Vivlio célèbre ses 10 ans et choisit Trafalgar pour mettre à l’honneur ses équipes
En confiant à la Maison Trafalgar la réalisation d’une galerie de Portraits écrits et photographiques des membres de leurs équipes, Guillaume Decitre et David Dupré, Président et Directeur général de la start-up française Vivlio, ont souhaité mettre à l’honneur ces talents aux profils hybrides, évoluant aussi bien dans la sphère littéraire que dans les nouvelles technologies. De la Responsable communication et marketing à la Responsable contenus et services, du Développeur en passant par le Product owner, le Directeur R&D ou encore le Sales manager, tous ont pu revenir sur ce riche quotidien qui a forgé l’avant-gardisme de l’entreprise lyonnaise sur le marché du livre électronique. Un terrain sur lequel elle a su se distinguer tant par son ADN de libraire que par l’excellence de ses solutions numériques !
Transformation managériale - Le leader mondial Maped choisit la Maison Trafalgar pour conduire ses entretiens et réaliser, avec justesse, un solide socle textuel
Composé de plus de deux-cents talents en France, et mille-huit-cents à l’international, le groupe Maped, leader mondial des fournitures scolaires et de bureau, a tenu à ce que l’évolution de ses modes de management soit accompagnée par un solide socle textuel : des écrits allégoriques sur la souplesse d’une règle ou les vertus d’une gomme, en passant par une Ode à l’audace et à la créativité ou encore par les témoignages de plusieurs collaboratrices et collaborateurs. Afin d’expliciter avec justesse toute la portée de cette réflexion, la commission transformation managériale, ainsi qu’Antoine et Romain Lacroix, les deux frères et dirigeants du groupe, ont choisi la Maison Trafalgar pour penser, rédiger et formaliser un livre Blanc on ne peut plus coloré ! Si cette réalisation ancre les valeurs et la philosophie de cette entreprise à mission, elle s’éloigne volontiers des codes formalistes et corporate qui structurent habituellement ce type d’ouvrage. Le graphisme ludique et inventif, pensé dans ses moindres détails pour coller à l’univers de l’enfance, est porté par des photographies et un corpus de textes littéraires déjà très appréciés des équipes Maped.
“Nous venons de distribuer le Livre Blanc à une grande partie des collaborateurs. Les réactions sont vraiment positives ! De mon côté, j’ai tourné les pages, parcouru et lu avec beaucoup de plaisir et, je dois le dire, avec un peu de fierté et aussi d’émotion. Nous vous remercions encore pour la qualité du rendu général. BRAVO à vous, et à vos équipes pour cette plume inspirée et inspirante qui retranscrit à merveille ce qu’est Maped, ce qui nous réunit, et notre vision du management et du « travailler ensemble » pour les années à venir.” Thibault de Sacy, Directeur commercial France Maped
“Il est de ces projets dans lesquels la collaboration prend tout son sens, qui nous font grandir parce qu’ils nous sortent de notre cœur de métier et nous challengent.Trafalgar Maison de Portraits a été le partenaire idéal pour la réalisation de ce bel objet aussi riche qu’original. Nous avons officiellement sorti notre Livre Blanc, et on a vraiment hâte que tous les Mapediens s’y plongent et y trouvent des clés pour toujours mieux travailler ensemble.” Virginie Queyrel, Responsable Trade marketing et Communication Maped
Un grand merci aux équipes du groupe Maped pour leur confiance, ainsi qu’à nos talentueux partenaires. Romain Chambodut à la photographie et Loïc Cardon studio:mate à la conception graphique.
Écrits coutures
Extrait : La souplesse d’une règle
Il paraît que c’est l’exception qui confirme la règle. Face à une Twist’n Flex, tout Mapédien pourrait s’interroger : une règle doit-elle être droite ou tendre vers la flexibilité ? Est-elle pensée pour être rigide ou se contorsionner, pour instaurer l’obéissance ou faire preuve de souplesse en questionnant les limites et le sens ? Sa transparence autorise-t-elle à jouer avec, à détendre les positions, à faire que chacun adapte ses règles de conduite à sa façon ? Tour à tour antisèche ou catapulte, la règle rappelle ce penchant cher à l’enfance, à vouloir faire comme les grands mais pas comme les adultes. Force est d’admettre que les règles dépendent de l’enjeu : dans une moindre mesure, il s’agit de trouver le juste milieu. L’on peut être obligeant sans se sentir obligé, l’on peut être exigeant en étant affable et bienveillant. Qui a encore envie de se faire taper sur les doigts, juste pour que cela file droit ? Une fable contait déjà les vertus de la plasticité : ce qui plie ne rompt pas.
