Les Landes. Le Portrait écrit et iconique de la Manufacture Navailles, confié à la Maison Trafalgar !
La Manufacture Navailles est reconnue pour son expertise en matière d’industrie et d’artisanat français. Depuis 1966, cette entreprise familiale implantée à Hagetmau poursuit son activité grâce au savoir-faire landais, maintenant un niveau d’exigence salué par le secteur médical. Désireuse de se développer dans le marché des particuliers et l’univers du bureau, la Manufacture s’est ainsi tournée vers notre Maison d’écriture afin de retranscrire avec fidélité ses origines et son histoire, mais également les fines intrications de son processus de fabrication, intégré de bout en bout. Une immersion au sein des univers de métaux et de textiles qui se combinent pour donner naissance à des sièges, un Portrait où se croisent de nombreux métiers, où se répondent les influences profondes de la région et l’apport de tous ceux qui participent à la pérennité de cette communauté de compétences – sans oublier l’esprit inimitable… et canaille, qui a toujours animé la Manufacture Navailles !
Extraits du Portrait :
« Vous savez que nous fabriquons à façon, mais pas toujours de quelle manière. Chez nous, on élabore des outils maison à partir d’une pièce un peu casse-tête ; chaque défi technique est un régal, puisque notre industrie artisanale a fait de l’autonomie un parti pris radical. Passés le tonnerre des entrechocs et les sifflements des chalumeaux, passées les odeurs du métal en fusion, l’exploration se poursuit sur le même site, avec un tout autre univers. Dans l’atelier couture, certaines travaillent en musique après les échauffements matinaux. Puis, tout à coup, les rouleaux de tissus s’alignent, feutrent les conversations, le « tactac » cadencé des machines de pose ficelle – avant que ne reprennent les franches rigolades, et ce même humour qui pétille de voir les commerciaux tenter de les manipuler. »
Dans ce Pays de Cocagne que sont les Landes, un certain goût du raffut et du labeur a toujours présidé. Lorsque la Seconde Guerre s’est abattue sur le territoire, un cycliste émérite du nom de Robert Navailles a prétendu qu’il s’entraînait en prévision du Tour de France, afin de berner les Allemands à la frontière, et de jouer les passeurs pour la Résistance. S’il paraîtrait même qu’il recueillit un parachutiste américain, et lui apprit à pédaler, il est avéré qu’à la libération, l’entrepreneur fixa son prochain point de chute en Argentine, où il créa une manufacture des cadres en partant de zéro. Et puisque le sport a sa façon de conjurer le sort, c’est en montant son affaire avec des marques italiennes remarquables que l’habileté de Robert finit par se faire remarquer. Il revint à Mont-de-Marsan, dans ce garage où il peignait à la main des fourches de vélo qui servaient aussi de piètements de chaises, jusqu’à ce que l’avènement de l’automobile ne lui fasse changer de fil conducteur – et que ses deux fils ne le rejoignent en 1966, pour fonder Navailles.
En plus du patois qu’ajoute chaque village, si vous tendez l’oreille, vous comprendrez que les discussions dans notre Manufacture empruntent des expressions venues de lointains rivages. Les cagettes rapportées par les agriculteurs du coin côtoient les freelances qui collaborent avec Navailles depuis d’autres continents. « Crafted for work », « boostrapping » et « test and learn » cohabitent avec les plâtras de volailles préparées à l’ancienne, avec le foie gras, les magrets de canard, avec les pauses à l’ombre qui protègent du cagnard – avec toutes ces coutumes qu’il faudrait être fada pour oublier. D’ailleurs, il n’y a rien d’absurde à perpétuer la mentalité du Gascon : jusque dans les années soixante, les bergers se perchaient sur des échasses pour gagner en hauteur de vue. Résilient et même un tantinet canaille, c’est cette philosophie qui dirige toujours Navailles. »
La Maison Trafalgar rejoint le club des FFI !
« Vous voulez changer le monde ?
Faites-le avec votre entreprise ! »
C’est une nouvelle aventure dans l’aventure entrepreneuriale : Bérengère Wolff et Marion Derouvroy, les deux associées de la Maison Trafalgar, sont heureuses de s’engager aux côtés des FFI !
Les Forces Françaises de l’Industrie ?
Ce Club, fondé par Laurent Moisson, Gilles ATTAF et Emmanuel DELEAUa pour vocation de bâtir un réseau d’entrepreneurs engagés pour le territoire français. Un Club fondé par des entrepreneurs, pour des entrepreneurs, mais ouvert à tous ceux qui croient au made in France.
Nous sommes convaincus que l’entreprise peut être un puissant vecteur de changements concrets, rapides, opérationnels, durables et ce, à très court terme. Par des inventions qui changent la donne, par des valeurs de management plus inclusives, par une création de richesse mieux répartie, par une culture plus responsable et une volonté de s’engager dans un monde qui change, les entreprises ont une liberté, une rapidité et une puissance d’action immédiatement mobilisables sur les sujets qui comptent !
Un grand merci à Clémentine COLIN RICHARD et à Candice Genton de nous avoir ouvert le chemin des FFI !
Après notre première participation à Bourgoin-Jallieu, nous avons hâte des prochaines éditions à Lyon le 18 octobre, puis à Paris le 10 novembre prochain ; hâte de rencontrer de nouveaux adhérents et ambassadeurs de ce beau réseau prometteur !
Yannick Cartailler, Patrick CANCELLIER, Baptiste PLOQUIN, Jean-Pierre CAUCHY, Lydie FERRE, Christine Papin, Adrien Sfecci, Nicolas Donnaint, Raynaut Escorbiac, Amélie Prats !
