Extraits : Villa Cybèle

Portrait iconique 

De la mémoire lyonnaise, on dit de moi que j’incarne la vigie privilégiée : il y a deux-mille ans de cela, je rugissais déjà dans les vallons, alors que Lugdunum ne tenait rien du lion. Mais n’allez point vous imaginer, mes chers amis, que Saint-Just ne serait qu’un fossile figé dans son jus. Perché sur mon magistère, je rayonne sur Fourvière, et rappelle à l’envi à mes homologues que je surplombe, que leur destin sera toujours d’être tapis dans mon ombre. Si l’UNESCO a classé mon quartier dans son patrimoine mondial, car je symbolise du génie humain un certain idéal, jamais je ne me délesterai de la bonne tenue de mes domaines. Plus que tout, je conserve leur éclat, celui de mes résidences et de mon passé, comme autant de pierreries constellant un diadème. C’est ainsi que, blottie en mon sein, entre les saphirs et les gemmes, se distingue la Villa Cybèle.

 

C’est vrai, j’incline plus au modelage des évolutions qu’aux fracas des révolutions. De mes artères médiévales à mes ruelles pittoresques, de mon théâtre gallo-romain à ma magnifique basilique, j’accueille parmi les plus somptueux édifices de la cité aux deux fleuves. Quoique situé dans le centre – la presqu’île est à mes pieds –, mon havre est piqueté de squares et de commodités ; les écoles côtoient toutes les échoppes de proximité. Bercé de quiétude et rayonnant de vie, à rebours de la foule qui virevolte, je n’en suis pas moins ce quartier fringant, primesautier et plein de joie. On me sait accessible ! Mon ancrage au tumulte du Vieux Lyon, où guinguettes et restaurants crapahutent tous azimuts, ne tient d’ailleurs qu’à un câble. Celui du funiculaire rappelle que pour rien au monde je ne me voudrais excluant, même si le bien que je vous dévoile se veut résolument exclusif.


Extraits : VEOLIA

Portrait de collaborateur, Florent

Lui qui se rêvait astronome étant petit ne se complaît ni dans les chimères ni dans les utopies : son regard a beau fouiller la voûte céleste, ses mains le compost, c’est les pieds chevillés sur terre qu’il veille aux avant-postes.

 

Portrait de collaborateur, Jean 

Quand certains qualifient les aubaines comme de « l’or en barres », voilà longtemps que Jean s’est immergé dans le bain algorithmique qui change les bars en or. C’est à partir de relevés de pressions que le Data Scientist prévoit aussi l’évolution d’une consommation ou détecte une fuite pour intervenir au plus vite.

 

Portrait de collaboratrice, Laure

S’assurant de la pureté des eaux rejetées, jonglant avec les éléments, cette campagnarde invétérée s’épanouira toujours mieux au grand air, loin des bureaux qu’elle considère pénitentiaires, dans un paysage où poussent machines et inventions frôlant la science-fiction.

 

Portrait de collaborateur, Boris

Mais avant de remonter cette pyramide inversée dont il a exploré toutes les strates, le taiseux de Normandie quitta les automnes moroses à la Maupassant pour retrouver Lyon et des études qui font sciences. Au sein de l’école d’ingénieurs INSA, la spécialisation assainissement de l’eau potable et les cours de biochimie s’agrémentaient néanmoins de quelques projections au sein d’un ciné-club propres à satisfaire sa soif de culture et d’ouverture.


Extraits : MAISON CLOSE

Portrait de dirigeant, Nicolas 

Tandis que les idées tourbillonnent entre deux bouffées de cigarette, que l’air enfumé se trouble davantage par l’apparition de félines silhouettes, un verre de sancerre censé irriguer l’imaginaire exhale, et une feuille se tient prête à recevoir le tracé franc de Monsieur le Français. Se passant de critères comme de décorum, son critérium échafaude là un porte-jarretelle happant les désirs en bataille, croque ici une lanière de dentelle prenant ses attaches de la nuque à la taille.

