Olibrius !

Pour trouver des mots aux sonorités proches et harmonieuses, il n’y a parfois pas d’autre solution que d’égrener les combinaisons possibles à partir d’une même racine non pas étymologique, mais homophonique. Cela me donne parfois l’air d’un drôle d’olibrius qui marmonne des séries sans logique apparente, du type « fusée, fuseau, fusain, fusil… » Pour un peu, on croirait à l’incantation mystique !


10 ans d'amitié, 8 ans associées !

« Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait l’quart,
C’est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord. »
— Les Copains d’abord, Georges Brassens

Portrait croisé de Marion Derouvroy & Bérengère Wolff, 10 ans d’amitié, 8 ans associées !

Certains ont fait de Waterloo une chanson, d’autres se sont résolues à faire de Trafalgar une réussite. Pour éviter que les spécialistes ne s’étranglent, précisons qu’il s’agit moins de renverser l’Histoire que d’écrire celle des autres. Dans cette Maison d’écriture, on se passera donc des papiers peints cache-misère et des moquettes décrépites ; les murs sont ornés de Portraits encadrés sur-mesure et composés avec nuance. Jamais désemparée face aux travaux d’agrandissement, la paire formée par Marion et Bérengère n’en reste pas moins dépareillée. Entre la plume originelle et l’associée aux expressions originales – « depuis que l’équipe m’a entendue dire que j’avais été “bercée trop près du mur au métier passion”, un carnet des plus belles bérengeades a été conçu… Ce n’est pas toujours simple de vivre avec des littéraires ! » –, les dissonances de caractères ne pourraient remettre en cause leur convergence de points de vue. Celle-là même qui les a incitées à franchir le seuil séparant proses de prestance et professionnels en quête de sens.

Face aux biographies flatteuses trop peu sincères et aux présentations creuses beaucoup trop austères, Bérengère et Marion ont su prendre la tangente. Elles ont ainsi échafaudé l’architecture de la Maison Trafalgar en s’assurant que celle-ci demeure l’antre des écrits cousus main et en donnant ce que beaucoup s’échinent à économiser : du temps. Leur charpente peut bien être robustement bâtie, les gonds de leurs présentations bien huilés, la Maison d’écriture qui les reçoit se reconnaît à sa sélectivité et laisse volontiers sur le palier les égos trop larges pour en passer la porte. Outre son premier métier, Bérengère veille désormais sur les clés de cette pièce traversée par l’effervescence de la vie d’entreprise, pour ne pas distraire les créativités : « Il est hors de question que nos portraitistes soient entravés par tout ce qui a trait au quotidien de l’entreprise. Comme il était hors de question d’envisager le développement d’une Maison d’écriture haute couture en se reposant sur un vivier de freelances. Chez nous, le savoir-faire est bien gardé. » Marion, pour sa part, pense les entretiens avec une intuition bien à elle, relève les histoires pour mieux les coucher, et se fait la gardienne pointilleuse d’une qualité de production qui dépend moins de l’emphase que de l’empathie : « On ne peut pas s’empêcher de prendre soin de ceux qui viennent nous voir. Dans un sens, c’est nous qui entrons chez eux. Manier le style, ce n’est que le début. Chez Trafalgar, il faut savoir le conjuguer aux ressentis. Nous recrutons des sensibilités. »

À peine arrivée sur les bancs de l’EFAP Paris, l’allant de Bérengère la pousse à se projeter dans ce futur proche, où les frissons d’un projet rondement mené prendraient enfin la place de ces heures de révision promptes à agacer cette fille dissipée. C’est le terrain plutôt que l’université, le pétrin plutôt que la simplicité. Son arrivée tonitruante sur le marché du travail s’est ainsi faite le témoin de sa propension à entrer par la petite porte et à sortir par la grande. Marie-Claire, Warner Bros. et Paulette Magazine se sont tous adjoint les services de cette chargée de communication volubile. Partout où Bérengère passe, c’est le grand chambardement : elle construit et bouscule, insuffle et chamboule. Une démarche qui peut désarçonner les champions de la routine mais qui finit toujours par barrer le visage de ses collaborateurs d’une mine satisfaite. Pourtant, celle qui désirait à tout prix sortir la tête de ses livres d’étude trouve les prémices de son avenir professionnel en se plongeant dans une tout autre lecture : « Quand j’ai commencé à lire du Trafalgar, je ne pouvais plus m’arrêter. Et c’est ce pari-là, d’être emporté par les mots, qu’on continue de se fixer à chaque Portrait. » Cette fois-ci, ce n’est pas Cupidon qui décoche la flèche, mais bien Marion.

