Extraits : ATELIER LISON DE CAUNES

Portrait de dirigeante, Lison

À l’heure où beaucoup se proclament descendants de la discipline, l’histoire de Lison est encore celle d’une femme de panache au flegme romantique, d’une pionnière discrète qui a ouvert le chemin il y a plus de trente ans, lorsque la paille n’arrachait qu’un haussement d’épaules, mais méritait de s’élever au-delà des portes closes. Un à un fauchés dehors, sur les champs où ils se dressent dans leurs sobres habits d’or ; un à un séchés, fendus tout le long de leur fût ; un à un sélectionnés, positionnés, additionnés, pressés, lissés, collés : même quand l’odyssée de ses brins de paille verse dans le surréaliste, la petite-fille d’André Groult ne cesse de choyer ses protagonistes.

 

C’est un fait bien établi, Lison de Caunes s’éloigne rarement du sien. Là où certaines expertises nécessitent une batterie d’outils dernier cri, machines vrombissantes et algorithmes quasi-mystiques, la sienne se fie à des capteurs plus sensibles encore. Son scalpel coupant à gestes nets et imperturbables afin que le résultat ne soit jamais rien de moins qu’impeccable, la créatrice est de ces infatigables qui s’en sont toujours sues capables.

 

C’est là que les tiges s’ajoutent et se jouxtent, qu’elles s’enlacent dans l’écrin d’une cour arborée et ensauvagée d’une vigne. Là où brille cette bonne étoile qui prémunit les désastres et envoie ses signes. Sitôt franchies ces portes vertes au charme confidentiel, mais ouvertes pour quiconque veut tester son adresse, ce sont encore les paravents, les pétulants parterres de fleurs, les bottes en îlots chamarrés et la fragrance de la cire qui se chargent de recevoir les visiteurs. Ils auront déjà attiré aux Ateliers talents et profils originaux, prêts à patienter pour être au plus près de l’expertise originale.

 

Que sa recherche se trame dans le silence à peine froissé par le murmure de ses doigts qui plaquent, répliquent, repiquent, et traquent la moindre imperfection, qu’elle persiste dans les complexités, l’intrication des idées apparemment tordues, leurs implications une fois l’énigme résolue, l’artisane se réjouit que les projets les plus alambiqués viennent taquiner ses qualités d’alchimiste, que la matière demeure cette amie farouche qui résiste. Les sommets de sa pratique ont bien pu, un temps, se coiffer de dépit, après avoir ébouriffé les jours et les soirées sans répit, Lison de Caunes réservera toujours une place de choix à ses favoris en épis.


Extraits : LA FRENCH BOUTIQUE

Portrait iconique de marque

Il est un mérite à oser l’insolite, à quitter ce territoire que l’attendu délimite. Pour apporter du sens à l’exception française, nous tournons un œil exercé partout où l’extraordinaire se plaît à percer : qu’il s’agisse d’un assortiment de parfums que nul autre n’a pressenti, ou d’un fuseau de lavande entrelacé d’un galon suscitant la surprise, La French Boutique valorise des aventures écrites jusqu’ici à la marge. 

 

Si une griffe est pensée pour laisser sa marque dans la mémoire, de nombreux symboles façonnent notre Histoire. Au pays du Roi Soleil, c’est à une constellation de Maisons que l’on doit la force de ce rayonnement. Croyez bien que La French Boutique a confectionné son florilège comme on préparerait un bouquet : des fines fleurs de l’artisanat aux collections exclusives que nous prenons soin de sélectionner pour leurs qualités d’ambassades, du sérieux à cette certitude gardée en tête que l’exemplarité se retrouve au-delà d’une étiquette. 

