Écrits et photographies. Le groupe Maped fait à nouveau appel à la Maison Trafalgar pour photographier les membres de son comité de direction !

Dans la continuité d’une première collaboration avec notre Maison, dédiée au sujet de la transformation managériale et à l’écriture d’un livre blanc inventif, le groupe Maped, leader mondial des fournitures scolaires et de bureau, a souhaité nous confier les Portraits photographiques de son comité de direction. L’occasion d’installer un studio éphémère au siège annécien afin de réaliser de beaux Portraits d’intention en noir et blanc, et de réunir la deuxième et la troisième génération du groupe Maped ! Merci à Antoine, Romain et Jacques Lacroix pour leur confiance, ainsi qu’à tous les membres du comité de direction.


La Maison Trafalgar signe le Manifeste et le Portrait iconique de la marque Lafuma Mobilier !

Marque iconique du savoir-faire français, son Dirigeant Arnaud du Mesnil a souhaité que Lafuma Mobilier se dote d’un Portrait à la hauteur de ses engagements. Notre Maison a été sollicitée pour unifier une histoire riche d’innovations, et qui, depuis sa genèse, reste fidèle à la commune d’Anneyron. Si la rétrospective de cette aventure entrepreneuriale a été nourrie par le précieux témoignage de Jean Lafuma, membre de la famille fondatrice, ce Portrait s’est aussi appuyé sur la réflexion de son Directeur général, de son Directeur marketing et collections, puis de son Responsable développement produits. Fibre industrielle, audace technique, implications sociales et environnementales sont autant de socles de cette réalisation, qui fait la part belle aux différentes étapes menant des ateliers de fabrication, tout d’acier et de toile, aux intérieurs de la clientèle Lafuma Mobilier. Il a également été confié à notre Maison l’écriture d’un Manifeste dédié au bien-être et à la durabilité – deux vertus cardinales qui s’expriment à la fois dans la conception même du mobilier, et dans les actions concrètes de l’entreprise.

Extraits du Portrait iconique Lafuma Mobilier :

Dans les années trente, trois frères conjuguèrent leur ingéniosité et commencèrent leur affaire avec le sac tyrolien. L’intégration des armatures a permis de suivre l’arrivée des congés payés et l’expansion du tourisme pédestre. Puis ce fut l’avènement du « septième jour », qui amena tant de campeurs et de flâneurs endimanchés sur les routes. Les partenaires de la marque appréciant l’excellence des matières et ses manières de faire, ils lui posèrent le défi de répondre à une habitude qui se dessine : élaborer du mobilier tenant dans le coffre d’une Renault Dauphine. Si cet esprit d’aventure et d’audace a d’abord fait loi, en 1954, voilà que Lafuma Mobilier est créée pour répondre aux attentes de consommateurs en quête de praticité et de fiabilité. Cette idée d’avant-garde devint synonyme d’une marque de liberté, qui a saisi l’essor des loisirs. D’innombrables familles purent alors baguenauder à Deauville, ou tirer l’escapade jusqu’à Saint-Tropez par la mythique Nationale 7, et profiter des réjouissances des années soixante. C’était l’époque où Belmondo trônait de tout son flegme sur l’un de nos fauteuils Dagobert, où la couleur « bronze or » distinguait Lafuma Mobilier des concurrents dans la mise au vert ; c’était l’époque de toutes les conquêtes, jusque sur la Lune, l’époque où Miss France était l’égérie d’une marque tricolore qui s’affirmait déjà dans l’imaginaire populaire.

Derrière le mobilier que vous voyez, et le Label Origine France Garantie, l’on ne saurait manquer de sentir l’implication émotionnelle présente partout, dans les deux sites de production et de conception, dans les six ateliers constituant une fresque complète de métiers. Après y avoir pénétré, quelques pas suffisent pour découvrir ces couturières appliquées à leur ouvrage de haute précision et à la finition des ourlets, ces soudeurs concentrés sur leurs opérations de suture, ces collaborateurs qui millimètrent le fixage des balancelles deux par deux, et ceux qui équilibrent la ouate, la mousse, convaincus qu’on ne fait pas meilleur instrument que les comparses du pouce. Ceux-là qui nous rappellent que les capteurs de sécurité et le digital ne remplacent ni la vigilance, ni la main, ni le cœur. Chez Lafuma Mobilier vous pouvez aussi rencontrer ceux qui découpent l’acier et l’aluminium, les écrasent, les cambrent, les poinçonnent ; ceux qui les nettoient, les poudrent, les passent au four ; ceux qui les emboutissent pour que chaque pièce aboutisse.

Extrait du Manifeste :

Fière de son histoire qui a su durer, et de son développement durable,

Lafuma Mobilier a très tôt questionné, contesté la culture du jetable.

Outre l’association du tube et de la toile, duo que rien ne remplace,

L’écologie s’est inscrite dans les gènes, elle y tient toute sa place.

La durabilité est dans l’acier, mais aussi dans d’autres matières grises :

Ce sont plusieurs générations de talents fidèles à notre entreprise

Qui nous ont permis d’élaborer des techniques respectueuses,

D’économiser les matières, de promouvoir une alchimie vertueuse.


Passation. La Maison Trafalgar réalise le Portrait croisé du président de Poncin Métal, et de son prédécesseur

En confiant leur Portrait croisé à notre Maison, Jean-Charles Valet, président de Poncin Métal, a tenu à ancrer sa vision de l’entreprise tout en rendant hommage aux années de travail et d’investissement de Pascal Mortreuil, son prédécesseur. De leur attachement commun au continent africain à leur parcours entrepreneurial, en passant par leurs personnalités qui parfois les dissocient mais souvent les réunissent, ce récit entrelace tout ce que les deux présidents successifs de Poncin Métal ont apporté pour construire, et parfois reconstruire, cette réussite industrielle française. Ces deux cheminements impriment en creux tout ce qui fait la singularité du groupe au sein de son secteur. Une conception iconoclaste de la métallurgie et ce désir d’être toujours là où on ne l’attend pas.