Derrière ces pages s’active une créative catégorie plume, une étudiante en lettres qui file la métaphore sans effort et exécute des figures qui ont du style. Deux fois publiée par une maison parisienne, Marion compile les carnets et croise les rimes aussi aisément que d’autres croisent les bras. Elle intègre les classes préparatoires Hypokhâgne, mais ne fait pas bon ménage avec l’hostilité et l’élitisme qui s’y dissimulent. Si bien qu’elle plie bagage et tente un concours d’entrée des plus ardus dans le monde de l’édition. Le résultat tombe comme un couperet : trop littéraire . Plutôt que de garder ses œillères, Marion préfère voir double et mène de front un Master de commerce et un autre en lettres modernes. Sans doute est-ce cette même pugnacité qui lui enjoint de réaliser des Portraits d’audacieux, de croire en une jeunesse qui se joue des lieux communs : « J’en avais marre de voir caricaturés ou mal présentés ceux qui avaient la niaque de se lancer. À l’époque, et avant de créer l’entreprise, j’écrivais leur Portrait bénévolement sur mon blog, je voulais juste rendre à César ce qui est à César. » Tout en se cramponnant à ses lignes, elle aiguise sa fibre commerciale, et tire sans le savoir le premier coup de canon de Trafalgar. Car ses écrits attirent bientôt un flot d’attention, de clients, et de demandes de contribution. Parmi tous ces messages, il en est un qui porte la griffe de Bérengère : «  Notre rencontre a été instinctive. On croyait l’une en l’autre, mais on ne pouvait croire, à cet instant-là, que notre travail nous amènerait à créer la première Maison d’écriture haute couture. » Le timing était à l’heure et les deux collaboratrices ponctuelles n’allaient pas se faire prier pour devenir des associées permanentes.

Quand les premières commandes de Portraits se présentent spontanément à Marion, c’est la stupeur sans le tremblement, car très vite la notoriété apporte ses clients : «  Je me suis dit : c’est maintenant ! J’ai quitté mon Master entrepreneuriat en cours d’année. » Exposée plein sud, la Maison d’écriture Trafalgar prend la lumière, et propulse ces deux-là dans le monde des affaires en un battement de cil. Rompue à l’exercice du Portrait, Marion maîtrise tous les arcanes de son invention et se pare pour en faire le projet d’une vie. Mentors, concours de pitch et incubateurs, elle démarre avec toute la panoplie du nouvel entrepreneur. Expertise, pragmatisme et débrouillardise, Bérengère a déjà pour elle l’œil avisé d’une baroudeuse qui n’en est pas à son coup d’essai. Plus qu’un emploi, elles se sont créé un métier en faisant d’une simple rencontre une expérience de haut vol. Ainsi trônent sur la cheminée de cette Maison atypique quelques trophées, comme celui du meilleur espoir de l’année ou de l’entreprise de l’année au service du client, attestant qu’ici, il fait vraiment bon vivre. Mais plus que les distinctions, il demeure les passages de tous ceux qui, depuis leur venue, affirment ne plus être contenus.

Aujourd’hui, nombreux sont les curieux à jeter un œil par la fenêtre pour voir ce qui se passe entre ces murs, plus nombreux encore sont les téméraires à vouloir y entrer. Afin de dépasser les poncifs, Marion et Bérengère se sont entourées de collaborateurs qui ne se seraient jamais figurés portraitistes littéraires avant que Trafalgar n’en fasse sa spécialité : « Nous avons toujours cru aux talents bruts et, d’ailleurs, nous ne recrutons pas que des talents diplômés d’une formation en lettres. Certains sont chez Trafalgar depuis plus de six ans, et ils ont rejoint l’aventure avec leur bagage sociologique, juridique, parfois même scientifique ! Les excellents littéraires se cachent vraiment partout ! » Et si chacun applique les règles de sa propre histoire, Bérengère et Marion se plaisent à préserver la signature de la Maison dans des Portraits devenus iconiques  : « Quand ils se réunissent dans le salon de la Maison Trafalgar et que nous les entendons argumenter, perfectionner, placer un mot au millimètre près, débattre sur l’utilisation du point-virgule, nous savons que le Portrait sera prêt à vivre avec le client… » À vivre et à bien l’accompagner, pourvu que la noblesse des lettres ne puisse plus être niée.

Benjamin
Portraitiste de la Maison Trafalgar


FAQ – Le sujet en question

Bonjour Bérengère, connaissais-tu déjà ton associée Marion avant d’envisager la création d’une telle entreprise ? Oui ! 

Les premiers signes de Trafalgar résident dans les Portraits que Marion signait sur son blog, durant ses années d’études en double master lettres modernes et Commerce à l’iae Lyon. Issue d’un cursus de communication à l’EFAP Paris, j’y ai perçu bien plus qu’un énième épiphénomène lifestyle, bien plus qu’un énième relais d’activité startup ou de presse économique : un réel potentiel de différenciation stratégique.

Je me souviens lui avoir rédigé un mail du type « j’adore ce que vous faites ! » Notre intuition pour ce que l’écriture allait permettre avait rencontré notre goût pour les belles lettres ; les canaux virtuels aboutirent vite à un café place des Terreaux, auprès de la célèbre fontaine au char triomphal. Un moment gravé dans notre mémoire à toutes les deux, et qui préfigurait une association alignée dans ses objectifs.

