Extraits : LA FRENCH BOUTIQUE

Portrait iconique de marque

Il est un mérite à oser l’insolite, à quitter ce territoire que l’attendu délimite. Pour apporter du sens à l’exception française, nous tournons un œil exercé partout où l’extraordinaire se plaît à percer : qu’il s’agisse d’un assortiment de parfums que nul autre n’a pressenti, ou d’un fuseau de lavande entrelacé d’un galon suscitant la surprise, La French Boutique valorise des aventures écrites jusqu’ici à la marge. 

 

Si une griffe est pensée pour laisser sa marque dans la mémoire, de nombreux symboles façonnent notre Histoire. Au pays du Roi Soleil, c’est à une constellation de Maisons que l’on doit la force de ce rayonnement. Croyez bien que La French Boutique a confectionné son florilège comme on préparerait un bouquet : des fines fleurs de l’artisanat aux collections exclusives que nous prenons soin de sélectionner pour leurs qualités d’ambassades, du sérieux à cette certitude gardée en tête que l’exemplarité se retrouve au-delà d’une étiquette. 

 

Puisque la réussite se passe d’implicite, et que l’art s’accompagne autant que la manière, La French Boutique s’applique à éclairer par le biais d’un site marchand, parsemé de précieux enseignements : méthodes pour que la garde-robe ne se dérobe pas devant les oscillations de la mode, conseils pour forger les alliances entre les fragrances, reportages sur les arcanes des plus belles caves. Toute culture doit être nourrie pour s’enraciner, puis porter ses fruits : c’est aussi pour cette raison que la France savoure tant de raisins. Force est d’admettre que les nuances des vins seraient trop à l’étroit entre les pages d’un banal manuel d’emploi, que les plus brillantes parures seraient privées d’éclat si personne n’en connaissait les vraies facettes. Le bien servir est une philosophie épicurienne que notre pays a fait sienne. Une philosophie grâce à laquelle on apprend moins à boire qu’à déguster, où l’on apprend moins à déchirer rubans et papiers qu’à laisser son cœur s’emballer. 

 

Portrait de dirigeant, Gilles

À quoi bon débarquer en conquérant, les valises pleines à craquer de certitudes, quand il est savoureux d’endosser le rôle de l’apprenant, et d’adopter l’humilité de recevoir comme une attitude ? Guidé par cette soif de culture qu’il soigne et rassasie, Gilles Rogers-Boutbien s’est depuis longtemps épanché en Asie : un terreau de civilisations devant lequel l’assurance occidentale fait figure de jeune pousse. Et avant de porter La French Boutique au pays de la Grande Muraille, il avait déjà parcouru en guise d’entrée dans les patrimoines asiatiques la patrie des samurai, contemplé les œuvres gigantesques et pointillées au pinceau miniature, jusqu’à emprunter d’autres traits de peinture, vers les origines du sens et de l’écriture. Son propre récit était pourtant loin d’être tracé ; plutôt que de s’accommoder d’un parcours sans anicroche, plutôt que de piocher dans la carrière la plus proche, Gilles a bâti des édifices, en posant délicatement chaque pierre convenant à chaque exercice.

 

S’il aime tant s’asseoir à la table des discussions pour briser la glace, c’est que Gilles s’est très tôt habitué aux banquets où l’on rompait le pain, les bannières ou les dogmes – ces petites chicanes qui divisent les nations et les Hommes. Ce rituel de la porte ouverte lui solidifia la conviction qu’à défaut de parfaitement se comprendre, des mondes parallèles pouvaient partager les bienfaits et se les rendre.


Extraits : FABIELLAB

Portrait de dirigeante, Fabienne

Parce qu’une empreinte olfactive peut prendre une teinte autrement plus affective, la fondatrice de Renais-Sens pourrait elle-même replonger avec aisance dans les ressacs de souvenirs enracinés à Messac par l’émanation du café au lait, du miel ou de la poire ; revenir à la douceur des vergers et des ruches qui parsemaient la terre de ses grands-parents. Fabienne pourrait aussi bien s’étendre sur cette légèreté qui la traverse sitôt son odorat sollicité, que sur ce plaisir d’ouvrir les portes des laboratoires Gattefossé où sa première expérience inaugura deux décennies de carrière dans la cosmétologie.

