Expression explicitée : Tirer son épingle du jeu
Dessinez un cercle près d’un mur, placez-y des épingles, tentez de les sortir de la zone délimitée en lançant une balle, et vous aurez reconstitué un jeu d’enfants populaire au XVe siècle. Avant d’être utilisée pour parler d’une personne parvenue à se sortir habilement d’une situation délicate, en sauvant sa cause et ses intérêts propres, le fait de tirer son épingle du jeu signifiait surtout : récupérer sa mise.
Tribune : Maison Trafalgar & Maddyness "L’Économie ne peut se passer de poésie"
Voici, une publication qui a pour but de capter votre attention quelques minutes. Pour Maddyness, notre Maison a eu le plaisir de rédiger une tribune sur l’écriture à l’ère du numérique et des formats courts – de plus en plus courts. Il s’agit d’une problématique qui nous est particulièrement chère puisqu’elle modifie notre rapport à la lecture, notre capacité de concentration, et, fatalement, la manière dont l’écriture s’est adaptée aux nouveaux usages.
Ce rétrécissement continu des formats est-il une fatalité ? Est-il seulement un problème ? Nous pensions qu’il convenait de formuler un plaidoyer qui ne verse ni dans le rejet puritain, ni dans l’abandon moderniste. Nous espérons que cette tribune fera relativiser les uns, qu’elle motivera les autres. Et qu’elle décrochera un petit sourire à chacun.
« Contenus à impact », « punchlines » et autres « hooks » sont autant de concepts destinés à faire scroller, faire cliquer, faire vendre – et dénotent bien davantage d’une sorte de lutte, de violence à l’écriture, que d’un quelconque plaisir à la lecture. Car le lecteur n’a pas le temps, car il est sans cesse sollicité par les notifications en cascade, les pop-ups, les messages. Dans l’un de ses communiqués, Samsung indiquait en effet que notre temps d’attention avait chuté de douze à huit secondes depuis les années 2000.
Aurions-nous aujourd’hui la concentration d’un poisson rouge dans son bocal : trois petits tours et puis s’en va ? Est-ce la faute du poisson, ou du bocal ?
Un grand merci à Etienne Portais et Louis Carle pour la diffusion cette tribune, pour l’attention qu’ils portent, depuis de nombreuses années, à notre aventure entrepreneuriale ainsi qu’à nos prises de position.
Tribune rédigée par Maxime
Portraitiste, Maison Trafalgar
Expression explicitée : Prendre de la bouteille
Originellement utilisée dans le milieu viticole pour désigner le vin qui vieillit en bouteille, cette expression fait référence à une coutume romaine, qui consistait à offrir un vase de vin à celui ou celle qui fêtait son anniversaire. Une partie était bue pour célébrer l’évènement, tandis que le reste était stocké. Par extension, prendre de la bouteille signifie avoir de plus en plus de bouteilles en stock, en raison des nombreux anniversaires déjà fêtés.
Marion Derouvroy, dirigeante associée de la Maison Trafalgar, est membre du jury de la 14e édition du Prix Moovjee
Entrepreneur littéraire ?? C’est un peu la question qu’on nous rétorquait, à la création de la Maison Trafalgar, il y a 8 ans ! Et pourtant, notre feuille de route donnait déjà le ton.
Les lignes bougent ! Marion Derouvroy, dirigeante associée de la Maison Trafalgar, est très heureuse d’avoir été appelée à être jury de la 14e édition du Prix Moovjee, et d’inaugurer la grande nouveauté de cette année : l’ouverture de la catégorie Artiste-Entrepreneur ! Une fabuleuse initiative qui a pour objectif de soutenir, d’accompagner et de donner de la visibilité à tous les jeunes artistes porteurs d’un projet artistique, qui souhaitent vivre de leur art. Ils sont, souvent sans le savoir, de véritables entrepreneurs ! Ils développent des savoir-faire, créent de la valeur, mais aussi des emplois ; ils doivent être pris au sérieux autant que les autres.
Merci à Dominique Restino, Wen Alves, Bertrand Pouget et à toute votre belle équipe pour votre confiance. J’ai été honorée de découvrir ces dossiers en comité et j’ai hâte de vous rejoindre à la seconde étape !