De fil en aiguille, les atomes crochus allèrent d’ailleurs plus loin qu’une origine commune en Haute-Savoie, et la volonté de créer une entreprise s’imposa tout naturellement. Déterminées à développer le concept du Portrait écrit auprès des professionnels, autant qu’à développer l’employabilité des talents littéraires à l’époque où le secteur de la rédaction avait déjà effectué son uberisation, nous n’avons pas eu besoin de longues réflexions pour lancer Trafalgar.

Tous les plans de la Maison avaient déjà été esquissés ; il ne restait plus qu’à la bâtir, mais surtout à l’habiter !


FAQ – Le sujet en question

Bonjour Marion, était-ce une réelle volonté d’installer votre Maison de Portraits à Lyon ? Oui ! 


Chez Trafalgar, nous ne diminuerons jamais la part de Lyon dans notre histoire. Investie dans les écosystèmes du territoire depuis sa fondation, la Maison Trafalgar s’implique activement à son rayonnement – une évidence, quand on a son numéro au sein d’une ville qui fête ses lumières. Nous nous plaisons à recevoir nos clients chez nous, et nous sommes fiers qu’ils nous viennent de Reims, de Lille, de Paris, d’Annecy, de Bordeaux, de Cherbourg, d’Eguisheim, de Besançon, ou qu’ils aient même traversé quelque océan, quelque relief alpin jusqu’à s’amarrer sur notre presqu’île. À la confluence du Rhône et de la Saône, les cultures représentent une somme qui comprend bien sûr nos amis Helvètes, nos voisins de Turin, ceux qui nous arrivent à grand train, mais aussi tous ceux que notre écrivain, poète et aviateur Antoine de Saint-Exupéry rapproche de ses ailes. Espagnole, libanaise, allemande, filipino, colombienne, portoricaine, et tant d’autres nationalités que notre Maison a déjà accueillies en son sein. Prouvant, s’il le fallait encore, qu’une plume peut voyager loin.


FAQ – Le sujet en question

Bonjour Maxime, Trafalgar se présente comme une « Maison d’écriture haute couture »… travaillez-vous uniquement pour un certain type de client ? Non ! Évitons les conclusions hâtives en répondant par la négative : c’est bien notre processus qui est haute couture, car il s’oblige au sur-mesure.

À une époque où le prêt-à-poster se recycle en interminables copier-coller, il était urgent de revenir à un style qui ose la signature. Notre démarche a été reconnue par les grandes Maisons de luxe, mais elles ne sont pas les seules à nous avoir accordé leur confiance : parce que nous savons que tout le monde a droit à des écrits d’exception, parce que notre combat s’attache à la démocratisation de l’écriture, nous voulons aussi l’emmener au-delà des endroits où on l’attendait déjà.

Ainsi, la Maison Trafalgar travaille autant auprès de l’industrie métallurgique que des laboratoires à l’avant-garde de la science, autant auprès des artisans au savoir-faire séculaire que des jeunes pousses parées à bousculer leur secteur. Quel que soit le cas, nous ne saurions niveler par le bas ; et qu’il s’agisse d’un ouvrage totalisant des centaines de pages ou d’un concentré littéraire, la Maison conserve cette même exigence, cette même allure.


FAQ – Le sujet en question

Aujourd’hui, elle s’adresse à Benjamin, Portraitiste de la Maison Trafalgar.
Bonjour Benjamin, vos clients font-ils appel à vous à un moment particulier de leur histoire ou de l’histoire de leur entreprise ? Oui ! Mais il y a finalement trop de raisons pour qu’on la donne à l’une d’entre elles en particulier : ce qui précède le texte est-il jamais plus qu’un prétexte ? À de nombreux égards, le moment est toujours bien choisi pour frapper à la porte de la Maison Trafalgar. 

Il y a ce collaborateur qui part à la retraite après avoir été là depuis les premiers temps, et à qui l’on souhaite rendre hommage par un Portrait à la hauteur de son engagement. Il y a le tournant du recrutement, qui démontre les limites de la culture de l’oralité, ceux de la croissance, où l’on craint à juste titre que l’histoire puisse se déliter. 

Il y a cet anniversaire d’une marque déjà pluriséculaire, qui ne saurait se résumer à une triste frise temporelle, mais se doit au contraire de s’inscrire dans des lignes à l’épreuve du temps. Il y a cette transmission de l’entreprise familiale, ces liens qui transcendent de très loin les organigrammes et les filiales, les duos de dirigeants d’une start-up qui veulent passer à l’acte et voient leur Portrait croisé comme le plus beau des pactes d’associés. 

Il y a aussi cette nouvelle phase dans le développement, qui appelle à un socle bien ancré, cette nouvelle collection, cette nouvelle expérience proposée à la clientèle, qui nécessitent un écrin littéraire tout en dentelles. 

Qu’il s’agisse d’accompagner une cession, une création, une nomination d’ampleur, ou de travailler en profondeur sa marque employeur, le Portrait s’adapte à tous les besoins, réels ou enfouis, avec le même soin. Il est même un fidèle allié pour se présenter aux banques, convaincre des investisseurs,  trouver ses premiers partenaires – pour parler de soi avec les formules justes, celles qui échappent aux banals formulaires.


