Rétrospective : Retrouvez notre liste au Père Noel

Tout au long du mois de décembre, la Maison Trafalgar a formulé ses souhaits pour la fin de l’année et celle que nous venons d’entamer !

En 2023, le bonhomme en rouge et blanc n’a pas manqué de nous gâter, tout en promettant de continuer de remplir consciencieusement chacun de nos petits souliers.

Toute notre équipe est heureuse de vous partager son espiègle liste au Père Noël, et vous invite à vous en inspirer comme une ligne de conduite.

Nous vous souhaitons une belle et heureuse année, pleine d’aventures et d’écriture !

Alors, quel est votre souhait préféré ?


Les 100 ans de La Grande Épicerie de Paris. La Maison Trafalgar retrouve ses équipes pour une singulière galerie de Portraits écrits et photographiques.

En parallèle d’une nouvelle galerie de Portraits de talents du Bon Marché, la Maison Trafalgar s’est vue confier différents Portraits de collaboratrices spécialement pensés pour célébrer l’anniversaire de La Grande Épicerie de Paris. Adoptant un axe d’écriture singulier, chaque écrit souligne le lien fort et tout particulier que Jina, Marie-Claudine, Olga et Valérie entretiennent avec l’institution centenaire. Cette galerie explore des carrières déployées sur plusieurs décennies ; certaines ont vu naître le comptoir de la Boulangerie dans les années quatre-vingt, d’autres ont vu évoluer les lieux et tout ce qui participe à son rayonnement. C’est en tirant le fil d’histoires toutes plus attachantes que La Grande Epicerie de Paris célèbre sa belle odyssée.

 

Extraits

Marie-Claudine

Bien avant de célébrer ses cent ans, quand la boulangerie de La Grande Épicerie de Paris Rive Gauche ne consistait qu’en quelques corbeilles de pains, une jeune vendeuse de vingt-deux ans découvrait tout juste le coin. Marie-Claudine ne se doutait pas qu’elle proposerait bientôt une myriade de saveurs ; que ce comptoir encore naissant attirerait les foules du matin au soir, sans oublier le quatre heures. Tout commença par une virée à moto entre copines. Elle était bouche bée devant chaque merveille de la capitale, et s’engouffra au hasard dans une file d’attente, rue du Bac. 

Olga

Olga apprécie aussi la scénographie de cette institution désormais séculaire, qui se renouvelle et offre toujours mieux, renforçant le plaisir de ceux qui goûtent d’abord avec les yeux : la « fresque » chamarrée de l’espace maraîcher, qui joue des formes et des couleurs au rythme des saisons ; l’impressionnant mural d’eau où cohabitaient des bouteilles de tous horizons, et puis ces huiles qui magnifient l’olive, sans oublier la façade végétale du magasin qui l’enjolive. De même qu’elle surprend sa famille et ses amis avec une petite friandise, elle raffole des shortbreads qui ravissent le tea time, des oursons en guimauve, elle distribue pour les occasions spéciales des paquets de nonnettes, des boîtes de macarons et des chocolats au piment d’Espelette. 

Jina 

Au début des années quatre-vingt-dix, les allées de La Grande Épicerie de Paris Rive Gauche présentaient déjà des produits du monde entier, et étaient traversées par ce même esprit de quartier. Trente ans que Jina arpente le grand magasin centenaire de fond en comble, devenant au fil du temps un repère auquel l’on se réfère. Cette Hôtesse d’accueil qui a toujours le bon mot, et dont l’approche soignée sait faire la différence. Qu’elle les guide parmi les comptoirs et les denrées, qu’elle peaufine un paquet cadeau ou gère la création des cartes fidélité, Jina met du cœur et connaît le sens de chacune de ses actions. Ne pas suremballer une bouteille de vin mais l’habiller d’un élégant ruban de soie, disposer un sachet de chips à la truffe sans en casser aucune. D’ailleurs, elle n’a pas son pareil pour préparer les fameux paniers garnis permettant aux clients d’emporter chez eux ce qui fait « l’harmonie et la poésie des lieux ».

