Portrait personnifié : immobilier, le quartier Saint-Just raconte la Villa Cybèle

En réalisant le Portrait de la Villa Cybèle pour le compte de l’agence immobilière Phoenix Engineering, la Maison Trafalgar savait qu’elle s’attelait à un défi tout particulier : réaliser le Portrait personnifié d’un bien immobilier en prenant le point de vue du quartier de Saint-Just, qui l’accueille depuis quelques siècles. Il faut dire que le plus vénérable des quartiers lyonnais ne manquait pas d’érudition en la matière et qu’il a su trouver les formules pour draper Cybèle de ses plus beaux atours. 

Retour client de Géraldine F, Dirigeante :

« C’est une prouesse de nous livrer ce portrait personnifié de lieu. Un grand merci, car c’est très réussi : la plume est fine, poétique, unique, pleine de subtilités. C’est une mise en valeur exceptionnelle de ce bien ; je suis persuadée que les futurs acquéreurs se laisseront conquérir et que la Maison Trafalgar y sera pour beaucoup ! » 

Extraits du Portrait iconique de la Villa Cybèle :

De la mémoire lyonnaise, on dit de moi que j’incarne la vigie privilégiée : il y a deux-mille ans de cela, je rugissais déjà dans les vallons, alors que Lugdunum ne tenait rien du lion. Mais n’allez point vous imaginer, mes chers amis, que Saint-Just ne serait qu’un fossile figé dans son jus. Perché sur mon magistère, je rayonne sur Fourvière, et rappelle à l’envi à mes homologues que je surplombe, que leur destin sera toujours d’être tapis dans mon ombre. Si l’UNESCO a classé mon quartier dans son patrimoine mondial, car je symbolise du génie humain un certain idéal, jamais je ne me délesterai de la bonne tenue de mes domaines. Plus que tout, je conserve leur éclat, celui de mes résidences et de mon passé, comme autant de pierreries constellant un diadème. C’est ainsi que, blottie en mon sein, entre les saphirs et les gemmes, se distingue la Villa Cybèle.

C’est vrai, j’incline plus au modelage des évolutions qu’aux fracas des révolutions. De mes artères médiévales à mes ruelles pittoresques, de mon théâtre gallo-romain à ma magnifique basilique, j’accueille parmi les plus somptueux édifices de la cité aux deux fleuves. Quoique situé dans le centre – la presqu’île est à mes pieds –, mon havre est piqueté de squares et de commodités ; les écoles côtoient toutes les échoppes de proximité. Bercé de quiétude et rayonnant de vie, à rebours de la foule qui virevolte, je n’en suis pas moins ce quartier fringant, primesautier et plein de joie. On me sait accessible ! Mon ancrage au tumulte du Vieux Lyon, où guinguettes et restaurants crapahutent tous azimuts, ne tient d’ailleurs qu’à un câble. Celui du funiculaire rappelle que pour rien au monde je ne me voudrais excluant, même si le bien que je vous dévoile se veut résolument exclusif.


Métiers d’art : un Écrit couture Trafalgar commandé par Ozone, concepteur de luminaires contemporains

Ce qui est intangible n’est pas indicible : la Maison Trafalgar a été choisie par le cofondateur des luminaires Ozone afin de composer un écrit socle pour leur marque, d’exprimer toute leur philosophie de conception et d’immerger leurs clients comme leurs partenaires dans un univers onirique. Un Écrit couture riche de ses tensions entre la technicité pointue de l’ingénierie et les flâneries de la poésie.

Extraits de l’Écrit couture : 

Il est une élégance à montrer sans se montrer, car les silhouettes épurées des luminaires Ozone sont d’une géométrie affirmée. Lignes sobres, droites, volumes simples, boîtes. Tous leurs éléments sont examinés, auscultés, calculés jusqu’à faire entrer l’objet manufacturé dans la virtualité, tous sont lissés jusqu’à effacer la plus infime trace d’un quelconque passage – comme si la main chevronnée des équipes Ozone n’avait été qu’un mirage.

Parce qu’Ozone choisit ses collaborations à l’émotion des rencontres et à l’enchantement procuré, Joseph Dirand a aussi apporté sa magie à la formule, comme en témoigne la fameuse lampe Gélule. Bien que ce dernier ait signé la Phénix, héritière de l’art déco et ravivant le souvenir de heaumes médiévaux, d’autres références ont vécu leurs renaissances au sein de nos rééditions. Les modèles revisités de Michel Boyer, ou encore Pierre Paulin, semblent avoir fugué hors des antiquaires et des musées ; ils reviennent après avoir respiré l’air du temps, pareils à eux-mêmes, un peu différents.

