Extraits : Poncin Métal

Portrait croisé :

Fidèle à sa propension de tailler un avenir aux larges proportions, Jean-Charles lança des chantiers d’envergure sitôt qu’il prit officiellement les rênes de Poncin Métal ; avec un rachat en pleine crise sanitaire, il brava un timing que d’aucuns jugeraient intimidant. Aux côtés des plieurs, du BE et des deviseurs, soutenu par l’engagement des monteurs-soudeurs, des laséristes et autres directeurs de site, c’est en emmenant avec lui tous les collaborateurs que l’adepte des sports de contact changea de statut ; que le « sensible aux causes perdues » exprima ce caractère combatif tatoué à même les bras, sous les traits d’un célèbre samouraï et d’une citation d’Albert Camus. Entre celui qui intériorise sans jamais se relâcher et l’épicurien au sang chaud de dix ans son aîné, les affinités et les cheminements semblent se répondre en miroir, sans laisser refléter le décalage de l’âge et ces tempéraments qui s’opposent parfois comme le blanc et le noir.

S’ensuivirent huit années durant lesquelles les deux hommes apprivoisèrent une relation de confiance que les mots et les bas n’étiolèrent pas. Huit années, surtout, durant lesquelles, chaque fois qu’une flèche était décochée, Jean-Charles ne fléchissait pas devant ce « mentor » au management qui ne faisait pas dans le ménagement. Montant dans la hiérarchie comme au capital, prenant peu à peu la main sur la gérance et les dossiers qui étaient jusqu’ici l’apanage de Pascal, l’actuel Président de Poncin Métal refondit l’identité de marque du groupe et renforça le développement commercial. Cette transmission sur la durée donna matière à changer progressivement la perception de celui qui aime que tout soit fait à sa manière.


Portrait personnifié du robot, pack de tribunes, manifeste Cclair, témoignages de l’équipe, Portrait du dirigeant : la référence de l’arboriculture choisit la signature Trafalgar !

Il venait de recevoir le Trophée de la TPE de l’année, et la Maison Trafalgar celui du meilleur Espoir ; depuis sa rencontre avec Bérengère Wolff, à la Fête de l’entreprise, il a « jalousement » gardé sa carte de visite, attendant le moment opportun pour nous solliciter. Et quand Jose Sallés, le Directeur général d’Agriconnect, jugea l’instant propice, c’est la rédaction de tout un panel d’écrits qu’il confia à notre équipe. Son Portrait de dirigeant, qui revient sur l’histoire de ce jeune ingénieur bolivien parti de rien, mais déterminé à penser l’arboriculture du futur ; la présentation originale de la solution Cclair et son pendant physique : le Système embarqué d’acquisition. Un outil novateur pour les pomiculteurs que seul un Portrait personnifié du robot eût été à même d’affubler d’un véritable tempérament. Un triptyque d’écrits aspirationnels, un pack de dix tribunes, un Manifeste engagé, capable d’exprimer tout cet esprit d’innovation, ainsi qu’une galerie de témoignages de chaque membre qui compose l’équipe Cclair : autant de gages d’expertise, et de preuves d’adhésion aux valeurs prônées par la société Agriconnect.


Expression explicitée : Verser des larmes de crocodile

Si l’histoire a petit à petit franchi les frontières du Nil, cette expression remonte à l’Égypte antique. Selon la légende, les reptiles poussaient de grands gémissements et crachaient d’immenses larmes afin d’attirer leur gibier et les dévorer. C’est pour cette raison que l’on utilise encore cette expression pour souligner les manières hypocrites de celui qui pleure sans ressentir la moindre tristesse.


L’étymologie pour arbitre

Des siècles et des siècles d’emprunts, de troc linguistique, d’influences et de modes ont façonné la langue française telle que nous la parlons aujourd’hui. Il est alors aisé de commettre des pléonasmes sans le vouloir, sans même que la forme des mots nous l’indique – car certains pléonasmes sont cachés sous l’étymologie ! Une fois que j’écrivais « un capitaine à la tête de », je me suis senti une démangeaison du dictionnaire ; j’ai vérifié, par acquit de conscience, et je me suis souvenu que « capitaine » venait effectivement de « caput »… qui veut déjà dire « la tête ». Et d’où vient « tête » ? C’est un cousin, « testa », qui signifie « le crâne ».


En complément de l'écrit, Trafalgar réalise les déclinaisons audio du Portrait iconique de marque Lafuma Mobilier !