 

Puisque la réussite se passe d’implicite, et que l’art s’accompagne autant que la manière, La French Boutique s’applique à éclairer par le biais d’un site marchand, parsemé de précieux enseignements : méthodes pour que la garde-robe ne se dérobe pas devant les oscillations de la mode, conseils pour forger les alliances entre les fragrances, reportages sur les arcanes des plus belles caves. Toute culture doit être nourrie pour s’enraciner, puis porter ses fruits : c’est aussi pour cette raison que la France savoure tant de raisins. Force est d’admettre que les nuances des vins seraient trop à l’étroit entre les pages d’un banal manuel d’emploi, que les plus brillantes parures seraient privées d’éclat si personne n’en connaissait les vraies facettes. Le bien servir est une philosophie épicurienne que notre pays a fait sienne. Une philosophie grâce à laquelle on apprend moins à boire qu’à déguster, où l’on apprend moins à déchirer rubans et papiers qu’à laisser son cœur s’emballer. 

 

Portrait de dirigeant, Gilles

À quoi bon débarquer en conquérant, les valises pleines à craquer de certitudes, quand il est savoureux d’endosser le rôle de l’apprenant, et d’adopter l’humilité de recevoir comme une attitude ? Guidé par cette soif de culture qu’il soigne et rassasie, Gilles Rogers-Boutbien s’est depuis longtemps épanché en Asie : un terreau de civilisations devant lequel l’assurance occidentale fait figure de jeune pousse. Et avant de porter La French Boutique au pays de la Grande Muraille, il avait déjà parcouru en guise d’entrée dans les patrimoines asiatiques la patrie des samurai, contemplé les œuvres gigantesques et pointillées au pinceau miniature, jusqu’à emprunter d’autres traits de peinture, vers les origines du sens et de l’écriture. Son propre récit était pourtant loin d’être tracé ; plutôt que de s’accommoder d’un parcours sans anicroche, plutôt que de piocher dans la carrière la plus proche, Gilles a bâti des édifices, en posant délicatement chaque pierre convenant à chaque exercice.

 

S’il aime tant s’asseoir à la table des discussions pour briser la glace, c’est que Gilles s’est très tôt habitué aux banquets où l’on rompait le pain, les bannières ou les dogmes – ces petites chicanes qui divisent les nations et les Hommes. Ce rituel de la porte ouverte lui solidifia la conviction qu’à défaut de parfaitement se comprendre, des mondes parallèles pouvaient partager les bienfaits et se les rendre.


Extraits : FABIELLAB

Portrait de dirigeante, Fabienne

Parce qu’une empreinte olfactive peut prendre une teinte autrement plus affective, la fondatrice de Renais-Sens pourrait elle-même replonger avec aisance dans les ressacs de souvenirs enracinés à Messac par l’émanation du café au lait, du miel ou de la poire ; revenir à la douceur des vergers et des ruches qui parsemaient la terre de ses grands-parents. Fabienne pourrait aussi bien s’étendre sur cette légèreté qui la traverse sitôt son odorat sollicité, que sur ce plaisir d’ouvrir les portes des laboratoires Gattefossé où sa première expérience inaugura deux décennies de carrière dans la cosmétologie.

 

Au sein de son espace où s’amoncellent les souvenirs de voyage et tant d’autres inscrits à même la pierre, où son émerveillement pour le Cirque du Soleil rejoint les inspirations chamarrées à l’indienne, une seule pièce détonne avec l’atmosphère. Dans un atelier aux murs immaculés trône un bureau rangé de façon méthodique, surplombé d’un orgue à parfums exposant des centaines de bouteilles alignées par ordre alphabétique. Car si l’intuition se charge d’associer les extraits et les concentrés, l’accoutumée des spiritualités et des introspections garde en tête cette exigence affûtée par les responsabilités, la droiture scientifique de la pharmacienne, l’attention au détail de l’ancienne cadre dirigeante.

