Restauration du patrimoine et monuments historiques. De l’écriture aux photographies en passant par le graphisme et l’impression, Trafalgar réalise le livre qui célèbre les artisans de la Maison Aurige !

En donnant la parole à des artisans issus de tous les métiers qui composent cette fresque d’entreprises aux savoir-faire d’exception, Aurige a permis à la Maison Trafalgar d’ouvrir les coulisses de plusieurs chantiers rares. À travers une vaste galerie de témoignages, Notre-Dame de Paris, le site gallo-romain de Cassinomagus, la maison de George Sand ou encore la manufacture de Sèvres se dévoilent par le regard des talents qui y ont œuvré. Soutenus par un récit de marque qui revient aux prémices de la Maison et de cette aventure familiale qui s’étend à présent sur trois générations, plusieurs Portraits de collaborateurs magnifient le geste. Ils sont tailleurs de pierre, conducteurs de travaux, ingénieurs, ébénistes, peintres décorateurs, sculpteurs, directeurs d’agence – comme une mosaïque, tous les récits Aurige inscrits dans ces pages révèlent un fragment de la Maison.

La Maison Trafalgar est fière d’avoir travaillé à leurs côtés pour rendre hommage à ces carrières d’exception, à ces transmissions de savoir-faire séculaires, à ces professions dont le lexique remonte parfois aux époques médiévales, et perdure tout de même dans ces pages. Entre les forteresses cathares, les palais princiers, les cathédrales et les musées, entre les anecdotes touchantes et parfois improbables et les tours de force techniques, cet ouvrage complet rassemble tout ce qui fait le charme de nos monuments : de l’adresse, de l’émotion, et beaucoup de sentiments.


Extraits : Ateliers Pictet

Extraits du Portrait iconique de marque :

« Ici, la branche d’une fougère semble se frayer un chemin entre les panneaux ; là, des chevaux émergent à même la matière. La finesse des nervures rivalise avec celle d’une sculpture ; une installation de stalactites recrée une atmosphère de caverne scintillante. Ouvragées pour chatoyer, teindre ou tamiser, les créations Pictet ne sont pas réfractaires à la légèreté ; elles s’amusent même avec les lois de l’optique. Les proportions s’altèrent pour bousculer les repères, la lumière se dompte, se piège, ricoche, se démultiplie. Jeux d’épaisseurs, de déformations, de profondeur. »

« Pour réinventer cette discipline qui n’admettait jusqu’alors que peu de contrastes, il fallut bien toute l’énergie d’un iconoclaste. Sans savoir où la recommandation d’un ami allait le mener, Bernard Pictet atterrit en 1977 dans l’atelier parisien de l’artisan verrier Jean-Gabriel Druet. Très vite, son diplôme en droit disparaît devant tout ce qu’il voit et tout ce qu’il fait. Se lançant d’emblée dans un apprentissage, Bernard discerne aussi les potentialités d’un marché encore peu exploité. À l’époque, l’on avait fait le tour du verre, en mentionnant les plateaux de table, les vitrines et les cloisons dans les banques d’affaires. »

« À l’heure où les intelligences artificielles et les machines répliquent à la chaîne des produits tristement identiques, les Ateliers Pictet laisse s’exprimer le génie de la main. Ici, chaque verrier-graveur maîtrise l’inclinaison du burin pour percuter la surface à l’angle parfait, et creuser la matière sur un à trois millimètres. […] La brosse gratte avec délicatesse pour obtenir un rendu racé ; la pointe de diamant effleure à peine pour déposer son tracé. Il faut deux ans au sein des Ateliers Pictet pour acquérir ce savoir-faire – même lorsque l’on vient du verre. Taillant avec la scie, modelant avec le jet de sable, ce talent nécessite autant de vigilance que de confiance dans le geste, que la surface soit plate, concave, ou convexe. La moindre déviation pourrait engendrer une fissure, car le verre n’est pas une feuille que l’on gomme, une ardoise que l’on efface, une toile que l’on recouvre. »


Portrait iconique de marque, Portrait du fondateur et des associés, les architectes de l’Atelier Giffon confient leurs écrits socles à la Maison Trafalgar.