Je vous parle d’un temps

Au sein de la Maison Trafalgar, je n’ai pas à écrire avec une plume d’oie, mais il faut l’avouer : cela fait parfois un grand bien de reprendre le stylo pour écrire comme quand j’étais marmot. En reproduisant les belles formes majuscules comme autrefois, j’ai l’impression de mobiliser d’autres flux internes : en me laissant porter par le crissement de la plume, en redécouvrant le plaisir de dessiner dans les marges, je me prends parfois à me découvrir un nouveau style.


Portrait de la Maison Trafalgar 

L’immédiateté a fait de la prose une matière volatile qui se consomme et puis s’oublie, une myriade de Lorem ipsum déclinable à l’infini. Dans une société où les journées se compressent, où les contenus sans saveurs, prêts-à-porter, s’accommodent de mots coquilles, la Maison Trafalgar invite à se délester des diktats du tic-tac ; en laissant aux histoires le temps de s’égrener à leur mesure, elle confectionne des écrins d’écriture. Maison d’écriture haute couture spécialisée dans le Portrait littéraire et cousu main, elle tient le mot comme socle d’un savoir-faire méticuleux. Ciselant ses récits et rabotant les phrases, ses caractères sont cajolés, son style ajusté au millimètre. Sans clinquant, au naturel, elle extrait dans les mots de tout le monde autant le piment que le sel. Ses lignes pétillent, ses termes se goûtent au compte-gouttes, parfois juchés sur un calembour, à leur façon, parfois sertis dans un alexandrin, en suspension…

Pour se construire une place de choix, conformément à son ambition initiale, la Maison Trafalgar a fait du Portrait un métier à part entière, original ; elle invite chez elle aussi bien les amoureux de la littérature que ceux qui n’imaginaient pas, de prime abord, qu’elle puisse aussi être de leur ressort. L’écriture a l’élégance d’habiller toutes les blouses, tous les costumes et les tabliers ; la Maison accompagne toutes les professions et tous les secteurs, qu’ils soient méconnus, tapis dans l’ombre, loin des paillettes, ou déjà sous les projecteurs. Ouverte à tous les publics, sans exclusive, c’est avec la certitude que les mot ont le pouvoir de toucher tout le monde qu’elle soigne sa science du coup d’avance sans jamais compromettre son combat : celui d’un besoin d’expression universel, d’une signature qui nivelle vers le haut quand d’autres se contentent des contrebas.

Avant que Trafalgar ne devienne cette Maison référente qui vibre depuis Lyon pour des clients de l’Hexagone, et au-delà des frontières, il fallut la rencontre de deux associées, des entrepreneures obstinées, une histoire de hasard – certains diraient de destinée. La rencontre entre une graphomane biberonnée à la littérature et à la chanson française, qui entre deux chapitres, parachevait ses premiers Portraits, et cette stratège éditoriale passionnée de direction artistique et amatrice de théâtre, qui entre deux plans de communication, les dégustait. Il suffisait qu’elles se lancent dans l’odyssée d’une vie et s’assemblent pour impulser la vision d’une entreprise pérenne dont le Portrait littéraire serait le domaine. Avant d’être rejointes par différents talents tous déterminés à valoriser l’entrepreneuriat littéraire, il fallut y aller au courage, au forceps, à l’aplomb ; et se frotter aux préconçus selon lesquels, dans un siècle qui a fait de l’image sa marotte, la lecture n’avait plus forcément la cote. La Maison battit en brèche les idées reçues ; les trophées s’adossaient bien vite aux distinctions d’incubateurs réputés. Dans la foulée des clients sensibles à la puissance des belles-lettres s’ajoutèrent les curieux qui, intrigués par cette démarche étonnante sur le marché, jetaient volontiers un œil à la fenêtre avant d’en passer entièrement la porte et de s’y installer.

À force de références, et pour répondre à la demande, le duo de fondatrices s’engagea à participer au développement de l’employabilité des talents littéraires. Cela permit à la Maison Trafalgar de devenir au fil des années une fresque de personnalités composites. Qu’ils soient portraitistes, responsable d’atelier, chargé de communication ou chef de projets, dédiés aux opérations ou à la stratégie, tous sont issus de cursus divers. Leurs parcours ont cela de bien commun, qu’ils empruntent à la sociologie, aux sciences dures, au juridique ou aux langues étrangères, de s’adapter à chaque client, à chaque univers. Au sein de la Maison Trafalgar, entre une pépite vidéoludique et un film de samouraïs en noir et blanc, les sons de la West Coast se font l’écho de la geste des troubadours et des opéras de Faust. On y loue l’art sous toutes ses formes, on y déguste les philosophes antiques comme les écrivaines à la page, on croque les héroïnes de la bande dessinée autant que les beaux voyages. Parfois, on voltige avec les étoiles, aussi bien celles qui dansent en ballerines que celles clouées dans le ciel. Capes et épées tourbillonnent, et alors que rugissent les formidables créatures de la fantasy, c’est toute une nébuleuse d’inspirations qui s’étend ! C’est parce chacun a amené dans ses bagages ses connaissances, ses principes, une partie de lui-même, que s’est forgée l’identité Trafalgar. Un panel que tous se font fort d’entretenir, de diversifier et de renouveler ; à l’instar des deux associées, aimant donner comme ils ont su recevoir, tous les membres de l’équipe relèguent le snobisme au rayon des accessoires.