Valérie 

L’attachement de Valérie à La Grande Épicerie de Paris commença en tant qu’Attachée commerciale au Service traiteur. En tant qu’ambassadrice naturelle, elle participait déjà à ce que le savoir-faire de la Maison rayonne dans les plus prestigieux sièges de la France – au Sénat, à l’Assemblée nationale ou au ministère des Finances. Et bien qu’elle officiait le plus souvent hors les murs, Valérie emportait toujours avec elle cet esprit d’ouverture qui permit au magasin de s’ériger, depuis sa naissance, en repaire du bon goût et de la découverte ; un brin de malice et toujours le cœur à la fête. Contribuant activement au développement d’un département jusqu’alors réservé aux commandes, Valérie vit en effet La Grande Épicerie de Paris grandir bien au-delà du VIIe arrondissement.


Interview interne - Romane, portraitiste

À quel moment de ta vie as-tu développé un rapport sensible aux mots et à l’écriture ? 

Dès que j’ai été capable de tenir un stylo et de m’en servir ! J’ai écrit ma toute première histoire en onomatopées parce que j’étais encore trop jeune pour connaître les règles d’orthographe et de grammaire. Tout cela ne m’a pas empêchée de raconter ce que j’avais en tête, bien au contraire ! Depuis, je n’ai jamais cessé d’écrire, ni de lire. Au fil des années, j’ai développé une véritable admiration pour les mots, pour leur capacité à me faire voyager, me faire rire et à m’émouvoir. Aujourd’hui encore, je lis et relis les phrases qui m’ont séduite, bouleversée ou fascinée puisque dès que j’en croise une, je la note immédiatement dans un carnet. Ce sont comme des talismans qui attisent à chaque fois mon envie d’écrire !

Qu’est-ce qui t’a donné envie d’en faire ton métier et de rejoindre la Maison Trafalgar ?

J’ai toujours su qu’il fallait que je travaille auprès des mots pour être épanouie. J’ai d’ailleurs mené ma barque d’étudiante en ce sens, en gardant un lien avec la langue française et l’écriture : après mon baccalauréat littéraire, j’ai savouré deux années de classe préparatoire littéraire – hypokhâgne et khâgne. J’ai eu la chance de recevoir l’enseignement de professeurs passionnants qui ont su nourrir mon appétit pour les lettres. Par la suite, j’avais besoin de concrétiser mon envie d’écrire ; je me suis naturellement dirigée vers la presse écrite, avec l’ambition de raconter des histoires vraies. Et si j’ai adoré l’exercice du reportage et de l’interview, j’ai été progressivement très déçue par la réalité du terrain. Pour autant, je n’étais pas prête à abandonner l’écriture. Lorsque j’ai découvert la Maison Trafalgar, je me suis donc tout de suite projetée dans l’équipe ! Cette Maison dégage un doux parfum d’élégance, de modernité, loin des clichés littéraires poussiéreux. Ici, l’on ne croit pas au naufrage de la langue, au contraire l’on joue avec elle ! Réaliser en plus que ce sont deux entrepreneures qui ont imaginé cette Maison alors qu’elles n’avaient à l’époque que vingt-deux et vingt-cinq ans, constater qu’elles ont su recruter des plumes talentueuses qui brossent le Portrait des plus grandes références m’a foudroyée d’une évidence : je voulais absolument en être !

En quoi le métier de portraitiste est-il un métier qui te correspond ?

Avant de plonger dans l’océan des mots et des expressions malines, il faut d’abord extraire des entretiens menés avec nos clients le sel qui assaisonnera leurs lignes ! Ces fameux entretiens d’extraction Trafalgar sont parmi les instants que je préfère : quelle chance nous avons d’ouvrir un jour nos portes à un vigneron, un fabricant de jeans ; un autre au dirigeant d’un grand groupe informatique puis terminer la semaine aux côtés d’un pomiculteur ! Toutes ces rencontres sont une des facettes du métier de portraitiste que je chéris le plus. Alors quand vient l’heure de coucher sur le papier la substantifique moelle de ces entretiens, l’exercice est particulièrement agréable, puisque chez Trafalgar nous laissons le temps au temps.

Qu’appréhendais-tu le plus au moment d’intégrer la Maison Trafalgar ?

Les Portraits de la Maison Trafalgar sont tellement aboutis, élégants et justes que j’avais forcément une appréhension à l’idée que ma plume ne soit pas à la hauteur ! J’étais aussi complètement fascinée par l’esprit des portraitistes de la Maison, capables de dissimuler çà et là des références discrètes à ce qui touche nos clients. J’appréhendais de pas être assez perspicace. En intégrant l’équipe, et en participant aux premiers comités de lecture qui réunissent tous les portraitistes de la Maison Trafalgar, j’ai rapidement compris que je pouvais me faire confiance et que les éclats et les fulgurances se cultivent aussi à plusieurs. 

