Haute Lunetterie. À Chamonix, le créateur Pascal Mathieu choisit la Maison Trafalgar ! Élaboration d’un Portrait de marque bilingue.

Des études polytechniciennes menées par son fondateur éponyme à ces lunettes confectionnées à Chamonix, l’aventure de la marque Pascal Mathieu méritait d’être mise en mots avec acuité. Pour accompagner une refonte globale de tous ses supports, pour rendre justice à la précision apportée à la conception des montures et pour immerger les clients dans les références du créateur, notre Maison a élaboré un récit où les techniques et les cheminements artistiques s’entremêlent. Ce ne sont pas moins de soixante-dix-huit étapes qui jalonnent la fabrication d’une paire de lunettes Pascal Mathieu ; il convenait donc faire la part belle aux nombreux métiers qui se relayent dans les ateliers. Afin de donner corps à la vision multifacettes que prône Pascal Mathieu, ce Portrait de marque embrasse des univers variés, à la mesure de toutes les potentialités que les lunettes permettent de révéler. Et puisque le logo orne les branches des modèles, la signature se devait de conserver une légèreté tout à la française – y compris dans sa déclinaison anglaise.

« Avec une plume affûtée, Trafalgar a habilement orchestré un récit où les techniques et les cheminements artistiques s’entremêlent. Le portrait de notre marque communique avec justesse et délicatesse les valeurs qui nous animent. Sensible à toutes nos demandes, l’équipe Trafalgar a su embrasser nos aspirations. Nous leur exprimons notre profonde gratitude pour la subtilité et la perspicacité de ce récit, qui donne vie à la vision multifacette chère au fondateur. »


Expression explicitée : Reprendre du poil de la bête

Selon une croyance populaire, le poil d’un animal qui nous a mordu aurait le don de guérir la blessure. Pour combattre le mal par le mal, il suffisait donc d’appliquer sur la plaie les poils de ce même animal. L’expression est restée pour signifier cette nouvelle impulsion que l’on trouve après un échec, lorsqu’on a su se confronter à la cause de ses soucis.


Extrait : Domaine des Moriers

Écrits couture :

« Parmi les vallons du Beaujolais où les vignes côtoient les bois, les champs et les pâturages, la richesse de la terre répond à la beauté des paysages. Au Domaine des Moriers, la culture bio a rendu aux parcelles ce qu’elles ont de si vivant. Revenir au bon sens, faire confiance à l’immunité des plantes, aux auxiliaires diligents que sont les nano-champignons et autres mellifères. Privilégier le labour du cheval, favoriser l’aération des sols pour développer le réseau racinaire. »

« Dès qu’ils portèrent leur verre à leurs lèvres, Dominique Cor et François de Nicolaÿ furent conquis par le caractère d’un Beaujolais digne d’être défendu. En rachetant le chai de deux frères en 2018, les deux amis réalisèrent un assemblage comme on en voit peu dans les parages. […] Cette démarche en duo se poursuit d’ailleurs aux fourneaux. Les compères se retrouvent dans la passion culinaire, qui les fait revisiter le ragoût de homard de l’Île de Sein, sous le mentorat d’un chef doublement étoilé. Aussi, les bouteilles des Moriers accompagnent à merveille ces deux épicuriens quand l’un prépare un poulet de Barbezieux comme au temps des aïeux, quand l’autre régale avec un coulis d’étrilles à se damner les papilles. »

« L’idée d’un vin jovial, un peu fougueux dans ses arômes évoquant la terre humide et le sous-bois ; l’idée d’un vin sérieux, qui surprend par ses notes fleuries ou fruitées – et même épicées. Le secret était trop bien gardé : un Beaujolais peut être un vin de garde ; quitte à surprendre l’opinion, nous soutenons que la valeur de nos cépages s’accroît même avec l’âge. Du verre dégusté entre amis aux dîners gastronomiques, les millésimes du Beaujolais embrassent toutes les occasions. Il n’appartient qu’à vous de faire du Domaine des Moriers le début de votre exploration. »


Extraits : Focus

Portrait produit personnifié :