Avec le Portrait écrit de sa créatrice, la Maison Trafalgar accompagne le lancement de la marque Kapush Paris !
La créatrice de la marque Kapush Paris, spécialisée dans la capuche haut de gamme, a souhaité mettre en lumière le parcours singulier qui l’a menée d’une première carrière dans la psychologie à d’autres façons de prendre soin de la tête de ses clients. Sollicitée pour écrire son Portrait, notre Maison a su déployer toute son expertise afin d’explorer les facettes de Debora O’hana, tant dans ses inspirations artistiques que dans la vision qu’elle insuffle à sa marque – tant dans ses expériences que dans le futur qu’elle réserve à ses accessoires. L’intuition de Debora se remarque également à ses partis pris audacieux, qui n’hésitent pas à privilégier l’excellence du made in France, à inscrire sa marque dans l’éco-responsabilité – à utiliser les stocks de matières à disposition et à monter la gamme « upcycling » à partir de chutes de tissus, dont les plus prestigieuses références sont issues. La vocation internationale de Kapush Paris allant de pair avec son objectif fièrement affiché de devenir le leader des extrémités, des modèles pensés selon les grandes métropoles du globe et de nouveaux coloris ne tarderont pas à faire leur entrée au catalogue.
Portrait vidéo de Yohann - immersion dans le quotidien d’un pomiculteur.
Pour répondre à la demande croissante de ses clients, la Maison Trafalgar a travaillé en profondeur une offre Portrait vidéo aussi singulière que sa signature textuelle. Un format « Portrait iconique », promettant une immersion complète dans l’histoire de chaque collaborateur, artisan, ambassadeur.
La création vidéo réclame aussi une écriture. Après avoir réalisé le Portrait écrit du Directeur général d’Agriconnect, qui revient sur l’histoire de Jose Sallés, jeune ingénieur bolivien déterminé à penser l’arboriculture du futur ; le Portrait du robot Cclair, un triptyque d’écrits aspirationnels, un pack de dix tribunes, un Manifeste engagé, ainsi qu’une galerie de témoignages collaborateurs, les équipes Cclair nous renouvellent leur confiance avec deux vidéos d’ambassadeurs ! Un grand merci pour leur fidélité.
Forge d’Art Loubière. Offrir un portrait écrit Trafalgar pour le départ à la retraite d’un artisan historique
Après trente-cinq ans de bons et loyaux services au sein de la Forge d’Art Loubière, Philippe Duval, l’emblématique ferronnier qui y aura réalisé toute sa carrière, est parti à la retraite bien décidé à profiter des paysages de son Anjou natal. Afin de rendre à ce vétéran un vibrant hommage, Christophe Beausoleil, l’actuel dirigeant, a sollicité la Maison Trafalgar pour mettre à l’honneur cet artisan. De ses débuts en tant qu’apprenti, du temps ou le soufflet attisait la flamme, au professionnel chevronné qui aura mis de son poinçon sur tant de monuments de France et même dans le monde, la Maison Trafalgar s’est attachée à inscrire dans toutes ses subtilités l’histoire d’un homme dont la passion pour le travail des métaux est marquée au fer rouge. L’occasion également de rappeler que, conformément à ce sens de la transmission si cher à Philippe, le beau métier de forgeron demeure plus que jamais dans l’air du temps !
Extraits du Portrait de Philippe :
« Même si à quatorze ans révolus, l’autorité parentale lui somma de franchir le pas pour en faire son métier, l’adolescent était déjà bien charpenté par des dimanches à couper le bois. Timide tout d’abord, il prouva qu’il savait transpirer, et se trouva bien vite à son aise dans cette ambiance de fournaise. Encore lui fallut-il honorer auprès du fondateur éponyme un rite de passage pour démontrer son intelligence de la main : découper une plaque, puis y graver son nom au marteau et au burin. Tout en entreprenant un pré-apprentissage à Angers, Philippe apprivoise peu à peu le façonnage à chaud, s’applique à faire chanter l’enclume et à étirer le matériau sur tout son volume. »
« C’est peu dire qu’en trente-cinq ans à marteler au sein de l’atelier sous toutes ses moulures, Philippe y alla de son poinçon sur de nombreux édifices plus ou moins notoires, de l’église du coin à la Statue de la Liberté, en passant par Chambord et presque tous les châteaux de la Loire. Qu’il s’agisse de créer une rambarde en partant de rien, une serrure à vertevelle, une porte de jardin, ou cette grille mystère qui lui fit obtenir la qualification Monuments historiques, qu’il s’agisse de restaurer un portail, des têtes de serpents ou les rampes d’un théâtre, ces confections ont toutes pour point commun d’avoir été confiées aux tenailles du même passeur. (…) Lui qui demeure plus que tout attaché à sa région et aux paysages de l’Anjou, partout où il baguenaude, Philippe ne peut s’empêcher d’admirer les structures en fer forgé. Et quand ce pur enfant du terroir déambule en famille, quand il aperçoit au loin l’épi de faîtage du château de Saumur, il ne manque jamais de dire à sa petite-fille, en pointant la toiture du doigt : “Regarde, c’est papy qui a fait cela.” »
Expression explicitée : Apprendre par coeur
La logique voudrait que l’on apprenne grâce au cerveau, mais à l’époque, les médecins considéraient le cœur comme le centre de la conscience humaine, celui qui renferme le courage, l’intelligence, mais aussi la mémoire. Malgré les progrès de la médecine, l’expression a continué de traverser les siècles, et l’organe est resté associé à l’esprit.