Le Feuillet : Un de nos clients intègre le palmarès 30 Under 30 de Forbes

Ylan Dahan, Président de la marque de maroquinerie de luxe Le Feuillet, vient d’entrer au prestigieux palmarès des 30 Under 30 Forbes France. Un palmarès mettant en lumière 30 jeunes de moins de 30 ans – des créateurs, sportifs, artistes, qui se distinguent déjà au sein de la société française. Leur entreprise, déjà comptée par le magazine économique parmi les sept plus belles levées de fonds mode et beauté 2019, rend chaque jour hommage au savoir-faire exceptionnel de la maroquinerie française. À l’heure où de nombreux acteurs du secteur délocalisent leur production, Le Feuillet assume son positionnement en faisant de cette fabrication française le pilier de leur réussite. Nous lui adressons, ainsi qu’à son frère et associé Davy, toute nos félicitations pour cette distinction qui le porte aux côtés de Louis Bonduelle, fondateur de Chez Nestor, Lucie Bash fondatrice de Too Good To Go, Benoît Bourdel fondateur de Luko, ou encore Judith Levy fondatrice de Même Cosmetics. Notre Maison est d’autant plus fière de la confiance que vous nous avez accordée en nous confiant la réalisation de votre Portrait croisé – présent dans vos livrables, dans vos boutiques et sur tous vos points de vente ! 

Extrait de leur Portrait croisé d’associés, cousu main par notre Maison : 

Le hasard voulut les séparer de huit ans ; Ylan et Davy ne se doutaient probablement pas que l’exigence d’excellence les réunirait bientôt. Puisque le luxe ne se soupèse pas aux paillettes dont on le saupoudre, et que la grandeur véritable d’une entreprise se reconnaît à sa capacité d’en imposer sans s’imposer, ensemble, ils ont réussi le pari de la sobriété savamment étudiée. À cet égard, la maroquinerie haut de gamme Le Feuillet a du sang de géant, un legs que les frères Dahan transmettent avec la discrétion de ceux pour qui l’ouvrage bien fait contient son propre discours.


Lettre 95 : À Atalanta

À Condom

Le 16 avril 2020

Parfois, quand les jours sont tristes, il nous peut douter. Nous avons l’idée que personne ni ne comprend, ni ne partage notre vertige. Nous nous sentons hors du monde !

Pourtant, il vient du doute les plus grandes résurrections ! Douter n’est que simple étape vers une conscience meilleure ! Il est simplement du rôle de la vie de nous rappeler que nous ne pouvons la suivre sans quelque arrêt.

Vous vous soignerez, je le sais ! Vous regarderez bientôt ces jours comme une époque nécessaire à la fortune de la suivante. Convenez par ailleurs de ne point trop regarder derrière, il vous reste davantage devant ! Mais ne tardez pas d’inverser, les heures ont bien fait d’avancer.

Pour le peu que je puisse conseiller, profitez du moment même quand il est malheureux. À votre personne de rester positive ! Vous avez déjà le cœur dans la conviction des causes sincères, supportez la vôtre par instant ! Ne vous oubliez pas. Vous vivez ! Vous avez des talents. Vous êtes confortable dans les relations de groupe ! Vous êtes le théâtre qu’on applaudit ! Vous êtes parmi les femmes de demain, qui se sont affranchies !

Rêvez ! Appréciez-vous, sans le regard que l’on vous autorise ! Vous êtes belle, et même si vous le refusez encore, il sera toujours quelqu’un pour le voir. Allez dans la vie, comme dans une fête de bal, en tendant votre main, vous pourriez trouver une autre qui la pourrait changer.

Le monde vous attend. Vous y ferez beaucoup.

Douces attentions


Notre Maison signe l’Ode au papier de MP2D

Laurie Boilleaut, fondatrice de l’entreprise Mains Pleines 2 Doigts a fait appel à notre Maison pour réaliser son Portrait écrit de dirigeante, ainsi qu’une Ode au papier capable de distinguer les minutieux travaux de cette paper art designer. Distillant sa créativité et l’élégance de ses créations fantaisistes dans les vitrines des plus grandes Maisons françaises, Laurie porte aujourd’hui fièrement cette poésie aux yeux de ses clients et de ses partenaires pour justifier de son rapport si particulier avec la matière.

 

Extrait de l’Ode au papier, cousue main par notre Maison : 

“À doubles lignes et carreaux, nostalgique des examens,

Ou d’une légèreté qui rappelle le tulle, et glisse sous la main,

Celui-ci sera doux, satiné ou scintillant, il invitera aux caresses ;

Celui-là abrasif, austère, hautain et dur, mais tout en robustesse.