Au coeur de la Maison Trafalgar, c’est toute une atmosphère qui se déploie : au-delà des clients qui franchissent le seuil pour se prêter à l’entretien d’extraction, on perçoit le crépitement des crayons sur les feuilles, le cliquetis concentré des claviers, et pour peu que l’on prête l’oreille, on capte ces jeux de mots qui ricochent, ces punchs line qui se décochent, et tous les poncifs que l’on écorche. Par moments, le souffle des créatifs se calfeutre dans une bulle musicale, puis en ressort pour disserter sur une racine, disséquer une syntaxe, deviser sur une expression, phosphorer sur l’utilité d’un point-virgule ; sur le bien-fondé d’une métaphore ou d’une accroche, sur l’enchaînement d’un paragraphe. Pour réaliser des écrins d’artisanat cousus main du premier mot au point final, la Maison Trafalgar a calibré sa promesse dans les moindres détails. Après des années de perfectionnement, la portraitiste associée a depuis confié une partie de son rôle et de ses fonctions à ce portraitiste historique au regard affûté, arrivé quand la Maison construisait encore ses fondations. Comme elle a su auparavant poser la plume pour mieux transmettre sa vision, elle a légué sa confiance à celui dont l’approche de l’écriture fut à même d’apporter aux comités de lecture une gamme de nuances, une autre palette de couleurs.

Si certains se figurent les esprits littéraires désamarrés du milieu économique et entrepreneurial, tous les portraitistes Trafalgar s’impliquent dans la croissance d’une Maison pionnière. Observateurs jamais obtus : il n’est de sujet qui ne se dérobe, même les plus pointus. Qu’il leur faille se mettre au parfum de l’hôtellerie, s’immerger dans toutes les cultures – livresque, sportive ou geek –, se faufiler entre les tuyaux de l’industrie de pointe pour éveiller des vocations, se plonger dans les mystères du chocolat et de sa fabrication, dans le chai d’un domaine viticole pour raconter ses crus, dans les couloirs d’un grand magasin pour entendre la richesses de ses carrières ; qu’ils explorent in situ les arcanes de la cristallerie, saisissent les subtilités d’une entreprise pour en inscrire l’expertise ou décryptent le jargon de l’informatique, du milieu de la recherche ou des startups  – qu’importe l’environnement, immeuble ouvert aux quatre vents ou château moyenâgeux, il n’est de cadres qu’ils ne redoutent, même les plus baroques. Aussi, la Maison Trafalgar écoute volontiers les mémoires de ses pairs : les abbayes s’y confient sur les secrets de leur passé, les bâtiments dévoilent leurs atours, les manufactures livrent les coulisses de leurs métiers, les métropoles celles de leurs carrefours. Si le salon de la Maison Trafalgar se fait l’écho d’autant d’histoires, c’est qu’ici, fi des froufrous, des chichis, des postures et de la couleur de la chemise : chacun est convié à s’exprimer en toute franchise. Vie professionnelle, vie privée, dirigeants, associés ou collaborateurs, y entrer, c’est accepter de croiser les sphères, de reconsidérer ce que le monde de l’entreprise doit à l’humain, ce que l’héritage doit à demain.

Au-delà du Portrait écrit et avec l’ambition d’être une Maison complète, Trafalgar a investi au gré de son développement différents champs d’expressions, empruntant tantôt à la rondeur de l’aquarelle, tantôt au grain de la pellicule. Elle s’attèle avec la même minutie pour ses différentes offres que ses iconiques. En français ou in English, son inventivité dépasse le cadre de sa niche : derrière la caméra ou le micro, elle s’engage à porter la voix et l’image avec la même profondeur que le mot. Avec son pôle en art oratoire : rhétorique, techniques de conviction, prises de paroles en public, la Maison Trafalgar intervient à ce titre aussi bien dans les conseils d’administration stratégique, sous les ors des préfectures que dans les maisons d’arrêt. Car l’éducation participe au sens de sa mission, Trafalgar s’investit autant en faveur de l’entrepreneuriat pour les jeunes qu’envers ceux qui veillent à rapprocher la lecture des publics qui en sont éloignés. S’il lui tient de l’évidence de répandre son message avec autant d’ardeur, c’est qu’elle sait qu’aucune histoire ne s’écrit sans revenir à ses débuts, et se souviendra toujours de ceux qui amorcèrent en 2015, son aventure : il était une fois Trafalgar, Maison d’écriture…

 

Maison Trafalgar


FAQ – Le sujet en question

Bonjour Bérengère, vos clients sont-ils libres d’utiliser vos Portraits sur tous les supports de leur choix ? Oui !