À ce socle forgé dans les tentatives, s’ajoute un héritage que la France préserve comme une mémoire vive : plus d’une vingtaine de métiers d’art partagent notre amour du beau, et ils nous suivent pour métisser les univers créatifs, abreuver les imaginaires, et dupliquer les énergies. Grâce aux usineurs, aux polisseurs, aux bronziers, aux souffleurs de verre, aux tailleurs de pierre, chaque design navigue ainsi vers ses intentions, des courants abyssaux aux ridules, du colossal au minuscule. Ozone s’est toujours plu à réaffirmer avec aplomb sa raison d’être liminaire : servir, en amoureux de la lumière.


Bordeaux. Notre Maison signe le Portrait iconique du berceau d’un grand cru classé de Sauternes, le Portrait du chevalier d’Arche, ainsi que les quatre Portraits des membres de l’équipe

Notre Maison a eu la joie d’ouvrir ses portes à plusieurs membres de l’équipe du Château d’Arche. Administrateur Délégué, Directeur Général, Responsable Communication & Hospitality Manager, Directeur Technique & Maître de chai – chacun des Portraits vient étayer la transformation ambitieuse d’un édifice millénaire, classé grand cru par Napoléon III. Et parce que l’œnotourisme mérite un lieu qui parle à chacun, cette galerie s’est accompagnée du Portrait personnifié du Château et du Portrait du chevalier d’Arche, hôte immortel des festivités, garant d’un esprit préservé.

Retour client de Didier G, Directeur Général :

« Je trouve le ton de ces portraits réussi, le style enlevé, le verbe à-propos. Bravo ! »

Retour client de Caroline R, Responsable Communication & Hospitality Manager :

« Merci infiniment pour votre réactivité et pour la finesse des mots choisis pour raconter notre histoire et celle du Château. Ces écrits sont parfaits ! »

Extraits du Portrait iconique du Château d’Arche : 

D’évolutions en révolutions, j’ai été primé, opprimé, obligé, négligé, classé après avoir été cassé par les grandes pages de l’Histoire. Mais la renaissance est le propre des vins, et les passionnés se sont retroussé les manches pour le Sauternes. L’on raconte même que leurs efforts ont présidé au choix de nos élus, et que mon arche a connu son triomphe à l’Élysée, auprès de Jacques Chirac et de René Coty. On se rappelle ainsi mes fameuses « crèmes de tête » qui en ont fait tourner plus d’une ; chacun ressort en tout cas de la dégustation avec la mangue qui surprend au bout de la langue.

Quitte à entrer dans les subtilités, évoquons le potentiel de garde de mes liquoreux – quand je les observe, je remarque qu’ils développent bien davantage qu’ils ne retiennent ! Ils commencent par une jeunesse mentholée et citronnée, avant que pêches, poires, oranges et abricots n’apparaissent, que leur maturité ne s’installe par ces touches qui font penser aux fruits laissés à confire. À mesure qu’ils avancent en âge, chacun comprend pourquoi les méticuleux introduisent des navires miniatures par le goulot : je vous invite à un voyage digne des caravelles ; poivre noir, gingembre et safran y répondent à la pelle.

Extraits du Portrait du chevalier d’Arche : 

La famille d’Arche a fourni son content de comtes et d’histoires. Si le souvenir de Napoléon réveille des images de glorieuses conquêtes, si son classement de 1855 inscrit le grand cru du château dans le cœur des esthètes, notre épopée puise son origine dans une volonté plus discrète. En marge des crises qui s’entrechoquent et fissurent les époques, le chevalier itinérant a sans doute posé ses bagages dans la région bordelaise pour se couper des citadelles – une envie d’autant plus irrésistible que la nature y est belle.

Cet éternel personnage fait réfléchir les adultes et sourire les enfants : rêveur ému par tout ce qui le traverse, il s’égare parfois dans son panache, s’emmêle entre l’audacieux et le bravache. Son maître de chai haussera des épaules amusées, en repensant à toutes les fois où il lui a demandé le soleil ; son chef de culture sait pertinemment qu’il est trop facilement distrait dans les vignes pour ne pas en oublier un rang. Mais ne le réduisez pas à un illuminé, à un mystique qui se contenterait d’énumérer des théories depuis son fauteuil. À l’aise dans son temps, le chevalier d’Arche se lève aux aurores pour s’actionner, et entraîner à sa suite tous ceux qui partagent la même vision d’un royaume.