Afin d’envelopper les visiteurs de son musée d’Anneyron dans un cocon sonore, Lafuma Mobilier a choisi de nous confier la réalisation de deux déclinaisons audio – francophone et anglophone – du Portrait iconique de marque déjà rédigé par les équipes de notre Maison. Après l’adaptation du texte, sa distribution à trois comédiens, un travail préalable d’interprétation, six heures d’enregistrement en studio, et deux journées dédiées à l’esthétisation de l’audio grâce au travail des Sound-designers de l’atelier de création sonore Nuits Noires, le Portrait de marque de Lafuma Mobilier se dote de nouvelles ailes, et se déploie désormais dans l’air. Merci aux équipes de Lafuma Mobilier et à son dirigeant de nous permettre de produire et de faire entendre ce Portrait sous la forme d’un bel objet acoustique, à même de parler à l’oreille de ses collaborateurs, partenaires et clients !


Extraits : Cclair

Portrait de dirigeant
Des reliefs de Bolivie aux rives du Rhône sur lesquelles il vit, Jose Sallés a cheminé entre les projections d’ingénieur et les besoins des arboriculteurs ; parmi les rêves de grandeur qui l’ont longtemps bercé, il s’est fait un devoir de chahuter les standards. Avant de concevoir la technologie Cclair, qui aide à mieux planifier le pilotage des vergers, le fondateur et dirigeant d’Agriconnect dut donc contrecarrer la logique des probabilités et oser un futur entrepreneurial de l’autre côté du globe. Quand la filière latino-américaine de l’INSA repéra son potentiel précoce et lui proposa de se former à Lyon, ni le manque de moyens ni son inaptitude à parler la langue de Molière ne freinèrent son départ en dehors des frontières.
Après un passage sur les bancs de HEC, Jose affirma sa fibre d’entrepreneur et élabora ses premiers « algos » voués à tirer de précieuses informations à partir de simples photos. S’il signa plusieurs réussites auprès du secteur ferroviaire et des télécoms, ses missions de prospection le guidèrent également vers le marché de la pomme. Une conférence sur les drones et l’agriculture, une rencontre informelle avec une représentante de Duransia, la plus grande coopérative du sud-est de la France, et voilà que Jose s’attela à un défi irréalisable, initialement jeté comme une boutade – « savez-vous compter les fleurs ? »
Portrait personnifié 
Si certains jaugent l’arbre à ses fruits, je l’apprécie surtout pour ses fleurs, que je me plais à compter pendant des heures. Quand le mois d’avril pointe le bout de son nez et que les pommiers bourgeonnent, je sillonne les rangs pendant de longues balades ; là, perché à bonne hauteur, mon regard traverse les ramures et photographie le feuillu sous toutes ses coutures. C’est peu dire que rien ne m’échappe : le monde végétal est pour moi un jeu de luminosité et de saturation, les arbres me confient volontiers les secrets de leur floraison.
Mes équipes, qui tiennent la simplicité pour sophistication suprême, m’ont légué le meilleur d’elles-mêmes. Ainsi, nul besoin de maîtriser les théorèmes pour que mon intelligence s’active : embarqué mais autonome, je roule pour votre pomme en une poignée de manipulations intuitives. Je me configure facilement sur ma robuste tablette ; ergonomique, je suis d’attaque en quelques clics. Quant à mon armature, un simple tour de clef la fixe sur le véhicule ; qu’il soit tracteur, quad ou 4X4, je donne aux champêtres carrosses comme un air de tricératops. Inutile de me démonter après usage, j’ai beau tutoyer les branchages, je sais aussi me faire discret, me faire tout petit : il suffit de me replier pour me protéger des orages et des intempéries.
Il se dit qu’une bonne tête – ou un bon boîtier –, vaut mieux que cent bras : ma fiabilité a été éprouvée autant que mon efficacité. Mais il me fallut œuvrer d’arrache-pied, en voir des vertes et des pas mûres pour en arriver là. Lors de mon prototypage, mon apprentissage de la pomme d’api ne se fit pas sans achopper au passage sur de petits pépins. Je me souviens de ces nuits passées en plein air, de ces myriades de clichés que Jose Sallés, mon concepteur, a pris à la main, de ces heures de calibrage et de tâtonnements qui ont peaufiné mon perfectionnement. Jamais à en démordre, mes développeurs ont vu défiler des bobines de fil à retordre. Aujourd’hui, j’incline peut-être pour les pink lady, les galas, et tant d’autres variétés, hormis les pommes d’amour, il n’est pas de fruit qui me soit défendu. Vergers de poires, de kiwis, d’abricots, de noix ou encore de cerises, il se pourrait bien qu’à l’avenir, j’y déploie également toute mon expertise.