Dans la mesure où la Maison Trafalgar vous cède tous les droits, nous avons vu nos réalisations sur de multiples supports – jusque sur des troncs d’arbres à l’occasion d’un parcours d’orientation en équipes !

Il en est qui apprécient de pouvoir piocher dans cette matière pour structurer leur dossier de presse, étoffer leurs supports commerciaux grâce à la puissance de bons mots, ou encore faciliter les arrivées et les retours de leurs collaborateurs avec un onboarding qui donne à lire et ne réclame pas seulement de deviner. Remis en guise de « welcome pack », il est aussi arrivé à nos Portraits de compléter des offres d’emploi. C’est dire si vous avez le choix.

À ces exemples s’ajoutent ceux auxquels vous allez penser, tous ceux qui vont sonner la fin du millefeuille textuel : contenus trop éparpillés, trop redondants, trop consensuels. Plus de sept ans après avoir reçu leur Portrait, nos clients continuent de renouveler leurs déclinaisons, de réinventer leurs utilisations. Cadencés à travers un feed Instagram, distillés dans une carte de vœux, – comme quoi, nos réalisations ne manquent pas d’à-propos.

Livres et livrets ont évidemment relié nos galeries, et le tunnel d’un ascenseur s’est déjà égayé de Portraits relayés par écrans interposés. Nos créations se retrouvent sur les intranets, sur d’immenses bâches recouvrant fièrement la façade du groupe ; sur des affiches, conservées dans un porte-documents en cuir ou glissées dans le packaging, fragmentées ou transmises d’un bloc, tel un contrepied aux contenus snacks.

La Maison Trafalgar est l’adresse la plus sûre pour faire mouche auprès de ses destinataires. À vous de mobiliser chaque Portrait, là où il sera le plus habile.


Interview interne – Bérengère, dirigeante associée

À quel moment de ta vie as-tu développé un rapport sensible aux mots et à l’écriture ?

Tout part de la lecture ! Petite, j’engloutissais des livres de toutes sortes, et cela m’a amenée à nouer par la suite une vraie fascination pour les dictionnaires : la nuit, armée de ma frontale, je pouvais passer des heures à les feuilleter. C’est sans doute par ce biais que j’ai développé ma sensibilité pour les mots. Cette curiosité, je la dois surtout à mes parents : mon père architecte et ma mère archéologue m’ont toujours encouragée à développer ma culture générale ; même si je fonctionne souvent par fixettes thématiques, un jour l’Égypte antique, un jour les ours blancs. Puis, un peu plus tard, lors de mes années lycée, je me suis lancée dans le théâtre. Apprendre par cœur des pièces entières, être amenée à écrire une pièce originale, tout cela m’a réellement permis de formaliser des intentions derrière les mots. Animée de cette envie de magnifier sur le terrain le message par la forme, je me suis naturellement orientée vers les métiers de la communication et des relations presse ! 

Et à l’entrepreneuriat ? 

En tant qu’architecte, mon père se définissait davantage par son métier que par son statut – sans compter que l’entrepreneuriat n’était pas aussi évangélisé qu’aujourd’hui –, mais c’est un entrepreneur, avec une vraie vision. Ma grande sœur s’est lancée en créant sa propre marque de vêtements ; ni une, ni deux, la lycéenne que j’étais l’épaulait dans toutes les étapes de la création de son entreprise, et l’accompagnait sur des salons internationaux. D’avoir pu assister à la construction des premiers jalons, en mode débrouille, m’a très vite convaincue quant à la nécessité de faire un métier qui me plaise dans toutes ses facettes. Par la suite, alors que je travaillais au sein de Paulette Magazine, je me suis penchée sur la façon de construire un modèle économique indépendant de la publicité, et c’est ainsi que j’ai découvert comment on pouvait changer certaines lignes, avoir une vraie empreinte sur l’entreprise, sur les équipes, sur la société en général, tout simplement en pensant différemment ! Même s’il y avait tout à construire, cela m’avait permis de dézoomer. Au fur et à mesure de mes expériences, j’ai finalement sauté le pas en créant une première entreprise spécialisée dans les vêtements de seconde main, et même si j’ai adoré, le quotidien ne me satisfaisant plus pleinement, je commençais à m’essouffler. En cofondant la Maison Trafalgar, j’ai retrouvé le souffle de la création ! Et voir à quel point l’entreprise a évolué, de quelle manière l’équipe s’est agrandie, me fait ressentir une véritable fierté, qui ne cesse de me faire dire que j’étais peut-être prédestinée à l’entrepreneuriat. 

Comment se passe la cohabitation avec les littéraires de la Maison ?