Marqueterie de paille : Lison de Caunes nous confie son Portrait et celui de son atelier éponyme

La Maison Trafalgar poursuit sa mise en valeur des expertises artisanales françaises, en réalisant le Portrait de Lison de Caunes. En reconnectant le fil d’une histoire familiale indissociable de l’art déco, en réaffirmant à quel point Lison fut pionnière dans le retour de son matériau, et l’implication extrême qui sous-tend chacune de ses créations, notre Maison a eu le plaisir de participer à la préservation de toutes les anecdotes qui composent une référence. Lison a pu poser un instant ses brins de paille, pour explorer son histoire dans ses moindres détails.

Retour client de Lison de Caunes :

« Je trouve ce portrait lyrique à souhait et très bien écrit, il reflète parfaitement l’histoire de nos Ateliers ; l’équipe est ravie et a déjà des idées pour le décliner ! Merci encore mille fois pour cette belle expérience. Dès l’accueil, on se sent pris en main et chouchoutée. C’est très agréable… » 

Extraits du Portrait :

À l’heure où beaucoup se proclament descendants de la discipline, l’histoire de Lison est encore celle d’une femme de panache au flegme romantique, d’une pionnière discrète qui a ouvert le chemin il y a plus de trente ans, lorsque la paille n’arrachait qu’un haussement d’épaules, mais méritait de s’élever au-delà des portes closes. Un à un fauchés dehors, sur les champs où ils se dressent dans leurs sobres habits d’or ; un à un séchés, fendus tout le long de leur fût ; un à un sélectionnés, positionnés, additionnés, pressés, lissés, collés : même quand l’odyssée de ses brins de paille verse dans le surréaliste, la petite-fille d’André Groult ne cesse de choyer ses protagonistes.

Que sa recherche se trame dans le silence à peine froissé par le murmure de ses doigts qui plaquent, répliquent, repiquent, et traquent la moindre imperfection, qu’elle persiste dans les complexités, l’intrication des idées apparemment tordues, leurs implications une fois l’énigme résolue, l’artisane se réjouit que les projets les plus alambiqués viennent taquiner ses qualités d’alchimiste, que la matière demeure cette amie farouche qui résiste. Les sommets de sa pratique ont bien pu, un temps, se coiffer de dépit, après avoir ébouriffé les jours et les soirées sans répit, Lison de Caunes réservera toujours une place de choix à ses favoris en épis.


Atelier d’écriture : notre Maison intervient auprès des équipes de la Métropole de Lyon

Reconnue pour ses Portraits de lieux iconiques, la Maison Trafalgar a été sollicitée par la Métropole de Lyon afin de partager ses techniques d’écriture. Maxime, un de nos talentueux portraitistes, a pu revenir sur l’importance de la préparation mentale et physique – « la mise en écriture » –, se consacrer au sujet de la structure, au choix des mots, et à l’étape essentielle de la prise de recul. Un atelier durant lequel chaque participante put choisir un lieu, un monument, un repère, et tisser un écrit autour de ses sensations, ses souvenirs – étayé par des mécaniques concrètes. Par son angle ludique, qui prête un « je » aux bâtiments, le regard de la Maison Trafalgar a contribué à revisiter, à leurs côtés, des lieux déjà références.


Retour client de Pascale G, Responsable Marketing et Promotion, Direction de la Valorisation Territoriale, sur l’atelier d’écriture :

« Avec Trafalgar, notre équipe s’est prêtée à un exercice original et quelque peu déroutant : l’atelier d’écriture. La précision des conseils, la rigueur et la maîtrise de la langue de ces professionnels des mots nous auront toutes marquées ! Un grand merci pour cette attention portée à notre demande et pour les bénéfices que nous en tirerons sur le long terme. »

 

Extrait du Portrait du quartier de La Part-Dieu, par la Maison Trafalgar :

Les amateurs de raccourcis diront que je ne suis qu’un pur produit de modernité, qui se décline en avenues goudronnées et tours surchauffées. Mais sur ma cuirasse de verre se projettent les âmes qui m’arpentent : je suis ce voyageur qui sort de gare, satisfait d’être arrivé, comme je suis cette étudiante impatiente qui rentre chez ses parents ; je suis cette amoureuse de mode qui s’égare, béate, dans les alvéoles de mon poumon commercial, je suis cet homme d’affaires qui surplombe son ancienne faculté, du haut de son perchoir chromé. Je suis le carrefour des habitudes, le quartier où l’on ne fait que passer, mais qui tombe le costard si l’on ose gratter le bitume pour que perce le pavé, gratter l’ambition pour qu’apparaisse l’humain : ici, Paul Bert le bigarré et le pragmatique Vivier-Merle se serrent la main. En fin de compte, la Part Dieu fait la part belle aux mélanges surprenants. L’horizontalité de mes rues côtoie la verticalité de mes vues, et mon doigt tutoie le ciel de la pointe de son Crayon pour y écrire en toutes lettres : « je suis le perron de Lyon », là où le blues du businessman peut se guérir d’un voyage immédiat, que l’on choisisse de rester à quai ou pas.