 

Au sein de son espace où s’amoncellent les souvenirs de voyage et tant d’autres inscrits à même la pierre, où son émerveillement pour le Cirque du Soleil rejoint les inspirations chamarrées à l’indienne, une seule pièce détonne avec l’atmosphère. Dans un atelier aux murs immaculés trône un bureau rangé de façon méthodique, surplombé d’un orgue à parfums exposant des centaines de bouteilles alignées par ordre alphabétique. Car si l’intuition se charge d’associer les extraits et les concentrés, l’accoutumée des spiritualités et des introspections garde en tête cette exigence affûtée par les responsabilités, la droiture scientifique de la pharmacienne, l’attention au détail de l’ancienne cadre dirigeante.

 

Aux rendez-vous pédagogiques, aux fabrications pour les entreprises, s’ajoutent progressivement la conception d’une collection d’eaux de saison et de papier, des envies d’intervenir auprès des patients médicalisés ou d’apposer un sceau olfactif sur les liens qui unissent les jeunes mariés. Galvanisée par l’exploration de combinaisons déclinées à l’infini, enivrée par la liberté de transformer une formule en alchimie, Fabienne a renoué à sa manière avec un sens créatif qui l’étreint, et n’a aujourd’hui de cesse de parfaire la finesse de ses parfums.


Extraits : ELI GRITA

Portrait de dirigeante, Julia

Il aurait été trop évident pour l’assertive de s’autoriser à monter son entreprise ; elle savait pourtant justifier un départ éclair pour les Amériques, ou provoquer la suerte pour accoster le monde de la musique. Il aurait été trop simple, pour l’intuitive, de tracer une ligne droite entre les défilés pailletés, improvisés plus jeune sous l’œil d’une aïeule maternelle, et ceux que la dirigeante organise désormais dans la confidentialité des grands hôtels.

 

Outre le succès de sa Power Jacket que de nombreux convaincus endossent sur les papiers glacés et les plateaux télé, sa signature agence et fédère tout ce que l’artiste parisienne et sa mine lumineuse ont semé de prestations scéniques, de sculptures géométriques, de pas de danse et de tours de chant, de spiritualité et d’expériences initiatiques. À la manière des vingt-trois empiècements épars, puis assemblés en une veste iconique, ce sont les fragments les plus intimes de Julia qui cohabitent sous le pseudonyme chamanique d’Eli Grita.

 

Julia s’affaire avec légèreté, cumule les anecdotes abracadabrantesques, partage ses looks et ses fous rires telle qu’elle est, et jamais comme le protocole le voudrait. Elle échange avec ses partenaires en pleine séance de yoga ou leur répond sur un paddle en pleine mer, parce qu’elle ne saurait donner autant de souffle aux vêtements sans respirer, sans prendre le temps. Elle qui a toujours eu la capacité de « se brancher à l’autre », travaille moins pour vêtir que pour faire étinceler ses hôtes. La trentenaire qui se repère sans peine dans le dédale du Tarot de Dodal, et connaît par cœur le langage des couleurs, sait charger ses réalisations d’un symbolisme signifiant. Un sur-mesure qu’il faut définitivement être prêt à porter.


Extraits : CLIMB UP

Portrait de dirigeant, François 

De son curriculum, où se côtoient médailles et podiums, à son parcours qui se partage l’art de la varappe et la création en cascade de salles d’escalade, le spécialiste des voies longues a pavé la sienne à vue, se plaisant à enchaîner les hauts faits sans en présager les effets. Et si de prise en prise, François Petit créa sa propre entreprise, c’est qu’il sut très tôt aligner ses objectifs sur son positivisme de sportif, superposer la gestion des affaires à ce sens de l’aventure qu’il tient de son père.