 

Monsieur le Français imprime sur la lingerie une nostalgie d’une époque qui lui restera à jamais inconnue. Les années vingt et leur folie sulfureuse, cette signature surannée et ses effeuilleuses, le charme canaille et le paname des lupanars, leurs artistes mondains de Cocteau à Bernhardt, et autant de femmes portées en icônes chamarrées par les affiches d’Alfons Mucha. La géométrie et la précision de l’Art déco deviennent, elles, la trame d’une structure old school, d’une conception faisant fi de l’à-peu-près et de la surenchère, tant Maison Close s’acoquine avec des sous-vêtements ayant pour soubassement une découpe saillante, nette et claire. Mais c’est encore dans une ère plus récente que Monsieur le Français est allé piocher son égérie ravageuse. Avec sa voix grave, ses tailleurs Mugler et Saint-Laurent, son instinct pour le beau et l’élégant, sa tante marqua en lui quelques canons détonants ; un bagout qu’il immortalise aujourd’hui dans un noir et blanc aussi élégiaque qu’envoûtant.

 

Et malgré son enchantement pour les échancrures du genre accru, la pudeur finit toujours par emporter celui qui ne saurait se mettre à nu avec la même aisance que se défont ses empiècements. Une volonté d’exil et de discrétion qui écorne l’étiquette du tenancier irrévérencieux, de l’outrancier licencieux qu’un jugement hâtif lui collerait volontiers. Car il n’y a guère que les muses et les copains, les instants avec ses deux galopins, qui pourraient déverrouiller cette intimité au sein de laquelle Monsieur le Français s’éploie sous les lignes de Nicolas. Pour l’heure
– et seulement pour celle-ci –, les dessous prennent le dessus, à l’image de cette culture de la confidentialité qui scella les portes de Maison Close, et enjoignait Nicolas à s’effacer sous le profil de Monsieur le Français.

 

Écrits couture

Par quelques traits feutrés, Maison Close décèle les pensées les plus confidentielles, cultive sa particularité de troubler les sens avec l’art et la matière. L’art de créer de nouvelles lignes en partant d’une simple page blanche, l’art d’ériger en marque désirable ce que le vêtement rend de plus captivant. La matière, qui tour à tour tamise, accentue, dissimule ou dévoile, la matière qui épouse un état d’esprit avant même que le corps n’en soit épris.

 

Voilà que les opacités, les mats et les brillances, les nuances irisées et les jeux de transparence suscitent un réflexe cérébral et instinctif permettant à la retenue de se faire la belle : après le regard, le toucher s’en mêle. Cette décharge sensorielle brouille les repères et galvanise les élans du cœur ; un éveil à la liesse comme à la langueur. Car sous une beauté sans cesse réinvestie, sous les courbes inlassablement redéfinies par des contrastes surlignant les contours, Maison Close ébruitera toujours sa façon iconoclaste de célébrer l’amour.


Extraits : KAESER COMPRESSEURS

Portrait de collaborateur, Olivier

Il sillonne les routes du Limousin et se montre capable sur l’entièreté de la région PACA, en choyant le réseau historique de distributeurs, d’intégrateurs et de loueurs qui font la puissance de Kaeser. Conseillant et développant la clientèle en direct afin que les compresseurs ne soient plus comprimés à un seul canal, ce gourmand de cultures, résolument baroudeur, considère chaque destination en mode même pas peur. Olivier essaime ainsi son sens du relationnel sans jamais verser dans le sensationnel, conscient qu’il suffit parfois de laisser l’excellence parler d’elle-même.

 

Portrait de collaborateur, Mathieu

Mais qu’importe où son vélo et ses foulées le mènent : au bureau, au zoo, devant une usine ou au bois de Vincennes, son œil retors ne peut s’empêcher de déceler les compresseurs plantés dans le décor. Après tout, les infimes tourments de cette fixette sont surtout les garants d’un profond sens de l’engagement – dans la vie en général et chez Kaeser en particulier, Mathieu est convaincu qu’avant de recevoir, il faut savoir donner. 