 

Extrait du Portrait du quartier de la Guillotière, par la Maison Trafalgar :

Ils ont surnommé mon voisin « Vieux Lyon ». On croirait un monarque de savane perché sur son rocher, à qui on demanderait conseil avec un air respectueux et le dos courbé. Je trouve que ça a son petit côté vénérable ; ça rallonge. Moi, on m’a raccourci ; les gens qui me fréquentent me regardent droit dans les yeux. Ils m’appellent « La Guille ». Je suis un pont. Entre les pays, les peuples, les siècles. Loin des silences de cathédrale que les diacres de la modernité consacrent dans le Business Center de la ville, loin des voix robotiques toujours plus rapides qui résonnent à la Part-Dieu, j’accueille la clameur et le raffut des mioches comme des ancêtres. Des hommes comme des femmes. Je suis un chaudron où les accents, les grains de peau, les couleurs et les yeux s’entremêlent, s’épousent, se courtisent et se fâchent. Unicité dans la multiplicité, égalité des inégalités, l’on dit de la Guille qu’elle traite tous ses invités avec la même bonne humeur. On n’a pas tort. Certains pensent que c’est une grande âme qui habite la nation et se morcelle vers le peuple ; je pense habiter un peuple de petites âmes qui forme une grande nation. La nation du monde.


Artisan moulinier. Portraits photographiques et galerie de témoignages des membres de l’équipe, Portrait personnifié du moulin, Portrait du dirigeant : L’Huilerie Beaujolaise confie son histoire à la Maison Trafalgar

Ayant démarré dans un moulin vétuste et remis en état par ses soins, Jean-Marc Montegottero souhaitait rendre hommage à cet outil dont toute son entreprise est issue. Un Portrait personnifié de cet illustre aïeul, qui a connu de bien rocambolesques aventures, accompagne ainsi celui de l’entrepreneur huilier au fur et à mesure du développement, jusqu’à passer la main à son successeur tout de machines et de modernité. La Maison Trafalgar a également photographié et recueilli les témoignages de  l’équipe de l’Huilerie Beaujolaise au complet, autour de cette épopée artisanale qui a commencé par le village de Beaujeu, et conquiert désormais les tables des plus grands étoilés.

Extrait du Portrait de Jean-Marc : 

Il suffit de remonter à l’enfance de Jean-Marc Montegottero pour comprendre que mécanique et débrouille en ont fait le terreau. Le gamin, qui se figurait en agriculteur à la tête de son exploitation, a compté sur la ruralité et l’espièglerie pour lui fournir la meilleure des préparations. Jean-Marc n’avait pas idée de se faire huilier qu’il bidouillait déjà les roulements à bille de ses karts, construisait des cabanes dans la forêt, et rassasiait les réservoirs des voitures aux abois. C’est pourtant sans grande pompe que ce pompiste adolescent fut présenté à ce qui deviendra sa vocation toute sa vie durant : un moulin en ruines découvert dans l’arrière-boutique de la quincaillerie tout juste rachetée par ses parents. S’ils ne lui ont pas légué l’affaire, le futur dirigeant de l’Huilerie Beaujolaise hérita de ses ascendants une indéfectible volonté de faire.

Extraits du Portrait personnifié du moulin :

Sans me dérober, j’avoue avoir été délabré. J’étais l’un de ces trente moulins de la région, dont on remarque à peine la disparition. Je n’avais donc d’autre choix que d’être détruit ou réveillé. Et une fois que je le fus, pas question de rouler des mécaniques, de concevoir un bolide ou de s’improviser gros calibre ; tout au plus Jean-Marc a-t-il fait de moi un instrument pour s’émanciper, pour être libre. Je me rappelle les pelletées de fruits jaugées sans autre balance qu’une estimation faite à la main, les ajustements plus ou moins savants pour améliorer les protocoles en vigueur depuis deux-cents ans, les astuces bricolées pour éviter que mes fournées connaissent un sort infortuné. En plus des cagettes, j’ai engrangé mon quota d’anecdotes – de ces tranches de vie qui ravigotent, et sont contre l’abattement le meilleur antidote.