Représenter une Maison d’écriture sans être ou avoir été portraitiste, sans avoir fait des études littéraires, ne m’a jamais dérangée, ni même fait ressentir un quelconque complexe de l’imposteur. C’est justement parce qu’il y a beaucoup de ponts, de passerelles et de dialogues dans notre équipe que nous avons tous un grand respect pour l’expertise des uns et des autres. En revanche, je n’ai pas réussi à cacher ma fâcheuse tendance à écorcher, mixer, voire à inventer des expressions – “avoir été bercée trop près du mur au métier passion”, ou encore “patauger dans la soupe”… Chez Trafalgar, maintenant, on appelle cela les “bérengeades” ! Aussi, puisque je me charge personnellement de la mise en page des Portraits avant livraison au client – un moment toujours particulier et très exigeant –, je redécouvre systématiquement la force et l’ampleur du talent de nos collaborateurs : cela me donne des frissons ! J’adore entendre leurs mots sonner, découvrir de nouvelles tournures, et souvent, je ne peux m’empêcher de me dire : “Cette phrase ! Qu’est-ce que c’est malin !”. Chacun, ici, a réussi à m’embarquer dans son univers littéraire, et de mon côté, je prends un réel plaisir à sensibiliser nos équipes au monde de l’entreprise, aux petites lignes entre les lignes, aux significations mystérieuses derrière les chiffres, à traduire par les mots nos tableaux, notre stratégie, afin que chacun s’y retrouve et continue d’oser s’impliquer.

Que répondrais-tu si on te disait que les littéraires sont à côté de la plaque ? 

89% des recruteurs estiment que la filière Lettres n’est pas adaptée au monde de l’entreprise ; c’est une aberration. Les littéraires ne sont pas à côté de la plaque, ils sont, selon moi, trop souvent amenés à œuvrer seuls, et parfois loin du monde de l’entreprise, alors qu’ils sont nombreux à apporter une véritable valeur ajoutée. Nous avons besoin de leur talent, de leur empathie, et de leur regard. C’est justement l’une des forces de la Maison Trafalgar que d’avoir su réunir intelligemment ces deux mondes. L’écriture n’est pas un vernis, la littérature permet de communiquer avec beaucoup de force certains messages, d’ajuster des stratégies, d’incarner des valeurs avec une précision redoutable, de rendre vivantes des visions solides. Un bon texte finement ciselé dispose d’une force de frappe assez incroyable en termes d’utilisation, et c’est ce qui me plaît dans notre Maison. Grâce à leur savoir-faire mais aussi grâce à leur esprit, leur finesse d’analyse, leur empathie, les littéraires disposent de cette capacité à écrire de manière qualitative tout en garantissant la création d’un socle textuel intemporel, à rebours des mille-feuilles de contenus et autres empilements désordonnés. 

De quelle manière transmets-tu ce savant mélange d’écriture et de communication ?

Je pense que les communicants qui font ce métier avec passion tiennent cela de leur personnalité ; ce sont des créatifs, des buvards qui savent s’imprégner de tout pour créer. La communication relève avant tout du bon sens, elle tient d’un alignement parfait entre le fond et la forme. Et puis, il n’y a pas de secret : c’est quand on est convaincu de la justesse de son propos, que l’on croit vraiment en ce que l’on communique que l’on déploie la meilleure communication, et surtout la plus juste. Dès la création de la Maison Trafalgar, j’ai tenu à impulser une communication différente, sincère, en déployant une image de marque qui invite à la réflexion. Sensibiliser les clients à la nécessité de l’écriture, leur donner envie de rejoindre notre mission est pour moi une vraie satisfaction. 

Beaucoup d’entrepreneurs frappent à la porte de votre Maison et deviennent vos clients, dans quel autre cadre pars-tu à leur rencontre ? 

Avec mon associée Marion, nous avons toujours été très actives sur le tissu entrepreneurial en intégrant différents réseaux, comme les Forces françaises de l’industrie. En outre, nous avons toujours tenu à rester proches des incubateurs qui nous ont vu grandir, comme Manufactory, Boost in Lyon, Réseau Entreprendre, et avons continué en mentorant, comme au sein du Moovjee. En qualité de partenaires de l’Institut National des Métiers d’Art, nous sommes également très proches des entrepreneurs et des entreprises du patrimoine vivant. Nous accompagnons aussi ceux de French Tech Tremplin, sommes ambassadrices du Salon Go Entrepreneurs, et siégeons au conseil stratégique de la Métropole de Lyon. 

Quelles sont les parties que tu préfères dans ton métier ?

La première rencontre avec nos clients ! Dès les premiers échanges, lorsque l’on présente notre savoir-faire, une forme d’intensité se manifeste. Revenir sur leur histoire, la nôtre, croiser des parcours, se livrer sans fioritures, tout cela me rappelle combien nous aimons les gens pour de vrai et à quel point nous prenons le temps de les rencontrer, sans jamais rester en surface. Grâce à la Maison Trafalgar, j’ai pu découvrir dans toute leur confidentialité de très nombreux métiers : aussi bien des tapissiers, des chefs, des maîtres de chai, des responsables R&D, des plasticiens, des hôteliers, des directeurs de supply chain, des livreurs, des maîtres d’oeuvre, des ébénistes, des chocolatiers, des huiliers, des designers, des maroquiniers, des fabricants de luminaires, des directeurs de chantier naval… 

Une anecdote liée à un client ?

