Accident d'expression

C’est joli, coloré, naïf, parfois agressif, toujours inventif !

© « 300 accidents d’expression : une seule victime, la langue française. » Par E. Blervaque, S.Ellias & L. Ribet


Abécédaire : Immersif versus superficiel

Il y a ce mot délicat qui s’enfile comme un gant, celui dans lequel on se sent à l’étroit, plus distant. Il y a ce mot-valise, ce mot sur le départ qui ne nous dit trop rien, puis celui qui nous parle, à peine l’a-t-on croisé, et dont la nuance infime ne se laisse remplacer par aucun synonyme.
𝑰𝒎𝒎𝒆𝒓𝒔𝒊𝒇 versus 𝒔𝒖𝒑𝒆𝒓𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒍 : le « I » est à l’honneur dans notre Abécédaire !


La Maison Trafalgar célèbre ses 6 ans !

Pour célébrer les 6 ANS de notre Maison d’écriture, nous avions mis en place, durant la semaine du 22 novembre, un quiz anniversaire ! 6 JOURS pour revenir sur 6 ANNÉES d’entrepreneuriat, et tester les connaissances de nos abonnés et clients fidèles sur l’aventure Trafalgar, en répondant à 6 QUESTIONS.

Durant cette semaine entière, nombreux ont été les participants à jouer le jeu et nous avons été particulièrement touchés de constater leurs connaissances à l’égard de notre aventure ! Pour les remercier de leur participation à la belle histoire Trafalgar, Laurine, la Responsable Communication de notre Maison, avait tenu à faire une vidéo surprise en partageant les explications relatives aux 6 QUESTIONS de notre quiz des 6 ANS !

Avec 5 personnes ex æquo sur la première marche du podium, nous avions procédé à un tirage au sort et ce fut Alcée Montfort qui ressortit gagnante de cette édition 2021, avec 6 bonnes réponses sur 6. Elle remporte trois poétiques tablettes Le Chocolat de Poche ! Des volumes à croquer : « En reprenant les codes du livre-papier en format poche, ces tablettes invitent à la rêverie gustative. Du chocolat de dégustation à la couverture illustrée, au texte imprimé dans l’emballage, chaque tablette célèbre les plaisirs du palais avec ceux de l’esprit. »

Nous avions beaucoup aimé passer toute la semaine dernière à vos côtés et nous espérons nos participants et clients aussi fidèles pour les 6 prochaines années.


Accident d’expression

C’est joli, coloré, naïf, parfois agressif, toujours inventif !

© « 300 accidents d’expression : une seule victime, la langue française. » Par E. Blervaque, S.Ellias & L. Ribet


Abécédaire : Référence versus référencement

Il y a ce mot délicat qui s’enfile comme un gant, celui dans lequel on se sent à l’étroit, plus distant. Il y a ce mot-valise, ce mot sur le départ qui ne nous dit trop rien, puis celui qui nous parle, à peine l’a-t-on croisé, et dont la nuance infime ne se laisse remplacer par aucun synonyme.

Référence versus référencement : le « R » est à l’honneur dans notre Abécédaire !


French Tech Tremplin 2021 : la Maison Trafalgar forme des entrepreneurs issus de la diversité à l'art oratoire et à la conception de pitch

La semaine dernière, la Maison Trafalgar assurait la formation d’entrepreneurs issus de la diversité en conception de pitch et en art oratoire au Centre d’Entrepreneuriat Lyon Saint-Etienne dans le cadre du French Tech Tremplin 2021.

Virgile Deslandre, notre Directeur des opérations, s’est chargé – lors d’une journée de formation dédiée – de leur apporter aisance et confiance dans la présentation orale de leur projet d’entreprise et de les conseiller sur la manière de construire celle-ci.

Au terme de la journée, les visages témoignaient de la satisfaction des participants, que nous ont confirmée leurs retours d’expérience :

« Virgile, c’est un formateur que l’on aimerait voir bien plus souvent. Il nous a aussi donné des outils pour progresser seuls, c’est très précieux ! »

« C’était une formation concrète, dont l’aspect personnalisé apporte une vraie valeur ajoutée. »

« J’ai eu l’impression d’avoir beaucoup progressé en une seule journée, y compris dans la reformulation de mon pitch. Ça nous a donné envie de travailler encore plus avec lui sur le fond ! » 

« La formation dispensée a permis aux entrepreneurs de l’incubateur de travailler sur les blocages inhérents à la prise de parole en public. En une journée, la formation et les exercices leur auront fait reprendre confiance : il y a eu un avant et un après dans leur posture ! L’envie de capter son auditoire, un ton percutant, le souci de choisir les bons mots… des qualités indispensables dans leur futur rôle de dirigeants. » – Dorian Truglia, Chargé de projet Entrepreneuriat pour tous

Bravo aux participants : Jaafar Greinch, Denis DOTSE, Ahmad Esmaeel, Nadia I. Itidar, Bilel Zidi, Hocine H., Jonathan Abassi, Sabrina Fernandez, Thibaut Boudaud, Chanfi Ibrahim, Thierry Crassard, Lara Chehade, Amin Kantar, Galina Indoitu, Alaaeddine Gharbi et Viktor Antoine Noël Bajard.