Portrait de la Maison Trafalgar
L’immédiateté a fait de la prose une matière volatile qui se consomme et puis s’oublie, une myriade de Lorem ipsum déclinable à l’infini. Dans une société où les journées se compressent, où les contenus sans saveurs, prêts-à-porter, s’accommodent de mots coquilles, la Maison Trafalgar invite à se délester des diktats du tic-tac ; en laissant aux histoires le temps de s’égrener à leur mesure, elle confectionne des écrins d’écriture. Maison d’écriture haute couture spécialisée dans le Portrait littéraire et cousu main, elle tient le mot comme socle d’un savoir-faire méticuleux. Ciselant ses récits et rabotant les phrases, ses caractères sont cajolés, son style ajusté au millimètre. Sans clinquant, au naturel, elle extrait dans les mots de tout le monde autant le piment que le sel. Ses lignes pétillent, ses termes se goûtent au compte-gouttes, parfois juchés sur un calembour, à leur façon, parfois sertis dans un alexandrin, en suspension…
Pour se construire une place de choix, conformément à son ambition initiale, la Maison Trafalgar a fait du Portrait un métier à part entière, original ; elle invite chez elle aussi bien les amoureux de la littérature que ceux qui n’imaginaient pas, de prime abord, qu’elle puisse aussi être de leur ressort. L’écriture a l’élégance d’habiller toutes les blouses, tous les costumes et les tabliers ; la Maison accompagne toutes les professions et tous les secteurs, qu’ils soient méconnus, tapis dans l’ombre, loin des paillettes, ou déjà sous les projecteurs. Ouverte à tous les publics, sans exclusive, c’est avec la certitude que les mot ont le pouvoir de toucher tout le monde qu’elle soigne sa science du coup d’avance sans jamais compromettre son combat : celui d’un besoin d’expression universel, d’une signature qui nivelle vers le haut quand d’autres se contentent des contrebas.
Avant que Trafalgar ne devienne cette Maison référente qui vibre depuis Lyon pour des clients de l’Hexagone, et au-delà des frontières, il fallut la rencontre de deux associées, des entrepreneures obstinées, une histoire de hasard – certains diraient de destinée. La rencontre entre une graphomane biberonnée à la littérature et à la chanson française, qui entre deux chapitres, parachevait ses premiers Portraits, et cette stratège éditoriale passionnée de direction artistique et amatrice de théâtre, qui entre deux plans de communication, les dégustait. Il suffisait qu’elles se lancent dans l’odyssée d’une vie et s’assemblent pour impulser la vision d’une entreprise pérenne dont le Portrait littéraire serait le domaine. Avant d’être rejointes par différents talents tous déterminés à valoriser l’entrepreneuriat littéraire, il fallut y aller au courage, au forceps, à l’aplomb ; et se frotter aux préconçus selon lesquels, dans un siècle qui a fait de l’image sa marotte, la lecture n’avait plus forcément la cote. La Maison battit en brèche les idées reçues ; les trophées s’adossaient bien vite aux distinctions d’incubateurs réputés. Dans la foulée des clients sensibles à la puissance des belles-lettres s’ajoutèrent les curieux qui, intrigués par cette démarche étonnante sur le marché, jetaient volontiers un œil à la fenêtre avant d’en passer entièrement la porte et de s’y installer.
À force de références, et pour répondre à la demande, le duo de fondatrices s’engagea à participer au développement de l’employabilité des talents littéraires. Cela permit à la Maison Trafalgar de devenir au fil des années une fresque de personnalités composites. Qu’ils soient portraitistes, responsable d’atelier, chargé de communication ou chef de projets, dédiés aux opérations ou à la stratégie, tous sont issus de cursus divers. Leurs parcours ont cela de bien commun, qu’ils empruntent à la sociologie, aux sciences dures, au juridique ou aux langues étrangères, de s’adapter à chaque client, à chaque univers. Au sein de la Maison Trafalgar, entre une pépite vidéoludique et un film de samouraïs en noir et blanc, les sons de la West Coast se font l’écho de la geste des troubadours et des opéras de Faust. On y loue l’art sous toutes ses formes, on y déguste les philosophes antiques comme les écrivaines à la page, on croque les héroïnes de la bande dessinée autant que les beaux voyages. Parfois, on voltige avec les étoiles, aussi bien celles qui dansent en ballerines que celles clouées dans le ciel. Capes et épées tourbillonnent, et alors que rugissent les formidables créatures de la fantasy, c’est toute une nébuleuse d’inspirations qui s’étend ! C’est parce chacun a amené dans ses bagages ses connaissances, ses principes, une partie de lui-même, que s’est forgée l’identité Trafalgar. Un panel que tous se font fort d’entretenir, de diversifier et de renouveler ; à l’instar des deux associées, aimant donner comme ils ont su recevoir, tous les membres de l’équipe relèguent le snobisme au rayon des accessoires.
Au coeur de la Maison Trafalgar, c’est toute une atmosphère qui se déploie : au-delà des clients qui franchissent le seuil pour se prêter à l’entretien d’extraction, on perçoit le crépitement des crayons sur les feuilles, le cliquetis concentré des claviers, et pour peu que l’on prête l’oreille, on capte ces jeux de mots qui ricochent, ces punchs line qui se décochent, et tous les poncifs que l’on écorche. Par moments, le souffle des créatifs se calfeutre dans une bulle musicale, puis en ressort pour disserter sur une racine, disséquer une syntaxe, deviser sur une expression, phosphorer sur l’utilité d’un point-virgule ; sur le bien-fondé d’une métaphore ou d’une accroche, sur l’enchaînement d’un paragraphe. Pour réaliser des écrins d’artisanat cousus main du premier mot au point final, la Maison Trafalgar a calibré sa promesse dans les moindres détails. Après des années de perfectionnement, la portraitiste associée a depuis confié une partie de son rôle et de ses fonctions à ce portraitiste historique au regard affûté, arrivé quand la Maison construisait encore ses fondations. Comme elle a su auparavant poser la plume pour mieux transmettre sa vision, elle a légué sa confiance à celui dont l’approche de l’écriture fut à même d’apporter aux comités de lecture une gamme de nuances, une autre palette de couleurs.