Mâché, brûlé, jauni, corné, déchiré, et même papier à charge ;

Snob ou écolo, diaphane ou fibreux, papier à la marge :

À chacun d’eux sa personnalité, son usage et sa raison d’être,

Plaqué ou perforé, doré ou embossé, il peut tout se permettre.”

 

“Pour mesurer la bienveillance et la chaleur humaine de cette Maison, je prendrais un stylo pailleté, une feuille irisée, et je dessinerais un soleil argenté. L’expérience Trafalgar est une rencontre unique, drôle, profonde, touchante. Une insertion dans une famille hors du commun. Je suis heureuse de vous avoir laissé carte blanche : le résultat est magistral et les retours unanimes.” – Laurie B, Dirigeante


Imaginez le confinement raconté par les grands auteurs

Beckett : Deux hommes attendent la fin du confinement qui n’arrivera jamais.

Ionesco : Le confinement attend la fin de l’homme.

Zola : Raconte avec précision le quotidien d’un ouvrier d’Amazon contraint de travailler.

Flaubert : raconte l’ennui d’une jeune femme confinée avec son mari.

Balzac : raconte l’histoire de la fabrication du canapé où son héros est assis. 

Proust : Son héros tond pendant le confinement. L’odeur de l’herbe coupée lui remémore son passé.

Maupassant : Son héros confiné, a des hallucinations et devient fou.

Feydeau : Un mari, sa femme et l’amant de celle-ci sont confinés ensemble, des quiproquos en perspective.

Duras : Confinée. Se confiner. Je crois que ça va durer 14 jours. Ou peut-être plus. Promener mon chien. Absence de chien. L’attestation était pourtant prête sur la table.

King : Un alcoolique repenti, confiné, est torturé par le fantôme de son frère jumeau mort à 8 ans qui le pousse à tuer sa femme obèse et fanatique religieuse.

Pascal : Confiné, l’humain lance une appli de paris en ligne à propos de la date de fin du confinement ou de la date de fin du monde.

Kafka : Un homme confiné s’ennuie, regarde une mouche courir sur son plafond… À la fin, c’est la mouche qui le regarde, courir sur les murs.

Camus: Le confinement ne fait qu’accentuer l’esprit étroit de l’homme et enferme ses questions dans des bocaux sans réponses.

Lamartine : Un seul cas de coronavirus et tout est dépeuplé. 

Pennac : L’adulte confiné retrouve son âme d’enfant et plonge dans des aventures imaginaires.

@Leprofdeletre


Confinement : 10 livres pour s’évader encore (et encore) sans mettre un pied dehors

Chez Trafalgar, on continue de se confiner avec une partie des auteurs qui nous ont appris à nous promener de l’intérieur… Eloge du repos, Huis clos, La place, Just Kids, L’invention de la solitude, Vers une sobriété heureuse…

POUR S’AMUSER DE SON DÉCALAGE

Tout le monde est occupé, Christian Bobin

« Il y a des fous tellement fous que rien ne pourra jamais leur enlever des yeux la jolie fièvre d’amour. C’est grâce à eux que la terre est ronde et que l’aube, à chaque fois se lève, se lève, se lève. » Un court roman terriblement insolite, un conte des temps modernes, où un homme fait l’amour avec les yeux, une femme est enceinte pendant 3 ans, et une petite fille de 6 ans prédit l’avenir. On y croise aussi un canari du nom de Van Gogh, qui a des discussions animées avec Rembrandt, un chat lecteur et philosophe. 

POUR ARRÊTER DE CULPABILISER

Eloge du repos, Paul Morand 

À quoi bon gagner du temps si nous ne savons pas en profiter ? Se reposer est un art. Pour éviter que le temps gagné ne soit aussitôt perdu, Paul Morand se livre ici à une pédagogie ironique : les vacances et les voyages s’apprennent, comme le reste. Cette pratique du repos n’est pas seulement une question de lois et de congés payés, c’est d’abord avec l’âme qu’elle a affaire.

POUR S’AIMER LES UNS LES AUTRES

Huis clos, Jean-Paul Sartre

Un garçon d’étage introduit dans un salon Style Empire, Garcin le journaliste-publiciste, Inès l’ancienne employée des Postes et Estelle, la mondaine. Ainsi débute un hallucinant huis clos. Ils vont se livrer un combat de mots qui leur fera réaliser le sens de la vie et de la mort. Ils s’interrogent sur leur damnation et se cachent sous le masque de la mauvaise foi. Chacun a besoin de l’autre pour exister, prendre conscience de soi ; le regard d’autrui est aussi une menace. La violence, l’humour, le désespoir et la révolte traversent cette pièce d’une simplicité diabolique et à la mécanique implacable.