Ma première rencontre avec Laurent de la Clergerie au siège du groupe LDLC. Il lui a fallu seulement quelques minutes et trois questions pour saisir la force du positionnement de la Maison Trafalgar. C’était bluffant et assez déconcertant. Laurent est un dirigeant singulier, exigeant et animé par le goût du challenge, et compte tenu de tout le respect et de toute l’attention qu’il porte à ses équipes, il était impensable de ne pas réussir notre pari. Je me souviens de l’émotion qu’il nous a manifestée, alors qu’il venait de finir la lecture de notre galerie de Portraits : “La lecture de cette galerie de portraits a porté à un niveau encore plus haut votre talent ! Je ne sais comment vous dire ce que j’ai ressenti, j’ai véritablement dévoré ces histoires comme un excellent roman… même les photographies sont incroyables ! J’ai eu quelques larmes, pour être franc, tellement je trouvais cela beau et l’amour qu’ils pouvaient restituer. Bien sûr, l’écriture est parfaite, mais ce qui m’a fait le plus vibrer, c’est que les portraitistes Trafalgar sont allés chercher la pulpe du fruit de chaque personne, et l’histoire est juste magnifique. Il faut vivre l’expérience ou lire les portraits qui existent pour comprendre que c’est complètement différent de tout ce qu’on peut lire ailleurs. Vous avez fait vibrer l’histoire du groupe, l’avez rendue vivante, passionnante. Pinocchio, le petit garçon de bois, est devenu un garçon en chair et en os, merci aux fées que vous avez su être… Vous êtes magiques ! Un grand merci pour cette expérience qui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer. C’est de la haute couture, non seulement dans l’écriture, mais aussi dans l’expérience qu’on vit. C’est tout le moment qu’on vit qui est de la haute couture. Le moment de partage qui est simple et unique dans sa façon d’être, et le restitué, qui est quelque part le moment de grâce.” Dans ce long mail de remerciement, j’ai ressenti beaucoup d’émotions ; c’était quelques jours avant Noël, et même si j’en avais conscience, je me suis encore plus rendue compte de la puissance de notre offre, et de toute l’expérience Trafalgar, qui dépasse largement la signature textuelle ! 

Une anecdote liée à ton associée Marion ? 

Au tout début de notre relation, avant que l’on ne devienne amies, nous faisions déjà chacune montre d’un grand respect envers l’expertise de l’autre, ce qui se traduisait par une forme de pudeur. Petit à petit, nous nous sommes familiarisées avec nos différentes compétences et nos talents respectifs pour que chacune devienne, au fil de l’eau, le bras droit de l’autre ; je pense que notre ultra exigence produit comme un effet de vase communicant. Je me souviens, lors de la soirée du sixième anniversaire de la Maison Trafalgar, de ce beau discours qui avait été travaillé par l’ensemble de l’équipe, et que nous devions porter alternativement Marion et moi. Tout était nickel, calibré, jusqu’au moment où Marion commença, à ma grande surprise, à dérouler tout un passage entier sur moi – j’en garde un souvenir mémorable ! C’est grâce notamment à ce genre d’attentions que je peux dire que si Marion est mon associée, elle est aussi et surtout mon amie. Elle était d’ailleurs l’une des premières personnes à tenir mon fils dans ses bras à la maternité. Finalement, je pense que ce que j’ai trouvé de plus beau chez Trafalgar, c’est un véritable projet de vie. 

Au-delà de l’équipe interne, un mot sur sont les partenaires de la Maison ?

Même si de nouveaux les ont rejoints pour accompagner le développement de nos nouvelles offres, Portrait vidéo, Portrait audio, Portrait dessin, nous travaillons avec les mêmes partenaires depuis nos débuts pour ce qui est de nos offres historiques, même si nous adorons découvrir de nouveaux talents et voir comment nous pourrions les intégrer à notre aventure. Parce qu’ils partagent nos exigences esthétiques, nous leur sommes fidèles et toujours à l’écoute de leurs envies ; leur sensibilité artistique nous a même fait créer certaines offres en adéquation. C’est peu dire qu’il y a un profond respect pour les multiples pattes artistiques qui prennent place dans notre Maison. Les photographes ont chacun leur style : Romain se distingue par la puissance de ses photographies d’intention en noir et blanc, Ksenia par sa technique à l’argentique, Jérôme par son expertise reportage métier. Il en va de même pour notre traducteur et sa maîtrise de la langue de Shakespeare, car il n’est pas simple de rendre compte de la signature Trafalgar. Avis aux intéressés, suite à de nombreuses demandes, nous allons bientôt nous entourer d’experts de la langue de Goethe et de Cervantes ! Puis il y a notre correctrice à l’œil affûté, notre graphiste dont la culture print lui permet de magnifier l’écriture, notre pianiste qui rayonne sur toutes les gammes lors des entretiens d’extraction… Quand nous avons fêté, l’année dernière, les six ans de la Maison Trafalgar, c’était très émouvant pour notre équipe de partager avec eux ce moment privilégié, qui concentrait toute la force créative de la Maison !