« Avant de rehausser les salons des particuliers, j’ai osé m’exposer dans d’autres, plus événementiels, à la vue de tous les professionnels. Engoncé dans un stand minuscule – toutes proportions gardées –, l’on me dévisageait avec une certaine curiosité. Et c’est dire si j’ai essuyé bien des regards de travers ! Je me souviens encore de mes premières présentations où la moquerie succédait à la stupeur. Soucoupe volante, grenouille et même mérou, j’ai depuis passé l’éponge sur ces railleries, tant je suis devenu objet de rêverie. Des architectes à l’avant-garde, des designers, et des passionnés en quête de nouvelles perspectives m’ont fait gagner un succès d’estime dans le milieu. Mes premières flammes ont certes éclairé des voûtes médiévales, je pris bientôt mes aises dans des résidences ultra contemporaines, en affirmant ma présence centrale. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si je m’accommode mieux des intérieurs minimalistes : je me détache d’autant plus que les meubles sont bas, que les espaces sont dépouillés de tout apparat. »

« Il faut dire que deux années de recherche et développement furent nécessaires pour me parer d’une vitre, fermer mon foyer, et parfaire ma flamme. Afin de rester dans les rails du progrès et des transformations sociétales, j’ai passé des mois sur le banc d’essai, des semaines pour satisfaire les capteurs d’émission de CO2. Il me fallait une nouvelle technicité, prendre un nouveau souffle pour préserver la qualité de l’air. Au fil de mon évolution, j’ai également gagné en sophistication : alors que je n’étais composé que de dix pièces à la base, les cent-cinquante qui m’habillent à présent demandent aux chaudronniers un travail de dentelle lors de mon montage. »

« Certains ont voulu changer mes dimensions, d’autres me déformer pour me conformer à d’invraisemblables installations qui m’auraient fait perdre en élégance et en grâce. Savoir dire non est sans doute ma façon de rester exclusif, de rappeler qu’un GYROFOCUS se mérite. En facétieux, j’esquive les modes et les tendances : sur l’époque que je traverse j’ai toujours cherché un temps d’avance. Chaque génération qui me découvre reste comme envoûtée par mes lignes altières, s’imaginant peut-être encore que j’ai été conçu hier… »


FOCUS. Les cheminées iconiques confient à la Maison Trafalgar leur Portrait de marque et le Portrait personnifié de l’emblématique GYROFOCUS !

Afin de retracer l’histoire aussi dense que passionnante de cette réussite artistique et entrepreneuriale, l’équipe de la Maison Trafalgar a eu le plaisir de se rendre sur plusieurs sites. Ces deux Portraits ne pouvaient, en effet, déployer toute l’atypicité d’une marque comme FOCUS sans une immersion complète dans l’usine de Cavaillon ; sans rejoindre également la petite cité médiévale de Viols-le-Fort, où Dominique Imbert créa en 1968 la première cheminée suspendue et pivotante. Le Portrait écrit de la marque FOCUS expose cette vision artistique, plus d’une fois récompensée et couronnée par le monde du design. En plus de ces cinq décennies de développements et d’engagements, le récit s’attache à ancrer l’esprit un brin frondeur de cette entreprise qui a su capter l’air du temps, sans jamais dévoyer le legs de son fondateur. 

Le Portrait personnifié du GYROFOCUS, quant à lui, donne la parole à cette cheminée élue plus bel objet du monde et au design reconnaissable entre mille. Avec fierté, et un peu d’espièglerie, le GYROFOCUS se raconte – de sa naissance improbable au pied des Cévennes à cette ascension qui le porta dans les plus grands musées du monde. Cet écrit tient la promesse d’incarner la démarche de FOCUS hors des sentiers battus, et d’inscrire son savoir-faire unique, au croisement de l’art, de l’industrie et de l’ingénierie. Dans le sillage de ces deux réalisations textuelles réussies, de nouveaux projets avec cette marque des plus inspirantes voient déjà le jour ; une collaboration sublime et pérenne, dont nous ne manquerons pas de vous donner des nouvelles… 

« J’ai lu avec délectation vos textes, je trouve cela merveilleux. Je ne suis pas étonnée que l’esprit de Dominique vous ait accompagné. Je pense qu’il aurait été fier de vous. »


Expression explicitée : Se faire un sang d'encre

Cette expression trouve ses racines dans l’époque médiévale, une époque où la médecine était encore très empreinte de la théorie des humeurs. Selon les observateurs d’alors, le sang était lié à la jovialité. Il était donc admis qu’un fort sentiment d’angoisse et d’inquiétude donnait au sang une teinte plus foncée, si foncée qu’il en deviendrait aussi noir que l’encre !