L’extraction d’huile vierge de cacahuète, j’en ai fait ma gourmandise. Un nez affûté captera toujours les notes grillées des arachides, ainsi que les effluves puissants qui se dégagent des poêles à vide, et font aussitôt penser au pain fraîchement toasté, ou à la douceur pralinée. Je ne me sens pas usé par les années, mais désormais de taille à assumer cette vocation de musée qui se devinait peut-être à mon penchant conservateur. J’ai fait ma part, et vu s’élargir la famille Huilerie Beaujolaise : il est temps que le petit nouveau reprenne les noix et travaille pour moi. Au fond, je lui cède ma place sans me voiler la face ; je le sais étudié sur la forme, et impeccable sur les normes.

Témoignage Olivier :

J’ai rejoint l’Huilerie parce que je connais Jean-Marc depuis l’enfance, mais je ne connaissais pas du tout le produit, et je n’avais pas l’idée de rester plus longtemps que ça. Finalement, j’ai vu passer un siècle de progrès technique en vingt ans, toutes les étapes de la progression de l’entreprise, dans le matériel, mais aussi dans le regard du public qui changeait petit à petit. Comme je viens de l’ébénisterie, j’y retrouve ce côté artistique : le fait de transformer un fruit, d’arriver à le sublimer pour qu’il accompagne les plats des grands chefs. Mais lorsque Jean-Marc a lancé son affaire, tout le monde l’a pris pour un hurluberlu ! L’huile, on pense que c’est basique, on reste à l’huile de friteuse. Les gens ne voient pas le côté gustatif, n’imaginent pas qu’on puisse en faire un produit d’assaisonnement. C’est surprenant, avec le temps, on s’aperçoit qu’on peut le travailler. Il y a un côté un peu chimiste qui continue d’être fort ici. Je nous revois fabriquer du colza ; on y allait avec un tamis comme les chercheurs d’or. On devait nettoyer les graines qui sortaient directement du champ, et je me disais parfois « qu’est-ce qu’on fiche là ? » On fabriquait 400 kilos alors que maintenant on fait 1,5 tonne ; personne n’aurait pensé que, trente ans après, l’Huilerie Beaujolaise deviendrait ce qu’elle est aujourd’hui !

Témoignage Alexandre :

Ce fut une bonne surprise d’arriver à Beaujeu et de découvrir qu’une boutique aussi singulière que la nôtre existait ! Il y a un côté « trouvaille » pour les gens qui passent, mais qui ne viennent jamais par hasard ! La plupart sont allés se perdre dans la région pour dénicher la perle rare ; cela fait partie de notre folklore ! J’aime beaucoup partager mes différentes astuces et recettes. Pour quelqu’un comme moi, qui aime bien manger, cela s’inscrit dans le patrimoine du Beaujolais : on emmène les clients dans cette culture épicurienne, à tel point que nous leur avons concocté, au fil des années, un petit circuit de découvertes gustatives parmi les tables de la région ! Tenir la boutique, c’est loin de faire caissier. Le fait de prendre soin de cette identité, cela m’a enrichi de belles relations, avec des touristes belges, normands, qui nous envoient des lettres de remerciement, mais aussi avec des gens du cru – j’ai même retrouvé mes institutrices du primaire, quand elles sont venues nous confier leurs noix, et des copains de l’école hôtelière, puisqu’on est en contact avec toutes les cuisines du coin ! L’Huilerie a construit un nouveau moulin, mais nous conservons toujours celui de Beaujeu ; on est un peu les gardiens de ce musée vivant, les gardiens du temple !


Après une première galerie de Portraits métiers, le groupe Veolia renouvelle sa confiance et poursuit son travail de fond avec notre Maison

Après Laure, Aurore et Patricia, ce fut au tour de Jessyca, Cécile, Chrystèle, Boris, Bruno, Florent, Frédéric et Jean de se rendre dans notre Maison pour vivre l’expérience du Portrait Trafalgar. Elle est Conductrice d’usine, Manager de service d’exploitation, Responsable équipe maintenance, Responsable facturation, Manager de service local, Manager du service individualisation des compteurs d’eau, il est Responsable amélioration des processus, Responsable consommateurs, Responsable développement commercial, Chargé d’études et projets, Data Scientist ; en nous confiant leurs histoires, tous ces talents ont participé à rendre visible l’invisible et à ouvrir les coulisses de leur métier. Huit nouveaux Portraits écrits et photographiques s’ajoutent donc au triptyque joyeusement réalisé en 2020, et s’attachent à valoriser le savoir-faire mais aussi le savoir-être d’un métier de service à caractère industriel et technique, beaucoup plus affectif qu’il n’y paraît. Bravo au groupe Veolia d’avoir à nouveau permis au temps de s’arrêter, afin que vos équipes puissent le savourer, revenir sur leur évolution interne, la réalité terrain, et tout ce qui fait la fierté de ces femmes et de ces hommes au quotidien. 