« Une fois le seuil de la Maison Trafalgar franchi, nous sommes accueillis par l’ensemble de l’équipe qui nous transporte dans une atmosphère créative, rassurante et sensible. Une parenthèse, un temps suspendu ponctué de petites attentions, d’échanges fluides et bienveillants. En résulte un travail méticuleux d’extraction et de compréhension de notre univers, traduit par une plume précise, dynamique et fidèle. Nous vous remercions sincèrement pour cette aventure qui nous offre un contenu généreux et ambitieux. »

Rémi Giffon, Président Atelier Giffon

 

Il ne suffit pas d’être une Maison pour rendre justice à l’architecture d’intérieur. En faisant appel à la signature Trafalgar, la sensibilité des lignes de l’Atelier Giffon se devait de rejaillir au-delà des plans. Dédié à l’art subtil de la conception, l’Atelier Giffon tisse déjà un fil narratif unique pour chacun de ses clients ; restait à emporter dans la multitude d’univers qui composent ces réalisations. Très loin des effets catalogues et des superlatifs qui galvaudent la précision inhérente au métier d’architecte, le Portrait iconique de l’Atelier Giffon s’attache à l’inventivité, à la cohérence recherchée entre la clientèle et le projet. D’un décor immersif de restaurant alpin à un prestigieux hôtel de Dakar, en passant par les chalets de luxe qui ont fait sa réputation, ce Portrait écrit retrace la genèse des espaces – mais aussi la pluralité de son équipe. Une équipe dont le trio d’associés exprime également toute sa singularité dans un Portrait croisé. Le Portrait de Rémi Giffon, fondateur éponyme, plonge quant à lui dans le foisonnement d’inspirations et de références à l’origine de l’Atelier. Qu’il s’agisse des courants architecturaux qui l’ont bercé, ou de cet imaginaire naturel que Rémi ressource par la course à pied, cet écrit étaye encore la philosophie de l’Atelier Giffon et donne une dimension supplémentaire à leur travail de création.


FAQ - Le sujet en question

Aujourd’hui la question s’adresse à Maxime, Portraitiste de la Maison Trafalgar :

Bonjour Maxime, la Maison Trafalgar ne propose-t-elle que des écrits en français ? Non !

Comme plusieurs de nos clients disposent eux-mêmes d’une clientèle internationale, nous travaillons en anglais avec la même exigence qu’en français. Avec un tel nom, il aurait quand même été ironique que la Maison Trafalgar ne soit pas aussi carrée de l’autre côté de la Manche ! Dans la langue de Molière comme de Shakespeare, nos adaptations secouent les lieux communs. Qu’il s’agisse de jouer avec les références culturelles qui font mouche in English, ou de retoucher un schéma de rimes pour que le sens et le son s’expriment de concert, la Maison tient toujours sa promesse d’excellence et de justesse.


Le groupe Le Bon Marché a perpétué la tradition et a poursuivi sa collaboration avec la Maison Trafalgar ! Galerie de Portraits écrits et photographiques.

Dans le sillage d’une collaboration débutée en 2020, le groupe Le Bon Marché a de nouveau mis en lumière les métiers et les savoir-faire de ses talents. D’une plongée  dans le quotidien d’une Conseillère Relations Clientèle au savoir-faire d’une Coordinatrice de Présentation Visuelle, en passant par l’évolution interne d’un Chef d’équipe Logistique qui a démarré magasinier ; plusieurs nouveaux Portraits viennent enrichir cette grande fresque. Les parcours d‘Aleksandre, Alice, Isaure, Thouraya, Thomas, ou encore Rachid sont autant d’histoires et de trajectoires singulières. Nous les avons retrouvés à Paris pour leur faire vivre un instant suspendu dans le temps ; un moment qui leur a été consacré pour revenir sur leurs formations, leur parcours interne, leur mérite et leurs rêves.