À quel moment te dis-tu qu’un Portrait est réussi ?

Lorsqu’il émeut un client ! Rien ne sert d’être exhaustif si l’émotion n’y est pas ! En assistant au tournage d’une vidéo retour d’expérience pour l’une de nos clientes, j’ai pu l’entendre parler avec amour et reconnaissance de notre savoir-faire. Elle était si touchée, et nous, si décidés à poursuivre ce beau métier ! 

Alors que plusieurs acteurs de la rédaction ont le statut de freelance, quel regard portes-tu sur l’internalisation des talents au sein de la Maison Trafalgar ?

C’est un principe fort que la Maison Trafalgar n’a pas fini de porter en développant l’employabilité des talents littéraires. Cette valeur est ancrée dans notre ADN. Et c’est tant mieux ! En embrassant cette filière, j’ai décidé de ne pas faire cas des sempiternelles réflexions qui me prédisaient un avenir précaire. Je me suis engagée dans le chemin de l’écriture pour exercer chaque jour ma passion et être certaine de vibrer. L’écriture est un métier, et je suis fière d’œuvrer en ce sens. Depuis que je suis portraitiste pour cette Maison, je peux dire sans rougir que ce choix n’était pas un caprice, mais un véritable choix de carrière !

Que dirais-tu de l’équipe de portraitistes ? 

Que l’on ne s’y méprenne pas, nous sommes bien loin du mythe de l’écrivain solitaire et taiseux qui s’enferme pour gratter le papier et chasser ses démons. Chez Trafalgar, écrire est aussi un travail d’équipe ; et la nôtre est pour le moins éclectique ! C’est un vrai plaisir de pouvoir compter les uns sur les autres, sur l’œil affuté et l’esprit de chacun. Quoique très différents, nous avons tous en commun l’amour des mots justes. Et nous sommes surtout tous animés par l’envie de ciseler chaque Portrait qui passe entre nos mains, que nous l’ayons écrit ou qu’il ait été confié à un autre collaborateur de la Maison.

Comment décrirais-tu la signature de la Maison Trafalgar ? 

La signature Trafalgar a sa propre identité, et c’est là sa grande force. En réunissant tous ses portraitistes sous le même toit, la Maison Trafalgar propose une signature unique, qui garde son essence, tout en étant chaque fois enrichie de ses différents talents. C’est évidemment une garantie d’excellence pour les clients qui font appel à nous. Je trouve que la signature Trafalgar est également maline et sonore. Je peux confirmer qu’elle se distingue habilement de ce qui existe ailleurs, puisqu’encore dernièrement, une de nos clientes architecte a immédiatement reconnu la signature de la Maison Trafalgar en lisant le Portrait d’un de ses confrères tapissier !

Selon toi, que faut-il pour candidater en tant que portraitiste au sein de la Maison Trafalgar ? 

Indéniablement, il faut être attentif. Attentif aux autres membres de notre équipe, attentif aux clients, attentif au secteur, au choix des mots, et à tous ceux qui rêvent aussi fort que nous. 

Une anecdote liée à un Portrait ?

Lorsque je suis arrivée à la Maison Trafalgar, l’on m’a tout de suite ouvert la porte des archives. Tous les écrits y sont précieusement consignés. Il m’a été donné comme consigne de commencer par les dévorer. Certains m’ont émue, d’autres m’ont fait rire ; tous m’ont conquise. Mais il y en a un qui m’a particulièrement marquée : le Portrait personnifié du Moulin de l’Huilerie Beaujolaise. Être capable de donner la parole à un moulin vieux de plusieurs siècles sans que cela paraisse ridicule ou suranné, alterner subtilement entre l’histoire et la technique, est un exercice périlleux qui a été brillamment mené !


1er prix, La Maison Trafalgar élue lauréate Or lors de la Nuit de l'Événementiel

Sollicitées pour participer à la Nuit de l’Événementiel – portée par le groupe Républik –, Bérengère et Marion ont été conviées à la remise des prix ce lundi 11 décembre au Matmut Stadium. Toute l’équipe était présente pour découvrir la nouvelle : La Maison Trafalgar est élue lauréate OR du concours !