« Une écriture élégante, tendre et affûtée qui redonne ses lettres de noblesse à l’humain et aux émotions à travers les parcours de vie et les métiers de nos collaborateurs et collaboratrices. Vous découvrirez ainsi, tous les mois, des portraits littéraires et photographiques de collaborateurs Veolia qui ont osé le portrait en se prêtant à cette expérience introspective et inattendue. Ils nous livrent des parcours de vie, des anecdotes qui donnent vie au terrain et à leur quotidien. Chaque écrit est unique, à l’image de nos collaborateurs. Ils s’animent et dévoilent toute la richesse des personnalités qui composent la culture de notre entreprise. Tous ces témoignages ont un dénominateur commun, celui de faire un métier qui a du sens, en accord avec les valeurs profondes de Veolia. »   

Retour client de Sophie M, Directrice Communication :

« Un grand bravo pour ce magnifique travail. J’ai été très touchée à la lecture de ces portraits, écrits tout en élégance. Je n’ai rien à redire : vous prouvez que l’écriture est extrêmement puissante quand elle est maîtrisée. »

Retour client de Jean-Marc R, Directeur Ressources Humaines :

« Je vous avoue avoir été touché à la lecture de ces portraits. Toutes nos intentions se sont matérialisées au travers de ces écrits et de ces photographies, en tout cas je suis très fier de nos collaborateurs et collaboratrices. »

Retour client de Bruno D, Responsable Consommateurs :

« Rien à dire, je suis impressionné par ce retour qui correspond tout à fait aux échanges que nous avons eu avec. Les mots, le ton, le rapport pro-perso, tout y est ! Bravo, chapeau bas ! »


La créatrice de parfums Fabienne Boiron commande son Portrait à notre Maison : “Arriver à écrire tout ce que l'on exprime, tout ce que l'on ressent profondément avec une telle justesse : c'est de la dentelle.”

En se lançant dans la création de parfums, Fabienne Boiron, qui connut une première carrière de haute responsabilité dans le secteur de la cosmétique, a été confrontée aux défis d’une reconversion professionnelle opérée dans l’entrepreneuriat : trouver le bon et se présenter à ses clients. La fondatrice de Renais-sens a ainsi fait appel à notre Maison pour réaliser un Portrait de dirigeante qui connecte les points entre son parcours et l’identité de sa marque. Cet écrit socle, dont la trame célèbre le fameux triptyque qui équilibre un parfum – notes de tête, de cœur et de fond –, se consacre à la cohérence du cheminement de Fabienne ainsi qu’à sa crédibilité en tant qu’entrepreneure et créatrice de nouvelles senteurs.

Retour client de Fabienne Boiron sur son Portrait : 

« J’ai senti, intuitivement, que c’était juste pour moi de le faire à ce moment-là. La plume de la Maison Trafalgar est d’une élégance rare. Tout était beau, tout était raffiné, tout était vrai. La Maison Trafalgar m’a vraiment offert l’univers, l’écoute, toutes ses compétences et son agilité dans l’écriture, pour arriver à retranscrire ce que j’avais en moi, ce que j’avais besoin d’exprimer et de voir écrit. Une Maison comme Trafalgar apporte ce supplément d’âme que nous ne sommes pas capables de donner nous-mêmes à notre histoire. Arriver à écrire tout ce que l’on exprime, tout ce que l’on ressent profondément avec une telle justesse : c’est de la dentelle. Le service client de la Maison Trafalgar était exceptionnel. J’ai autant aimé le chemin que la destination. Merci d’être là, et je le dis avec beaucoup d’émotions : merci pour ce que vous faites, et qui vous êtes.« 

Extraits de son Portrait :

Parce qu’une empreinte olfactive peut prendre une teinte autrement plus affective, la fondatrice de Renais-Sens pourrait elle-même replonger avec aisance dans les ressacs de souvenirs enracinés à Messac par l’émanation du café au lait, du miel ou de la poire ; revenir à la douceur des vergers et des ruches qui parsemaient la terre de ses grands-parents. Fabienne pourrait aussi bien s’étendre sur cette légèreté qui la traverse sitôt son odorat sollicité, que sur ce plaisir d’ouvrir les portes des laboratoires Gattefossé où sa première expérience inaugura deux décennies de carrière dans la cosmétologie.