Extraits du Portrait croisé :

Fidèle à sa propension de tailler un avenir aux larges proportions, Jean-Charles lança des chantiers d’envergure sitôt qu’il prit officiellement les rênes de Poncin Métal ; avec un rachat en pleine crise sanitaire, il brava un timing que d’aucuns jugeraient intimidant. Aux côtés des plieurs, du BE et des deviseurs, soutenu par l’engagement des monteurs-soudeurs, des laséristes et autres directeurs de site, c’est en emmenant avec lui tous les collaborateurs que l’adepte des sports de contact changea de statut ; que le « sensible aux causes perdues » exprima ce caractère combatif tatoué à même les bras, sous les traits d’un célèbre samouraï et d’une citation d’Albert Camus. Entre celui qui intériorise sans jamais se relâcher et l’épicurien au sang chaud de dix ans son aîné, les affinités et les cheminements semblent se répondre en miroir, sans laisser refléter le décalage de l’âge et ces tempéraments qui s’opposent parfois comme le blanc et le noir. 

S’ensuivirent huit années durant lesquelles les deux hommes apprivoisèrent une relation de confiance que les mots et les bas n’étiolèrent pas. Huit années, surtout, durant lesquelles, chaque fois qu’une flèche était décochée, Jean-Charles ne fléchissait pas devant ce « mentor » au management qui ne faisait pas dans le ménagement. Montant dans la hiérarchie comme au capital, prenant peu à peu la main sur la gérance et les dossiers qui étaient jusqu’ici l’apanage de Pascal, l’actuel Président de Poncin Métal refondit l’identité de marque du groupe et renforça le développement commercial. Cette transmission sur la durée donna matière à changer progressivement la perception de celui qui aime que tout soit fait à sa manière. 

 


Écrits couture et viticulture. En Alsace, le Domaine Schoepfer choisit la Maison Trafalgar

La refonte du site internet de l’entreprise fut l’occasion pour la Maison Trafalgar, de faire vagabonder sa plume en Alsace, et plus précisément à Eguisheim, sublime petite bourgade médiévale, où se niche en son centre le Domaine Schoepfer. Vincent, dirigeant et représentant de la quinzième génération, ainsi qu’Étienne, son second d’exploitation, avaient à cœur de soigner la rédaction de cette histoire familiale, et de présenter leur philosophie de vigneron, autant que les coulisses de leur savoir-faire séculaire.

Jetzt geht’s los ! 

Retour client d’Etienne E., second d’exploitation :

« Trafalgar nous a offert une expérience unique et riche en émotions. Tout au long du projet, l’équipe s’est montrée à notre écoute et très impliquée pour cerner à la fois nos besoins, la philosophie de notre exploitation et la fibre familiale de notre histoire. Le résultat surpasse nos attentes. Bien loin des standards, les textes sont justes, profonds et harmonieux. Comme quoi l’écriture est aussi capable de sublimer l’agriculture. »

Extraits des trois Écrits couture : 

Notre histoire

Dans le sillage de ses parents Michel et Marguerite – la belle fleur des champs –, c’est à Vincent, le représentant de la quinzième génération Schoepfer, qu’échoit à présent la perpétuation de l’excellence de ce savoir-faire. Et c’est peu dire qu’une enfance buissonnière passée avec eux, au milieu des treilles, surclasse toutes les grandes écoles en termes de bons conseils. C’est là que son grand-père Alphonse lui enseigna aussi cette philosophie viticole et les subtilités d’un geste auguste, sculptant la vigne au plus juste.

Notre domaine 

Baignant au milieu des effluves d’acacias, de châtaigniers, de mousse et de sous-bois, se déploie notre vignoble sur une douzaine d’hectares. Véritable mosaïque d’une quarantaine de lots épars, exposés au sud-est pour la plupart, certaines parcelles demeurent peu domptées par la main de l’Homme : chez nous, c’est souvent la nature qui dicte ses dogmes. Dans cette riche variété géologique, sous l’égide d’un microclimat qui motiva la culture de la vigne depuis la Rome antique, s’épanouissent nos sept cépages sur nos deux grands crus : le pfersigberg – « la colline aux pêchers » –, et le eichberg, – « la colline aux chênes ».

Notre savoir-faire 

Quand sonne l’heure des vendanges, c’est à la manière des anciens, avec nos bras pour seules mécaniques, que nous récoltons le raisin, concentré et unique. S’ensuit dès lors notre travail au chai pour une composition délicate et méticuleuse ; c’est au sein d’une cave séculaire, aux conditions idéales, que le jus des grappes s’agrippe au prochain sarment de son histoire vineuse. Maturant en cuve ou dans des fûts en bois de chêne, il s’enrobe peu à peu de cette structure tannique, forge sa substance tout en équilibre et en harmonie. Entre la passion que l’on embrasse et le temps qui passe sans hâte, se révèlent des nectars qui nous ressemblent, et pour peu que l’on contemple la grâce de leur robe, c’est toute l’Alsace qui s’y miroite.


Expression explicitée : Coeur d'artichaut

Cette célèbre expression est une analogie potagère. À l’image d’un artichaut que l’on déguste feuille par feuille, le cœur d’artichaut tomberait souvent et facilement amoureux, distribuant son amour de façon inconsistante. Le cœur d’artichaut est bien connu pour sa tendresse, c’est même la partie la plus généreuse ; est cœur d’artichaut celui qui mettra ses émotions et ses palpitations sentimentales au cœur de sa vie.