Extraits : CHABANNE

Écrits couture

Parce que chaque souche possède un caractère capable d’en rajouter une couche, il fallut, c’est vrai, bûcher les complémentarités et soigner les boutures pour aboutir à ces intelligences de travail qui préfèrent la proposition à l’opposition, la pérennisation à la précipitation. Avec la complexité des deux bâtisseurs se déploya cette luxuriante canopée de pratiques, de techniques et de spécificités, qui étendirent leur périmètre jusqu’à se rencontrer.

Aujourd’hui encore, l’architecte conserve la charmante réputation de rester sourd aux appels de la gravité, tant sa couronne de bois s’ébouriffe de desseins en pagaille. Paradoxe végétal, cet artiste dans l’âme se soucierait presque plus de la Lune que de son astre nourricier : ce qui est monotone l’ennuie, ce qui est laid le navre, et il aurait pu pousser tout arqué pour le plaisir d’être davantage remarqué. Ses ramures emberlificotées entre ses règles, ses compas, ses rotrings et ses inspirations, il étire sa vision dans toutes les directions. Il trace ici des arabesques gargantuesques, boude là les coutumes pour exhumer des volumes, imagine là-bas une baie vitrée au mépris des théorèmes démontrés.

L’ingénieur, à l’inverse, n’aurait pas jailli plus rectiligne avec un tuteur tiré au cordeau. Son fût très droit se cache sous une écorce de pragmatisme, qu’on pourrait croire imperméable à l’agréable : on lui prête un esprit si tranchant qu’il rabote n’importe quel problème au bourgeon. Maniant à son aise les factorielles et le factuel, ses branchages sont symétriques, et à toute hauteur identiques, afin de simplifier ses calculs et ses statistiques. Lui confierait-on totale liberté sur l’entière forêt, son côté carré lui ferait dictature d’y semer des cubes sans fioritures.


Extraits : BYBLOS

Portrait de dirigeant, Simon

Nul ne soupçonnerait alors que cette imposante carrure ayant soutenu tous les postes de sécurité puisse être portée par tant de légèreté. Malgré une simplicité confondante, le fondateur de Byblos reste conscient de la vivacité nécessaire à sa fonction. Il se souvient des enseignements piochés dans les livres d’école qui servaient de couverture à ses véritables lectures. Plongé dans les pages de ses comics, seules cases dans lesquelles l’adulte se soit toujours catapulté sans états d’âme, le gosse arpentait les bas-fonds de Gotham. À travers les péripéties des justiciers masqués et les leçons inculquées par les héros capés, Simon comprit très tôt que l’exercice d’une quelconque autorité impliquait de grandes responsabilités.

Parce que Simon a transféré le fond de sa personnalité dans les fondements de sa société, nombreux sont celles et ceux prêtant à Byblos les traits de la prévenance et de l’expertise sécuritaire, avant même de songer à la cité millénaire. Et c’est pourtant depuis cette ville portuaire que son accent fut porté par les vents méditerranéens jusqu’aux côtes du français, qu’il aborde encore avec « maladroiture ». Bien que sa terre natale ait tenu d’oasis pendant la guerre, cette dernière atteint les cœurs et les esprits, si bien qu’il s’y retrouva embarqué malgré lui. Là, durant les années noires du Liban, il bâtit son côté « très clan », et comprit que les liens et l’union étaient les meilleurs compagnons possibles. 

L’altruisme passa aussi par la sympathie de Didier et Bernadette, dont le magasin servit de cadre à ses débuts d’agent de sécurité. Le duo le prit sous son aile en lui transmettant les rudiments de la grammaire et de la gastronomie, le goût du gâteau de foie et celui des jeux de mots. Il y eut enfin cet inconnu qui se désista sur une mission de chef de site à Guéret, et que Simon accepta de remplacer afin de consolider ses compétences. C’est dans la bienveillance qu’il reçut que Simon forgea cette vision d’une sécurité évolutive et renforcée par la finesse de l’analyse. Il la porta d’abord auprès de ses supérieurs, mais les mines perplexes et la rudesse du secteur déverrouillèrent ses envies d’entrepreneur.