POUR TRAVERSER LA FRANCE ASSIS

Un fauteuil sur la Seine, Amin Maalouf

En racontant la vie et les aventures des dix-huit personnages qui se sont succédé au 29e fauteuil de l’Académie française depuis 1634, Amin Maalouf nous fait revivre de manière charnelle, quatre siècles d’histoire de France. On revisite ici la querelle du Cid et la révocation de l’Édit de Nantes, l’expulsion des jésuites et l’émergence de la franc-maçonnerie, la Révolution de 1789, le Second Empire, la guerre de 1870 et la Commune de Paris, l’invention de l’anesthésie et celle des funérailles nationales, l’Affaire Dreyfus et les grandes guerres du XXème siècle…à partir d’un simple fauteuil, Amin Maalouf nous fait redécouvrir les riches heures du passé de la France, la permanence de son génie national, ainsi que ses constantes métamorphoses.

POUR FUIR LES BONIMENTEURS

Le Misanthrope, Molière

Alceste, le misanthrope, est le plus loyal et le plus droit des hommes. Malheureusement, il lui manque une vertu : l’indulgence pour la conduite des autres. Dans son rigorisme, il pousse la franchise jusqu’à la brutalité. Un compliment banal, de pure politesse, en voilà assez pour le faire crier au mensonge, à l’hypocrisie, et il ne voit partout qu’imposture, intérêt, trahison, fourberie. Aussi dans sa colère peu réfléchie, il n’épargne personne et ne craint pas de dire qu’il hait tous les hommes.

POUR NE PAS RENIER SES ORIGINES

La place, Annie Ernaux

Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Sa fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite place au soleil, et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : « Les livres, la musique, c’est bon pour toi. Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre. »

POUR MÊLER TOUTES LES PASSIONS

Just Kids, Patti Smith

Véritable conte, Just Kids commence comme une histoire d’amour et finit comme une élégie, brossant un inoubliable instantané du New York des années 60-70, de ses riches et de ses pauvres, de ses paumés et de ses provocateurs. Pendant les années de vache maigre, deux gamins font le pacte de toujours prendre soin l’un de l’autre. Romantiques, engagés dans leur pratique artistique, nourris de rêves et d’ambitions, ils se soutiennent et se donnent confiance.

POUR INTERROGER LA MÉMOIRE FAMILIALE

L’invention de la solitude, Paul Auster

Paul Auster est devenu écrivain parce que son père, en mourant, lui a laissé un petit héritage qui l’a soustrait à la misère. Le décès du père n’a pas seulement libéré l’écriture, il a littéralement sauvé la vie du fils. Celui-ci n’en finira jamais de payer sa dette et de rembourser en bonne prose, le terrifiant cadeau du trépassé. L’écrivain ne cherche pas le sens de la vie. Au contraire, il en souligne le caractère insaisissable par plusieurs commentaires sur la nature du hasard, ces accidents ou contingences qui parsèment le cours d’une existence. « J’avais une blessure et je découvre maintenant qu’elle est profonde. Au lieu de la guérir, comme je me le figurais, l’acte d’écrire l’a entretenue. »

POUR SE DÉDOUBLER

Le Carnet d’or, Doris Lessing

La jeune romancière Anna Wulf, hantée par le syndrome de la page blanche, a le sentiment que sa vie s’effondre. Par peur de devenir folle, elle note ses expériences dans quatre carnets de couleur. Mais c’est le cinquième, couleur or, qui sera la clé de sa guérison. Le Carnet d’or est le portrait puissant d’une femme en quête de sa propre identité, personnelle et politique.

POUR SE SENTIR L’ÂME D’UN COLIBRI

Vers une sobriété heureuse, Pierre Rabhi

« J’avais alors vingt ans, et la modernité m’est apparue comme une immense imposture. »

Dans cet ouvrage, Pierre Rabhi apporte son témoignage sur ce qu’il appelle la « sobriété heureuse », prise en tant que réelle valeur de bien-être, force de libération physique et morale. Il expose de manière claire les failles de la société actuelle et nous invite à réfléchir à une nouvelle forme de société, différente dans ses valeurs, dans les relations humaines et dans le lien à la Terre. Pierre Rabhi nous fait valoir qu’un autre monde est en train de se créer, il nous invite à sortir du mythe de la croissance indéfinie, à inaugurer une nouvelle éthique de vie, vers une sobriété tranquille et heureuse.