 

Portrait de collaboratrice, Jaël

À l’époque où elle appréhendait à peine ses manies de maman poule et tentait déjà de maîtriser la vitesse de son pouls, Jaël débarqua dans l’entreprise spécialiste des compresseurs par l’entremise d’un ami, sans en connaître le moindre enjeu ni défi. Tout juste partageait-elle un ancrage allemand avec le groupe, la fille de militaire ayant vu défiler les années quatre-vingts non loin de Baden Baden, là où les bons souvenirs entre copines et chocolat chaud reviennent, reviennent.


Extraits : MAISON ALCÉE

Portrait de dirigeante, Alcée

Plutôt que de fustiger un patrimoine en déperdition, c’est sans cris d’orfraie que la fondatrice de cette Maison suscite l’envie de se frotter au travail d’orfèvre. Chacun dispose du matériel nécessaire à l’expérimentation, à la construction d’une pièce unique qu’il est possible de s’approprier de génération en génération.

 

Plus encore que l’étude des frottements et les calculs savants, plus encore que la gestion, l’optimisation et les premiers pas en management, Alcée garda de son passage Hermès un émerveillement pour la noblesse des matières et une manufacture tout aussi altière. De ces étoffes de soie sublimées par des couleurs qui jamais ne s’évaporent à ce cuir tanné, brossé, et marqué à la feuille d’or, la jeune cheffe de projet ancra là ce besoin d’esthète de pourchasser le beau. Une quête qui l’aiguilla d’abord chez Cartier, Richemont, puis en Suisse, vers le petit monde de l’horlogerie, où la mécanique de l’heure se commande tant par la raison que par le cœur.


Extraits : HUILERIE BEAUJOLAISE

Portrait de dirigeant, Jean-Marc

Il suffit de remonter à l’enfance de Jean-Marc Montegottero pour comprendre que mécanique et débrouille en ont fait le terreau. Le gamin, qui se figurait en agriculteur à la tête de son exploitation, a compté sur la ruralité et l’espièglerie pour lui fournir la meilleure des préparations. Jean-Marc n’avait pas idée de se faire huilier qu’il bidouillait déjà les roulements à bille de ses karts, construisait des cabanes dans la forêt, et rassasiait les réservoirs des voitures aux abois. C’est pourtant sans grande pompe que ce pompiste adolescent fut présenté à ce qui deviendra sa vocation toute sa vie durant : un moulin en ruines découvert dans l’arrière-boutique de la quincaillerie tout juste rachetée par ses parents. S’ils ne lui ont pas légué l’affaire, le futur dirigeant de l’Huilerie Beaujolaise hérita de ses ascendants une indéfectible volonté de faire.

 

En cultivant sa forme d’excellence, l’artisan d’aujourd’hui veille à ce que qualité et quantité soient les deux versants de chaque goutte versée. Aussi, lorsque la saveur dévie du résultat attendu, c’est une cuve jetée, plutôt qu’une excuse chuchotée, pour celui qui ne sait pas se contenter – et met un point d’honneur à manger ce qu’il a semé.

 

Écrits couture

Sans me dérober, j’avoue avoir été délabré. J’étais l’un de ces trente moulins de la région, dont on remarque à peine la disparition. Je n’avais donc d’autre choix que d’être détruit ou réveillé. Et une fois que je le fus, pas question de rouler des mécaniques, de concevoir un bolide ou de s’improviser gros calibre ; tout au plus Jean-Marc a-t-il fait de moi un instrument pour s’émanciper, pour être libre. Je me rappelle les pelletées de fruits jaugées sans autre balance qu’une estimation faite à la main, les ajustements plus ou moins savants pour améliorer les protocoles en vigueur depuis deux-cents ans, les astuces bricolées pour éviter que mes fournées connaissent un sort infortuné. En plus des cagettes, j’ai engrangé mon quota d’anecdotes – de ces tranches de vie qui ravigotent, et sont contre l’abattement le meilleur antidote. 

