déco deviennent, elles, la trame d’une structure old school, d’une conception faisant fi de l’à-peu-près et de la surenchère, tant Maison Close s’acoquine avec des sous-vêtements ayant pour soubassement une découpe saillante, nette et claire. Mais c’est encore dans une ère plus récente que Monsieur le Français est allé piocher son égérie ravageuse. Avec sa voix grave, ses tailleurs Mugler et Saint-Laurent, son instinct pour le beau et l’élégant, sa tante marqua en lui quelques canons détonants ; un bagout qu’il immortalise aujourd’hui dans un noir et blanc aussi élégiaque qu’envoûtant.
Et malgré son enchantement pour les échancrures du genre accru, la pudeur finit toujours par emporter celui qui ne saurait se mettre à nu avec la même aisance que se défont ses empiècements. Une volonté d’exil et de discrétion qui écorne l’étiquette du tenancier irrévérencieux, de l’outrancier licencieux qu’un jugement hâtif lui collerait volontiers. Car il n’y a guère que les muses et les copains, les instants avec ses deux galopins, qui pourraient déverrouiller cette intimité au sein de laquelle Monsieur le Français s’éploie sous les lignes de Nicolas. Pour l’heure
– et seulement pour celle-ci –, les dessous prennent le dessus, à l’image de cette culture de la confidentialité qui scella les portes de Maison Close, et enjoignait Nicolas à s’effacer sous le profil de Monsieur le Français.
Écrits couture
Par quelques traits feutrés, Maison Close décèle les pensées les plus confidentielles, cultive sa particularité de troubler les sens avec l’art et la matière. L’art de créer de nouvelles lignes en partant d’une simple page blanche, l’art d’ériger en marque désirable ce que le vêtement rend de plus captivant. La matière, qui tour à tour tamise, accentue, dissimule ou dévoile, la matière qui épouse un état d’esprit avant même que le corps n’en soit épris.
Voilà que les opacités, les mats et les brillances, les nuances irisées et les jeux de transparence suscitent un réflexe cérébral et instinctif permettant à la retenue de se faire la belle : après le regard, le toucher s’en mêle. Cette décharge sensorielle brouille les repères et galvanise les élans du cœur ; un éveil à la liesse comme à la langueur. Car sous une beauté sans cesse réinvestie, sous les courbes inlassablement redéfinies par des contrastes surlignant les contours, Maison Close ébruitera toujours sa façon iconoclaste de célébrer l’amour.