Si certains se figurent les esprits littéraires désamarrés du milieu économique et entrepreneurial, tous les portraitistes Trafalgar s’impliquent dans la croissance d’une Maison pionnière. Observateurs jamais obtus : il n’est de sujet qui ne se dérobe, même les plus pointus. Qu’il leur faille se mettre au parfum de l’hôtellerie, s’immerger dans toutes les cultures – livresque, sportive ou geek –, se faufiler entre les tuyaux de l’industrie de pointe pour éveiller des vocations, se plonger dans les mystères du chocolat et de sa fabrication, dans le chai d’un domaine viticole pour raconter ses crus, dans les couloirs d’un grand magasin pour entendre la richesses de ses carrières ; qu’ils explorent in situ les arcanes de la cristallerie, saisissent les subtilités d’une entreprise pour en inscrire l’expertise ou décryptent le jargon de l’informatique, du milieu de la recherche ou des startups – qu’importe l’environnement, immeuble ouvert aux quatre vents ou château moyenâgeux, il n’est de cadres qu’ils ne redoutent, même les plus baroques. Aussi, la Maison Trafalgar écoute volontiers les mémoires de ses pairs : les abbayes s’y confient sur les secrets de leur passé, les bâtiments dévoilent leurs atours, les manufactures livrent les coulisses de leurs métiers, les métropoles celles de leurs carrefours. Si le salon de la Maison Trafalgar se fait l’écho d’autant d’histoires, c’est qu’ici, fi des froufrous, des chichis, des postures et de la couleur de la chemise : chacun est convié à s’exprimer en toute franchise. Vie professionnelle, vie privée, dirigeants, associés ou collaborateurs, y entrer, c’est accepter de croiser les sphères, de reconsidérer ce que le monde de l’entreprise doit à l’humain, ce que l’héritage doit à demain.
Au-delà du Portrait écrit et avec l’ambition d’être une Maison complète, Trafalgar a investi au gré de son développement différents champs d’expressions, empruntant tantôt à la rondeur de l’aquarelle, tantôt au grain de la pellicule. Elle s’attèle avec la même minutie pour ses différentes offres que ses iconiques. En français ou in English, son inventivité dépasse le cadre de sa niche : derrière la caméra ou le micro, elle s’engage à porter la voix et l’image avec la même profondeur que le mot. Avec son pôle en art oratoire : rhétorique, techniques de conviction, prises de paroles en public, la Maison Trafalgar intervient à ce titre aussi bien dans les conseils d’administration stratégique, sous les ors des préfectures que dans les maisons d’arrêt. Car l’éducation participe au sens de sa mission, Trafalgar s’investit autant en faveur de l’entrepreneuriat pour les jeunes qu’envers ceux qui veillent à rapprocher la lecture des publics qui en sont éloignés. S’il lui tient de l’évidence de répandre son message avec autant d’ardeur, c’est qu’elle sait qu’aucune histoire ne s’écrit sans revenir à ses débuts, et se souviendra toujours de ceux qui amorcèrent en 2015, son aventure : il était une fois Trafalgar, Maison d’écriture…
FAQ – Le sujet en question
Bonjour Bérengère, vos clients sont-ils libres d’utiliser vos Portraits sur tous les supports de leur choix ? Oui !
Dans la mesure où la Maison Trafalgar vous cède tous les droits, nous avons vu nos réalisations sur de multiples supports – jusque sur des troncs d’arbres à l’occasion d’un parcours d’orientation en équipes !
Il en est qui apprécient de pouvoir piocher dans cette matière pour structurer leur dossier de presse, étoffer leurs supports commerciaux grâce à la puissance de bons mots, ou encore faciliter les arrivées et les retours de leurs collaborateurs avec un onboarding qui donne à lire et ne réclame pas seulement de deviner. Remis en guise de « welcome pack », il est aussi arrivé à nos Portraits de compléter des offres d’emploi. C’est dire si vous avez le choix.
À ces exemples s’ajoutent ceux auxquels vous allez penser, tous ceux qui vont sonner la fin du millefeuille textuel : contenus trop éparpillés, trop redondants, trop consensuels. Plus de sept ans après avoir reçu leur Portrait, nos clients continuent de renouveler leurs déclinaisons, de réinventer leurs utilisations. Cadencés à travers un feed Instagram, distillés dans une carte de vœux, – comme quoi, nos réalisations ne manquent pas d’à-propos.
Livres et livrets ont évidemment relié nos galeries, et le tunnel d’un ascenseur s’est déjà égayé de Portraits relayés par écrans interposés. Nos créations se retrouvent sur les intranets, sur d’immenses bâches recouvrant fièrement la façade du groupe ; sur des affiches, conservées dans un porte-documents en cuir ou glissées dans le packaging, fragmentées ou transmises d’un bloc, tel un contrepied aux contenus snacks.
La Maison Trafalgar est l’adresse la plus sûre pour faire mouche auprès de ses destinataires. À vous de mobiliser chaque Portrait, là où il sera le plus habile.