Extraits : LA BELLE BOUSE

Portrait de dirigeante, Sophie

Si une ville trouve son caractère et sa raison dans la pierre et le béton, les rebords de fenêtres, les arrière-cours et les salons sont autant d’interstices offrant à la verdure un peu de justice. Afin que ces espaces soient pris d’assaut par les végétaux, Sophie creuse des solutions pour que les citadins – plus optimistes que candides – cultivent leur jardin en un tour de main. Ce que les vaches relâchent en gros, l’entrepreneure le réinvente en grains, colportant de bon gré une ruralité qui cimente son entrain. Sobrement empaquetée dans un sachet qui se passe volontiers de l’imagerie petites fleurs, petits lutins, La Belle Bouse et sa gamme de produits sans odeur, au slogan bien senti, se sont faites expertes en oxymores.

 

La Belle Bouse expose désormais sa conscience locale sur une diversité d’étals : boutiques biologiques, fleuristes experts et marchés de taille hyper. Ayant dépassé l’univers des start-up qui l’a vue se former, Sophie porte ses réflexions auprès d’une chaîne de partenaires, reliant les agriculteurs perchés sur les plateaux de la Savoie aux revendeurs nichés dans des cités où l’urbanisme fait loi.  Elle fut peut-être la première cliente de sa société, Sophie fit vite un malheur en remportant l’adhésion des jurys, des jardiniers apprentis comme des plus aguerris. Au-delà du trophée Jeune Entrepreneur de l’Année, elle conserve surtout les résultats des bienfaits qui traversent potagers, arbustes et autres bananiers. Et parce que les graines qu’elle plante sans concession dans son entreprise lui confèrent pleine santé, Sophie ne saurait chercher l’herbe que l’on dit plus verte ailleurs ; elle préfère cette place qu’elle s’est aménagée, et qui lui permet de prouver par elle-même que l’on récolte tout ce que l’on sème.


Benjamin, Portraitiste

Si vous poussez la porte de notre Maison de Portraits… vous en saurez plus sur Benjamin, dont la cinéphilie a germé après une séance mémorable : Jurassic Park, au Grand Rex. Apeuré par ces immenses bestioles qu’il rêvait de déterrer, le Portraitiste avait le réflexe de cacher ses yeux à chaque apparition du Tyrannosaure, l’obligeant à écouter le film plutôt qu’à le regarder. Vingt-cinq ans plus tard, le nombre de vues a explosé le compteur de la raison, et cette ligne qui scelle la meilleure des promesses, le fait toujours autant frissonner : « Vous avez créé des raptors ? »  

Et vous, qu’est-ce qui participe à faire le sel de votre histoire ?

Crédit photographique : Pauline PINEAU


Nouvelle campagne du Salon des Entrepreneurs

Vous aurez bientôt le plaisir de retrouver Marion, associée de Trafalgar Maison de portraits, aux côtés d’autres ambassadeurs repérés entre Paris et Lyon pour leur ferveur entrepreneuriale et leur ténacité :

Celine Lazorthes de Leetchi.com, Guillaume Gibault du Le Slip Français, Paul Morlet de Lunettes Pour Tous, Michael Schwartz de La Cordée, Sylvain Tillon de Tilkee, Lisa Bron pour LES 69EMES, Anne-Laure Constanza de Envie de Fraise, Christian Raisson et Philippe Dechanville de ManoMano, Véronique Garnodier de Charlott’ et Marie Hélène Martinez Gramatikoff de Lactips !

Un grand merci à l’équipe du Salon Les Echos.


Maxime, Portraitiste

Si vous poussez la porte de notre Maison de Portraits… vous en saurez plus sur Maxime, dont les frasques enfantines préfiguraient déjà un goût pour la recherche. Incapable, pour une raison qui ne fut jamais élucidée, de dire « oui », « non », et « je » avant d’entrer à l’école, le Portraitiste avait en effet l’habitude de répéter des phrases entières pour répondre à une question – un genre de Delon en culotte courte !

« Tu as fini ta comédie ?

— Maxime il a fini la comédie. »

Et vous, qu’est-ce qui participe à faire le sel de votre histoire ?

Crédit photographique : Pauline PINEAU