Merci aux équipes du Centre d’Entrepreneuriat Lyon Saint-Etienne pour leur confiance renouvelée et à Candice Farel – Chef de projet DiversiTech.


Épicerie fine & chocolaterie. Le Comptoir de Mathilde commande à notre Maison le Portrait de son dirigeant, ainsi que le Portrait iconique de la marque

Le Comptoir de Mathilde a fait appel à la Maison Trafalgar pour rendre honneur à cette épopée qui, d’un souvenir familial, a vu naître un réseau d’épiceries fines et chocolateries qui fleurent bon la nostalgie. Grâce au Portrait du fondateur, Richard Fournier, et au Portrait iconique de la marque, nous avons exploré l’histoire, le concept et l’univers du Comptoir de Mathilde selon deux axes de narration. L’audace entrepreneuriale et la construction parfois rocambolesque de l’enseigne font ainsi écho au Portrait de Richard, dans lequel se dévoilent les coulisses d’une aventure peu connue, et le cheminement d’un entrepreneur qui ne manque pas de panache. Quant au Portrait iconique du Comptoir de Mathilde, il explore par un récit immersif et sensoriel l’imaginaire gourmand développé par la marque. Il rappelle aussi son ADN de créateur et fabricant français de produits emblématiques – pâtes à tartiner et autres babas au rhum. En couplant ces deux écrits, un univers textuel singulier émerge, entre secrets de cuisine et expériences olfactives.

Extraits du Portrait iconique du Comptoir de Mathilde :

Qu’elles s’étalent sur la clameur d’une rue passante ou se nichent dans le tumulte d’une avenue marchande, nos boutiques ont le don d’encapsuler tout un monde au point d’en faire oublier celui qui gronde. Le Comptoir de Mathilde compte assez de divines sucreries, et de mets d’épicerie fine, pour que le visiteur presque tenté devienne un habitué patenté. Passée l’entrée, il est catapulté dans une époque qui lui semble familière, comme monté à bord d’une machine à remonter ce temps qu’il aurait aimé connaître. Une atmosphère nostalgique enveloppante, habituellement réservée aux mamies gâteaux, aux commerçants qui empaquettent les francs en rouleau, aux musiques doucement désuètes, aux airs de polka, au charme des polas, aux bonbons, caramels et chocolats. Derrière la caisse de chacun de ces magasins, un trompe-l’œil différent saisit encore le nôtre. Habillés des menus détails de ces peintures à la main, les murs portent fièrement l’emblème de la ville, l’icône des environs ; à Lyon, l’atmosphère du quartier de Saint-Jean répond au somptueux passage Pommeraye de Nantes, et le téléphérique du Mont Faron se dessine à Toulon quand le pont se voit croqué à Avignon.

Du côté des boutiques du Comptoir de Mathilde, on ne vend que ce que l’on élabore ou fabrique. Les classiques régressifs ravivent même les goûters d’autrefois, et réunissent les enfants d’aujourd’hui autour d’un quatre heures d’euphorie. Les saveurs venues d’ailleurs, elles, parfument les paniers cadeaux, étoffent les retrouvailles improvisées autour d’un apéro, les repas où s’invitent les envies partagées et les moments de vie à graver. Quant aux épicuriens les plus curieux, sûr que leur audace trouvera satisfaction à l’ombre de quelques innovations maison, de ce vinaigre à la mangue à ce chocolat crépitant sous la langue. Dès lors, promesse est faite que d’une bouteille ou d’un pot vide, naisse le désir de pousser à nouveau la porte du Comptoir de Mathilde.

Extraits du Portrait de Richard Fournier :

Le verbe franc en vigueur et le tutoiement de rigueur, Richard est de ceux qui ne sauraient camoufler leurs affects, pas même dans les affaires. Et parce que sa loyauté tient plus de la bonhommie que des discours de bonimenteur, c’est avec un seul BEP compta que Richard est devenu quelqu’un sur qui l’on peut compter. Fidèle à ses premiers fournisseurs, il les sollicite et les garde dans son cœur, quand bien même il pourrait trouver moins cher ailleurs. Un homme qui fédère et qui a aussitôt permis à chacun de trouver en son Comptoir une raison d’y croire.

L’effet de la réussite entraîna Richard et « la poignée de fadas » dans des journées rythmées par des zestes de citrons de Menton épluchés par montagne, des déjeuners partagés arrosés d’un peu de vin, et des au revoirs de courtes durées. La signature gustative soigneusement emballée comme à l’ancienne attira d’emblée des petits commerçants prêts à rejoindre, en toute franchise, le modèle original. Richard doubla ses fonctions d’entrepreneur en y ajoutant celles de franchiseur. Les élans insouciants devinrent pragmatisme sourcilleux, et Le Comptoir de Mathilde essaima sa bonne humeur par-delà la Drôme, de sorte que ses devantures sont désormais autant de points cartographiant l’Hexagone.