Extraits : BIOMECA

Portrait croisé d’associés, Pascale et Julien

Quand certains réduisent l’entrepreneuriat à une source de profits, d’autres le mettent à profit pour revenir aux sources. Si Pascale Milani admet que le sacerdoce de la recherche publique l’avait plongée en dormance, Julien Chlasta s’est refusé très tôt à enfiler cette soutane qu’était pour lui la soutenance.

L’un est un habitué des yeux ronds chaque fois qu’il évoque un tissu qui n’est pas textile mais cellulaire, et a fini par s’y faire, tandis que l’autre entend que science sans prise de conscience n’entraînerait que ruine et larmes. Implantés en capitale des Gaules, campés dans une approche appelée à la diversification, Julien et Pascale alignent autant les références prestigieuses qu’ils ne descendent les préconceptions poussiéreuses.

Julien était ce collégien qui avait résolu l’équation E=M6 et rencontré son animateur aux montures iconiques. Il était ce lycéen qui se plaçait en marge des cahiers à carreaux, comme des espoirs étriqués de son établissement catho. Cet étudiant de la Doua qu’on ne pensait pas doué, sur lequel personne n’aurait misé un kopek, qui rapporta pourtant près de dix-mille euros à la recherche médicale, en connectant football et League of Legends au sein de sa propre association. À l’antithèse de Julien, et comme preuve que les enracinés peuvent être flexibles et mobiles, Pascale était impatiente d’élargir les perspectives au-delà de son île, et de rejoindre Marseille. Bien dans les clous, calée dans le rituel qui la conduisait à l’université de biologie par le bus 21 chaque matin, la spécialiste en force atomique prit la première sortie pour l’ENS Lyon et les promesses d’un post doc dans la cité où Paul Bocuse se plut à former ses toques. 


Extraits : BABOLAT

Portrait iconique de marque

Au nom de Babolat, on entend l’écho des héros qui ont enchaîné les consécrations et déchaîné les publics au plus exigeant niveau de compétition. Si aujourd’hui une nouvelle raquette Babolat équipe un joueur toutes les vingt secondes, et que la marque leader reste marquée par une attitude de challenger, c’est bien dans les origines du tennis que cette architecte des performances a coulé ses fondations. Son aube fut dessinée par les mythiques Mousquetaires, dont Henri Cochet, le bien surnommé pour avoir éclaboussé Babolat de sa magie, ou le sémillant et frétillant René Lacoste, au mordant cousu de fil blanc. Qu’ils aient fait l’essor de leur discipline comme Suzanne Lenglen, pulvérisé les records de vélocité comme Andy Roddick, ou raflé l’or encore et encore comme Rafael Nadal, Babolat se tient là où se jouent la couronne et le Graal : au contact de la balle.

On ne s’étonnera donc pas que cet appétit pour les victoires de haute lutte, cet attrait pour le panache, la bagarre, le score serré, ait forgé le signe distinctif des combatifs. La marque ayant conquis ses lettres de noblesse grâce au cordage VS, elle laisse les autres monopoliser le tamis en l’encombrant de caractères grandiloquents. Car l’emblématique double ligne n’est pas de ces logos qui engendrent des hommes sandwich ou s’admirent derrière une vitre ; elle est un moteur qui s’allume autant pour rappeler à son joueur sa propre valeur que pour décrocher les titres. 

Incarnée par d’innombrables moniteurs et d’éducateurs qui enseignent tennis, padel et badminton sous ses couleurs, Babolat habite les clubs, émaille les souvenirs, et nourrit les espoirs. Les clubs où cibles et radars distribués par le groupe donnent la possibilité de se mesurer à ce redoutable rival qui n’est autre que soi-même, et les clubs où les jeunes pousses repérées pour la Team Babolat firent leurs armes avant de livrer bataille aux grands chelems. Les souvenirs d’un cordage VS qui arracha le tout premier succès face à ce professeur, cet aîné, ce parent qu’on croyait invincible, et les souvenirs d’une double ligne qui, dès l’école, fut le discret accompagnateur d’une initiation au badminton. Les espoirs des enfants qui font de leur raquette un talisman au charme protecteur, la nuit précédant un tournoi, et les espoirs des prétendants aux honneurs qui dissipent leur stress dans le réglage quasi rituel des elastocross.