 

L’extraction d’huile vierge de cacahuète, j’en ai fait ma gourmandise. Un nez affûté captera toujours les notes grillées des arachides, ainsi que les effluves puissants qui se dégagent des poêles à vide, et font aussitôt penser au pain fraîchement toasté, ou à la douceur pralinée. Je ne me sens pas usé par les années, mais désormais de taille à assumer cette vocation de musée qui se devinait peut-être à mon penchant conservateur. J’ai fait ma part, et vu s’élargir la famille Huilerie Beaujolaise : il est temps que le petit nouveau reprenne les noix et travaille pour moi. Au fond, je lui cède ma place sans me voiler la face ; je le sais étudié sur la forme, et impeccable sur les normes.


Extraits : ATELIER DE SOULTRAIT

Portrait de dirigeante, Véronique

C’est depuis son atelier lyonnais qu’elle désamorce le déjà-vu par des reliefs et des rendus aussi bien inspirés par le magnétisme de la spirale que par la rectitude de Mondrian. Des décorations murales, des parois, des portes et des claustras qui ont su taper dans l’œil des architectes d’intérieur et des designers, et que l’instinctive exporte à présent là où le luxe se ravitaille : des rives de Paris aux grands restaurants du littoral, de Shangaï à Dubaï. Et si, à chaque commande, la crainte des attentes ne manque jamais d’imprimer son empreinte, Véronique sait pouvoir compter sur son sens de la composition, elle qui a toujours trouvé son équilibre entre l’héritage d’un nom à particule et ce désir de s’en soustraire sans scrupule. 

 

Le besoin de retrouver une liberté créative s’imposa toutefois comme un motif décisif pour que Véronique revienne au support mural et au tableau décoratif. Voilà qu’elle enrichit le travail traditionnel de la maille en l’appliquant à la corde, réinventant à l’envi les approches et les méthodes, au service d’une esthétique sans excès ni ostentation : rythmes inspirés de l’abstraction géométrique, monochromes qui apaisent et soulagent, pièces uniques issues d’un savant métissage.


Extraits : MURGIER

Portrait iconique de marque

Il n’est de lieu de restauration pour lequel le groupe Murgier ne saurait honorer sa mission de distributeur de boissons ; des établissements où les soifs sont étanchées aux terrasses où l’on aime s’épancher, des petites cantines aux belles tables où l’on dîne. Les cafés, les bars et les caves ne pourraient s’éclairer d’autant de références si une armada de camions ne se chargeait de les acheminer. Un remue-ménage que les équipes Murgier ordonnent, structurent et aménagent en apôtres du dépôt et du stockage. Mais par-delà les quais de chargement qui s’étirent du siège rhodanien jusqu’aux quatre coins de la région Rhône-Alpes, par-delà les rachats effectués par quatre générations d’entrepreneurs entêtés qui ont fait de la PME familiale une entreprise de dix entités, c’est bien l’amour du produit qui permet à la société de remplir sans modération la satisfaction de ses clients.

 

Avant que le distributeur par héritage et par passion ne tisse un maillage intelligent des quais du Rhône aux stations des Alpes, avant qu’il ne s’entoure de plus de deux-cents collaborateurs, c’est dans la seule rue des écoles de Miribel que Marius Murgier s’attelait au labeur. Depuis la reprise d’un premier fonds de commerce dans le vin en gros, la diversification s’est toujours faite au fil des successions : les époux Marcel et Marceline inscrivirent les softs et la bière à la carte Murgier, tandis qu’Annie et Alain y ajoutèrent le café. Ce dernier se dépensait sans compter pour l’enseigne familiale et tenait l’entreprise par sa façon de tisser des relations, en faisant valoir ses talents de commerçant directement au comptoir. Il dépannait ici au pied levé un client devenu copain, soutenait là un chauffeur pressé le temps d’une tournée à quatre mains. Et si le président disparu est ancré dans la mémoire des plus anciens, elle sut aussi guider le fils, lorsqu’il dut prendre les rênes du jour au lendemain.