Le billet de Jeanne : De l’art d’apprécier... sa vie intérieure.

       Apprécier, goûter, sentir, frissonner, ne faire qu’un avec son corps, vivre sa vie à l’intérieur, vivre sa vie de l’intérieur. Cela a tout l’air d’une jolie locution, mais pour l’heure, la seule balade que je puisse me permettre consiste à faire marcher mes doigts sur ce cahier de bord. Ma plume inspire, mes phrases expirent, mon papier se froisse, mes mots se contorsionnent sans cesse, comme s’ils suivaient un cours de fitness. Alors je regarde ma main, le regard aussi attentif à mes lignes de vie qu’aux lignes de fuites de mon salon – je tombe quand même, très tôt, à court d’inspiration. 

       Cette vie intérieure a d’abord été mise en sourdine, éteinte pour augmenter le volume ; les sons, les cris et les bruits de l’extérieur. Puis, un tantinet frustrée, elle s’est mise à murmurer au creux de toutes les oreilles ses questions existentielles. «C’est quoi, cette vie ?» Je ne sais pas moi, je pourrais écrire comme Musset – « La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité. » –, ou préparer une introduction digne de Forrest Gump : « La vie c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber », à enrober de tout ce qu’il faut pour Pâques. Je pourrais me triturer le bulbe à la Albert Einstein – « La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » –, mais comme les sorties à vélo sont largement proscrites, je préfère rester du côté de Raymond Queneau, toute aussi certaine que la vie « Un rien l’amène, un rien l’anime, un rien la mine, un rien l’emmène ».

       Même si mes idées tournent en rond, en large et de travers, et que les confins de ce confinement semblent sans fin, cette vie vécue de l’intérieur m’a prouvée que les héros modernes avancent masqués ; elle m’a prouvée qu’on pouvait sauver des vies en obéissant, se libérer les poignets pour arrêter le temps, compter plutôt sur ceux qui nous aiment, se trouver belle sans camouflage, maquiller ses fenêtres puis vibrer comme un applaudimètre. Elle m’a prouvée qu’on pouvait sembler vivre comme une recluse à l’extérieur, tout en se sentant immensément libre à l’intérieur. Finalement, j’ai eu tort de penser que la vie se déclinait en deux catégories. Intérieur ne signifie pas figé, mort sans menu bonheur. Extérieur n’est pas une injonction à vivre tous ses plaisirs avec un minuteur branché sur le cœur. Et pourtant, cette vie… même muette, même tapie, nous réclame à grands cris, elle est là, subrepticement cachée dans nos mots, qu’elle soit ravie, obvie, poursuivie, asservie, inassouvie, étalée à l’envi et logée chez nous, sans préavis.

       Il n’est pas simple de s’octroyer un peu de paix, de demeurer en repos dans une chambre sans laisser sa culpabilité sauter d’un cours de yoga à un live mentorat, traquer sa connexion internet, courir faire des emplettes, regarder des émissions sans queue ni tête, dessiner des plans de balcon, préparer un cake maison après une rediffusion de Top Chef. Mais allongée comme je le suis, j’aime croire qu’il suffit parfois d’un soupçon d’imagination pour recréer tout un monde depuis son lit. Peut-être parce que je m’étais habituée à mener une vie intérieure dans une jolie Maison de Portraits dont j’ai été forcée de sortir avant la fin de mon stage, et que j’irais bien m’y enfermer à nouveau, prendre un bol de littérature et de vers pour y revivre l’extraordinaire. 

