Abécédaire : Portraitiste versus rédacteur

Il y a ce mot délicat qui s’enfile comme un gant, celui dans lequel on se sent à l’étroit, plus distant. Il y a ce mot-valise, ce mot sur le départ qui ne nous dit trop rien, puis celui qui nous parle, à peine l’a-t-on croisé, et dont la nuance infime ne se laisse remplacer par aucun synonyme.

Portraitiste versus rédacteur : le « P » est à l’honneur dans notre Abécédaire !


Le groupe Bon Marché remporte le LVMH Inclusion Index Award 2021

Félicitations à nos fidèles clients et à tous les membres de notre équipe ! Le groupe Bon Marché reçoit le LVMH Inclusion Index Award 2021.

Un prix qui récompense l’exemplarité de ce programme interne, et le travail de fond que nous menons à leurs côtés. Chaque année, une singulière galerie de Portraits écrits et photographiques, mais aussi l’écriture du Manifeste L’Effet Marguerite, inspiré par l’emblématique fondatrice Marguerite Boucicaut !

« Vous avez consacré du temps, de l’énergie, votre créativité pour donner du cœur à L’Effet Marguerite. Un grand merci, car cette récompense est aussi la vôtre, merci de nous avoir aidés à donner vie à notre projet. Nous sommes au début de l’histoire de L’Effet Marguerite, et nous comptons écrire la suite ensemble. »
– Mathilde BARBARA Responsable Communication Interne GROUPE BON MARCHÉ

Parmi les plus de 148 projets, seulement 7 ont été sélectionnés pour leur impact social, leur efficacité et leur approche innovante. Parmi ces projets, l’Effet Marguerite s’est démarqué !

Merci Romain Chambodut de nous accompagner dans chacune de ces galeries !


Accident d'expression

ACCIDENT D’EXPRESSION ? C’est joli, coloré, naïf, parfois agressif, toujours inventif !

© « 300 accidents d’expression : une seule victime, la langue française. » Par E. Blervaque, S.Ellias & L. Ribet


Eli Grita, la créatrice de mode Julia Colléaux confie son Portrait à notre Maison

À la suite d’une rencontre inspirante au Salon du Luxe de Paris, la Maison Trafalgar est heureuse d’avoir ouvert ses portes à Julia Colléaux ! La créatrice de la marque Eli Grita et de l’emblématique Power Jacket est venue chercher entre nos murs une expérience pareille aux pièces qu’elle confectionne : colorée et sur mesure.  Dans ce Portrait émaillé de symbolisme, émerge une histoire marquée par une transdisciplinarité jusqu’alors délivrée de façon éparses ; un parcours unifié et rassemblé en un écrit iconique et lumineux, qui ancre définitivement tout ce que la créatrice de mode a engrangé d’inspirations, d’expériences mystiques et d’élans artistiques.

 

Extraits du Portrait de Julia :

Il aurait été trop évident pour l’assertive de s’autoriser à monter son entreprise ; elle savait pourtant justifier un départ éclair pour les Amériques, ou provoquer la suerte pour accoster le monde de la musique. Il aurait été trop simple, pour l’intuitive, de tracer une ligne droite entre les défilés pailletés, improvisés plus jeune sous l’œil d’une aïeule maternelle, et ceux que la dirigeante organise désormais dans la confidentialité des grands hôtels.

 

Outre le succès de sa Power Jacket que de nombreux convaincus endossent sur les papiers glacés et les plateaux télé, sa signature agence et fédère tout ce que l’artiste parisienne et sa mine lumineuse ont semé de prestations scéniques, de sculptures géométriques, de pas de danse et de tours de chant, de spiritualité et d’expériences initiatiques. À la manière des vingt-trois empiècements épars, puis assemblés en une veste iconique, ce sont les fragments les plus intimes de Julia qui cohabitent sous le pseudonyme chamanique d’Eli Grita.

 

Julia s’affaire avec légèreté, cumule les anecdotes abracadabrantesques, partage ses looks et ses fous rires telle qu’elle est, et jamais comme le protocole le voudrait. Elle échange avec ses partenaires en pleine séance de yoga ou leur répond sur un paddle en pleine mer, parce qu’elle ne saurait donner autant de souffle aux vêtements sans respirer, sans prendre le temps. Elle qui a toujours eu la capacité de « se brancher à l’autre », travaille moins pour vêtir que pour faire étinceler ses hôtes. La trentenaire qui se repère sans peine dans le dédale du Tarot de Dodal, et connaît par cœur le langage des couleurs, sait charger ses réalisations d’un symbolisme signifiant. Un sur-mesure qu’il faut définitivement être prêt à porter.


Extraits : GRAND LARGE YACHTING

Portrait de collaborateur, François 

Alors que l’autodidacte réparait et bidouillait ses bateaux sans jamais aller au bout, il peaufina ses connaissances apprises sur le tas par une formation en automatisme. Depuis, François confirme que le travail manuel n’a rien de la bricole, et qu’il peut être bon de passer un peu de temps sur les bancs d’école. Entre les journées à carréner et les mois à œuvrer dans l’estrudage plastique, son entrée sur le marché du travail vit sa ferveur se réfréner. Le coup de fil d’un camarade de promo crut raviver les espoirs de François, qui finit par se retrouver au bon poste, au mauvais endroit. Plutôt que les paysages de granit et les brises de Breizh, François se contenta du ciel lourd du Cotentin, de cette Normandie au caractère renfermé qu’il ne quittera pourtant plus jamais.