Extraits : LOKKI

Manifeste

C’est vrai qu’à notre époque, le temps manque à tout le monde,

Défile sur nos écrans, cogne à nos poignets, et fait sa ronde.

Mais quand il se sait choisi, choyé, et non plus ou compté

Comme dans nos boissons vivantes, il devient nourricier :

Chez nous, chaque bouteille peaufine le déroulé de son histoire,

Développant des saveurs qui pétillent de surprises à boire.

 

Revenir aux bienfaits de l’alimentation, voilà une belle entreprise,

Pour favoriser les plats sains et complets, l’alternative est comprise.

Mais si l’on soigne les bouteilles, elles sauront toutes vous le rendre :

Précurseurs d’une transition, nous avons des convictions à revendre.

Soyons raccords entre le rêve, le verre, l’éthique, et l’étiquette,

Pour qu’à l’heure du changement, la boisson ne reste plus muette !


Extraits : ATELIER LISON DE CAUNES

Portrait de dirigeante, Lison

À l’heure où beaucoup se proclament descendants de la discipline, l’histoire de Lison est encore celle d’une femme de panache au flegme romantique, d’une pionnière discrète qui a ouvert le chemin il y a plus de trente ans, lorsque la paille n’arrachait qu’un haussement d’épaules, mais méritait de s’élever au-delà des portes closes. Un à un fauchés dehors, sur les champs où ils se dressent dans leurs sobres habits d’or ; un à un séchés, fendus tout le long de leur fût ; un à un sélectionnés, positionnés, additionnés, pressés, lissés, collés : même quand l’odyssée de ses brins de paille verse dans le surréaliste, la petite-fille d’André Groult ne cesse de choyer ses protagonistes.

 

C’est un fait bien établi, Lison de Caunes s’éloigne rarement du sien. Là où certaines expertises nécessitent une batterie d’outils dernier cri, machines vrombissantes et algorithmes quasi-mystiques, la sienne se fie à des capteurs plus sensibles encore. Son scalpel coupant à gestes nets et imperturbables afin que le résultat ne soit jamais rien de moins qu’impeccable, la créatrice est de ces infatigables qui s’en sont toujours sues capables.

 

C’est là que les tiges s’ajoutent et se jouxtent, qu’elles s’enlacent dans l’écrin d’une cour arborée et ensauvagée d’une vigne. Là où brille cette bonne étoile qui prémunit les désastres et envoie ses signes. Sitôt franchies ces portes vertes au charme confidentiel, mais ouvertes pour quiconque veut tester son adresse, ce sont encore les paravents, les pétulants parterres de fleurs, les bottes en îlots chamarrés et la fragrance de la cire qui se chargent de recevoir les visiteurs. Ils auront déjà attiré aux Ateliers talents et profils originaux, prêts à patienter pour être au plus près de l’expertise originale.

 

Que sa recherche se trame dans le silence à peine froissé par le murmure de ses doigts qui plaquent, répliquent, repiquent, et traquent la moindre imperfection, qu’elle persiste dans les complexités, l’intrication des idées apparemment tordues, leurs implications une fois l’énigme résolue, l’artisane se réjouit que les projets les plus alambiqués viennent taquiner ses qualités d’alchimiste, que la matière demeure cette amie farouche qui résiste. Les sommets de sa pratique ont bien pu, un temps, se coiffer de dépit, après avoir ébouriffé les jours et les soirées sans répit, Lison de Caunes réservera toujours une place de choix à ses favoris en épis.