« En contactant la Maison Trafalgar, nous avions à cœur de faire que nos collaborateurs se rencontrent autrement, et nous avons nous aussi été prises à notre propre jeu ! Travailler avec Trafalgar, c’est bien sûr une histoire d’élégance, de mots qui vous scotchent, de portraits cousus main qu’on se presse de découvrir, mais c’est aussi la rencontre d’une équipe à l’écoute, qui a su plonger dans nos univers pour mettre en valeur des détails insoupçonnés. » 

– Mathilde B, Responsable Communication interne et Expérience collaborateurs

 

Extraits :

Rachid

« Tandis qu’il scanne, étiquette, contrôle ou réceptionne, à pied d’œuvre sur cette grande mezzanine qui surplombe navettes et fenwicks, le Chef d’équipe Logistique sait que son action dépasse quotidiennement le cadre de son décor. En libérant le maximum de volume au sein de son entrepôt, il permet au Bon Marché de disposer d’assez de place pour réinventer en permanence ses espaces, de remettre les invendus en solde, préparer les collections d’hiver ou monter un pop-up en un temps record. Et puisqu’un article lui arrive en étant déjà passé par plusieurs étapes, il n’est pas un jour sans que Rachid ne sorte sa panoplie de Sherlock Holmes pour se livrer à tout un panel d’investigations. Garant de l’intégrité des produits qui passent sous ses yeux, il répertorie à la loupe les moindres imperfections, gère les anomalies dans les listings, relance les autorisations de retours, s’attèle au reconditionnement des emballages, sollicite des experts de tous les secteurs, du Bureau d’Achat au Service Traitement, en passant par les fournisseurs. Une quête de précision qui tend parfois à l’infime, car Rachid est aussi du genre à quantifier jusqu’au dosage de la caféine. »

Thouraya –

« Le sens du relationnel, Thouraya l’entretient depuis son enfance, passée dans sa Tunis natale. La jeune fille « très timide » se laisse tenter par l’enseignement, une fois son baccalauréat littéraire obtenu. Balayant ses doutes, aux voyages livresques, elle opte finalement pour ceux qu’elle proposera au sein d’une agence de tourisme locale. Dans ce nouveau domaine, Thouraya se prend d’une véritable passion à guider et à choyer les groupes de vacanciers, à côtoyer des cultures et des coutumes venues d’ailleurs. C’est décidé, dans la foulée, elle se lance dans une carrière d’hôtesse de l’air. De Chicago à Singapour, de Bangkok à Kuala Lumpur, elle arpente le globe d’escales en escales. Installée quelques années au Koweït, Thouraya y affine sa connaissance des langues étrangères, son anglais déjà entretenu à coups de cours du soir, autant que sa maîtrise de l’arabe littéraire. »

Alice –

« Si Alice dispose à présent d’une connaissance complète de la Maison, c’est au seuil de la vingtaine qu’elle intégra Le Bon Marché Rive Gauche, sans aucun bagage dans le domaine. Ne se doutant pas encore de la carrière qu’elle s’apprêtait à entamer, la jeune femme cherchait à l’origine un « petit boulot » pour assurer ses études en ostéopathie et sa chambre de bonne rue Oudinot. Se sentant bien vite en connexion avec les valeurs portées par Le Bon Marché et la philosophie du couple Boucicaut, une fois son diplôme en poche, cette « hyperactive assumée » opta pour une double approche. Avec un peu de souplesse et d’organisation, elle parvint à concilier son cabinet et ses fonctions. Il arrive même parfois, par tout un jeu d’aléas, que des visages familiers se croisent et se confondent : tantôt patientèle dans les allées du Bon Marché, tantôt clients dans la salle d’attente du cabinet. »