Au sein de son espace où s’amoncellent les souvenirs de voyage et tant d’autres inscrits à même la pierre, où son émerveillement pour le Cirque du Soleil rejoint les inspirations chamarrées à l’indienne, une seule pièce détonne avec l’atmosphère. Dans un atelier aux murs immaculés trône un bureau rangé de façon méthodique, surplombé d’un orgue à parfums exposant des centaines de bouteilles alignées par ordre alphabétique. Car si l’intuition se charge d’associer les extraits et les concentrés, l’accoutumée des spiritualités et des introspections garde en tête cette exigence affûtée par les responsabilités, la droiture scientifique de la pharmacienne, l’attention au détail de l’ancienne cadre dirigeante.

Aux rendez-vous pédagogiques, aux fabrications pour les entreprises, s’ajoutent progressivement la conception d’une collection d’eaux de saison et de papier, des envies d’intervenir auprès des patients médicalisés ou d’apposer un sceau olfactif sur les liens qui unissent les jeunes mariés. Galvanisée par l’exploration de combinaisons déclinées à l’infini, enivrée par la liberté de transformer une formule en alchimie, Fabienne a renoué à sa manière avec un sens créatif qui l’étreint, et n’a aujourd’hui de cesse de parfaire la finesse de ses parfums.


Portrait croisé d’associés de Laurent et Olivier de la Clergerie, Galerie de 25 Portraits de collaborateurs du groupe LDLC : “Je ne pensais pas qu’on vivrait cela.”

Afin de célébrer ses vingt-cinq ans avec le même esprit de renouvellement qui lui a permis de devenir un leader de la vente high-tech, le groupe LDLC a souhaité ancrer son histoire aux côtés de la Maison Trafalgar. Offrant un contrepoint intime et original sur ce quart de siècle, le Portrait croisé des deux frères de la Clergerie, Laurent et Olivier, a été l’occasion pour les deux associés de prendre le temps de revenir sur ce qui a fondé et construit cette épopée entrepreneuriale et familiale. Mais c’est aussi au travers d’une galerie de vingt-cinq Portraits écrits et photographiques consacrée aux membres de leurs équipes, que le groupe a souhaité prendre le temps de présenter quelques talents. Qu’ils œuvrent au sein des entrepôts, des magasins ou du siège, qu’ils soient en charge de la maintenance, du service administratif ou de la logistique ; du livreur vétéran à l’étudiante diplômée de l’école interne, des responsables de département aux directrices de filiale, LDLC s’est incarné grâce à cette diversité de vécus et de regards. Mis en perspective dans un livret conçu par nos soins, ces récits individuels révèlent l’histoire collective d’un groupe régulièrement médiatisé ; répondant ainsi aux défis portés par un tel anniversaire : remercier, révéler, inscrire et inspirer.

Retour client de Laurent de la Clergerie sur la galerie de Portraits : 

« En lisant les 25 portraits des équipes, j’ai trouvé cela épatant. Et la photographie à côté, liée au portait, c’était incroyable (…) L’émotion qu’il y avait derrière ces portraits… Je les ai lus d’un trait. J’y ai passé trois heures, un soir, sur mon ordinateur. J’ai eu quelques larmes, pour être franc, tellement je trouvais cela beau et l’amour qu’ils pouvaient restituer. Bien sûr, l’écriture est parfaite, mais ce qui m’a fait le plus vibrer, c’est que les portraitistes Trafalgar sont allés chercher la pulpe du fruit de chaque personne pour créer une histoire qui est juste magnifique. Il faut vivre l’expérience ou lire les portraits qui existent pour comprendre que c’est complètement différent de tout ce qu’on peut lire ailleurs. C’est de la haute couture, non seulement dans l’écriture, mais aussi dans l’expérience qu’on vit. C’est tout le moment qu’on vit qui est de la haute couture. Le moment de partage qui est simple et unique dans sa façon d’être, et le restitué, qui est quelque part le moment de grâce. Quand on lit les différents portraits, on va au-delà de ses espérances. On n’imagine jamais ce que les portraits vont nous faire vivre. Merci à tout le monde car j’ai vécu, et vous avez fait vivre à toutes les équipes, un moment incroyable. Je ne pensais pas qu’on vivrait cela, et vous nous avez fait vivre un petit moment de grâce, donc merci. »

Retours de collaborateurs du groupe LDLC : 

