FAQ – Le sujet en question

Aujourd’hui, elle s’adresse à Benjamin, Portraitiste de la Maison Trafalgar.
Bonjour Benjamin, vos clients font-ils appel à vous à un moment particulier de leur histoire ou de l’histoire de leur entreprise ? Oui ! Mais il y a finalement trop de raisons pour qu’on la donne à l’une d’entre elles en particulier : ce qui précède le texte est-il jamais plus qu’un prétexte ? À de nombreux égards, le moment est toujours bien choisi pour frapper à la porte de la Maison Trafalgar. 

Il y a ce collaborateur qui part à la retraite après avoir été là depuis les premiers temps, et à qui l’on souhaite rendre hommage par un Portrait à la hauteur de son engagement. Il y a le tournant du recrutement, qui démontre les limites de la culture de l’oralité, ceux de la croissance, où l’on craint à juste titre que l’histoire puisse se déliter. 

Il y a cet anniversaire d’une marque déjà pluriséculaire, qui ne saurait se résumer à une triste frise temporelle, mais se doit au contraire de s’inscrire dans des lignes à l’épreuve du temps. Il y a cette transmission de l’entreprise familiale, ces liens qui transcendent de très loin les organigrammes et les filiales, les duos de dirigeants d’une start-up qui veulent passer à l’acte et voient leur Portrait croisé comme le plus beau des pactes d’associés. 

Il y a aussi cette nouvelle phase dans le développement, qui appelle à un socle bien ancré, cette nouvelle collection, cette nouvelle expérience proposée à la clientèle, qui nécessitent un écrin littéraire tout en dentelles. 

Qu’il s’agisse d’accompagner une cession, une création, une nomination d’ampleur, ou de travailler en profondeur sa marque employeur, le Portrait s’adapte à tous les besoins, réels ou enfouis, avec le même soin. Il est même un fidèle allié pour se présenter aux banques, convaincre des investisseurs,  trouver ses premiers partenaires – pour parler de soi avec les formules justes, celles qui échappent aux banals formulaires.


Je vous parle d’un temps

Au sein de la Maison Trafalgar, je n’ai pas à écrire avec une plume d’oie, mais il faut l’avouer : cela fait parfois un grand bien de reprendre le stylo pour écrire comme quand j’étais marmot. En reproduisant les belles formes majuscules comme autrefois, j’ai l’impression de mobiliser d’autres flux internes : en me laissant porter par le crissement de la plume, en redécouvrant le plaisir de dessiner dans les marges, je me prends parfois à me découvrir un nouveau style.


Expression explicitée : Tirer son épingle du jeu

Dessinez un cercle près d’un mur, placez-y des épingles, tentez de les sortir de la zone délimitée en lançant une balle, et vous aurez reconstitué un jeu d’enfants populaire au XVe siècle. Avant d’être utilisée pour parler d’une personne parvenue à se sortir habilement d’une situation délicate, en sauvant sa cause et ses intérêts propres, le fait de tirer son épingle du jeu signifiait surtout : récupérer sa mise.


Tribune : Maison Trafalgar & Maddyness "L’Économie ne peut se passer de poésie"

Voici, une publication qui a pour but de capter votre attention quelques minutes. Pour Maddyness, notre Maison a eu le plaisir de rédiger une tribune sur l’écriture à l’ère du numérique et des formats courts – de plus en plus courts. Il s’agit d’une problématique qui nous est particulièrement chère puisqu’elle modifie notre rapport à la lecture, notre capacité de concentration, et, fatalement, la manière dont l’écriture s’est adaptée aux nouveaux usages.

Ce rétrécissement continu des formats est-il une fatalité ? Est-il seulement un problème ? Nous pensions qu’il convenait de formuler un plaidoyer qui ne verse ni dans le rejet puritain, ni dans l’abandon moderniste. Nous espérons que cette tribune fera relativiser les uns, qu’elle motivera les autres. Et qu’elle décrochera un petit sourire à chacun.

« Contenus à impact », « punchlines » et autres « hooks » sont autant de concepts destinés à faire scroller, faire cliquer, faire vendre – et dénotent bien davantage d’une sorte de lutte, de violence à l’écriture, que d’un quelconque plaisir à la lecture. Car le lecteur n’a pas le temps, car il est sans cesse sollicité par les notifications en cascade, les pop-ups, les messages. Dans l’un de ses communiqués, Samsung indiquait en effet que notre temps d’attention avait chuté de douze à huit secondes depuis les années 2000.

Aurions-nous aujourd’hui la concentration d’un poisson rouge dans son bocal : trois petits tours et puis s’en va ? Est-ce la faute du poisson, ou du bocal ?

> Lire la suite de la Tribune sur Maddyness, le média de référence de l’entrepreneuriat, de l’économie et de l’innovation. 

Un grand merci à Etienne Portais et Louis Carle pour la diffusion cette tribune, pour l’attention qu’ils portent, depuis de nombreuses années, à notre aventure entrepreneuriale ainsi qu’à nos prises de position. 

Tribune rédigée par Maxime
Portraitiste, Maison Trafalgar


Expression explicitée : Prendre de la bouteille

Originellement utilisée dans le milieu viticole pour désigner le vin qui vieillit en bouteille, cette expression fait référence à une coutume romaine, qui consistait à offrir un vase de vin à celui ou celle qui fêtait son anniversaire. Une partie était bue pour célébrer l’évènement, tandis que le reste était stocké. Par extension, prendre de la bouteille signifie avoir de plus en plus de bouteilles en stock, en raison des nombreux anniversaires déjà fêtés.


Marion Derouvroy, dirigeante associée de la Maison Trafalgar, est membre du jury de la 14e édition du Prix Moovjee

Entrepreneur littéraire ?? C’est un peu la question qu’on nous rétorquait, à la création de la Maison Trafalgar, il y a 8 ans ! Et pourtant, notre feuille de route donnait déjà le ton.

Les lignes bougent ! Marion Derouvroy, dirigeante associée de la Maison Trafalgar, est très heureuse d’avoir été appelée à être jury de la 14e édition du Prix Moovjee, et d’inaugurer la grande nouveauté de cette année : l’ouverture de la catégorie Artiste-Entrepreneur ! Une fabuleuse initiative qui a pour objectif de soutenir, d’accompagner et de donner de la visibilité à tous les jeunes artistes porteurs d’un projet artistique, qui souhaitent vivre de leur art. Ils sont, souvent sans le savoir, de véritables entrepreneurs ! Ils développent des savoir-faire, créent de la valeur, mais aussi des emplois ; ils doivent être pris au sérieux autant que les autres.

Merci à Dominique Restino, Wen Alves, Bertrand Pouget et à toute votre belle équipe pour votre confiance. J’ai été honorée de découvrir ces dossiers en comité et j’ai hâte de vous rejoindre à la seconde étape !