Extrait : Les vertus d’une gomme
Ronde, blanche ou colorée, en forme de parallélépipède ou d’animal à pieds palmés, si la gomme ne se tient jamais loin du crayon, c’est bien que recommencer est le propre de l’innovation. Plutôt que de l’utiliser, l’on pourrait se contenter de rayer à l’infini, mais puisqu’une gomme s’érode dès qu’elle se frotte au papier, c’est comme si elle refusait que l’on puisse faire fausse route indéfiniment. Il est humain de se tromper, d’avoir conscience de ses limites, le tout est de s’assurer que la gomme ne s’use pas plus vite que le crayon. Car à chaque fois que la paume donne un coup sec et mesuré, à chaque fois que le souffle repousse les pelures sur le côté, un enseignement indélébile imprègne le brouillon : l’on ne repart pas de zéro, les yeux fermés, mais bien sur un socle de réflexions chaque fois alimenté.
Extrait : L’adaptabilité du compas
Compagnon de la première heure des astronomes, des cartographes et des explorateurs, il est des symboles que peut revêtir le compas, dont les premiers exemplaires en laiton remontent jusqu’aux origines de Maped. Il s’inscrit dans nos valeurs comme dans notre histoire, et s’il accepte de ne pas tout savoir, il est cette boussole qui montre la voie, toujours à la pointe lorsqu’il s’agit de concevoir. Dans une ère où le management est une question centrale, quand le compas délimite des cercles vertueux autour de son axe, il prouve que l’équité préside à tout. Si l’on ne peut incliner l’une de ses jambes sans que l’autre ne se déplace selon le même degré, c’est bien que l’autonomie dépend de l’adaptabilité. Il faudra toujours que la première branche pique un point précis pour que la seconde brosse des ronds à l’envi. Et à trop les éloigner, l’instrument se met à plat, incapable de tracer quoi que ce soit !
Extrait : De la mission d’entreprise à la vision du management
Que vous soyez technicien, as de la conception, prem’s au support ou sur la ligne de production ; que vous soyez la turbulente, le résistant, le petit malin aux récits truculents, la timide du fond, l’éternel retardataire, l’attentif toujours partant pour aider, que vous soyez manager ou managé, adepte des initiatives verticales, transversales ou horizontales ; celui qui trouve tout génial ou qui doute de l’intérêt d’une telle évolution managériale, celle qui prône l’exemplarité, la méritocratie, l’autorité ou même l’entreprise libérée, celui qui se projette – persuadé que le changement se concrétisera –, ou celle qui ne croit que ce qu’elle voit : chacun chez Maped peut contribuer à l’avancée Technique, Humaine, Entrepreneuriale ou Organisationnelle, au renouvellement du management qu’il soit hiérarchique ou fonctionnel. Qu’importent le caractère, la couleur du col, le diplôme ou l’école, qu’importent les facultés, le métier, le niveau d’ancienneté, dès aujourd’hui et pour demain, la transformation managériale est entre vos mains.
Extrait : Ode à la créativité
Pour redessiner le monde, établissez un cahier des charges, mais avant d’en remplir les pages, autorisez-vous à griffonner dans les marges. Notez tout ce qu’il vous passe par la tête : des mots à la queue leu leu, des remarques que vous pensiez bêtes, des adages, des idées qui ne sont pas à l’abri de compter dans le prochain virage. On se fiche du prétexte ou du motif, ce n’est pas en restant sage que l’on devient audacieux et créatif ! Créatif, comme à l’âge où il était valorisé de lever la main pour participer, à l’âge des cartables et des craies ; audacieux, quand de la pointe d’un crayon indomptable, vous barbouilliez déjà au-delà des traits pour réinventer votre rapport à autrui. Vous vous plaisez aujourd’hui à transformer, crobarder, raturer, effacer, puis à refaire, loin des courants et au plus près des rêves d’enfant. Pour en remonter le flot : foncez tout droit, en pas chassés, en pas de travers, puis recommencez encore une fois, mais à l’envers.