« Je suis bluffé par cette haute couture faite main par la Maison Trafalgar. Vous avez une équipe formidable, qui rassure et qui met en confiance lorsqu’on se présente à vous. C’est ce qui m’a permis de me livrer à cœur ouvert. Vous êtes des professionnels et je vous félicite. Vous avez tout mon respect car tout le mérite vous revient pour le travail accompli, c’est magique. »  – Basil

« Un grand merci pour ce magnifique cadeau que ce portrait. J’adore l’écriture, à la fois poétique, funky, sérieuse, émouvante… Je me suis marrée en le lisant, j’ai parfois juste souri, de tendresse ou de nostalgie, et j’ai fini émue à la lecture de tout ce parcours. Vraiment, quel chouette portrait ! Et j’en ai même aimé la photo, c’est dire ! L’équipe est géniale, elle respire l’empathie, du coup on a tout de suite confiance et on se sent en sécurité (ça aide pour se dévoiler !) Vous avez tous cette capacité à mettre à l’aise dès les premiers instants, et je crois que cela vient du fait que vous aimez les gens, pour de vrai, et on le sent. Merci pour votre humanité, merci pour votre gentillesse, votre patience aussi, à nous écouter sans broncher, à être à l’écoute de nos besoins, à être à nos petits soins, ça fait du bien. »  – Virginie 

« Je tiens à vous remercier pour cette expérience hors normes qui m’a fait passer par plusieurs émotions. J’ai pu plonger, grâce à vous, dans mes souvenirs, retrouver des fragments de vie que j’avais enfouis dans mon esprit et presque oubliés… Parfois inconfortables, parfois drôles, parfois compliqués, parfois douloureux, parfois tendres… Tous ces moments que j’ai échangés avec vous m’ont marquée. Votre douceur et votre écoute m’ont permis de me dévoiler sans retenue, et je crois que c’est à cela que vous pouvez vous dire que votre Maison est puissante. À la première ligne de mon portrait, j’ai esquissé un sourire… Oui, c’est bien moi et c’est réussi. Un immense merci à votre Maison, votre équipe, mais aussi et surtout à Laurent, qui m’a permis de vivre cette expérience. »  – Amandine 

« Wouah c’est génial ! Le rendu est fabuleux, et l’écriture, j’adore ! C’est punchy et drôle ! Vraiment bravo ! Je tenais à vous remercier pour ce sublime travail. Votre équipe est à votre image : bienveillante, souriante, et avec beaucoup de goût ! Résumer deux heures d’entretien en une page, sans connaître son interlocuteur, mais arriver à faire ressortir sa personnalité comme si vous connaissiez la personne depuis toujours, c’est un art ! Le résultat est sublime, et on aurait presque envie que cela dure encore, page après page ! Merci encore. »  – Alison


Alcée Montfort : le Portrait Trafalgar comme outil socle du lancement de son entreprise

Pour lancer son entreprise et son concept novateur – des coffrets haut de gamme offrant l’occasion de monter sa propre pièce d’horlogerie –, Alcée Montfort a fait confiance à la Maison Trafalgar pour réaliser un Portrait entremêlant ses expériences d’ingénieur dans le luxe, son amour pour l’artisanat d’art et la vision de sa marque. En plus d’expliciter une offre à la fois technique et visionnaire par un récit appelant plus à l’émotionnel qu’au descriptif, ce Portrait fait la part belle à la cohérence entre l’identité de Maison Alcée et le cheminement de sa fondatrice éponyme, mais projette aussi les futurs clients dans l’expérience atypique proposée par la jeune entreprise. 

Retour client Alcée Montfort : 

« L’expérience Trafalgar nous permet de faire une pause et de retracer tout le chemin déjà parcouru. L’écrit est personnel, juste, poétique et nous permet de goûter à toute la richesse et à l’élégance de la langue française !« 

Extrait du Portrait de la Maison Alcée : 

Plus encore que l’étude des frottements et les calculs savants, plus encore que la gestion, l’optimisation et les premiers pas en management, Alcée garda de son passage Hermès un émerveillement pour la noblesse des matières et une manufacture tout aussi altière. De ces étoffes de soie sublimées par des couleurs qui jamais ne s’évaporent à ce cuir tanné, brossé, et marqué à la feuille d’or, la jeune cheffe de projet ancra là ce besoin d’esthète de pourchasser le beau. Une quête qui l’aiguilla d’abord chez Cartier, Richemont, puis en Suisse, vers le petit monde de l’horlogerie, où la mécanique de l’heure se commande tant par la raison que par le cœur.