Jeanne Magherini, en fin d’immersion dans la Maison Trafalgar

Photographie : Jordin Schurer


20 Portraits de talents mis à l’honneur chez XEFI

Le Président du groupe, Sacha Rosenthal, et l’équipe XEFI, ont fait confiance à notre Maison pour bâtir, puis enrichir, cette singulière galerie de Portraits. Directeurs d’agence ou d’exploitation, Assistantes commerciales ou de direction, Responsable du service achats ou du service contrats, ce ne sont pas moins de 20 talents qui ont été choisis pour vivre l’expérience de l’entretien d’extraction dans notre Maison : “C’est impressionnant, la facilité avec laquelle l’équipe de la Maison Trafalgar parvient à aller sous la carapace pour les faire se livrer. Aller chercher ce qu’il y a au fond de ces personnalités, leur motivation, ce qui se trouve dans leur cœur et dans leurs tripes, c’est une façon de communiquer qui va vers l’Homme que je trouve vraiment extra-ordinaire. Il me semble n’avoir jamais vu cela ailleurs.” Sensibles à l’authenticité de leur marque employeur et très attentifs au bien-être et à la reconnaissance des équipes, nos clients ont également osé l’élaboration du Portrait de marque XEFI, afin d’inscrire l’histoire puis les valeurs entrepreneuriales et sportives abritées par cette personnalité morale : “Votre signature est fine et à la fois profonde. Le lien est total, et il est très fort.” Un grand merci au groupe XEFI pour son engagement et sa fidélité envers notre Maison. Vous nous avez laissé carte blanche pour recevoir vos experts et leur préparer ce cadeau ; nous attestons grâce à vous que le secteur informatique n’a rien de poussiéreux, et affirmons davantage, depuis votre passage, qu’un collaborateur heureux répond d’abord avec les yeux !

Merci à Mick Wibaux, Sébastien Peyrard, Chrystele Simler, Jaouad Yamani, Florine Gonod, Matthieu Dohm, Jérémy Berthon, Anne-Sophie Gindre, Émilie Huon, Romain Chazal, Michael Levy, Amandine Béraud, Mickael Cuzin, Karine Nonet, Alexandre Rambaud, Sylviane Teil, Amélie Goblet, Fatiha Hamdi, David Goguet et Véronique Manin, pour leur confiance tout au long de l’élaboration de leur Portrait.


Confinement : un concept de lettres lancé sur Internet pour écrire à ses proches

La Maison d’Écriture Haute Couture Trafalgar a lancé une grande chaîne de lettres sur Internet. Le site Lettres Capitales poste anonymement des courriers parfois drôles, souvent touchants, envoyés des quatre coins de la France. Ils seront ensuite envoyés aux destinataires à la fin du confinement.

Quand la crise du coronavirus a déferlé sur la France, elle s’est dite « frappée émotionnellement par toutes les initiatives de solidarité mises en œuvre », et s’est demandé à son niveau ce qu’elle pouvait faire « avec le cœur » pour « apposer une empreinte ». Amoureuse des mots et de la littérature, Bérengère Wolff, co-fondatrice de la Maison d’Écriture Haute Couture Trafalgar, jeune entreprise basée à Lyon, a décidé de revenir aux basiques. La petite équipe de six salariés qu’elle encadre, a lancé il y a quelques jours une grande chaîne de lettres. « L’objectif était de relancer les correspondances pour ceux qui avaient besoin d’extérioriser leurs sentiments pendant cette période de confinement », expose-t-elle. Sur le site dédié, chacun peut remplir gratuitement un formulaire en autorisant l’entreprise à publier une partie ou l’intégralité de sa lettre, ou demander qu’elle reste strictement confidentielle. « À la fin du confinement, nous enverrons ensuite une lettre manuscrite, recopiée avec amour, aux destinataires. On s’engage à ce qu’ils les reçoivent tous », poursuit Bérengère Wolff.

Une cinquantaine de lettres a déjà été postée sur le site de façon anonyme. Une parenthèse poétique pour tout lecteur qui le consulterait. Et les profils des auteurs sont très différents. Comme cette grand-mère résidant en Bretagne, n’ayant pas eu la chance de voir son petit-fils, né trois semaines avant le confinement, et qui s’adresse avec émotion à son « petit Gustave » : « Il y a un mois lorsque j’ai reçu ta première photo sur mon portable, mon cœur s’est emballé. J’ai même eu l’impression qu’il se décrochait, moment magique », déclare-t-elle au bébé.

« Certaines personnes s’écrivent directement pour laisser une trace de cette période, d’anciens amants s’adressent à leurs amours passés, d’autres écrivent à un proche travaillant dans le milieu médical », dévoile la jeune femme. Et d’ajouter : « C’est assez touchant. Nous ne sommes plus forcément habitués à l’exercice d’écrire une lettre. Là, les gens prennent le temps de soigner leurs écritures. Mais certains le font aussi très instinctivement, sans adopter de style particulier. On a reçu des courriers très drôles comme celui de ce jeune homme qui se moque de lui-même en précisant qu’il fait une faute tous les deux mots. Mais il a voulu écrire à une jeune femme dont il est secrètement amoureux et qu’il n’a jamais osé aborder… Finalement, la forme, c’est le fond qui remonte à la surface », conclut Bérengère Wolff empruntant une phrase de Victor Hugo.

Merci à Caroline Girardon pour tout l’intérêt porté à notre initiative !