 

Aux rendez-vous pédagogiques, aux fabrications pour les entreprises, s’ajoutent progressivement la conception d’une collection d’eaux de saison et de papier, des envies d’intervenir auprès des patients médicalisés ou d’apposer un sceau olfactif sur les liens qui unissent les jeunes mariés. Galvanisée par l’exploration de combinaisons déclinées à l’infini, enivrée par la liberté de transformer une formule en alchimie, Fabienne a renoué à sa manière avec un sens créatif qui l’étreint, et n’a aujourd’hui de cesse de parfaire la finesse de ses parfums.


Extraits : ELI GRITA

Portrait de dirigeante, Julia

Il aurait été trop évident pour l’assertive de s’autoriser à monter son entreprise ; elle savait pourtant justifier un départ éclair pour les Amériques, ou provoquer la suerte pour accoster le monde de la musique. Il aurait été trop simple, pour l’intuitive, de tracer une ligne droite entre les défilés pailletés, improvisés plus jeune sous l’œil d’une aïeule maternelle, et ceux que la dirigeante organise désormais dans la confidentialité des grands hôtels.

 

Outre le succès de sa Power Jacket que de nombreux convaincus endossent sur les papiers glacés et les plateaux télé, sa signature agence et fédère tout ce que l’artiste parisienne et sa mine lumineuse ont semé de prestations scéniques, de sculptures géométriques, de pas de danse et de tours de chant, de spiritualité et d’expériences initiatiques. À la manière des vingt-trois empiècements épars, puis assemblés en une veste iconique, ce sont les fragments les plus intimes de Julia qui cohabitent sous le pseudonyme chamanique d’Eli Grita.

 

Julia s’affaire avec légèreté, cumule les anecdotes abracadabrantesques, partage ses looks et ses fous rires telle qu’elle est, et jamais comme le protocole le voudrait. Elle échange avec ses partenaires en pleine séance de yoga ou leur répond sur un paddle en pleine mer, parce qu’elle ne saurait donner autant de souffle aux vêtements sans respirer, sans prendre le temps. Elle qui a toujours eu la capacité de « se brancher à l’autre », travaille moins pour vêtir que pour faire étinceler ses hôtes. La trentenaire qui se repère sans peine dans le dédale du Tarot de Dodal, et connaît par cœur le langage des couleurs, sait charger ses réalisations d’un symbolisme signifiant. Un sur-mesure qu’il faut définitivement être prêt à porter.


Extraits : CLIMB UP

Portrait de dirigeant, François 

De son curriculum, où se côtoient médailles et podiums, à son parcours qui se partage l’art de la varappe et la création en cascade de salles d’escalade, le spécialiste des voies longues a pavé la sienne à vue, se plaisant à enchaîner les hauts faits sans en présager les effets. Et si de prise en prise, François Petit créa sa propre entreprise, c’est qu’il sut très tôt aligner ses objectifs sur son positivisme de sportif, superposer la gestion des affaires à ce sens de l’aventure qu’il tient de son père.


La Maison Trafalgar fête son 4ème anniversaire

Le chiffre 4 symbolise la construction, la réalisation, l’ordre et la stabilité. Et puisqu’il faut assurément 4 murs pour édifier une belle Maison, notre équipe est heureuse de partager avec vous la fierté et toute la portée de ce quatrième anniversaire. Alors à vous ! À nous ! À ce ciment invisible qui tient les défenseurs des belles lettres, à l’énergie entrepreneuriale, et à toutes les prochaines briques qui s’apprêtent à être posées pour que la Maison Trafalgar n’en finisse pas de pousser !


Nous lire ou nous écouter

Faire résonner les lignes de la Maison Trafalgar lors d’une immersion dans le noir absolu : 200 collaborateurs d’un grand groupe à Paris et à Bordeaux ont fait confiance à notre partenaire Nuits Noires pour vivre une expérience sensible et intelligente. Une approche sensorielle réunissant la performance live musicale de BLACK LILYS et notre signature littéraire à travers un Manifeste sur l’écoute pour le moins original ! Merci à l’équipe Nuits Noires pour leur confiance et leur choix de se faire accompagner par notre Maison pour surprendre leurs clients !