Quelques semaines plus tôt s’est tenu un grand oral au cours duquel les deux associées ont dû pitcher le bien-fondé du pouvoir de l’écriture dans le monde professionnel et événementiel, et la mission de la Maison. Unanimement séduits par l’énergie de Marion et Bérengère, par les accomplissements de la première Maison d’Écriture haute couture de France et par les entreprises qui nous font confiance pour les accompagner, ce sont vingt-trois jurés, dirigeant·es de sociétés leaders de leur secteur, qui ont sélectionné la Maison Trafalgar comme gagnante de ce concours.

L’écriture en entreprise, une invitée surprise ? Grâce à la décision de la Directrice générale de Boiron, du Président de La Boule Obut, du Directeur général de La Rosée Cosmétiques, de la Directrice générale adjointe de Lavorel Hôtels ou encore du Directeur général des Chocolats Voisin, notre Maison prouve combien l’écriture interpelle, anime, fédère, régale, captive, et qu’elle reprend assurément une place centrale dans l’événementiel.


Extraits : Pascal Mathieu

Portrait iconique de marque :

« Pour Pascal, les embranchements et les virages ont précédé les branches et les montures qui habillent les visages. Avant d’insuffler à sa marque toute sa multiplicité, il a commencé par écumer de nombreux pays, aux côtés de parents ingénieurs-bourlingueurs. (…) Alors qu’il faisait sauter les plombs du lycée français de Vienne durant les travaux pratiques, Pascal démontrera que les exploits pyrotechniques n’empêchent pas la réussite académique : il choisit l’École Polytechnique. Rejoindre l’X n’aurait pourtant su résoudre l’équation. Comme toutes les étiquettes le démangent et qu’il aime les sauts dans l’inconnu, cet épris d’indépendance s’affirme dans l’incongru. La finance accueillera pour un temps Pascal parmi ses dédales de chiffres. Les différents dossiers, sur lesquels le touche-à-tout a focalisé sa curiosité entrepreneuriale, annonçaient sa volonté latente de se lancer à son tour. Ces années seront saupoudrées de périodes durant lesquelles il s’inscrit à la Sorbonne et à l’École du Louvre pour s’initier à l’Histoire de l’Art, quand il ne partait pas dans les cordillères népalaises, où le sport extrême démarre à chaque falaise. »

« Avouant ses penchants « overthinker », Pascal est de ceux qui n’étudient jamais assez. Avant d’aboutir à sa demi-douzaine de prototypes en acier, à ses vingt ébauches en acétate, il fait volontiers défiler plus de deux-cents croquis pour saisir la silhouette adéquate. Et il peut bien solliciter les experts du verre, le designer puise dans d’autres secteurs, il taquine d’autres optiques : une esquisse de Léonard de Vinci, un choc pictural devant Paul Cézanne peuvent être autant de sésames ouvrant sur de nouvelles approches. Parce qu’il a épousé cette volonté de déconstruction que prônait Pablo Picasso dans ses tableaux, les lunettes conçues par Pascal se découvrent par couches successives et juxtapositions. Elles n’empruntent d’ailleurs pas qu’aux palettes de grands maîtres. Tous les domaines peuvent donner naissance à un modèle iconique – la micromécanique, les technologies numériques, ou les arts graphiques. »

« Pascal Mathieu n’est pas qu’une marque qui élabore et raisonne ; la vision qu’elle apporte est aussi celle du fun. Comme elle s’émeut devant une vache aperçue de la fenêtre d’un train, elle continuera (…) de s’autoriser toutes les idées, de prôner cette allure décontractée, cet esprit thèse, antithèse, synthèse qui représente si bien la classe à la française. En atteste l’objet qui ne quitte jamais le bureau du fondateur. Un objet peaufiné au micromètre, tout d’acier brossé, d’aluminium sablé, et gravé au laser de la signature de la marque Pascal Mathieu : la plus sophistiquée des boîtes à meuh. »


Expression explicitée : Donner du fil à retordre

Cette expression souligne une fois de plus la difficulté que demande la maîtrise de certains savoir-faire, en l’occurrence celui du tissage ! Autrefois, il était habituel de tordre différents fils entre eux afin d’en obtenir un plus solide. Une tâche complexe qui demandait de l’expérience, de la patience et beaucoup de minutie ; si bien que la création d’un fil retors digne de ce nom illustre désormais une situation qui a le don de susciter beaucoup de soucis.