10 ans du Fonds Decitre ! La Maison Trafalgar signe le Portrait iconique du Fonds Decitre, et une galerie de Portraits écrits et photographiques
Le dixième anniversaire du Fonds Decitre a été l’occasion pour ses équipes de retracer la fabuleuse démarche de la structure lyonnaise dans son ambition de faciliter l’accès au livre et à la culture pour tous. Le Portrait iconique du Fonds Decitre, comme les différents Portraits de personnalités et de bénévoles engagés, ont permis aux collaboratrices permanentes, aux bénévoles, aux bénéficiaires et aux mécènes, de se retourner sur dix années ponctuées d’actions – les Boîtes à Lire®, Les Maraudes Littéraires, le Prix du Petit Libraire, Lire & Sourire –, de moments partagés et d’expériences concrètes sur le terrain, pleinement dévouées à l’éducation, au plaisir, mais aussi aux nécessités de la lecture !
Guillaume Decitre, ancien dirigeant du groupe de librairies et Président de Vivlio, confie son histoire à la Maison Trafalgar
Sensible à la mission littéraire de la Maison Trafalgar et à l’expérience singulière de l’entretien d’extraction, Guillaume Decitre a profité du double anniversaire – 10 ans du Fonds Decitre et 10 ans de l’entreprise Vivlio –, pour s’autoriser à arrêter le temps, vivre cet exercice de réflexion aux côtés de nos équipes, et leur confier la rédaction de son histoire. Afin de dépasser l’unique facette de dirigeant que l’on retrouve dans pléthore d’articles de presse, d’entériner l’entrée du patrimoine littéraire dans l’ère du tactile et du pixel, de ses premiers élans d’entrepreneur aux États-Unis à la création de Vivlio, en passant par la direction des librairies Decitre et ses engagements plus personnels, le Portrait de Guillaume Decitre s’attache moins à la chronologie qu’au fil rouge émotionnel qui a su coudre ses initiatives plurielles.
Extraits du Portrait de Guillaume Decitre :
Si le livre papier a longtemps imprégné sa fibre d’entrepreneur, lui a ouvert un parcours fait de reliures et de reliefs, le Président fondateur de Vivlio et du Fonds Decitre ne peut s’empêcher de suivre son goût pour l’initiative qu’il ne considère qu’au multiple ; traversées à la voile et projets philanthropiques, engagement écologique et détermination à transformer le secteur du livre. Durant son enfance, Guillaume furetait alors dans la bibliothèque parentale parmi des ouvrages qui promettaient une jolie pause, entre les vers et les proses ; s’immisçait avec quelques petits fours dans le repas des grands et y restait jusqu’au dessert, bercé par les anecdotes des écrivains à qui les Decitre proposaient gîte et couvert.
L’ancien spécialiste en capital-risque a de toute façon toujours mesuré les paris qu’il prenait en écoutant aussi bien les tendances et les indicateurs que les battements de son cœur. La frustration d’avoir perdu sa bibliothèque numérique en changeant de pays suffit d’ailleurs à amorcer l’odyssée Vivlio qui, depuis plus d’une décennie, s’assure que la légitimité de sa marque de liseuses et d’ebooks ne fasse plus aucun doute. Dans la même lignée, une virée épatante en parapente a mené Guillaume à sauver de la faillite le magazine référence de la discipline, et la disparition brutale de son ami d’enfance Christophe Mérieux, qui s’était consacré tout entier à la médecine, l’a marqué jusqu’à donner au deuil la forme d’un fonds de dotation. Il créa le Fonds Decitre pour rendre une part de ce qu’il avait reçu sans l’avoir demandé et faciliter l’accès au livre auprès d’un large public : personnes à la trajectoire cabossée par la rue, lecteurs en herbe ou qui s’ignorent, écoles, hôpitaux et établissements accueillant les seniors.
En dépit de sa discrétion et d’une retenue ne laissant pas souvent transparaître tout ce qui le passionne et le secoue de l’intérieur, c’est à travers cette promesse que la suite sera romanesque que l’esprit du dirigeant s’aligne, que l’homme se livre. Pour Guillaume, l’histoire se poursuit de la manière dont il anime ses conférences littéraires – habité qu’il est, chaque fois qu’il s’éloigne de la trame. Car aux récits rectilignes et aux périphrases qui tournent en rond, il préférera toujours le panache d’autres figures de style. Des partis pris qui s’évasent en oxymores à ces allégories, ces rêves un brin échevelés, son cheminement n’est autre qu’une gradation singulière, écrite à main levée.