Extraits : ATELIER ANNE T

Portrait de dirigeante, Anne

Grâce à dix ans d’une besogne étagée sans vergogne, la Lyonnaise d’adoption visita toutes les îles composant l’archipel du métier d’architecte : d’abord au dessin, puis à la tête de ses bonnes mines, et chef de projet enfin. La retraite de Jean mit toutefois Anne et le cabinet face à un choix binaire – rester ou partir. Quatre ans de la première option la poussèrent à la seconde, car les discordances de vision avec le successeur étaient telles que les deux associés ne semblaient pas habiter le même monde. Car la direction ne peut se partager, quand chacun pointe dans un sens opposé. Celle qui dut apprendre à mettre son poing dans sa poche pour un volet sacrifié à l’autel du
sacro-saint bénéfice, et qui peut faire machine arrière si construire signifie détruire une bonbonnière flanquée de majestueux cèdres bleus, freina des quatre fers lorsqu’elle s’aperçut qu’il n’y avait plus rien à faire.

Certains tenteraient peut-être d’entraver la liberté d’Anne Terrier, par des conseils peu avisés qui ricochent contre sa propension à poursuivre jusqu’au bout ce qu’elle a commencé. « Anne, tu vas devoir t’associer pour continuer à progresser », scandent les uns, mais l’entrepreneuse qui n’est pas du genre à cocher mécaniquement les cases préfère attendre la perle rare avec qui l’affinité s’embrase. « Anne, tu devrais sous-traiter », rabâchent les autres, mais toutes les expertises gagnent à être transmises.
« Anne, vous êtes totalement autonome et indépendante », annonça cette dame au détour d’une conversation sans fioriture, et c’était comme annoncer qu’un nez orne le milieu d’une figure. Mais celle que l’évidence n’avait pourtant pas effleurée a fleuri d’un sourire : la fourmi travailleuse peut à présent s’autoriser à chanter.


Extraits : NOSHOW

Portrait de dirigeante, Alexane

Si elle s’évertue désormais à ce que les réservations soient honorées sans réserve, c’est qu’il lui est impensable que des salles désertées puissent mettre à mal un spectacle savamment orchestré. Car Alexane est ébahie par ces serveurs qui pressent le pas sans maladresse, et par le courage des commis face au cortège de commandes à leur adresse. Par les fouets qui tambourinent les casseroles fumantes, les viandes en proie aux flammes, les légumes sous le joug des lames, et par ce four qui sonne à point, juste avant que les plats ne changent de main.

Elle aurait pu se contenter de conférer aux cuisiniers une image raccord à leurs assiettes d’esthètes, d’apposer sa patte créative jusque dans les repaires des cuistots réputés de la capitale. Elle aurait pu se borner à donner une pointe de modernité à la tradition des Bernachon, à concevoir pour Jérémy Galvan une vitrine sur la toile à la hauteur de son étoile, ou à parfaire l’identité visuelle d’artisans du miel et autres producteurs de nectars d’exception. Alexane n’aurait toutefois pu réfréner cet entrain qui plus d’une fois l’accabla, et qu’elle câbla pour répondre aux besoins d’une clientèle à laquelle elle s’attache et à laquelle elle tient. 

Ensemble, ils se propulsèrent donc sans préavis dans l’univers en pleine expansion des start-ups, et côtoyèrent aussi bien les boîtes explosant en plein vol que les sociétés à la réussite folle. Parmi les monceaux de ragots et de rumeurs sur la réalité d’entrepreneur, fallait-il encore qu’Alexane trie le bon grain de l’ivraie et comprenne qu’une telle odyssée ne pouvait se cantonner au gain et à l’ivresse.